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Outre leur utilisation dans l'art égyptien ancien, les phosphores IR de la famille bleu-égyptien, qui présentent une fluorescence dans le proche infrarouge (NIR) et des rendements quantiques élevés, ont également des applications modernes. On les trouve par exemple dans les toitures froides, où la fluorescence peut apporter un refroidissement supplémentaire, et dans les concentrateurs solaires luminescents, où la fluorescence peut être captée par des cellules photovoltaïques pour produire de l'électricité.
L'efficacité de la fluorescence dans le proche infrarouge des luminophores est liée à leur rendement quantique relativement élevé, défini comme le rapport entre les photons fluorescents et les photons absorbés. Les composés ayant des rendements quantiques élevés offrent une fluorescence forte et efficace et sont souhaitables pour diverses applications. Dans le Journal of Applied Physics, des chercheurs ont présenté une nouvelle méthode pour mesurer le rendement quantique des luminophores IR bleu égyptien en mesurant la température des composés en plein soleil. Motivés par les applications de toits froids, ils ont mesuré les changements de température des matériaux sous le soleil afin d'estimer l'effet de refroidissement de la fluorescence, en plus de l'émission d'ondes longues et de la convection de l'air.
Au total, quatre luminophores IR bleu égyptien ont été testés. Les luminophores ont été appliqués sur un support isolé thermiquement et flanqués d'échantillons calibrés non fluorescents à des fins de comparaison. La mesure de la température en plein soleil permet d'attribuer une réflectance solaire effective (ESR), qui est plus importante que la réflectance solaire ordinaire. La contribution de la fluorescence à l'ESR est ensuite utilisée pour calculer le rendement quantique de chaque luminophore.
Si les luminophores sont utilisés à de faibles concentrations, le rendement quantique s'approche même de l'unité, mais la fluorescence est faible. À des concentrations plus élevées, la fluorescence atteint un maximum auquel le rendement quantique est encore élevé, 0,7, soit un facteur 7 de plus que ce qui a été rapporté précédemment. Les futures applications de fluorescence infrarouge pourront bénéficier des rendements quantiques élevés de ces composés.
Source : "High quantum yield of the Egyptian blue family of infrared phosphors (MCuSi4O10, M = Ca, Sr, Ba)", par Paul Berdahl, Simon K. Boocock, George C.-Y. Chan, Sharon S. Chen, Sharon S. Chen, Sharon C.-Y. Chan. Chan, Sharon S. Chen, Ronnen M. Levinson, et Michael A. Zalich, Journal of Applied Physics (2018). L'article peut être consulté à l'adresse suivante : https://doi.org/10.1063/1.5019808.
Le ka, d’après la description, correspond au corps subtil qui porte l’énergie vitale de la kundalini. Il apparaît dès la conception, parce qu’il résulte de la réunion du corps physique et de l’âme immortelle, le ba égyptien. Le ka est la partie mortelle de notre esprit, celle qui concentre l’énergie vitale inépuisable issue du ba, c’est à dire de l’aura, de l’âme immortelle.
La formule ATH KA PTAH est souvent traduite par Le deuxième cœur du Dieu Ptah. Ka n’est pas le cœur, et pourtant le corps subtil est aussi appelé le corps du cœur, parce qu’il contient le mouvement incessant des émotions et parce que la jonction du ka et du corps physique se joue au chakra du cœur.
Ainsi c’est par le cœur que se produit l’union de l’Esprit et de la matière, pour la plus grande élévation du cœur qui devient sacré cœur ou corps glorieux. La croyance égyptienne que le ka peut survivre à la mort du corps par les ressources de l’embaumement et des offrandes de nourriture est une superstition tardive, déjà très imprégnée de symbolisme, qui est ce qui reste quand on a tout oublié. La version originale de ces pratiques est beaucoup plus réaliste.
L’âme et le corps ne pourraient communiquer et se rejoindre sans cet intermédiaire qui possède une nature double, matérielle et spirituelle. Ainsi il joue un rôle de catalyseur, il permet aux deux autres composantes de s’harmoniser. Au fil du temps et du travail sur soi, le guerrier de lumière permet à l’âme immortelle d’informer toute la matière de son corps physique. Ce qui ne se fait pas sans un travail de toute la vie.
Quand le ba – ou l’âme ou aura ou luminosité subtile – pénètre le ka ou corps subtil, on parle d’éveil. Sur le chemin intérieur du tarot initiatique, c’est l’arcane XVI La Maison Dieu. Et quand l’aura pénètre et informe l’ensemble du corps physique, habitant ainsi la totalité de l’être, on parle d’illumination. C’est l’arcane sans nombre, le Fol ou Le Mat.
Pour le Dr. Hawass, le coucher du soleil aligné au-dessus du sphinx ne serait donc pas un hasard.
Ceci suggère, selon l'égyptologue, que la statue de 20 mètres de haut et 73 mètres de long a été érigée à cet endroit dans un objectif astronomique et religieux. "Ce phénomène prouve que les archéologues se trompaient quand ils disaient que les Égyptiens avaient trouvé une pierre par hasard et l'avait changée en une statue à visage humain et au corps non-humain", écrit le ministère dans sa publication.
La photo publiée par le ministère égyptiens des antiquités:
https://www.facebook.com/moantiquities/photos/a.979988385380145/2935261899852774/?type=3&theater
UN VASE DE GRANITE SCANNÉ EN 3D !
Un des 40 000 vases retrouvés à Saqqarah a été scanné en 3D par une équipe américaine : nous sommes face à une précision de réalisation totalement hors norme, basée sur une géométrie complexe combinant portions d’ogives ou de cones, de sphères, etc. Et donc, une réalisation bien plus complexe que celle supposée - car jamais démontrée - obtenue à l’aide d’outils rudimentaires.
Ce que Chris Dunn a observé avec la tête de la statue de Ramses à Luxor (voir BAM) et que nous observons à Barabar !
Seul bémol pour les frenchies, la vidéo est en anglais… si une bonne âme a envie de la traduire en français, je peux demander à Ben d’UnchartedX la possibilité d’uploader le sous titre français.
De ceci, deux choses :
la première est que des milliers de vases croupissent en France dans le sous sol du Louvre, mais les « gens-comme-nous » n’y ont pas accès, et ceux qui ont la charge de l’étude de ces objets n‘effectuent pas ces recherches et analyses que nous effectuons… aux USA, même chose mais fort heureusement, un collectionneur privé a autorisé le scan de son vase… comme quoi rien n’est jamais ni tout noir ni tout blanc et finalement les collections privées peuvent avoir du bon !
La deuxième est qu’on ne doit rien s’interdire « parce qu’on n’y croit pas » : du temps de LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES, Guillemette Andreu Lanoe, la conservatrice de l’époque, nous parlait d’études sur les contenus des vases et non sur la manière dont ils avaient été réalisés… et depuis, rien n’a vraiment bougé. Nous adressons donc ce message à destination d’archéologues qui souhaiteraient procéder à ces analyses : nous mettons en place des partenariats avec des sociétés disposant du matériel donc nous pouvons trouver le moyen de les faire, ce qui sera utile pour tout le monde… et surtout pour la recherche.
« Une science reconnaîtra une autre science » : ce credo ne va cesser de se vérifier à mesure que la technologie va permettre des analyses de plus en plus fines et surtout, au-delà de tout a priori ou préjugé… comme Descartes, le « père de la raison » nous y invite 😊
Vidéo UNCHARTEDX : https://youtu.be/WAyQQRNoQaE
Certes, on a dépassé la vision lumineuse et charmante du baron d'Anglure, qui, en 1395, prenait les pyramides pour des «greniers du pharaon». Mais le voyageur professionnel n'apparaît qu'en 1652: Jean de Thévenot explore alors - ce qui n'est pas sans danger - Gizeh et Saqqarah. En perruque poudrée, habit à revers et manchettes bouffantes, cet arpenteur parisien relève les dimensions de la pyramide de Kheops.
Le père Jean MIchel Vansleb, féru de langues orientales, se rend en Egypte en 1664, dans le but d'aller en Ethiopie. Il y revient en 1672-1673, cette fois chargé par le ministre de Louis XIV, Jean-Baptise Colbert (1619-1683), d'une mission d'achat de manuscrit. Il visite le Fayoum, Saint-Antoine et va jusqu'au Monastère Blac de Shoag, mais ne dépasse pas cette agglomération de Haute Egypte (située à 510km au sud du Caire)
M. Martin "Au début de la description moderne de l'Egypte" dans "D'un Orient à l'autre, op. cit. Paris 1991. P 343"
Un livre d'égyptologie vieux de plus de 400 ans expertisé à Ajaccio
Ajaccio - "Chaque fois que je tourne une page, je fais des découvertes": concentré, Francesco Tiradritti scrute le "Thesaurus Hyeroglyphicorum", un traité d'égyptologie datant de 1610, soit 200 ans avant le décryptage des hiéroglyphes par Champollion, découvert il y a deux ans à Ajaccio.
Ce Thesaurus, commandé par Hans Georg Herwart von Hohenburg, chancelier du Duc de Bavière (1553/1622), et qui a fait partie de la prestigieuse collection de Jean-Baptiste Colbert, ministre de Louis XIV, "a un intérêt primordial du point de vue de l'histoire de l'égyptologie", il "nous donne le point de départ de l'étude scientifique de l'Égypte ancienne", assure M. Tiradritti.
C'est une image tirée d'une publication de "Aston 1994, Lilyquist 1995, Nicholson & Shaw 2000".
On observe ici que c'est vers -3000 à -2700, lors de la période pré-dynastique et des toutes premières dynasties que la diversités des types de pierres utilisées est la plus grande.
Après plus le temps passe... plus la diversité se réduit... et plus on va vers des pierres qui sont faciles à travailler.... avec l'albâtre, un ongle raie un vase.....
Actuellement si vous allez chez un tailleur de pierre en égypte, on ne vous propose plus que des statues en albâtre... (ou des moulage en résine epoxy et poudre de granit !!!)
On dirait bien là que durant la période pré-dynastique on avait des techniques pour travailler facilement des roches comme de la diorite, ou du gneiss.. chose qui actuellement sont très difficiles... mais les musées égyptiens regorgent d'objets dans ces matérieux. J'en ai vu à louxor, au caire et surtout dans le musées de saqqarah avec ses fameux vases. Personnellement je trouve la piste de la pierre moulée très intéressante pour expliquer cet utilisations massive de pierre très dure en des temps anciens et plus de nos jours... la technique a du être perdue.
Voici le détail des sources.
Aston, B.G. (1994) Ancient Egyptian stone vessels: materials and forms. Heidelberger Orientverlag, Heidelberg, 196 p.
Lilyquist, C. (1995) Egyptian stone vessels: Khian-Tuthmosis IV. Metropolitan Museum of Art, New York, 128 p.
Nicholson, P.T. & Shaw, I. (2000) Ancient Egyptian materials and techniques. Cambridge University Press, New York, 702 p.
équerre ancienne égypte
1981 -1975 B.C.
Période : Moyen Empire
Dynastie : 12ème dynastie
Règne : règne d'Amenemhat I, début de règne
Support :
Bois : Pinus pinea ou halepensis (US Department of Agriculture, 1965)
Dimensions
L. 15,1 cm (5 15/16 in.) ; l. 11,5 cm (4 1/2 in.)
eut enuiede les démolir , ou po^r le
moins quelqu’vne d’elles , afin de
sçauoir ce qui estoit dedans. Sur-
quoy on luy parla ainsi. Vous de-
íìrezvne chose qui ne vous est pas
possible. Si vous l’entreprenez 8c
que vous n’en venie? pas à bout.
Ce fera vne honte au Commandeur
des Fidelles. A quoy il refpondit,
Ie ne puis me passer d en defcouurir
quelque chose, ll fit donc trauailler
à labreche , qui y estoit desia com
mencée, & y fi t de grandes defpen-
fes. Car ils allumoientdiifeufur la
pierre , puis ils y iettoient da vinai
gre , & battoient en fuite la place
aucc les machines. La largeur de la
muraille fe trouna de vingt coudées,
à la mesure des Geometres. Apres
qu’ils furent paruenus au hautesta.
ge de la Pyramide , ils trouuerent
derriere la breche vn bassin vert,
dans lequel il y auoit des deniers
d’or, pefans chacun vne once à nos
poids ordinaires ; 6c le nombre de
ces deniers fe monta iufques à
mille.
L'Égypte de Murtadi, fils du Gaphiphe, ou il est traité des Pyramides, du débordement du Nil, & des autres merveilles de cette Province, selon les opinions et traditions des Arabes / de la traduction de Pierre Vattier … Sur un Manuscrit Arabe tiré de la Bibliothèque de feu Monseigneur le Cardinal Mazarin Ibn al-ʿAfīf, Murtaḍá ibn Ḥātim ibn al-Musallam (1154-1237). Auteur du texte
Merveilles d’Egypte autres choses qui pouuoienc cstre vtiles aux hommes, tant en public qu’en particulier , clairement & intelligiblement pour ceux qui auoiet connoissance de leurs liures & de leur langue & de leurs cfcritures. Le Roy Saurid connut certainement que ce mal deuoit estre général par tous les pays du monde , où peu s’en faudroit. Puis il leur dist} Quand arriuera ce grand mas dont nous sommes menacez ? à quoy ils Iuy refpondirent ainsi. Quand le cœur du lyon fera arriué à la première minute de la teste du Cancre, & que les Astres feront en leurs maisons,dans ces lieux de la Sphere* le Soleil & la Lune dans la première minute du Bclier } Pharoiiis, qui est Saturne, dans le premier degré} Raoiiis , qui est Iupiter, dans les Poissons , à vingt-sept degrez & trois minutes -, Mars , dans les Balances ; & Venus dans le Lyon, à cinq degrez & quelques minutes. Puis il leur dist -, Voyez si âpres ce grand mal, il arriuera quelque autre
Selon tss Ab-Abïi. $9 accident dans l'Egypte. Ils considérèrent, ôc virent que les Astres pre- disoient vn autre grand dommage, qui deuoit descendre du Ciel con- traireau premier, c’est à dire,vn feu quibrusteroitrVniuers. Surquoy il leur dit ; Quand cela doit-il arriuer? Et ils luy respondirent j Nous y auons pris garde , & auons trouuc qu’il doitarriuer , quand le coeur du Lyon fera à la fin du quinziesme degré du Lyon , Ôc que le Soleil sera aueC luy dans vne minute ioignan- te celle de Saturne ; Iupiter directe dans le Lyon, Ôc auec luy Mars, changeant de minute , Ôc la Lune dans le Verseur d’eau, prés de la queue du Dragon , à douze parties. H y aura vne Eclipse de la plus grande congruence en ce temps là. Venus fera dans son plus grand efloignementdu Soleil, ôc Mercure de mefme. Alors Saurid leur distj Y a-t’il encore quelque grand accident que vous puissiez preuoir, outre ces deux insignes dommages? 11s regardèrent, ôc virent que quand
les eroî* Pyr amibes.
40 Merveilles d’Egypte le cœur du Lyon auroit fait les deux tiers de son tour, il ne demeureroic aucun animal remuant fur la terre, qui ne periíl ; & que quand il auroit acheué son tour, les nœuds de la Sphère fe di(foudroient. Le Roy fut fort estonné de cela, & commanda que l’on coupast les grandes Co- lomnes, Sc que l’on fondist le grand paué ; il fíft tirer l’estain de la terre d’Occident, puis il fist prendre les pierre noires, qu’il fist: poser pout fondemens des Pyramides aux en- uirons de Syene, On les apportoit du Nil fur les machines , Sc ils auoient certaines estapes particulières, & des marques empreintes. Sc fur elles des billets peinturez, que les Sages y auoient mis -, de forte que quand ils en auoient frapè la pierre, elle passbit elle feule l’efpace du iet d’vne fléché. Ces pierres furent mises dans les fondemens des Pyramides , de la premiere, quiest l’Orientale , &del , Qccidentale,&: de la Colorée, lis mettoient au milieu de chaque piece yne cheuille
des Ruines, ou Méditations sur les révolutions des empires (1791) de Volney,