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Manipulations, Vols, Meurtres, Influences et Guerres Médiatiques" ( Sars-CoV-2 - Coronavirus - Covid19 - N-CoV-19 )
Le 18 octobre 2019 à Wuhan, s'ouvrent les jeux sportifs militaires, inaugurés par le président Xi Jinping. Plusieurs militaires français, italiens, suédois, etc., tomberont malades pendant les épreuves.
Exactement le même jour à New York commence une simulation de pandémie mondiale qui va réunir, entre autres, la Fondation Bill Gates, le John Hopkins Center, le World Economic Forum, Avril Haines (ancienne directrice de la CIA sous Barack Obama), George Fu Gao directeur du Centre Chinois pour le Contrôle et Prévention des Maladies, Adrian Thomas vice-président de Johnson & Johnson multinationale de la chimie, et une partie de l'équipe de télévision NBC qui va simuler la couverture médiatique (via la fausse télé GNN) du scénario "Coronavirus" en direct d'une... porcherie brésilienne (sic).
Et voici un détail du script de la répétition de New York: "Une chauve-souris transmet le virus aux animaux, qui va passer ensuite à l'homme et qui va déclencher une pandémie avec des millions de morts". Dans le script, le premier mois compte 450.000 cas et 26.000 morts, et, 3 mois plus tard leur projection donne 10 millions de cas et 660.000 décès. Ajoutons que dans leur script, il était clairement indiqué que la pandémie va créer une crise économique mondiale.
Le 29 janvier 2020, Galveston, le laboratoire américain de type P4 (le même que celui de Wuhan) et soutenu par la Fondation Bill Gates annonce que "le Covid-19 est apparu en Chine à Wuhan en octobre 2019". Lors de la répétition générale à New York, avant la vraie pandémie donc, voici l'un des flashes d'information qui a été donné sur la fausse chaîne d'information tv GNN : "La désinformation sape les efforts pour contrôler la pandémie..." Réponse d'un directeur: "il faut contrôler l'information au niveau gouvernemental, éditorial. Et, si nécessaire, couper le flux d'informations".
C'est l'une des très nombreuses révélations de cette enquête incroyable de Philippe Aimar, journaliste d'investigation, sur la plus grande manipulation biologique, politique et médiatique de tous les temps qui a valu à des millions d'habitants d'être enfermés chez eux pendant 2 mois. En lisant ce livre, vous allez enfin découvrir d'où est sorti le virus et comment toute la mise en scène a été organisée. En fait, tout a été prévu dans leur plan de vaccination global, sauf 2 choses:
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le Pr Didier Raoult et sa chloroquine, ce qui allait déclencher une guerre médiatique contre lui afin de ne pas perturber les plans des laboratoires privés (souvent financés par la Fondation Bill Gates).
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l'étrange décision du ministère de la Santé français qui a interdit la chloroquine, utilisée depuis 70 ans. Et lorsqu'on apprendra que la France a détruit plusieurs centaines de millions de masques, tout en affirmant ne pas en avoir, le doute s'installera définitivement dans tous les esprits.
Baisse d’efficacité
Pour le virus historique (au R0 de 3), le seuil d’immunité collective était estimé «à 66%" de personnes immunisées, rappelle le Pr Flahault. Mais «si le R0 est de 8 comme avec le variant Delta, on arrive à 90%", reprend-il.
Ce seuil pourrait être atteignable si les vaccins étaient efficaces à 100% contre l’infection. Mais ce n’est pas le cas. Selon des données publiées mardi par les autorités américaines, l’efficacité des vaccins Pfizer et Moderna contre l’infection a baissé de 91% à 66% depuis que Delta est devenu dominant aux États-Unis.
Diminution avec le temps
En plus des caractéristiques du variant, cela pourrait être lié au fait que l’efficacité diminue avec le temps: elle tombe de 88% à 74% au bout de cinq à six mois pour Pfizer, et de 77% à 67% après quatre à cinq mois pour AstraZeneca, selon une étude britannique rendue publique mercredi. C’est ce qui pousse de plus en plus de pays à envisager une dose de rappel (le plus souvent une troisième dose).
Tous ces paramètres aboutissent à une absurdité mathématique: pour atteindre l’immunité collective sans aucun geste barrière «il faudrait vacciner plus de 100% de la population», souligne M. Sofonea. Un objectif également jugé illusoire par l’un des pères du vaccin d’AstraZeneca. «Avec le variant actuel, nous sommes dans une situation où l’immunité collective n’est pas une possibilité, car il infecte des gens vaccinés», a déclaré le Pr Andrew Pollard (université d’Oxford) le 10 août devant les députés britanniques.
«Un Mythe»
Mais même si l’immunité collective via la vaccination est devenue «un mythe», selon les termes du Pr Pollard, les spécialistes insistent sur le fait que les vaccins sont indispensables. «Ce que les scientifiques préconisent, c’est le maximum de personnes protégées», dit le Pr Flahault.
D’abord, les vaccins restent très efficaces pour éviter les formes graves de la maladie et les hospitalisations. Ensuite, ils assurent une protection collective à ceux qui ne peuvent bénéficier eux-mêmes de la vaccination: c’est le cas des gens dont le système immunitaire est affaibli par une autre maladie (cancer ou greffe, par exemple).
Maintenir le masque
Enfin, il reste possible «d’atteindre une immunité collective, mais pas seulement avec la vaccination», estime Mircea Sofonea. Cela implique de maintenir «le masque et des formes de distanciation sociale en particulier sur certains territoires» pour freiner le virus, et donc réduire les risques, au maximum.
«Pendant la pandémie de sida, quand les scientifiques ont dit qu’il fallait mettre des préservatifs, beaucoup de gens ont répondu "d’accord pour l’instant, pendant un temps», et finalement on a continué», renchérit Antoine Flahault. «Il se peut qu’on continue à mettre le masque dans les lieux clos et les transports pendant pas mal de temps».
Publié le 08/09/2021 à 11:54
Quelques rappels : le Kerala a un taux de vaccination comparable à celui de la France pour les plus de 65 ans ; l’ivermectine y est proscrite ; il impose un passe sanitaire. Résultat : la semaine dernière, le Kerala représentait 50 % des décès covid-19 de l'Inde, alors qu'il compte seulement 3 % de sa population totale.
Cependant, la caractéristique la plus problématique est le taux de vaccination élevé du Kerala par rapport aux autres États indiens. Alors que la vaccination devrait être une bonne chose, elle peut avoir de graves conséquences lorsqu'elle conduit à une transmission virale galopante.
L'Uttar Pradesh de son côté, compte le plus faible nombre de décès et d'infections par COVID en raison de l'utilisation précoce et préventive de l'ivermectine pour tous les contacts familiaux. Ceci malgré le fait que l'Uttar Pradesh n'ait qu'un taux de vaccination de 4,9 %, l'un des plus bas de tous les États de l'Inde. D'autre part, le Kerala se classe dans le top cinq des États les plus vaccinés, avec 70 % des citoyens de 45 ans et plus, et près de 56 % de sa population ayant reçu au moins une injection.
Le problème, c'est que la vaccination peut donner à un État un faux sentiment de sécurité.
Beaucoup pensent que les infections chez les vaccinés sont rares. Mais, pour citer un autre exemple, lors de la récente épidémie du Massachusetts, le CDC a signalé que sur 469 cas, 74 % se sont produits chez les vaccinés. Par ailleurs, parmi les cinq États américains qui comptabilisent le plus de cas covid-19, deux d'entre-eux sont aussi parmi les plus vaccinés du pays : l'Oregon et Hawaï. La situation dans l'Oregon est suffisamment grave pour appeler la Garde nationale, tandis que le directeur de la Santé d'Hawaï utilise des termes tels que catastrophe et crise.
la charge virale est similaire entre vacciné et non vacciné. Mais acec le vaccin ça dure moins longtemps.
L'immunité naturelle est plus importante que celle du vaccin.
Pfizer/moderna: efficace à 66% face au variant.
idées d'associer 2 vaccins.. un qui stimule l'immunité des muqueuse et l'autre le classique...
=> donc la 3ème dos était attendure.
Brigitte Milhau
C’est un pavé dans la mare. Christian Fehrlin, propriétaire de Medinside, média en ligne alémanique spécialisé en santé, vient d’écrire une tribune en forme de plaidoyer pour la création de lits dans les hôpitaux et l’augmentation des capacités dans les unités de soins intensifs. Pour lui, le calcul est limpide: «L’épidémie de Covid a coûté 94 milliards de francs. Mais pas un seul franc n'a été investi dans le problème principal».
Pourquoi on en parle. Depuis le début de l’épidémie, la Suisse a dépensé «722 millions pour la prise en charge des patients Covid, 2,7 milliards pour la prévention et 90,7 milliards pour l'atténuation des conséquences économiques. Mais pas un seul centime n'a été consacré à l'extension de la capacité des lits hospitaliers», relève l’auteur de la tribune. Il plaide en faveur d’une réflexion en profondeur sur le sujet.
Ce que vous devez savoir
L'augmentation du stress, les changements de poids et d'exercice, et d'autres changements importants dans le mode de vie peuvent affecter les cycles menstruels - et tous ces changements sont courants pendant la pandémie de COVID-19. De plus, des études ont montré que certaines femmes ayant eu le COVID-19 ont connu des changements dans la durée et le flux de leurs cycles menstruels.
Mais les modifications du cycle menstruel ne se limitent peut-être pas aux personnes ayant contracté le COVID-19. Récemment, certaines personnes ont signalé des changements dans leurs menstruations après avoir reçu le vaccin COVID-19, y compris des changements dans la durée, le flux et les symptômes d'accompagnement tels que la douleur.
Que vont faire les chercheurs ?
Pour savoir s'il existe un lien entre la vaccination et les changements dans les menstruations, le Eunice Kennedy Shriver National Institute of Child Health and Human Development (NICHD) a récemment publié un avis d'intérêt spécial pour les chercheurs afin de comparer les expériences de menstruation des personnes vaccinées et non vaccinées. Le NICHD soutiendra des recherches axées sur les menstruations avant et après la vaccination, sur la manière dont le vaccin affecte les menstruations et sur l'influence d'autres facteurs, tels que le stress, sur ces changements menstruels.
Pourquoi cette recherche est-elle importante ?
Comme de plus en plus de personnes continuent à se faire vacciner contre le COVID-19, il sera important de comprendre les effets à court et à long terme du vaccin sur la santé reproductive. Les preuves scientifiques aideront également les personnes non vaccinées à comprendre les éventuels effets secondaires du vaccin COVID-19 liés aux menstruations.
Où puis-je aller pour en savoir plus ?
Avis d'intérêt spécial (NOSI) pour encourager les demandes de supplément administratif pour étudier la vaccination COVID-19 et les menstruations
Le NICHD appelle les chercheurs à étudier les effets du vaccin COVID-19 sur les menstruations.
Menstruations et problèmes menstruels
Le NICHD partage des informations sur les menstruations et les irrégularités du cycle menstruel.
Question de recherche
L'infection par le SRAS-CoV-2 a-t-elle un effet sur la réserve ovarienne, les hormones sexuelles et les menstruations des femmes en âge de procréer ?
Conception
Il s'agit d'une étude rétrospective et transversale dans laquelle les données cliniques et de laboratoire de 237 femmes en âge de procréer diagnostiquées avec le COVID-19 ont été examinées rétrospectivement. Les données menstruelles de 177 patientes ont été analysées. Des échantillons de sang prélevés au début de la phase folliculaire ont été testés pour les hormones sexuelles et l'hormone anti-müllérienne (AMH).
Résultats
Parmi les 237 patients dont le COVID-19 a été confirmé, les patients gravement malades présentaient plus de comorbidités que les patients légèrement malades (34 % contre 8 %), en particulier pour les patients atteints de diabète, de maladie hépatique et de tumeurs malignes. Sur 177 patientes ayant un dossier menstruel, 45 (25 %) ont présenté des modifications du volume menstruel, et 50 (28 %) des modifications du cycle menstruel, principalement une diminution du volume (20 %) et un allongement du cycle (19 %). Les concentrations moyennes d'hormones sexuelles et d'AMH des femmes en âge de procréer atteintes de COVID-19 n'étaient pas différentes de celles des témoins appariés selon l'âge.
Conclusions
Les concentrations moyennes d'hormones sexuelles et la réserve ovarienne n'ont pas changé de manière significative chez les femmes COVID-19 en âge de procréer. Près d'un cinquième des patientes ont présenté une diminution du volume menstruel ou un allongement du cycle. Les modifications des menstruations de ces patientes pourraient être la conséquence de changements transitoires des hormones sexuelles causés par la suppression de la fonction ovarienne, qui reprennent rapidement après la guérison.
"C'est comme si on avait tous les matins un crash d'un bus dans un ravin, tout le monde à l'hôpital, un tiers aux soins intensifs, 7 morts".
Les personnes "non vaccinées" occupent-elles vraiment les places de plus en plus rares ?
Une fois de plus, Berne et les médias préviennent que les hôpitaux suisses vont bientôt atteindre leurs limites à cause des patients Covid. Alors pourquoi suppriment-ils des lits ?
25.8.2021
Kathrin Schepis 604 Commentaires 144,526
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Quiconque a observé les reportages dans les médias publics ces derniers jours aura remarqué que la peur est une fois de plus clairement alimentée par des gros titres sur les hôpitaux et les unités de soins intensifs qui se rempliraient de "patients COVID".
Dans un article, il a été documenté en détail et avec des captures d'écran qu'au cours de l'année écoulée, à diverses dates clés où les médias ont fait état d'hôpitaux pleins et surtout lorsque cela a été pris comme une raison pour déclarer des mesures restrictives supplémentaires ou même un lockdown, un regard fondé sur la base de données d'occupation des lits de la Confédération et de www.icumonitoring.ch a montré que les capacités des lits n'ont jamais même approché de leurs limites de capacité[1].
La semaine dernière, le St.Galler Tagblatt a rapporté que le nombre de "patients corona" à l'hôpital cantonal de Saint-Gall (KSSG) avait à nouveau augmenté. "Si le nombre de cas graves continue à augmenter aussi fortement, nous aurons très bientôt à nouveau des goulots d'étranglement dans les unités de soins intensifs, ce qui nécessitera des contre-mesures", a annoncé le porte-parole des médias de la KSSG.
En raison de cette tendance, une interdiction de visite sera à nouveau imposée à l'hôpital. Les visiteurs ne seront désormais admis que dans des situations exceptionnelles et uniquement avec un certificat Covid valide[2].
Fig. 1 : "Hospitalisations COVID" et occupation des lits de soins intensifs au 19.8.2021 (www.icumonitoring.ch).
Si l'on consulte les statistiques actuelles des différents cantons sur icumonitoring.ch ("Résumé des cantons"), on constate que le canton de Saint-Gall compte actuellement 45 lits, dont 43 sont occupés. (Fig.1)
Si l'on compare ce chiffre avec la situation au 2.11.2020 (Fig.2), on constate que les lits de soins intensifs dans le canton de Saint-Gall ont été réduits de 25% (de 60 à 45) au cours des neuf derniers mois.
Dans le canton de Zurich, les lits de soins intensifs ont été réduits de manière encore plus radicale, à savoir d'environ 45 % (de 328 à 181) au cours de la même période. Alors que la Suisse comptait au total 1 154 lits de soins intensifs au 2.11.2020, il en reste 871 au 19.8.2021, ce qui correspond à une réduction d'environ 25%.
Fig.2 : "Hospitalisations COVID" et occupation des lits de soins intensifs au 11.2.2020 (www.icumonitoring.ch)
Si l'on compare le nombre actuel de lits de soins intensifs ("Lits en service") avec la situation au printemps 2020 (icumonitoring.ch, graphique "Tendances nationales"), où le nombre de lits de soins intensifs a été temporairement porté à plus de 1500, la Suisse ne dispose actuellement que de la moitié environ du nombre de lits de soins intensifs qu'elle avait alors.
Dans le contexte d'une réduction aussi massive du nombre de lits "en pleine pandémie", n'est-il pas quelque peu douteux, injuste et non scientifique d'attiser la peur par la menace de surcharge et, sur cette base, de nous menacer à nouveau de restrictions ou d'introduire le certificat COVID pour bientôt chaque "séjour en salle" ?
Les médias dénoncent que les "hospitalisations COVID" en Suisse sont actuellement le fait de personnes "non vaccinées". Notre gouvernement déclare de manière réprobatrice dans les médias qu'il craint une "situation difficile" en automne à cause des "non-vaccinés".
Un examen des "données réelles" internationales montre qu'il y a plutôt lieu d'avoir des craintes contraires. Un rapport publié par le gouvernement britannique montre que sur un total de 117 décès enregistrés dans les 28 jours suivant l'infection par la "variante delta", seuls 44 n'étaient pas vaccinés[3].
Israël, pays dont le taux de couverture vaccinale est très élevé, fait état d'une multiplication par sept du nombre de décès dus au COVID à la mi-août, par rapport à la Palestine, dont le taux de couverture vaccinale est très faible[4].
Les chiffres d'un hôpital de Jérusalem montrent qu'actuellement, 95 % des patients gravement malades du COVID-19 sont entièrement vaccinés[5].
Les données officielles de l'Écosse montrent que 87 % des personnes décédées du COVID-19 au cours de la " 3e vague " qui a débuté début juillet étaient vaccinées[5].
De même, une enquête du CDC dans le comté de Barnstable, aux États-Unis, a révélé que 80 % des patients hospitalisés pour le COVID-19 étaient entièrement vaccinés[5].
Quelle est donc la solidité des données en Suisse sur lesquelles se fondent les affirmations actuelles ?
Jetons un coup d'œil au rapport sur la situation actuelle de l'OFSP. Depuis le début de la pandémie, un total de 30 759 personnes ont été hospitalisées en raison d'une "infection par le SRAS-CoV-2 confirmée en laboratoire". Le nombre de décès liés à une "infection SRAS-CoV-2 confirmée en laboratoire" pour l'ensemble de l'épidémie COVID-19 est de 10 436.
Bien que, selon l'OFSP, le statut vaccinal soit collecté depuis le 27.01.2021 pour les personnes hospitalisées et les décès en lien avec un test RT-PCR positif, les informations sur le statut vaccinal ne sont disponibles que pour 6015 (correspondant à 20%) des hospitalisations déclarées et pour 808 (correspondant à 8%) des décès[6].
N'est-il pas plutôt peu scientifique de proclamer que les hospitalisations sont dominées par les non-vaccinés alors que dans 80% des "hospitalisations COVID", aucune information sur le statut vaccinal n'est disponible ?
Dans son rapport sur la situation actuelle, l'OFSP admet lui-même au passage un " nombre élevé de cas non signalés de percées vaccinales " [6].
Toute personne connaissant les critères de déclaration de l'OFSP sait que tout test RT-PCR positif doit être déclaré comme un " cas COVID ", même si aucun symptôme de la maladie COVID n'est présent[7]. Le fait que deux fois moins de " cas COVID " occupent les unités de soins intensifs le week-end suggère que les patients ordinaires qui entrent dans les hôpitaux pour diverses raisons sont étiquetés comme des " cas COVID ", même si leur hospitalisation n'a rien à voir avec une maladie respiratoire[8].
Cette thèse est également étayée par le fait que dans le graphique des "Tendances nationales" sur www.icumonitoring.ch, le nombre de "patients non-COVID" dans les unités de soins intensifs diminue de manière totalement synchrone et dans une mesure presque identique à l'augmentation du nombre de "patients COVID" [9].
Alain Berset
@alain_berset
Echange avec la @GDK_CDS
sur l’extension du certificat et la manière d’encourager davantage de personnes non vaccinées, en particulier les jeunes adultes et les personnes vulnérables, à se faire vacciner. Objectif: éviter une surcharge des hôpitaux. #CoronaInfoCH
Tout au long de la pandémie, l'ivermectine, un médicament antiparasitaire, a suscité beaucoup d'attention, notamment en Amérique latine, comme moyen potentiel de traiter le COVID-19. Mais les scientifiques affirment que les récentes révélations choquantes de défauts généralisés dans les données d'une étude préimprimée rapportant que le médicament réduit considérablement les décès dus au COVID-19 atténuent la promesse de l'ivermectine - et soulignent les défis de l'étude de l'efficacité des médicaments pendant une pandémie.
"J'ai été choqué, comme l'ont probablement été tous les membres de la communauté scientifique", déclare Eduardo López-Medina, pédiatre au Centre d'étude des infections pédiatriques de Cali, en Colombie, qui n'a pas participé à l'étude et qui a cherché à savoir si l'ivermectine pouvait améliorer les symptômes du COVID-19. "C'est l'un des premiers articles qui a amené tout le monde à penser que l'ivermectine était efficace" dans le cadre d'un essai clinique, ajoute-t-il.
L'adoption par l'Amérique latine d'un traitement non éprouvé contre le COVID entrave les essais de médicaments.
L'article résumait les résultats d'un essai clinique semblant montrer que l'ivermectine peut réduire les taux de mortalité du COVID-19 de plus de 90%1 - parmi les plus grandes études sur la capacité du médicament à traiter le COVID-19 à ce jour. Mais le 14 juillet, après que des détectives sur Internet aient soulevé des inquiétudes quant au plagiat et à la manipulation des données, le serveur de préimpression Research Square a retiré l'article en raison de "préoccupations éthiques".
Ahmed Elgazzar, de l'université de Benha en Égypte, qui est l'un des auteurs de l'article, a déclaré à Nature qu'il n'avait pas eu la possibilité de défendre son travail avant qu'il ne soit retiré.
Au début de la pandémie, les scientifiques ont montré que l'ivermectine pouvait inhiber le coronavirus SRAS-CoV-2 dans des cellules lors d'études en laboratoire2. Mais les données sur l'efficacité de l'ivermectine contre le COVID-19 chez l'homme sont encore rares, et les conclusions des études sont très contradictoires, ce qui rend le retrait d'un essai majeur particulièrement notable.
Bien que l'Organisation mondiale de la santé déconseille la prise d'ivermectine comme traitement du COVID-19 en dehors des essais cliniques, ce médicament en vente libre est devenu populaire dans certaines régions du monde. Certains le considèrent comme un palliatif jusqu'à ce que les vaccins soient disponibles dans leur région, même si son efficacité n'a pas encore été prouvée ; les scientifiques craignent qu'il soit également considéré comme une alternative aux vaccins, qui sont très efficaces.
Effets d'entraînement
Les irrégularités du document ont été mises en évidence lorsque Jack Lawrence, étudiant en maîtrise à l'université de Londres, l'a lu pour un devoir de classe et a remarqué que certaines phrases étaient identiques à celles d'autres travaux publiés. Lorsqu'il a contacté des chercheurs spécialisés dans la détection des fraudes dans les publications scientifiques, le groupe a trouvé d'autres motifs d'inquiétude, notamment des dizaines de dossiers de patients qui semblaient être des doublons, des incohérences entre les données brutes et les informations contenues dans le document, des patients dont les dossiers indiquent qu'ils sont décédés avant la date de début de l'étude et des chiffres qui semblaient trop cohérents pour être le fruit du hasard.
Les rétractations de coronavirus très médiatisées soulèvent des inquiétudes quant à la surveillance des données.
Dans une note éditoriale, Research Square a déclaré qu'il avait lancé une enquête officielle sur les préoccupations soulevées par Lawrence et ses collègues. Selon le journal égyptien Al-Shorouk, le ministre égyptien de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique examine également les allégations.
L'article a été "retiré de la plateforme Research Square sans que j'en sois informé ni que je le demande", a écrit M. Elgazzar dans un courriel adressé à Nature. Il a défendu l'article et a déclaré, à propos des allégations de plagiat, que "souvent, des expressions ou des phrases sont couramment utilisées et référencées" lorsque les chercheurs lisent les articles des autres.
Bien que des dizaines d'essais cliniques sur l'ivermectine aient été lancés au cours de l'année écoulée3, l'article d'Elgazzar se distingue par l'annonce de l'un des premiers résultats positifs, ainsi que par sa taille - il portait sur 400 personnes présentant les symptômes du COVID-19 - et l'ampleur de l'effet du médicament. Peu de thérapies peuvent se targuer d'une réduction aussi impressionnante du taux de mortalité. "C'était une différence significative, et c'est ce qui ressortait", déclare Andrew Hill, qui étudie les médicaments réadaptés à l'université de Liverpool, au Royaume-Uni. "Cela aurait dû déclencher des signaux d'alarme dès cette époque".
Lawrence est d'accord. "J'ai été absolument choqué que personne ne l'ait découvert", dit-il.
Comment des serveurs de préimpression débordés bloquent les mauvaises recherches sur les coronavirus ?
Avant son retrait, l'article a été consulté plus de 150 000 fois, cité plus de 30 fois et inclus dans un certain nombre de méta-analyses qui rassemblent les résultats des essais en un seul résultat statistiquement pondéré. Dans une méta-analyse récente publiée dans l'American Journal of Therapeutics, qui a révélé que l'ivermectine réduisait considérablement le nombre de décès dus au COVID-194, l'article d'Elgazzar représentait 15,5 % de l'effet.
L'un des auteurs de la méta-analyse, le statisticien Andrew Bryant de l'Université de Newcastle, au Royaume-Uni, affirme que son équipe a correspondu avec Elgazzar avant de publier les travaux pour clarifier certaines données. "Nous n'avions aucune raison de douter de l'intégrité du [professeur] Elgazzar", a-t-il déclaré dans un courriel. Il a ajouté que dans un contexte de pandémie, personne ne peut réanalyser toutes les données brutes des dossiers des patients lors de la rédaction d'une revue. Bryant a poursuivi en disant que son groupe révisera la conclusion si les investigations montrent que l'étude n'est pas fiable. Toutefois, même si l'étude est supprimée, la méta-analyse montrerait toujours que l'ivermectine entraîne une réduction importante des décès dus au COVID-19, dit-il.
Des données fiables sont nécessaires
Le retrait de l'article n'est pas le premier scandale pour les études sur l'ivermectine et le COVID-19. M. Hill pense que beaucoup d'autres articles sur les essais de l'ivermectine qu'il a examinés sont susceptibles d'être défectueux ou statistiquement biaisés. Beaucoup s'appuient sur des échantillons de petite taille ou n'ont pas été randomisés ou bien contrôlés, dit-il. Et en 2020, une étude d'observation du médicament a été retirée après que des scientifiques aient exprimé des inquiétudes à son sujet, ainsi que quelques autres articles utilisant des données de la société Surgisphere qui étudiait une gamme de médicaments repurposés contre le COVID-19. "Nous avons constaté que les gens publient régulièrement des informations qui ne sont pas fiables", déclare Hill. "Il est déjà assez difficile de travailler sur le COVID et les traitements sans que les gens déforment les bases de données".
Carlos Chaccour, chercheur en santé mondiale à l'Institut de santé mondiale de Barcelone en Espagne, affirme qu'il a été difficile de mener des études rigoureuses sur l'ivermectine. Cela s'explique en partie par le fait que les bailleurs de fonds et les universitaires des pays riches ne les ont pas soutenus et, selon lui, ont souvent rejeté les essais de l'ivermectine parce que la plupart d'entre eux ont été réalisés dans des pays à faible revenu. En outre, selon Rodrigo Zoni, cardiologue à l'Institut de cardiologie Corrientes en Argentine, il est difficile de recruter des participants parce que de nombreuses personnes - en particulier en Amérique latine - prennent déjà le médicament largement disponible pour tenter de prévenir le COVID-19.
Comment un torrent de COVID a changé la publication de la recherche - en sept graphiques
Pour ajouter à la difficulté, des théories du complot affirment que l'efficacité de l'ivermectine a été prouvée et que les entreprises pharmaceutiques privent le public d'un remède bon marché. M. Chaccour dit avoir été traité de "génocidaire" pour avoir fait des recherches sur le médicament au lieu de simplement l'approuver.
Bien que le jury ne se soit pas encore prononcé sur l'ivermectine, beaucoup disent que cette rétractation illustre la difficulté d'évaluer la recherche pendant une pandémie. "Personnellement, j'ai perdu toute confiance dans les résultats des essais [d'ivermectine] publiés à ce jour", déclare Gideon Meyerowitz-Katz, épidémiologiste à l'université de Wollongong en Australie, qui a aidé Lawrence à analyser l'article d'Elgazzar. Il n'est pas encore possible d'évaluer si l'ivermectine est efficace contre le COVID-19 car les données actuellement disponibles ne sont pas d'une qualité suffisante, dit-il, ajoutant qu'il lit d'autres articles sur l'ivermectine pendant son temps libre, à la recherche de signes de fraude ou d'autres problèmes.
M. Chaccour et les autres personnes qui étudient l'ivermectine affirment que la preuve de l'efficacité du médicament contre le COVID-19 repose sur une poignée de grandes études en cours, dont un essai au Brésil comptant plus de 3 500 participants. D'ici la fin de l'année 2021, selon M. Zoni, environ 33 000 personnes auront participé à un essai sur l'ivermectine.
"Je pense qu'il est de notre devoir d'épuiser tous les avantages potentiels", déclare Mme Chaccour, d'autant plus que la plupart des pays n'ont toujours pas un accès généralisé aux vaccins. "En fin de compte, si vous faites un essai et qu'il échoue, tant mieux, mais au moins nous avons essayé".
Nature 596, 173-174 (2021)
doi: https://doi.org/10.1038/d41586-021-02081-w
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Sibeth Ndiaye "Le président ne porte pas de masque parce qu'il n'y en a pas besoin lorsqu'on respecte la distance de protection"
La porte-parole du gouvernement explique pourquoi Emmanuel Macron ne porte pas de masque lors deses apparitions publiques.