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-3100 uruk
XVIIIe siècle av. J.-C. (après 1700 av. J.-C., avant 1800 av. J.-C.)
Devis de travail de labour et de hersage. Salaire d'ouvriers. Sceau du scribe Shaninga (Revers).
vers 2120 av. J.-C.
- 1800
À Luzina / de Miszszu-rabi / et Ennum-Aszszur : / 3 1/3 minas 6 sicles d'argent / et 1/2 mina 2?/3 sicles d'or de mer / converti au taux 6:1 / en argent ; de plus, / 3 sicles d'or de minerai, / converti au taux 8:1 / sous le sceau de Miszszu-rabi : / Amurrum-bani, / fils de Szumma-libbi-ilija, / c'est ce qui vous amène. / En outre, 1/2 mina 4 shekels, / le prix de deux ânes, / le même homme vous apporte. / Un âne est mort. Deux ânes / 6 peaux de selle, 3 sacs, / 3 conteneurs de zurzu, 3 sacs / pour l'emballage / que Galga vous apporte. / Votre bien [...] / plus les textiles à Szalatuwar / nous les apporterons. / Nous repartirons / quand nous aurons été libérés.
vers -2100
Louvre - AO29562 quatrième millénaire
Tablette provenant d'Uruk et datée de la période d'Uruk III (c. 3200-3000 av. J.-C.) enregistrant des distributions de bière10. British Museum.
Tablette d'écriture ancienne enregistrant l'attribution de la bière ; 3100-3000 av. J.-C. (période préhistorique tardive) ; hauteur : 9,4 cm, largeur : 6,87 cm ; probablement originaire du sud de l'Irak ; British Museum (ME 140855).
Tablette contenant des textes administratifs, Jamdat Nasr, période Uruk III (3100–2900 av. J.-C.) (détail)
Tablette de calcaire gravée d'une écriture pictographique. Elle provient de la ville mésopotamique de Kish (Irak), datée de 3 500 av. Elle est dessinée en taille réelle, approximativement. C'est probablement la plus ancienne preuve connue d'écriture, et elle contient des pictogrammes de têtes, de pieds, de mains, de chiffres et d'aires de battage. Département des Antiquités, Ashmolean Museum, Oxford (Royaume-Uni).
Une tablette en argile datant d’entre 3 100 et 3 300 avant-JC et découverte à Uruk, en Irak, serait à ce jour la plus vieille fiche de paie du monde. Conservée au British Museum de Londres, elle mesure seulement neuf centimètre sur six mais contient de précieuses écritures cunéiformes qui racontent un monde où l’happy-hour durait toute la journée.
Le n°1793 de la Yale Babylonian Collection ou YBC 1793 est une tablette d'argile administrative mésopotamienne, écrite en cunéiforme.
Datée du règne d'Amar-Sîn, roi de la Troisième dynastie d'Ur (c'est-à-dire des alentours de 2040 ans avant Jésus-Christ), elle est la plus ancienne tablette comportant des nombres écrits avec la numération sexagésimale positionnelle à être précisément datée1.
MrGaluel
"il me semble important de citer aussi une tablette d'argile... Ça permet aussi de créer une monnaie..."
Je crois que là il y a une erreur conceptuelle. Qu'entends-tu par "la tablette d'argile permet de créer une monnaie" ? Par exemple entre toi et moi, admettons qu'il y ait un échange économique, tu fais quoi de ta tablette d'argile exactement ? Tu marques quelque chose dessus ? Quoi ? Donne moi un exemple.
MrGaluel
il y a 3 ans
Oui tu es en train de décrire le fait que la tablette n'était pas la monnaie, qu'il n'y avait pas de monnaie mais des monnaies "grain", "pain", "raisin"... acceptées par les uns, refusées par les autres selon leurs besoins.
La tablette n'est pas la monnaie, pas plus que l'écriture dessus. Ce qui fait monnaie ici, c'est "le pain" pour ceux qui le reconnaissent comme valide pour solder leurs engagements notés sur les tablettes (contrats).
Tu décris ainsi la causalité qui mène à la "monnaie dette", cette universalisation des comptes qui survient en supprimant la référence relative ("grain", "pain", "raisin" selon l'individu...), pour faire de la masse des dettes une monnaie finalement numérique, sans référence, donc acceptée par plus de monde, car pouvant faire l'objet de soldes choisis individuellement puisque non-référencés.
Mais pour comprendre la causalité qui mène à la monnaie libre, ce n'est pas le chemin décrit par la TRM.
Car si l'effet est le fruit, la pomme, il convient d'étudier la pomme, la terre, la pousse, l'arbre, le pommier, et enfin la pomme. Tandis que la causalité qui étudie l'avion A320, commence par Icare, Léonard de Vinci, les frères Wright etc... jusqu'à l'Airbus A320...
De sorte que, la TRM démontrant la possibilité d'une monnaie libre, met en évidence une causalité liée à la graine, la pousse, l'arbre, et le fruit qui est la monnaie libre, pas la dette, pas l'or, pas la comptabilité qui n'est pas la monnaie, pas la découverte du tombeau de Touthankammon, qui sont des sujets issus d'une autre causalité.
Ceci étant compris, l'homme qui souhaite réaliser une monnaie libre ne s'attarde pas sur ces sujets, car il a réalisé le fait que son temps de vie est limité, et que la réalisation de la symétrie spatio-temporelle implique de réaliser la causalité correspondante, sans perdre de temps sur des chemins qui mènent à d'autres fruits, d'autres existences.
Il ne faut pas donc pas vouloir faire dire à la TRM ce qu'elle ne dit pas, ni vouloir inclure dans la TRM les causalités qui ne la concernent pas.