Langue des oiseaux
La langue des oiseaux est une manière différente d'entendre et d'interpréter le sens des paroles d'une langue. La langue des oiseaux a de tout temps été utilisée pour envoyer un message secret, un message se crée...
Le nom de "oiseaux" est très particulier. Il contient toutes les voyelles AEIOU, mais aucune ne se prononce directement dans sa prononciation directe.
Voir le décodage de la langue des oiseaux https://martouf.ch/2018/12/decodage-de-la-langue-des-oiseaux/
... et ajouter ici ce qui manque.
- Claude Sosthène Grasset d'Orcet
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Sosth%C3%A8ne_Grasset_d'Orcet
- http://www.contrelitterature.com/archive/2006/03/24/grasset-d-orcet-1828-1900.html
"Pour la méthode de cabale phonétique, à laquelle fait notamment allusion Fulcanelli, Grasset d’Orcet serait proche d’un certain P.L de Gourcy, auteur des Lettres philosophiques publiées à Metz en 1806." il faut retenir que Grasset d’Orcet a été un des théoriciens et un des praticiens de la langue des Dieux, autrement dite la langue des oiseaux
Loin de l’histoire officielle enseignée dans les collèges, les lycées et les universités de la République, loin aussi de l’histoire pratiquée dans les séminaires catholiques et les académies, Grasset d’Orcet a construit son propre système de références, en apparence prolem sine matre creatam. À mon avis, la question essentielle est de retrouver dans la production littéraire du XIXe siècle d’autres témoignages permettant d’affirmer l’existence d’un large courant ésotérique, héritier lui-même des siècles précédents. Mais la difficulté majeure vient du fait que la Révolution française aurait, selon Grasset d’Orcet lui-même, détruit volontairement toutes traces de la tradition antérieure.
Dans le fichier:
http://misraim3.free.fr/divers/histoire_grasset_d_orcet.pdf
Grasset d'Orcet est le mystérieux auteur des articles sur la Langue des Oiseaux parus dans la Revue Britannique au siècle dernier. Ami de Fulcanelli, souvent cité par Eugène Canseliet, possible inspirateur de l'abbé Henri Boudet, son oeuvre n'en est pas moins restée confinée de nos jours à un petit groupe d'intéressés.
- Préface à l'Histoire Secrète de l'Europe, Tome I, Edition E-dite, Juin 2000
- GRASSET D'ORCET, L'HERMETISME INCONNU
- Préface à l'Histoire Secrète de l'Europe, Tome I, Edition E-dite, Juin 2000
Cité par Fulcanelli, Canseliet et quelques autres rares adeptes ou Frères d'Héliopolis, pillé par des érudits ou chercheurs moins scrupuleux, Claude-Sosthène Grasset d'Orcet (1828-1900) fait toujours figure de noble voyageur énigmatique, au même titre que le comte de Saint-Germain. L'homme semble aussi irréductible qu'incernable, à la mesure d'une oeuvre qui, entre autres révélations, éclaire d'une lumière singulière les ténèbres de l'Histoire officielle en prétendant lui substituer une histoire secrète plus séculaire qui en serait la cause.
"De quoi faire grincer les dents de tout rationaliste, et d'agacer l'historien de profession préoccupé surtout d'accumuler des matériaux. Grasset d'Orcet n'a que faire des archives ou témoignages: il prétend s'abreuver à la source même. Non pas en faisant appel à de mystérieux initiés (initié, il le fut certainement: son savoir l'atteste) mais à ce qui subsiste de ce savoir, d'une connaissance dont le fond et la forme ne font qu'un, c'est-à-dire aux vestiges toujours vivants, et donc parlants, du passé: les oeuvres d'art et, plus particulièrement, celles que l'on peut rencontrer quotidiennement en visitant églises et cathédrales.
Un art religieux qui, en réalité, exprime la réalité de l'art populaire, la vérité des constructeurs, des tailleurs de pierres, des maçons et autres maîtres d’oeuvres appartenant à toutes les corporations de métiers. Ces grands livres de pierres, dont il faut lire la statuaire à la manière des rébus, charades et autres jeux de mots, contiennent leur part de vérité éternelle.
De même, les productions à vocation strictement artistiques destinées à l'aristocratie, véhiculent sous la même forme cryptée différents messages de même nature, politiques, historiques, philosophiques ou métaphysiques.
Selon une cryptographie identique, il est permis aussi d'appréhender bien des oeuvres littéraires ou picturales (les tableaux ayant eu la part belle dans la diplomatie occulte car ils permettaient de transmettre différents messages connus des seuls initiés). L'exemple le plus considérable étant l'utilisation du thème de l'Arcadie, et les variations de Poussin, du Guerchin, ...). Un des grands mérites de Grasset d'Orcet est d'avoir déchiffré cette "langue diplomatique", qui, jusqu'au XIXème siècle fut couramment utilisée pour véhiculer des informations réservées. Malheureusement, s'il nous en livre ici et là les principales clefs, il ne nous cache pas non plus que ce grimoire secret, fondé sur des calembours, des amphibologies et des à-peu-près en vieille langue d'oil, est très difficile à démêler pour un lecteur moderne.
L'idée de secret irrite l'historien qui se refuse à considérer que le fondement même de l'Histoire, la politique, ne peut que relever du confidentiel; et que, selon cette perspective, la véritable histoire ne peut être que dissimulée. Critère apparemment incompatible avec l'idée même de démocratie impliquant une transparence que, par ailleurs, les régimes déMocratiques n'appliquent guère. Il suffit pour s'en persuader de réfléchir quelque peu à l'histoire des deux derniers siècles...
La démarche de Grasset d’Orcet est donc une véritable provocation à l'encontre de nos dogmes et croyances issues de la logique et du rationalisme chers à l'homme occidental depuis les Lumières (la véritable étant mise sous le boisseau, si tant est qu'il en existe une). Nul doute qu'aujourd'hui, son oeuvre ne se heurte au spectre du politiquement correct, dont l'ambition est de devenir le prêt-à-porter de la pensée, tout en instiguant une manière de fascisme ordinaire reposant sur l'autocensure et le totalitarisme mou du socialolibéralisme ambiant.
Il est donc salutaire sinon indispensable de faire connaître les travaux si divers de notre auteur, difficiles à consulter en bibliothèque et publiés essentiellement en revue, à l'exception de deux volumes à tirage limité regroupant différents articles sous le titre de Matériaux Cryptographiques, recueillis et édité par Bernard Allieu et A. Barthélémy en 1979.