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Antoine Hürlimann Responsable du pôle News & Enquêtes
Chloé Frammery doit faire partie des 246 membres de l’Assemblée fédérale, qui sera renouvelée lors des élections de cet automne. Ce n’est pas un vœu pieux: la militante coronasceptique genevoise a obtenu début août le nombre de signatures requis pour se porter candidate au Conseil national.
Il faut que cette Don Quichotte du bout du Léman, opposante notoire aux mesures sanitaires lors de la pandémie, puisse se battre contre ses moulins à vent à Berne. Pas pour flatter son ego contrarié. Ni pour lui offrir une légitimité que les réseaux sociaux ne lui apporteront jamais. Encore moins pour valider ses thèses qualifiées par certains de farfelues et par d’autres, moins complaisants, de dangereuses.
Garantir la paix sociale
Mais pour quoi, alors? Envoyer Chloé Frammery sous la Coupole, c’est garantir une juste représentation des sensibilités. Or, depuis le Covid, une armée de sceptiques dont nous avions sous-estimé les effectifs s'est révélée au grand jour. Pour garantir notre paix sociale, ces femmes et ces hommes doivent avoir leur mot à dire à la Chambre basse, miroir de notre société.
En juin, la démocratie a fait son œuvre. Le peuple a approuvé la base légale qui régit les mesures contre la pandémie pour la troisième fois. Mais 38% des votantes et des votants s’y étaient opposés.
Toutes ces personnes ne se retrouvent pas dans les positions de l’Union démocratique du centre (UDC), seul parti gouvernemental qui penchait alors du côté des référendaires. Elles ne se retrouveront pas forcément non plus dans tous les combats et l’esprit critique très personnel de l’ancienne enseignante de mathématique au Cycle d’orientation, licenciée en septembre dernier.
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Permettre à toutes les minorités — y compris celle antiscience — de peser de leur juste poids sur la scène politique est probablement la meilleure des manières d’éviter que les frustrations explosent jusqu'à une division irrémédiable de notre société.
Faire adhérer les trublions à l’Etat de droit et à ses institutions qui servent à organiser le vivre ensemble, quelle belle réussite typiquement suisse!
La participation aux votations populaires fédérales est en baisse depuis le début du 20e siècle mais son recul est marqué de forts soubresauts. Ainsi, dès 1990, les valeurs extrêmes étaient de 28% à 79%. La tendance à la baisse ne s’est cependant pas poursuivie au début du 21e siècle. La participation moyenne aux votations a même légèrement augmenté (de 42% dans les années 1980/1990 à 46%).
Selon des sources de renseignements, l'armée américaine a fait un raid sur les serveurs de la société de machines de vote Scytl en Allemagne pour prouver la manipulation des élections américaines de 2020 après qu'elle ait été exposée dans le scandale du changement de vote par GreatGameIndia. Scytl a une longue histoire de fraude électorale dans différents pays, notamment en injectant des portes dérobées dans son logiciel électoral. Cette question a amené les experts à se demander pourquoi la tâche délicate du comptage des votes a été sous-traitée à une société étrangère ? Comment une entreprise espagnole en faillite, Scytl, a-t-elle pu compter les votes américains en Espagne ?
The U.S. Intelligence Community (USIC) is confident that the Russian Government directed the recent compromises of e-mails from US persons and institutions, including from US political organizations. The recent disclosures of alleged hacked e-mails on sites like DCLeaks.com and WikiLeaks and by the Guccifer 2.0 online persona are consistent with the methods and motivations of Russian-directed efforts.
Some states have also recently seen scanning and probing of their election-related systems, which in most cases originated from servers operated by a Russian company. However, we are not now in a position to attribute this activity to the Russian Government. The USIC and the Department of Homeland Security (DHS) assess that it would be extremely difficult for someone, including a nation-state actor, to alter actual ballot counts or election results by cyber attack or intrusion. This assessment is based on the decentralized nature of our election system in this country and the number of protections state and local election officials have in place. States ensure that voting machines are not connected to the Internet, and there are numerous checks and balances as well as extensive oversight at multiple levels built into our election process.