Nouveau paradigme de travail collaboratif

Nouveau paradigme de travail collaboratif

Travailler à plusieurs sur un même projet n'est pas une nouveauté. Cela fait des lustres que des groupes de projet existent, que des gens travaillent ensemble pour un but commun. La réussite d'un projet collaboratif dépend souvent de la qualité de la communication au sein de l'équipe de travail.

L'évolution dans le domaine des technologies de l'information a permis à plusieurs reprises d'améliorer et surtout d'accélérer la communication entre les membres d'un groupe de travail.

Plusieurs évolutions d'outils ont donc eu lieu au fil des années. Le but ici est de présenter les avantages de la dernière évolution en date des outils de collaboration.

Approche traditionnelle

Par approche traditionnelle, on sous-entend déjà approche informatique traditionnelle. Le but n'est pas ici de refaire l'histoire des outils de communications. On suppose que les membres de notre groupe de travail disposent déjà d'un ordinateur ainsi que d'une connexion internet.

L'approche traditionnelle est donc ici celle qui utilise comme outils principaux des logiciels de bureautique qui produisent des fichiers ainsi que la communication par e-mail.

Echange de document

La gestion d'un projet amène toujours à la création et l'utilisation de beaucoup de documents. Ces documents sont créés par une ou plusieurs personnes et doivent être diffusés à l'intérieur du groupe.

Selon cette approche traditionnelle, l'auteur d'un document va utiliser un logiciel de bureautique (souvent word) afin de créer son document. Une fois celui-ci terminé, il va mémoriser son document sous la forme d'un fichier informatique. Puis, pour partager ce document avec les autres membres du groupe de travail, il va envoyer son fichier sous forme de pièce jointe dans un e-mail.

Dans le cas où un document doit être écrit par plusieurs personnes c'est le même processus qui est utilisé, chaque fois qu'une personne a fini son travail elle envoie le fichier contenant sa dernière version aux autres auteurs qui eux complètent le document et retournent leur nouvelle version.

C'est une véritable partie de ping-pong qui se joue. L'arbitre de ce match doit faire attention de garder une vision d'ensemble et de savoir quelle est la dernière version du document. Si le nombre de contributeurs est grand ou qu'ils écrivent souvent en même temps on arrive vite à devoir gérer plusieurs versions du même document qui sont différentes et devoir fusionner les ajouts dans un même document pour garder une certaine cohérence.

Le risque d'erreur augmente avec le nombre d'échanges, en effet, à chaque fois c'est un e-mail qui arrive et l'on se retrouve au bout d'un moment à avoir un grand nombre de versions du même fichier. Il est facile de s'y perdre et d'échanger le mauvais fichier.

Approche moderne

La nouvelle approche que l'on va expliquer ici a pour but de pouvoir également créer et échanger des documents, mais les outils utilisés ne sont pas les mêmes qu'avec la méthode traditionnelle.

Cette nouvelle approche se base sur le fait que les connexions internet haut débit sont de plus en plus répandues. Ceci est particulièrement vrai en suisse qui occupe la 3ème place des pays les plus ''connectés'' de l'OCDE. Ceci derrière le Danemark et les Pays-Bas.

Avec cette nouvelle approche, l'édition d'un document se fait à l'aide d'une application web d'un type particulier que l'on nomme wiki. Le wiki est une application équivalente à une application de bureautique, mais elle a la particularité de se trouver non plus, en local sur l'ordinateur de l'auteur, mais sur un site web. C'est pour cette raison qu'une connexion réseau haut débit permanente est requise.

Ainsi, chaque auteur de document va utiliser la même application au travers de son navigateur web et de sa connexion internet. Le fait d'utiliser tous la même application permet déjà de s'affranchir d'éventuels problèmes de compatibilité de documents entre les différentes applications de bureautiques que l'on utilisait dans la solution traditionnelle.

Partage de document

Lors qu'un auteur veut créer un document, il se connecte sur le wiki au travers de son navigateur web et rédige directement son document. A chaque sauvegarde, le document est directement accessible pour les autres utilisateurs du groupe de travail au travers de leur propre navigateur web. L'auteur n'a pas besoin de se soucier d'envoyer son document une fois qu'il a terminé de le rédiger.

Si un autre auteur veux ajouter ou corriger le document, il lui suffit de l'éditer directement sur le wiki. La modification est ainsi directement accessible à tout les membres du groupe.

Le wiki garde un historique de toutes les modifications qui ont été effectuées sur un document, ainsi que l'identité de l'auteur de ces modifications. En cas de besoin il est donc toujours possible de revenir à une version antérieur du document.

Notifications

Plus haut nous avons dit que dès qu'un nouveau document est enregistré sur le wiki il est accessible pour les autres membre du groupe de travail. Ceci est vrai, mais faut il encore savoir qu'un nouveau document ou qu'une modification de ce document est disponible.

Il faut que le wiki notifie les membres du groupe des événements les concernant. Pour ce faire, on utilise ce que l'on nomme des flux Atom ou encore des flux RSS.

Sous ce nom on désigne une liste de modifications du wiki. Pour lire cette liste on va utiliser une application que l'on appelle un agrégateur ou un lecteur de flux. Cette application réside en local, sur son propre ordinateur et va régulièrement voir la liste des modifications pour laquelle on s'est abonné (s'abonner à un flux rss signifie juste: enregistrer une adresse web dans le lecteur de lux).

Dans le cas où une modification aurait lieu sur le wiki, le lecteur de flux va donc le signaler. Cette notification est du même genre de celle qui est faite lorsque l'on reçoit un e-mail. D'ailleurs, parfois les applications de gestion de e-mail sont aussi des lecteurs de flux. C'est le cas pour Mail.app d'Apple et pour Thunderbird de Mozilla.

L'utilisateur peut, en général, personnaliser la fréquence à laquelle et la manière dont il veut être notifié des modifications. Il est possible, par exemple, de faire apparaître un bandeau transparent en bas de l'écran qui comporte le titre et le début du document modifié.

Liste de diffusion

Le concept de flux peut être étendu à large échelle. En effet, pour autant que l'accès soit autorisé, un nombre infini de personnes peuvent s'abonner à un flux atom/rss. Ainsi on peut imaginer qu'une page spéciale d'un wiki est réservée pour placer des informations qui doivent être diffusées à un grand nombre de personne. On peut ainsi aisément créer l'équivalent d'une lettre de nouvelle comme on le fait par e-mail. L'avantage de la méthode par flux est que c'est l'abonné lui même qui va gérer son abonnement. Plus besoin de gérer des adresses e-mail. Les gens qui veulent s'abonner enregistrent l'adresse dans leur lecteur de flux et si le contenu ne les intéresse plus, ils peuvent eux même se désabonner.

Les navigateurs web modernes sont capables de signaler l'existence d'un flux lorsqu'ils visitent un site. Il est donc devenu très simple de s'abonner à un flux.

Organisation des fichiers

Sur le wiki, il est possible de gérer un grand nombre de documents. Comme toujours, plus le nombre de documents est grand plus le risque de ne plus retrouver ce que l'on chercher est grand.

Pour cette raison, il est possible d'attribuer des mots-clés à chaque document. Une simple recherche dans le moteur de recherche du wiki permet de retrouver rapidement un document précis dans la masse sur le simple critère de ses mots-clé.

Les documents récents ou les plus utilisés sont également mis en évidence afin de faciliter leur accès.

La gestion des documents sur un wiki est donc bien conçue et permet de proposer un endroit unique pour tout le monde de retrouver tous les documents dans leur version la plus actuelle.

Fini les pertes de documents, les documents illisibles ou non compatibles ainsi que les malentendus à cause de l'utilisation d'un version différente du même document.

En généralisant l'utilisation des wiki et des notifications par flux, on peut imaginer que l'on ai plus besoin de recourir au e-mail et aux centaines de spam qui vont avec. De plus on s'affranchit également d'une suite bureautique, qui pour beaucoup de monde signifie une redevance financière à microsoft !

Conclusion

Le wiki couplé à des flux de notification sont des outils qui peuvent grandement favoriser une meilleure communication au sein d'un groupe de travail collaboratif et donc favoriser la réussite d'un projet!

Parallèlement, si l'on se passe de l'utilisation du e-mail et de suite de bureautique en local, on tue microsoft ! Plus besoin de Microsoft Office et plus besoin de hotmail ! C'est donc une raison de plus de favoriser cette solution !

Distributeur de billets des TN

Vraiment utiles les nouveaux distributeurs de billets des TN?

Les transports publics neuchâtelois viennent de s'équiper de 205 nouveaux distributeurs de billets. (voir le mode d'emploi)

Ceux-ci sont vantés comme un progrès par les responsables des TN, cependant dans la populations tout le monde n'est pas content de ces nouveaux distributeurs !

.... et je pense que tout n'est pas faux !

Les griefs les plus courants que l'on entend à propos de ces machines sont surtout liées à l'écran tactile: En plein soleil on ne voit rien!

Ca c'est bien vrai, et il n'y a pas besoin d'être en plein soleil, la simple lumière du jour suffit pour que l'on ne puisse pas voir grand chose ! Sans compter que la dépense en énergie est énorme pour alimenter tout ces écrans !!

A l'heure ou l'on parle économie d'énergie, à l'heure où l'on s'attend à une hausse de 30% des prix de l'électricité.... ce n'est pas très malin d'avoir installé ce genre d'appareil !

.. C'est ici que le plus parfait remplaçant est le papier électronique! La technologie n'est encore qu'à ses débuts mais elle est déjà très très prometteuse.

Un écran en papier électronique (genre e-ink) ne consomme pas d'énergie tant qu'il n'est pas modifié, (ce qui est le cas 98% du temps pour un distributeur de billet!), de plus, plus il y a de lumière, mieux il est visible. Donc plus aucun problème de visibilité en plein soleil.

Pour s'en convaincre, voici un petit article à propos du bouquin électronique que je possède depuis maintenant deux ans. (Prochainement il faudra que j'en parle un peu plus sur ce blog!)

windows xp sur distributeur de billet tn.jpg

Pour en revenir aux distributeurs de billets des TN, ce que j'ai également souvent entendu, c'est que la machine est très lente, beaucoup plus lente qu'avant !

Pourtant c'est étonnant !! Vu la bête de course qu'il y a là dessous !

Ces machines ne sont ni plus ni moins que de vulgaires PC avec une imprimante que l'on case dans une boite!

La raison de la lenteur est certainement due au fait que ces PC tournent sur windows XP !! En effet... le grand démon microsoft a pris le contrôle de la vente de billet de bus ! .... et visiblement ce n'est pas pour le meilleur! (comme souvent)

Maintenant un distributeur de billet peut planter comme on peut le voir sur la photo ci-jointe que j'ai prise début novembre en face de la gare de Neuchâtel. Le distributeur est bloqué sur l'écran de démarrage de windows XP!

Ce n'est pas top... mais ça pourrait être pire... le distributeur pourrait être bloqué sur le message: Hors Sérvice dont l'orthographe douteuse à fait l'objet d'un article dans un quotidien gratuit....

Tout ces merveilleux progrès technologiques pour la modique somme de CHF 8,6 millions!

Merveilleux, sachant que ces machines ne seront utilisée que par 15% des usagers des transports publics !!.... Et oui... 85% des usagers des TN ont des abonnements!! (voir les TN en chiffre, et le communiqué de presse sur les comptes 2007)

D'ailleurs, vu l'emplacement du module pour les cartes multi-courses, sur le côté en dehors du corp de l'automate, on se dit que ça doit être une extension faite sur mesure..... extension qui doit coûter très cher pour le 3% des usagers qui utilisent ce module !

D'autant plus que ce module n'est pas capable de manger plus de 6 cases de la carte... alors qu'il existe encore de vieilles cartes comportant 12 cases !! (comme les cartes écoles qui viennent d'être supprimées.. c'est vrai qu'il est plus facile de timbrer 20 fois; une fois par élève, qu'une seule fois par classe !)

Voici toutes ces merveilleuses informations à méditer en attendant mon billet suivant à propos des transports public neuchâtelois qui tentera de prouver que l'on ferait mieux de rendre les transports publics gratuits, que ça coûterait probablement moins cher que de les garder payant !!!

(si l'on compte un investissement de 8,6 millions pour juste les distributeurs sans la maintenance de ces appareils qui vont rapporter seulement 4 millions par année.... sur les 12 millions de recette que font les TN dans leur budget annuel de 35 millions... Plus des 2/3 du budget est déjà subventionné par le contribuable ! ... les détails au prochain épisode...)

La concurrence existe-elle vraiment ?

L'illusion de la concurrence

Nous vivons dans un monde merveilleux ! Il est riche et varié, il y a de nombreux paysages visibles aux quatre coins de la planète. Il y a des milliards d'espèces animales qui se font concurrences pour leur survie.

Dans le monde économique, c'est pareil, il y a de nombreux marchés aux quatre coins du monde avec des milliards d'entreprises qui se font concurrences pour leur survies. De nombreux économistes libéraux vous dirons que toute cette diversité est là grâce à la libre entreprise et qu'elle entraîne une saine concurrence pour le bien des consommateurs qui bénéficient ainsi des meilleures innovations aux meilleurs prix.

Bam !

Faut arrêter de rêver, ce libéralisme n'existe pas !
La concurrence n'existe pas!
C'est la loi de la jungle qui est la règle: le plus gros bouffe les petits!

Plus un pays est dit développé moins il y a d'indépendants et plus il y a de salariés. Dans un pays développé, on est proche des 90% de salarié. Le rêve libéral de la libre entreprise ne concerne pas grand monde dans une économie capitaliste.

La concurrence n'existe pas, car ce sont des grands groupes qui dirigent la plupart des entreprises. La publicité est là pour nous montrer un monde diversifié plein de nom différents et de marques différentes. Mais il suffit de creuser un peu pour découvrir qu'un même groupe (au nom peu connu) contrôle de nombreuses marques.

Finalement il n'y a que quelques grands groupes en nombre trop peu suffisant pour que la concurrence joue selon la théorie libérale.

C'est particulièrement dans le domaine de l'industrie de l'information que l'on voit les groupes les plus grands. Il n'est pas rare de voir un groupe détenir un grand nombre de titres de journaux ou de chaîne de TV. Ainsi, des groupes contrôlent l'information du contenu à sa diffusion. Il devient ensuite très facile d'orienter la pensée du public sur un sujet ou un autre et de la détourner des sujets qui pourraient menacer l'existence du groupe.

Lorsque l'on entre dans un librairie Payot et que l'on voit les livres classés par éditeur, on a l'impression de voir un paysage diversifié. Mais quand on apprend qu'autant Hachette, Grasset, Fayard ou encore Larousse ainsi que la chaîne de librairie Payot font tous partie du groupe Lagardère, on remarque que la diversité se réduit fort vite. Les groupes entretiennent l'illusion de la diversité. Peu importe vos goûts et votre style, au final les profits arrivent toujours au même endroit. Ainsi Lagardère a su s'accaparer des publications aussi hétéroclites que le magazine people Paris Match et le dictionnaire Larousse !

C'est à l'image de la fameuse réplique de Jean Marais quand il interprétait le rôle du chevalier Lagardère au cinéma: Si tu ne viens pas à lui, Lagardère viendra à toi !

Dans les loisirs c'est pareil, dernièrement j'entendais des gens tout content de participer à un concours à Aquaparc pour lequel le premier prix est une entrée pour toute la famille au parc Astérix. Génial. Bon coup de pub et le coût est nul pour l'organisateur. En effet, autant Aquaparc que le parc Astérix appartiennent à la Compagnie des Alpes. Celle-ci est spécialisée dans les stations de ski et les parcs de loisirs. Ainsi que vous alliez passer vos vacances au parc Astérix ou Walibi, au grand aquarium de St-Malo ou au musée Grévin, c'est toujours à la compagnie des Alpes qu'ira votre argent.

Et si lors de vos vacances de ski à Verbier, il fait trop moche pour skier et que vous vous rabattez sur Aquaparc, c'est tout bénéfice pour la compagnie.

En faisant du tourisme dans différentes station de ski en suisse, on remarque qu'il y a différents types de stations. Dans le val d'anniviers on observe des petites stations avec des tarifs familiaux attractifs et des installations qui sont souvent beaucoup des téléskis. A Verbier ou à Saas-Fee, on observe une tarification unique, pas de rabais famille. Les installations sont souvent lourdes. Ce sont d'énormes cabines, téléphérique, métro-alpins et télésièges débrayables, mais que de très rares téléskis.

Comment expliquer la différence entre ces stations? La compagnie des alpes détient les installations de Verbier et Saas Fee, comme un douzaine d'autres stations dans les alpes suisses et françaises.

Dans l'alimentaire, les groupes sont aussi très présents, les groupes Nestlé et Danone se partage le gros du gâteau (c'est le cas de le dire) de tout ce qui est de l'alimentaire industriel tels que les produits laitiers, les céréales pour petits déjeuner, les chocolats, les produits instantanés et surgelés, l'eau en bouteille, la nourriture pour animaux, les cafés, les glaces et les produits cosmétiques. Ainsi c'est une énorme palette de produits qui sont tous détenus par quelques grands groupes. En entrant dans un super marché, on a l'impression d'une diversité énorme, alors que finalement la majorité des produits appartiennent au même groupe.

Décortiquer les plages de publicité à la TV est très révélateur. Il n'est pas rare de voir dans la même tranche, de la publicité pour de l'eau, vittel, contrex, san pellegrino, des produits cosmétiques Garnier ou L'Oréal, ainsi que des céréales et des plats maggi ou findus, et des yogourts sveltesse.

Tous ces produits appartiennent au groupe Nestlé, il est donc fort probable que Nestlé ait des tarifs préférentiels en réservant l'entier d'une plage publicitaire pour présenter un échantillons de ses produits !

En ce qui concerne la distribution de ces produits, elle est souvent assurée par une poignée de groupes au travers de leur nombreuses chaînes de supermarché.

En suisse, nous connaissons bien les deux géants orange que sont Migros et Coop. Leur statut de coopérative à pour conséquence qu'ils n'ont pas d'actionnaire à nourrir. Donc la plupart des bénéfices sont utilisé pour acheter les concurrents. Ainsi Migros à racheté Interio, globus, Le shop, la majorité de Denner.

Et c'est également ainsi que Coop a racheté, Waro, Fust, interdiscount, Radio TV steiner et Carrefour suisse abandonné par le géant européen Carrefour et les frères Maus propriétaire de Manor et Placette.

Le marché de la distribution en suisse est donc largement partagé entre deux groupes beaucoup trouvent que c'est trop, mais à l'échelle du monde la suisse ne pèse pas grand chose. Le groupe carrefour même si il n'a jamais vraiment réussi à s'implanter en suisse est nettement plus grand.

Le groupe carrefour comporte des enseignes comme Ed, Dia, GB, GS, Di per Di, Champion, Proxi, Norte, Shopi et 8 à Huit Le monde est donc dominé par de grands groupes dont je n'ai relaté ci-dessus que quelques exemples. Il faut donc arrêter de croire que nous vivons dans un monde où il y a de nombreuses entreprises qui sont en concurrence. Il n'y a pas de vrai concurrence dans de nombreux domaines. Il y a des cartels partout. Il y a des lobbies partout!

Pour tenter d'avoir une vision un peu plus claire de ces groupes qui dirigent l'économie mondiale, j'ai tenté de représenter de manière visuelle les liens entre les entreprises et les marques. Le lien d'appartenance d'une marque à un groupe n'est pas non plus toujours très rigide. Les grandes entreprises sont souvent cotées en bourse et donc leur propriété est souvent morcelé entre plusieurs groupes!

On observe ainsi des galaxies et des constellations mouvantes d'entreprises. Il y a des fusions, des joint-ventures, des séparations, des participations au capital qui fluctuent, des ségmentations pour cause de lois anti-trust, des holdings qui tentent des OPA et des marques sous licence pour certaines zones géographiques!

Faire un tel graphe et surtout le maintenir n'est pas chose facile! D'autant plus que les groupes derrière les marques ne parlent pas énormément d'eux. La publicité est là pour mettre en avant les marques et pas les groupes. Sur les sites web des marques et entreprises, il n'est donc pas toujours aisé de trouver des informations sur leur propre structure.

Dans cette recherche wikipedia est un outils très pratique, notamment la page: http://fr.wikipedia.org/wiki/Cartographie_des_marques_par_groupe

Cependant, il faut toujours vérifier les informations fournies, souvent elle ne sont plus à jour et souvent il y a des liens erronés suite à la confusion entre le nom de la marque et le nom du groupe qui détient la marque. (par ex: TF1 et le Groupe TF1).

Pour tenter de comprendre les méandres des groupes voici donc l'énorme graphe au format pdf, ainsi que le fichier source de sa création au format de description de graphe DOT.

C'est un format qui permet de décrire des liens entre deux chaines des caractères. Le logiciel Graphviz est ensuite capable de reprendre cette description pour dessiner et arranger correctement des bulles de graphe.

Mise à jour du 10 août 2009

Le monde étant en pleine mouvance. Quelques changements ont eu lieu dans le monde des groupes.

En effet, la compagnie des Alpes vient de céder (fin juillet 2009) sa participation de 20% dans le capital de téléverbier, à la commune de Bagnes. (la commune sur laquelle se trouve verbier)

Ainsi les habitants des lieux redeviennent majoritaire dans la possession des installations de ski de Verbier.

Ce désengagement de la compagnie des Alpes est du au fait qu'elle n'avait pas la possibilité de prendre une plus grande part au capital et qu'elle avait un besoin urgent de liquidité. (avec 21 millons de CHF ça devrait aller mieux).

Cette fin des activités de la compagnie des Alpes à Verbier est déjà le remake de la fin de ses activités du côté de Riederalp. En effet, là bas aussi la Compagnie des Alpes a revendu dernièrement les 20% de capital qu'elle détenait.

Ainsi la compagnie des Alpes est moins présente en suisse. Elle ne détient plus qu'une partie des installations de ski de Saas-Fee et le parc de loisir Aquaparc.

Il faudra donc mettre à jour le graphe du groupement des marques par groupes.

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