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Description et objectifs
La formation sur la Démocratie Économique identifie l’origine des problèmes économiques actuels: le système financier en place qui ne cesse de créer des pauvres en série. Ce même système instrumentalise l’argent pour en faire un obstacle artificiel.
La Démocratie Économique est synonyme de foi et de confiance. C’est une confiance mutuelle qui relie les citoyens entre eux.
Plus important, La Démocratie Économique présente des propositions concrètes fort simples qui, misent en application, feraient l’organisme économique atteindre efficacement sa fin ; le service des besoins humains.
Objectifs
De façon générale au terme de cette formation, l’étudiant pourra :
- Connaître les principes de la démocratie économique et les expliquer
- Expliquer qui sont les vrais maîtres du monde
- Réaliser la gravité de la pauvreté qui ravage le monde en face de l’abondance
- Identifier les injustices sociales dans leur milieu causées par le système financier actuel
- Connaître les principes de base de la doctrine sociale de l’Église Catholique
- Être capable d’informer et de former les autres sur les grands principes de la démocratie économique
Nous contribuons à l'élaboration de logiciels
pour la transition vers la prochaine économie.
La prochaine économie doit être guidée par les besoins humains et écologiques plutôt que par le profit.
par les besoins humains et écologiques plutôt que par le profit.
Et elle sera en réseau.
Yan Eperon oulà.. faut que je me souvienne du projet de Fresco.... j'ai plus tous les détails en tête.
Mais en effet, Le projet Venus, c'est peut être une idée similaire à ce que pratiquaient les sumériens avec plein de nuances !
Le côté similaire, c'est le fait qu'on est dans une économie planifiée. Une économie basée sur les ressources, comme le disait Fresco.
Chez les sumériens on parle d'économie palatiale. C'est en fait un terme issu du palais de Knossos en crête, qui fonctionnait de façon similaire. Car oui, c'est pas un système isolé, c'est partout ainsi à l'époque.
En fait on est dans une économie (règles de la maison) basée sur la maisonnée (oikos en grec). En grèce, à Rome, c'est pareil, mais en plus petit que la version sumérienne (plus ancienne) mais plus étendue.
Pour expliquer la chose, j'aime bien me baser sur l'exemple du livre "l'économique" écrit par Xenophon en -362. C'est en fait un peu son utopie (comme l'idée de Fresco).
Un couple gère un grand domaine agricole, aidé de ses enfants et de ses esclaves. (15 000 hectares c'est grand !)
Le livre décrit les bonnes pratiques, les règles de la maison (soit littéralement l'éco-nomie d'où le titre du livre)
Il y a des règles qui disent qu'il faut séparer les esclaves homme-femmes pour ne pas avoir d'enfants non désirés, il y a des règles de taille des arbres fruitiers, de construction de navires, des conseils de leadership.
Chez les sumériens c'est pareil, mais la famille devient un clan et les clans se regroupent en "Amphictyonie", encore un terme grec car ils fonctionnaient pareil mais pas à la même époque.
L'Amphictyonie est un regroupement autour d'une divinité. Chaque clan, s'occupe de l'entretient des temples à tour de rôle.
Le temple c'est un entrepôt. C'est là que toutes les productions se stockent et c'est la caste des prêtres qui redistribue.
On a donc des tonnes de tablettes d'argile qui sont des shubati, soit des reçus. "xx du clan xx a reçu 10 gurs de graines de chanvre pour les planter avec son groupe xx...."
Les travailleurs ont un salaire qui est comptabilisé sur tablette d'argile, en grain, en pain ou en bière.
C'est là que les médias te disent "les sumériens étaient payé en bière"..... non pas vraiment. C'était plutôt une unité de compte. (bien que ça a peut être existé à l'origine ?)
En égypte (qui utilise le même système économique) on a des écrits qui montrent que c'est clairement une unité de compte. On a des écarts de valeur non rationnel pour les manger. (le militaire en expédition pendant 3 mois qui reçoit 21 pains par jour)
Donc l'Amphictyonie sumérienne fonctionne un peu comme une grosse entreprise dans laquelle on travaille tous. Chacun a un salaire en monnaie scripturale.
Il y a une planification de la production et de la redistribution.
La taille de ce genre de groupe est estimée à 50 000 personnes dans la ville d'uruk en -3000.
L'anthropologue Robin Dunbar a inventé le "nombre de Dunbar" = 148. C'est le nombre de relations de confiance qu'un cerveau peut gérer. Donc c'est la limite théorique du don dans une communauté de confiance. (chez les grands primate)
Mais chez les homo sapiens on observe un langage abstrait qui leur permet de se regrouper autour d'histoire commune et de faire grandir ce groupe à une échelle nettement plus grande.
C'est pour ça qu'au delà du clan, c'est l'Amphictyonie qui prend le relai. Elle se base sur des croyances religieuses, une culture commune, une histoire abstraite qui fait lien.
Dans le Projet Vénus de Fresco, la monnaie est clairement supprimée. C'est une économie basée sur les ressources.
Donc à priori pas de salaire comme chez les sumériens ?
(mes connaissances de Vénus sont limitées c'est à vérifier)
La "religion" mise en avant, c'est la méthode scientifique. C'est tellement mis en avant que je considère vraiment que c'est une religion. C'est un récit commun qui relie les humains à large échelle. Comme pour l'Amphictyonie.
Il y a un grand réseau cybernétique qui gère un peut tout, sous la surveillance et avec les concours d'humains.
Cette description me fait penser au projet: Cybersyn. Qui a été mis en place en 1970 au Chili pour gérer l'économie planifiée du gouvernement Allende.
Il y avait 500 telex répartis dans les usines et un système complexe de prise de décision holarchique à 15 niveaux théorique. (mais jamais mis en place à plus de 5 niveaux)
Ceci pour faire circuler et traiter l'info sur la production dans le pays. (enfin des 20% d'usines nationalisées connectée au système)
Le coup d'Etat de la CIA a tout arrêté le 11 septembre 1973. Cybersyn n'a jamais été mis en place complètement. Il y avait une salle au design futuriste avec des écrans partout et 7 grands fauteuils pour les 7 sages gérants la production industrielle du pays via qq boutons intégrés dans les sièges.
Voici une vidéo à propos de Cybersyn:
https://www.youtube.com/watch?v=p54TWdOG2zc
Donc à part une planification suis pas certain que le projet vénus soit pareil que le système économique sumérien.
En fait on pourrait se demander ce qui arrive quand on travaille tous dans la même entreprise ?
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Yan Eperon L'impôt crée le marché...
1) Est-ce la seule méthode probante pour créer un marché ?
2) Est-ce nécessaire de maintenir l'impôt une fois le marché bien installé pour qu'il se maintienne ?
Bonnes questions !
De mon observation du jeu de la monnaie, l'impôt est vraiment un catalyseur qui force les gens à jouer à un jeu. Quand l'impôt n'est pas là, il y a des systèmes alternatifs, des gens qui ne jouent pas.
Donc on revient à se questionner sur la motivation à participer à une économie de marché.
Dans le Geconomicus, jeu de simulation qui vise à montrer les biens faits de la "monnaie libre" G1, on a pas d'impôt dans la partie "monnaie dette". Et bien quand j'y ai joué, il y avait plein de gens qui restaient affalé dans un canapé. Ça biaise le jeu.
Dans le jeu de la monnaie, avec la monnaie dette tout le monde court. C'est justement l'impôt qui pousse à ça.
Puis dans le crédit mutuel fondant on a pas d'impôt. Il y a plein de gens qui jouent un peu, pour tester, puis s'arrête. "j'ai déjà une maison ça me suffit... j'arrête" (du coup on a arrêté de dire que c'est des maisons, mais plutôt des repas ou autre.. et bien même effet)
La motivation c'est la carotte ou le bâton. Ici sans le bâton, il reste la carotte. Beaucoup se prennent au jeu, mais à un rythme plus cool.
On observe la même chose que dans le sondage à propos du revenu de base, vous faites quoi ?
=> 80% des gens continuent à travaille, mais moins vite... moins de pression. (et bien le crédit mutuel fondant a une forme de revenu de base, c'est peut être pour ça ?)
Donc sans impôts, j'ai l'impression qu'un monde alternatif est possible. Il est possible d'aller vivre dans un chalet dans les bois. Pas d'impôt sur la valeur locative !! pas d'impôt sur la fortune qu'on détient (le chalet en bois), pas de taxe déchet, pas de redevance radioTV... tout ce qui fait que tu va te forcer à bosser (proposer sa force de travail ou des biens et services) juste pour payer ça......
Puis des quasi impôts... toutes les assurances.. pour te rassurer, ne pas avoir peur... assurance incendie de ton chalet en bois... assurance maladie.. assurance ménage, RC... etc...
Sans compter les taxes... monnaie nécessaire pour payer le droit de faire des activités jugée néfaste par le pouvoir du moment... utilisation d'énergie fossile... élimination des déchet... et même utilisation de la monnaie !! .. (ouais la TVA c'est une taxe sur la monnaie !)
Ça fait déjà pas mal de raison de devoir trouver de la monnaie !!
Je pense que par habitude le système d'économie de marché continuerai, mais si un système plus efficace émerge, c'est pas dit que l'économie de marché tiennent longtemps.
Dans le jeu de la monnaie on observe clairement que le premier jeu, le don dans une communauté de confiance est plus joyeux et plus efficace. Les gens vont le préférer.
Par contre il fonctionne à courte échelle. J'ai l'impression que pour organiser une production locale ça va bien marcher. Pour de la nourriture par exemple. Mais pour avoir un ordinateur, pur produit de l'économie mondialisée, il faudra nécessairement avoir une économie de marché.
C'est une impression.. à vérifier.
Le commerce ne nécessite pas de monnaie. Mais le commerce est-il l'économie de marché ?
Perso je sépare les deux concepts. Tout comme l'économie de marché n'est pas le capitalisme.
Les phéniciens étaient les rois du commerce sur la méditerranée. Mais ils ont été terrassé par l'arrivée de la monnaie métallique.
Les phéniciens faisaient de la compta. Est-ce une monnaie ? C'est comme le crédit mutuel, juste observer une mesure des transferts pour ne pas avoir l'impression de se faire avoir.
Il faut une unité de compte, mais le paiement ne se fait pas via un intermédiaire monétaire. On se met d'accord dans une foire... un marché !! (comme les foires de champagnes) ... donc on a une économie de marché ! ... ou plutôt de Port ! Une compta dans chaque port.
D'où le fait que les phéniciens sont à l'origine de la diffusion de l'alphabet en europe. C'est des écritures, de la compta.
En des temps immémoriaux (avant l'écriture, donc la compta écrite) on trouve des outils construits avec des matériaux qui ont fait de longues distances.
Le disque de Nebra datant de -1600, trouvé à Nebra en allemagne contient du bronze d'autriche et de l'or et de l'étain des cornouailles. (plus récent que les sumériens, mais pré-historiques n'ayant pas de texte de cette région à cette époque)
Donc on suppose qu'un commerce existait. De quelle forme ?
J'ai comme l'impression, me basant sur les phéniciens, qu'une forme d'économie de marché peut émerger ainsi dans des ports sans que ce soit imposé. Des voyageurs présentent des ressources. On se met d'accord sur une contrepartie pour ne pas se faire arnaquer. Mais c'est pas forcément du troc. L'échange peut être différé dans le temps. On conserve la compta comme preuve.
C'est là qu'il faut avoir confiance. Donc on voit que l'économie de marché ne tient que si la reconnaissance de dette est reconnue largement. Donc on entre dans le domaine du droit.
C'est là que l'on peut constater que les plus libéraux ne sont pas totalement prêt à renoncer à l'état. Car l'état garanti la propriété privée et les contrats !
C'est le contractualisme version Locke.
Donc les libertarians sont aussi souvent les gens qui défendent une monnaie "marchandise", une monnaie basée sur la valeur intrinsèque de son support. De l'or, de l'argent... (c'est exactement le point de vue de Locke dont je parle ci-dessus quand il bossait à la monnaie anglaise avec Newton.)
Donc une monnaie fiduciaire (de confiance) basée sur une multitude de supports et garantie par une autorité externe (l'état, le roi) est beaucoup plus efficace, sa valeur est stable, ce qui favorise le commerce. (y'a qu'a voir la fluctuation du bitcoin... or numérique.. fait pour la spéculation pas pour le commerce.)
Si en plus on sait que le roi où l'état a la possibilité de lever l'impôt ça renforce la confiance dans la reconnaissance de dette qui sert d'intermédiaire des échanges, car en levant l'impôt on ne peut faire faillite.
(la banque aussi est devenue légalement too big too fail !! .. y'a qu'à voir crédit suisse !)
Donc l'impôt à plusieurs fonctions qui forcent et favorisent l'économie de marché.
Dans une de tes questions précédente je disais que ma définition de l'économie de marché, c'est d'offrir un bien ou un service en échange de monnaie.
En mode phénicien, c'est plutôt une économie de comptoir, on ne cherche pas la monnaie, mais la ressource. (utile ou pas)
Il y a une fine nuance. Donc bien qu'on puisse certainement trouver des exceptions, j'ai vraiment l'impression que l'économie de marché dépend de l'impôt et n'existe pas sans.
Dans son ouvrage Governing The Commons, publié en 1990, Elinor Ostrom met en évidence un ensemble de principes à respecter par la communauté pour y parvenir. La liste de ces 8 critères est aujourd’hui aussi célèbre que l’avait été l’article de Hardin. Ils définissent les conditions de mise en place d’une gouvernance ouverte :
— des groupes aux frontières définies ;
— des règles régissant l’usage des biens collectifs qui répondent aux spécificités et besoins locaux ;
— la capacité des individus concernés à les modifier ;
— le respect de ces règles par les autorités extérieures ;
— le contrôle du respect des règles par la communauté qui dispose d’un système de sanctions graduées ;
— l’accès à des mécanismes de résolution des conflits peu coûteux ;
— la résolution des conflits et activités de gouvernance organisées en strates différentes et imbriquées.
À l’opposé des théories abstraites et uniformes sur le comportement d’homo œconomicus, les 8 principes d’Elinor Ostrom mettent en valeur la créativité et la résilience des groupes humains pour se doter de systèmes de gouvernance de leurs biens communs. Une bonne nouvelle pour la planète et ses ressources que l’on découvre limitées, et déjà fortement surexploitées, à la même période.
Comment l’Allemagne hitlérienne a-t-elle pu avec peu de devises, un chômage de masse, d’insuffisantes ressources naturelles et un appareil industriel limité déclencher ce cataclysme que fut la Seconde Guerre mondiale et occuper une grande partie du territoire européen ? Étayé par des travaux récents d’historiens et nourri d’archives rares, un passionnant décryptage.
Quand il arrive à la chancellerie du Reich le 30 janvier 1933, Hitler est à la tête d’un pays à genoux, ruiné par l’hyperinflation des années 1920 puis par la Grande Dépression. Suivant la feuille de route qu’il a tracée en 1925 dans Mein Kampf, le Führer vise trois grands desseins : la remilitarisation du pays – qui lui est interdite par le traité de Versailles –, la destruction des échanges internationaux et l’expansion vers l’Est. Le régime hitlérien, qui a réinstitué en 1934 la conscription, entend se réarmer en toute discrétion. Un astucieux montage financier permet de produire chars, avions et munitions en échappant aux radars de la Société des nations. Lançant de grands chantiers d’infrastructures qui sortent des millions de chômeurs de la misère, l’Allemagne nazie met en œuvre parallèlement une répression politique et syndicale qui rassure le patronat, et institutionnalise les persécutions envers la communauté juive, dont les biens sont spoliés. Des programmes sont également mis sur pied pour pallier le manque de matières premières (carburant, fer, charbon, caoutchouc…) indispensables à l’effort de guerre. Après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, les pays occupés par les armées du IIIe Reich, la France en tête, sont pillés sans vergogne…
Bureaux d'études
Comment l’Allemagne hitlérienne a-t-elle pu avec peu de devises, un chômage de masse, d’insuffisantes ressources naturelles et un appareil industriel limité déclencher ce cataclysme que fut la Seconde Guerre mondiale et occuper une grande partie du territoire européen ? Nourri d’archives rares et illustré d’originales animations d’inspiration dadaïste, Les nazis et l’argent – Au coeur du IIIe Reich décrypte la manière dont les questions économiques ont joué un rôle majeur dans la mise en œuvre de la funeste idéologie du IIIe Reich, des foyers allemands poussés à l’épargne aux bureaux d’études sommés de rationaliser les productions d’armement, en passant par un ravitaillement des troupes allemandes au détriment des populations des territoires occupés. S’appuyant sur les travaux récents d'historiens européens (les Britanniques Adam Tooze et Richard Overy, l’Allemand Frank Bajohr et la Française Marie-Bénédicte Vincent), Gil Rabier met en lumière la façon dont ce régime monstrueux, lancé dans une guerre idéologique à outrance, a surmonté ses difficultés économiques, industrielles, monétaires et alimentaires par la manipulation financière, la prédation, la corruption, la spoliation, le travail forcé et le crime de masse.
Les nazis et l'argent
Documentaire de Gil Rabier (France, 2020, 1h30mn)
Disponible jusqu'au 18/04/2022
Le jeu de l'ultimatum (en anglais : ultimatum game) est utilisé en économie expérimentale et se joue de la manière suivante : une première personne (joueur A) se voit attribuer une certaine somme d'argent, et doit décider quelle part elle garde pour elle et quelle part elle attribue à une seconde personne (joueur B). La seconde personne doit alors décider si elle accepte ou refuse l'offre. Si elle la refuse, aucun des deux individus ne reçoit d'argent.
Association à but non lucratif, l’Institut Veblen promeut les idées économiques et les politiques publiques qui font avancer la transition écologique. A travers nos publications et nos actions nous œuvrons pour une économie plus juste et respectueuse des limites physiques de la planète. Nous sommes soutenus dans cette mission par la Fondation Charles-Léopold Mayer.
Le principe c'est que la création monétaire est faite en lien avec la moyenne géométrique de 3 indicateurs:
- la biodiversité
- les réserves non renouvelables
- l'empreinte écologique
Cette nouvelle monnaie est distribuée sous forme d'un dividende aux collectivités publiques, entreprises et individus.
La monnaie est détruite par une fonte de l'épargne et une fonte sur les transactions. Les deux de l'ordre de 1%.