Méfions nous de la philanthropie de Bill Gates

Il faut faire très attention avec la philantropie de Bill Gates...

Moi je préfère qu'il garde son argent pour lui que ce qu'il décide de le donner pour soutenir "la révolution verte" en afrique..

C'est juste une manière de passer pour le gentil tout en appliquant la même stratégie qu'il a mise au point avec microsoft.... construire un monopole.

Avec la révolution verte, le but est de casser les agricultures traditionnelles pour les transformer en agriculture dépendante de semences détenues par des entreprises sympathiques comme Monsanto... et de les inonder de pesticides..... ceci rendant l'eau non potable... et favorisant les vendeurs d'eau en bouteilles...

Swissaid se positionne contre la philantropie de Bill Gates.

http://www.ubiznews.com/biz/economie/item/1009-agra-la-fondation-de-bill-gates-mise-en-cause-dans-ses-objectifs-de-r%C3%A9volution-verte-en-afrique

De plus, on retrouve le même Bill Gates qui finance un congélateur de semence à Svalbard.....

 

L'idée ne serait pas de tenter d'appliquer au vivant le principe informatique de sauvegarde ?

L'idée est surtout de sauvegarder un code génétique pur, avant que l'on pollue tout avec des OGM contenant des pesticides....

Il faut savoir que le meilleur moyen de sauvegarder une graine c'est de la planter.... pas de la mettre au congélateur !

Une graine, même conservée dans un congélateur n'a pas une espérance de vie élevée.... En effet, la vie s'adapte à son environnement. Il faut donc que la graine et son environnement évoluent en même temps.

Si l'on tente de planter une graine après 50 ans de congélateur... elle risque de ne pas pousser tellement l'environnement aura changé !!

Ce congélateur n'a pour utilité que de fournir une banque de donnée génétique pour le génie génétique.... pas pour les agriculteurs !

Quels sont les facteurs importants pour gagner une élection

Quels sont les facteurs importants pour gagner une élection ?

Quand on a une approche électoraliste des élections, c'est très important.

Mais quand on a des bonnes idées à défendre, c'est aussi important de gagner des élections.

Donc on est obligé de savoir un peu quels sont les facteurs qui peuvent avoir de l'influence.

Mais je n'arrive pas à m'oter de la tête, l'idée que c'est quand même dangereux de donner le pouvoir à ceux qui le demande !

J'aime bien le concept de stochocratie, l'élection par tirage au sort. C'était une pratique de la démocratie athénienne dans l'antiquité. C'est à mon avis le seul moyen d'avoir une représentation fidèle d'une population. Ce qui a mon avis est le but d'un parlement.

Mais en pratique, je remarque que c'est déjà souvent bien différent. On n'y trouve déjà que les gens intéressé par la politique. Ce qui est déjà un biais énorme.

Bref, c'est une autre discussion.

Ici quels sont les facteurs qui influencent une élections, indépendament des idées du candidats ?

Sur les listes électorales et sur les affiches il y a souvent quelques informations de base pour décrire une personne:

Sur les listes:

  • le nom
  • l'année de naissance
  • la profession

Sur les affiches:

  • la fonction politique exercée
  • la famille
  • les hobbies
  • célibataire, mariée, divorcé.. etc..
  • la photos

Pour avoir participé à plusieurs élections et en avoir observé d'autres. Voici quelques informations que j'ai retenues.

Il y a des gens qui:

  • ne votent que pour les femmes
  • ne votent que pour les jeunes
  • tracent les jeunes

Est-ce qu'il y a des endroits d'une liste qui sont plus propice a être élu ?

Est-ce que le début de la liste est mieux ? .. sinon on risque d'être tracé à la fin par manque de place dans son choix ? Je ne sais pas.

J'ai un exemple de deux candidats psychologues de profession. Un arrive en premier et l'autre en dernier des résultats des élections.

Il semble qu'il y a des gens (des psychotiques surtout) qui tracent toutes les professions qui commencent par "psy.." ce n'est donc pas une bonne profession à indiquer.

En effet, les deux psy sont les plus tracé de la liste. Mais un des deux a été le plus ajouté sur d'autres liste. Donc il gagne l'élection.

J'ai toujours été frappé par l'extraoridinaire stabilité des résultats d'élections d'une fois à l'autre. Le classement est souvent identique avec les mêmes personnes. La proportion entre les partis est à très peu de chose identique.

Ce qui change le plus, c'est les créations et fusions de partis. Ainsi que les apparentements. Ce jeu d'alliance permet à des petits parti de faire pencher la bascule d'un côté où de l'autre. Sans apparentement,iIl peut attirer une partie de l'électorat dans un trou noir... c'est une perte de voix. ça arrive si le quorum n'est pas atteint. Ça peut représenter 1% de voix. Mais c'est parfois un siège de différence qui peut faire pencher une majorité d'un côté ou d'un autre.

Le nom de la personnes est important. Les noms de familles locaux sont toujours favorisés. De plus si on est le fils ou la fille de... du médecin, de l'institutrice, de la pharmacienne, le patron de café. Des gens qui voient du monde localement.

Les noms étrangé sont toujours rejeté. Mon pote Mohamed n'a jamais réussi à être élu.

Pour une élection locale, le fait d'avoir fait toute sa scolarité et son école dans le village compte. On connait de vue beaucoup de monde.

Surtout, il faut être connu dans le milieu associatif local. Il y a déjà tous les membres de son associations qui nous connaissent et qui votent potentiellement pour nous.

Pour être élu, il faut sortir de la masse. Peut importe ses idées. Il faut que l'on se souvienne de qui on est..

C'est le cas d'un Daniel Brélaz qui est énorme et qui a un gabarit que l'on reconnait de loin. En plus, il est connu pour ses cravate à chat.

On ne se souvient pas de ses idées, mais on sait que c'est le gars aux cravates à chat. Ça suffit.

Puis il y a des gens comme Daniel Rossellat. Il est connu comme le patron du festival Paléo qui attire des dizaines de milliers de personnes chaque année. Du coup, il est connu et c'est facile pour lui d'être élu.

C'est pareil, pour Arnold Schwarzeneger qui a été élu gouverneur de Californie par ce qu'il est mondialement connue en tant qu'acteur.

Mais après, pour tenir, il faut aussi avoir des idées !

Parfois on observe des dynasties, même dans les pays démocratique. Les USA sont le meilleurs exemple. George Bush père et fils ont été président.

En suisse aussi nous avons ce phénomène. Eveline Widmer Schlumf a été présidente de la confédération tout comme son père Léon Schlumpf.

Dans le livre Psychologie des foules de Gustave Le Bon:

Comment gagner des élections ?

  • il faut du prestige. => S'imposer sans discussion
  • pourquoi il y a peu d'ouvrier élus ? => ils pense que les gens de leur milieu n'ont pas de prestige !
  • flatter l'électeur => faire des promesses
  • écraser l'adversaire par répétition et contagions
  • Ex: prétendre que personne n'ignore un crime commis par son adversaire => il devra se justifier ! La meilleure défense aurait été de retourner une attaque en lançant aussi des affirmations.
  • programme écrit pas trop catégorique. (on risquerait de nous l'opposer plus tard)
  • programme oral très excessif
  • utiliser les mots magiques (démocratie, liberté, etc..)
  • les votes sont toujours dans les mains des marchands de vins !!! (effectivement, on a un conseiller d'Etat vigneron !)

Ce dernier critère est intéressant. Il est vrai que les vignerons ont la cote. Les débats se font souvent autour d'un verre. La politique informelle et la plus efficace se fait toujours en coulisse à la buvette.

Puis il y a des confréries de vignolants pour les élus.

Je dois dire qu'il y a effectivement des liens très serré entre la politique et le vin ! (en tout cas dans ma région)

Les sondages

Les sondages peuvent être très utiles pour influencer le vote.

Surtout pour se faire connaitre.

Je me souviens de l'exemple de Bayrou, dans l'élection présidentielle française en 2007. Il n'était qu'un des nombreux candidats secondaire.

Puis un jour, un sondage s'est trompé dans une publication, et il a été crédité de plus d'intention de vote que les autres secondaire. Il est ainsi sorti de la masse et a pu présenté son programme.

Il est devenu connu et a réalisé concrètement son avance fictive sur les autres candidats secondaires.

Pourquoi les sortants ont plus de chance d'être élus que les nouveaux candidats

On parle aussi souvent de prime au sortant.

Une personne élue sera réélue la plupart du temps, alors que d'autres nouveaux n'y arriveront pas.

On attribue souvent cette réussite au fait que la personne est plus connue par ce qu'elle est élue. Mais on est étonné de voir que souvent ce n'est pas le cas.

D'après moi, une personne qui a réussi à être élue une fois le sera quasiment toujours. C'est la stabilité du système. A la base elle avait une masse critique d'électeur pour se faire élire. Sa base ne va pas beaucoup changer.

Donc il est faux de dire que c'est le fait d'avoir été déjà élu qui assure la seconde élections. En fait rien n'a changé. L'avantage face au nouveau est seulement que la personne déjà élue sait qu'elle a une base électorale présente.

C'est exactement ce que montre le problème de Diagoras.

Nous de voyons que ce qui marche, que ce qui a du succès, nous oublions les échecs, les déchets, ceux qui n'ont pas réussi. L'humanité est là depuis longtemps, il n'y a pas de raison que ça ne continue pas. Voir les choses ainsi, c'est oublier que plus de 99% des espèces qui ont vécu sur cette planète ont disparues!

De même, au jeu, on parle de la chance du débutant. ça n'existe pas. Les débutants ne sont pas plus chanceux que les autres. C'est juste que ceux qui perdent dès le début ne se lancent pas dans le jeu. Alors que ceux qui gagnent sont encouragé à persévérer.

Ainsi, comme dans le club des élus, il y a un club des joueurs. La vision de base est celle des gagnants et c'est un biais.

l’avenir du monde selon l’équation de kaya

L'avenir du monde selon l'équation de Kaya

C'est dans une conférence de Jean-Marc Jancovici à l'ENS début 2012 que j'ai découvert l'équation de Kaya.

(la partie sur l'équation de Kaya commence vers 1h13 dans la vidéo. Mais le tout est intéressant !)

Ce que voulait montrer M. Yochi Kaya en créant cette équation sont les relations entre différents facteurs important sur le système énergétique de notre monde.

Cette équation part de l'égalité entre la quantité de CO2 émis par l'humanité et cette quantité elle même.

CO2 = CO2

puis avec des tours de passe-passe algébrique, on peut introduire des paramètres dans cette équation.

Le niveau total d'émission de CO2 peut s'exprimer comme le produit de quatre facteurs : la population, le PIB par habitant, l'intensité énergétique par unité de PIB produite, l'intensité d'émission de CO2 par unité d'énergie consommée.

CO2 = POP * PIB/POP * TEP/PIB * CO2/TEP

équation de kaya explication.png

Voici comment Jancovici explique cette équation et en tire ses conclusions

  • CO2 => il faut réduire par 3 les émissions de CO2 d'ici 2050.. sinon le climat sera invivable. Obectif de Copenhague. (l'objectif n'est pas contraignant... l'objectif voulu est de diviser par deux les émissions de 1990 ce qui équivaut à diviser par 3 le niveau actuel)
  • POP => selon une prévision souvent utilisée la population mondiale sera de 9 Milliards en 2050.
  • PIB / POP => on veut pas divisier par 4.. on veut 2% de croissance annuel. Ce qui est moins que les promesses électorales !
  • CO2 / TEP = émission CO2 des sources d'énergie. => on doit les réduire là il y a consensus. (nucléaire et renouvelable principalement)
  • TEP/PIB = intensité énergétique de l'économie => tout le monde est d'accord pour un meilleur rendement énergétique de nos appareil.
  • Le CO2, on a pas le choix.. on divise par 3.
  • La population... Si l'on ne veut pas faire de génocide on multiplie par 1.3
  • Donc avec ce qui reste on doit les diviser par 4... c'est des maths
  • Mais on n'a pas envie de diminuer de niveau de vie... sauf les décroissants... alors on se fixe quand même une petite croissance anuelle de 2% du PIB = * 2.2 en 40 ans (est-ce possible ? les matériaux vont quand même manquer !)
  • doit donc diminuer les termes qui restent.. mais d'un facteur 9 ou 10 ...
  • ces sont les seuls termes ou il y a consensus pour qu'ils diminuent
  • => on augmente l'efficactité énergétique de l'économie
  • => on produit de l'énergie en émettant moins de CO2
  • Possible ?
  • TEP/PIB = intensité énergétique de l'économie a diminuée de 30% en 35 ans => ça va continuer pareil... bof.... un peu dur => donc on se choisi une valeur plus réaliste. On diminue de l'ordre d'un facteur 2. => il faudrait une dictature pour imposer de telles normes !
  • ainsi il reste à décarbonner les sources d'énergies on doit le faire d'au moins un facteur 6 (selon vidéos) 4-5 selon page web.. à vérifier.. 4.29 selon le calcul avec les autres valeurs.
  • il faut décarbonner d'un facteur 5... et voici que l'on a pas fait mieux que 10% en 35 ans... => possible ?? bof
  • Comme on le voit aux USA.. entre 2007 et 2009... 10% de diminution de CO2... c'est la résession vive les banques d'affaires !
  • conclusion pour les énergies renouvelable => il faut 5% de croissance / an = 7x en 40ans => est-ce possible ? Il faudra une croissance des énergies renouvelables plus grande que celle qui des énergies fossiles quand elles sont arrivée.. et c'était plus facile à faire....

Conclusion... il y a de grandes chances (ou risque) que les objectifs de PIB et de diminution d'émission de CO2 ne soient pas possible !

C'est ce qui est le plus facile à changer.

ça fait déjà bientôt 30 ans que l'on crée du PIB avec des bulles spéculatives.

Dans (presque) la même conférence quelques mois plus tard devant le sénat français, Jancovici indique clairement que sa solution passe par une utilisation massive du nucléaire. => peu d'émission de CO2, et fourni beaucoup d'énergie sans passé par des panneau solaire construit par des chinois avec de l'électricité faite au charbon (plus de 80% de l'électricité chinoise)....

Autres scénarios

Quels sont les facteurs que l'on peut bouger:

  • l'objectif de copenhague
  • la population mondiale
  • les objectifs de croissance du PIB
  • l'efficacité énergétique
  • production d'énergie sans CO2

Quelques idées:

  • séquestration du CO2 à grande échelle... (à voir comment... algue, arbre, pompage enfouissage)
  • limitation de la population mondiale. Voir diminution selon les théories du complot du documentaire Thrive et des camps de la FEMA.
  • mise en place d'une économie décroissante.
  • efficacité énergétique imposée de force... une dictature qui impose l'isolation des maisons... et c'est ~ 70% d'énergie économisée sur le chauffage.
  • fin de l'obsolescence programmée
  • économie de fonctionnalité, on échange des droits d'usage sur des biens plutôt que les objets eux-mêmes.
  • production massive de panneaux solaires fabriqué avec des énergies renouvelable. (en europe et pas en chine) ça coûte pas moins cher que de construire plusieurs centrales nucléaires...
  • Le solaire thermique décentralisé pour chauffer l'eau sanitaires. très efficace
  • les maison sans chauffage
  • le solaire thermique où l'on chauffe du NaCl pour faire de l'électricité, il y a une inertie qui permet de produire la nuit. Donc en ruban !
  • le solaire par photolyse de l'hydrogène.

Encore à creuser... et refaire les calculs pour d'autres scénarios....

  • le scénario Khmers verts qui imposent l'efficacité énergétique...
  • le scénario le sénario décroissant permaculteur qui réduisent drastriquement leur consommation d'énergie
  • le scénario dictature qui réduit la population
  • le scénario société à 2 vitesses. On réduit le PIB.. mais pas pour tous... getthos de riche et getthos de pauvres.

Pour aller plus loin

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