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Statut | Connexion en fibre optique (XGS-PON / 10Gbit/s) | Connexion en fibre optique (BX / 1Gbit/s)
Veille | 8.3W | 8.9W
Service normal* | 9.6W | 10.3W
Eteint < 0.06W
- Service normal:
Un appareil WLAN connecté au réseau 2.4 GHz et un autre au 5 GHz. Les deux diffusent blue TV.
Un HD-Phone Davos sur station de base DECT.
1 TV-Box raccordée par câble Ethernet et chaîne TV diffusée en résolution HD.
–––––
L’Internet-Box répond aux exigences de conformité CE européennes. L’Internet-Box 4 est également conforme à la directive 2009/125/CE sur la consommation d’énergie, ainsi qu’au règlement UE 801/2013 qui modifie le règlement CE 1275/2008 et définit la consommation en mode veille.
Valeurs de consommation d’électricité en veille pour chaque port réseau avec DECT et WLAN désactivé.
Au bout de quelques secondes, le mode veille est automatiquement activé.
Port réseau Consommation d’électricité en veille
Port fibre optique (XGS-PON / 10Gbit/s) 6.2W
Port fibre optique (BX / 1Gbit/s) 6.1W
4 ports Ethernet Gigabit 5.9W
1x10 ports Ethernet Gigabit 6.3W
–––––––
Informations techniques du bloc d'alimentation
Nom et adresse du fabricant AcBel Ploytech Inc. No.159, Sec. 3, Danjin Rd.,Tamsui Dist., New Taipei City 251, Taiwan
Référence du modèle WAJ011-2F0G
Tension d’entrée 220~240V
Fréquence du CA d’entrée 50Hz
Tension de sortie 12.0V
Courant de sortie 3.2A
Puissance de sortie 38.0W
Rendement moyen en mode actif 88.9%
Rendement à faible charge (10 %) 86.5%
Consommation électrique hors charge 0.06W
fois 3,5 en prix de l'énergie
- L’énergie du vide quantique, ou énergie du point 0, est infinie.
- [catastrophe du vide] Il existe une différence de 122 ordres de magnitudes entre la valeur estimée de l’énergie noire (10-29g/cm3) et la valeur de l’énergie du vide quantique renormalisée (1093g/cm3).
- Ces valeurs sont toutes les deux correctes mais en apparence inégales parce qu’elles sont exprimées sur deux échelles différentes.
Des limites strictes et des stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) sont définies à différents niveaux pour la stabilisation de la température à long terme. Étant donné la relation quasi linéaire entre le réchauffement et les émissions nettes cumulées, une approche fondée sur un budget carbone est nécessaire pour limiter le réchauffement de la planète, comme l'indique le GIEC.
Dans ce contexte, l'environnement bâti, en tant que domaine d'activité transsectoriel et transnational, joue un rôle crucial dans les émissions de carbone actuelles et les potentiels de réduction futurs. Des recherches antérieures ont montré la nécessité d'établir des objectifs carbone efficaces et harmonisés pour soutenir et guider tous les acteurs du secteur de la construction vers ces objectifs mondiaux ambitieux.
Dans ce contexte, des recherches antérieures ont comparé les budgets carbone dérivés de haut en bas pour l'environnement bâti suisse avec une estimation préliminaire des futures émissions cumulées du secteur. Les résultats ont montré le décalage entre les meilleures pratiques actuelles et l'ampleur des efforts qui seraient nécessaires pour se conformer à ces objectifs. Néanmoins, des limites sont apparues dans le travail préliminaire, comme le manque de dynamicité des paramètres inclus dans le modèle, ce qui limite la représentativité de ses résultats.
Le présent article approfondit ces travaux antérieurs en intégrant l'évolution dynamique de l'approvisionnement en énergie, de la production de matériaux et du taux de rénovation. Les résultats sont ensuite présentés au moyen d'un graphique interactif à coordonnées parallèles. Ce composant interactif permet l'exploration paramétrique du respect de budgets globaux limités en faisant varier les paramètres d'entrée.
De cette façon, l'influence des stratégies macroéconomiques de décarbonisation du parc immobilier suisse peut facilement être visualisée en référence aux budgets carbone du GIEC. En définitive, l'outil interactif disponible pourrait aider les décideurs politiques dans les décisions prises au niveau du parc immobilier.
Points forts
- Ce document démêle les effets durables des améliorations techniques de l'efficacité énergétique dans les bâtiments résidentiels du Royaume-Uni.
- L'article analyse un large panel de données au niveau des ménages britanniques en utilisant une méthode quasi-expérimentale de différences dans les différences.
- L'installation de mesures d'efficacité énergétique est associée à des réductions à court terme de la consommation de gaz résidentielle.
- Les économies d'énergie disparaissent entre deux et quatre ans après l'installation de mesures d'isolation des combles et des murs creux, respectivement.
- L'installation de mesures d'efficacité n'est pas associée à des économies d'énergie dans les ménages des zones défavorisées.
Résumé
L'amélioration de l'efficacité énergétique (EE) est essentielle pour garantir un système énergétique durable, abordable et sûr. Le secteur résidentiel représente, en moyenne, 18,6 % de la consommation finale totale d'énergie dans les pays de l'OCDE en 2018, atteignant 29,5 % au Royaume-Uni (AIE, 2020a).
En utilisant une approche de différences en différences échelonnées avec des effets de traitement dynamiques, nous analysons les changements dans la consommation de gaz résidentielle cinq ans avant et après l'adoption de mesures d'efficacité énergétique. L'analyse inclut les interventions d'efficacité énergétique impliquant l'installation de nouveaux équipements d'isolation liés au chauffage - c'est-à-dire l'isolation des combles et des murs creux, soutenus par des programmes d'efficacité énergétique en Angleterre et au Pays de Galles entre 2005 et 2017 - en utilisant un panel de 55 154 ménages issus du National Energy Efficiency Data-Framework (NEED).
Nous contrôlons, entre autres facteurs, les prix de l'énergie et la mesure dans laquelle les changements de consommation de gaz dépendent des caractéristiques des ménages et des variations des conditions météorologiques.
Nos résultats indiquent que l'adoption de mesures d'EE est associée à des réductions significatives de la consommation de gaz résidentiel des ménages un an après leur mise en œuvre. Toutefois, cet effet ne dure pas à long terme et les économies d'énergie disparaissent quatre ans après la mise en œuvre de mesures d'isolation des murs creux et deux ans après l'installation d'une isolation des combles.
La disparition des économies d'énergie à long terme pourrait s'expliquer par l'écart de performance énergétique, l'effet de rebond et/ou par des projets de construction et de rénovation résidentielle concomitants associés à une augmentation de la consommation d'énergie. Notamment, pour les ménages des zones défavorisées, l'installation de ces mesures d'efficacité ne permet pas de réaliser des économies d'énergie.
Ces résultats confirment l'existence d'effets qui réduisent les économies d'énergie résultant de l'adoption de ces technologies d'efficacité au fil du temps et indiquent que, pour certains groupes, ces économies nettes ne semblent pas se matérialiser.
La première recherche s’intéressant à l'effet de l'isolation des logements révèle que la baisse de la consommation d’énergie par ménage est faible. En Grande-Bretagne, les économies d'énergie disparaissent entre deux et quatre ans après une rénovation. Explications.
On parle beaucoup d'isolation des bâtiments pour réduire la consommation énergétique sans vraiment s'intéresser aux usages. Et pourtant…C’est totalement contre-intuitif : l'isolation des combles et des murs creux du parc de logements existant au Royaume-Uni ne réduit la consommation de gaz que pendant la première ou la deuxième année. Toutes les économies d'énergie disparaissent la quatrième année après une rénovation, selon une étude de chercheuses en politiques publiques et environnement de l'Université de Cambridge parue en janvier 2023.
Un constat déprimant pour un enjeu majeur. Comme en France et en Grande-Bretagne, dans la plupart des pays européens, les gouvernements promeuvent la rénovation énergétique des logements des particuliers. Le ministère du budget britannique a récemment annoncé un financement d'environ 6 milliards de livres sterling pour réduire la consommation d'énergie des bâtiments et de l'industrie au cours des huit prochaines années. Selon des estimations récentes citées dans l'étude, 12 millions de logements britanniques devront être modernisés avec des améliorations techniques d'efficacité énergétique comme l'isolation au cours des trente prochaines années.
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0140988322005643?via%3Dihub
Cyrus Farhangi
23.12.2022
Je lance une campagne de crowd-bullshiting qui ne vous coutera rien financièrement et vous invite simplement à replonger dans votre mémoire. Je réunis des exemples historiques de promesses techno-solutionnistes qui n'aboutissent à rien (hormis repousser les vrais efforts de réduction de notre impact environnemental, mais ce n'était a priori pas le but recherché... quoique...).
En voici quelques-unes déjà identifiées par Clémence Marque, Alexis Dumoulin et moi-même. N'hésitez pas à en mentionner d'autres en commentaires. Cela nous fera une belle compilation de fin d'année et j'en ferai un article sur mon site.
1) Article de 2013. En 2025, les algues feront rouler une voiture sur cinq. Il va falloir se dépêcher.
https://www.capital.fr/economie-politique/en-2025-les-algues-feront-rouler-une-voiture-sur-cinq-838540
2) Etude de 2014 prévoyant 352.000 bornes de recharge inductives en France en 2020. Le rêve du mouvement perpétuel, ce serait pas beau ça ?
https://www.avem.fr/2014/07/01/etude-3-de-bornes-de-recharge-par-induction-a-lhorizon-2020/#
3) Autre exemple classique, les routes photovoltaïques normandes.
https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/07/22/en-normandie-le-fiasco-de-la-plus-grande-route-solaire-du-monde_5492044_3244.html
4) Article de 2012 annonçant des centrales à énergie osmotique commercialisées dès 2015.
https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/developpement-durable-developpement-durable-energie-osmotique-promise-bel-avenir-38267/
5) Le projet "Ocean Cleanup" dont on n'entend plus parler. Dommage, ça nous aurait permis de nettoyer nos déchets plastiques derrière nous sans qu'on ait à se soucier de quoi que ce soit..
https://clubocean.co/blogs/news/the-ocean-cleanup?gclid=EAIaIQobChMI7OKXtsj7-wIVFZ7VCh2EugrJEAAYASAAEgLDmPD_BwE
6) Capture de CO2, plus de 20 ans de promesses et... ouais non toujours pas.
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2590332221005418
7) Fusion nucléaire, combien de fois a-t-on annoncé que "pour la première fois, des chercheurs sont parvenus à produire plus d'énergie que leur combustible n'en a absorbé" ? En tous cas ce fut déjà annoncé en 2014.
😎 2014, des chercheurs chinois travaillent à mettre au point un micro générateur capable de produire de l'électricité à partir des frottements. Qu'est-ce qu'on n'inventerait pas pour récupérer des subventions de recherche...
9) Qu'est-ce qu'on n'inventerait pas pour récupérer des subventions de recherche ? Eh bien l'avion à hydrogène par exemple ! Et si cette idée de Shadoks ne marche pas (et en vrai personne au sein de l'industrie aéronautique ne prend ce truc au sérieux) l'excuse est toute trouvée : "c'est la faute à l'écosystème".
En revanche, voilà le genre de prévision qui se réalise bel et bien :
- le climat se dérègle
- la biodiversité s'effondre
- les ressources naturelles s'épuisent bien davantage qu'elles ne se régénèrent
- les riches font sécession
Là-dessus on est sur les bons rails. 👍
Et pour régler tout ça, l'humanité est bien partie pour mettre ses toutes dernières pièces dans la machine à perdre.
Le piètre joueur de poker qui a quelques petits problèmes d'addiction, a déjà perdu sa maison, et s'apprête à faire tapis avec tout l'argent prévu pour les études de ses enfants, alors qu'il a un 2 et un 3 dans sa main.
Pour la première fois, des chercheurs américains sont parvenus à produire plus d'énergie que leur combustible n'en a absorbé.
Par Sciences et Avenir avec AFP le 13.02.2014 à 11h01, mis à jour le 13.02.2014 à 11h01
C'est cent fois moins que ce qu'il faut pour produire de l'énergie rentable, mais les physiciens américains qui cherchent à déclencher une fusion nucléaire contrôlée, alternative à la fission d'aujourd'hui, ont réussi à produire plus d'énergie que leur combustible n'en a absorbé.
EXPLOIT. Certes, il a duré moins d'un milliardième de seconde et n'a produit au finish qu'une énergie correspondant à celle stockée dans deux piles AA (17.000 joules au maximum). Pourtant, c'est un exploit inégalé qu'à réalisé à deux reprises le laboratoire gouvernemental du National Ignition Facility (NIF), en Californie, grâce à la chaleur produite par 192 lasers occupant la surface d'un terrain de football.
Durant la période observée (2002-2021), la consommation totale d’énergie du gros électroménager et des appareils électroniques a baissé de 16,3%, indique lundi l'OFEN. Et ceci malgré l’augmentation simultanée du nombre d’appareils (+41,2%).
https://www.newsd.admin.ch/newsd/message/attachments/74275.pdf
Presque 42% d'appareils en plus qu'en 2002
En 2021, la Suisse comptait 49,3 millions de gros appareils électroménagers, d’appareils informatiques, de bureautique et d’électronique de loisirs en cours d’utilisation, soit 41,2% de plus qu’en 2002 (34,9 millions).
Au total, leur consommation d’électricité s’élevait à 6,5 terawattheures (TWh), soit 11,2% de la consommation totale d’électricité en Suisse. Cela représente également 1,3 TWh ou 16,3% de moins qu’en 2002 (7,8 TWh).
Depuis 2002, les appareils informatiques, de bureautique et d’électronique de loisirs (PC, moniteurs, etc.) ont connu une forte amélioration de leur efficacité: durant cette période, leur consommation a en effet baissé de 53%.
Mais la part des téléviseurs de grande taille (diagonale d’écran supérieure à 32 pouces) fait augmenter la consommation. Ces appareils consomment davantage d’énergie, car ils disposent de fonctions supplémentaires.
Un gain d'un tiers dans l'électroménager
Pour les appareils électroménagers, le gain d'efficacité énergétique est d’environ 32%. S'agissant du gros électroménager, la consommation par appareil calculée spécifiquement pour l’ensemble des appareils est passée de 387 kilowattheures (kWh) en 2002 à 271 kWh en 2021. En 2002, les appareils électriques consommaient en moyenne environ 130 kWh, contre 47 kWh en 2021.
Cette dernière année, plus de 18,75 millions de gros appareils électroménagers étaient utilisés en Suisse, soit 38,6% de plus qu’en 2002. Durant cette période, leur consommation d’énergie a diminué de 2,9%, passant de 5232 millions à 5077 millions de kWh.
La plus grande consommation provient des cuisinières/fours électriques (1453 millions de kWh), des réfrigérateurs (1049 millions de kWh) ainsi que des sèche-linge (770 millions de kWh).
https://journals.aps.org/prl/abstract/10.1103/PhysRevLett.129.130601
Un bruit de fond trop important a généralement pour effet de perturber le travail. Mais des physiciens ont mis au point un moteur à micro-échelle, fabriqué à partir d'une bille de verre, qui peut non seulement résister à l'influence distrayante du bruit, mais aussi l'exploiter pour fonctionner efficacement. Leur expérience est rapportée dans la revue Physical Review Letters et a été sélectionnée par la revue comme un point fort de la recherche.
Dans la vie de tous les jours, nous connaissons les moteurs qui consomment du carburant pour se déplacer de manière dirigée et effectuer ainsi un travail utile. Mais les choses sont plus compliquées dans le monde microscopique, où le bruit sous forme de chaleur peut facilement faire capoter les choses.
"La chaleur fait que les composants des petites machines s'agitent en permanence", explique l'auteur principal, John Bechhoefer, physicien quantique à l'université Simon Fraser de Burnaby, en Colombie-Britannique, et membre du Foundational Questions Institute, FQXi, un groupe de réflexion sur la physique. Habituellement, ce bruit thermique dû à la chaleur de l'environnement a pour effet de réduire la quantité de travail utile qu'un petit moteur peut produire.
Mais il existe une famille spéciale de machines microscopiques, appelées "moteurs d'information", qui peuvent réellement exploiter le bruit pour se déplacer de manière dirigée. Un moteur d'information agit en mesurant les petits mouvements causés par la chaleur et en utilisant ces informations pour renforcer sélectivement les mouvements qui vont dans le "bon" sens, dans la direction requise par la machine.
"Un moteur d'information est une machine qui convertit l'information en travail", explique M. Bechhoefer.
Les physiciens et les ingénieurs sont enthousiastes à l'idée de construire de tels moteurs minuscules capables d'exploiter l'information afin de concevoir de nouvelles machines microscopiques pour les applications nanotechnologiques. "Il y a un grand intérêt à s'inspirer des machines biomoléculaires que la nature a développées", déclare le co-auteur David Sivak, un physicien également à SFU. "Notre travail fait progresser notre compréhension de la façon dont l'information peut être utilisée dans de telles machines, ce qui laisse entrevoir des utilisations possibles pour la récolte d'énergie durable ou un stockage et un calcul informatique plus efficaces."
"Un moteur d'information est une machine qui convertit l'information en travail", explique John Bechhoefer.
Bechhoefer, Sivak et leurs collègues de SFU Tushar Saha, Joseph Lucero et Jannik Ehrich ont construit un moteur d'information en utilisant une perle de verre microscopique - de la taille d'une bactérie - en suspension dans l'eau. La perle est maintenue en place de manière lâche par un faisceau laser qui agit comme un support sous le faisceau. Les molécules de l'eau bousculent doucement la bille, en raison des fluctuations thermiques naturelles du liquide, et de temps en temps, la bille est secouée.
C'est là que réside l'astuce : Lorsque l'équipe constate que la bille s'est déplacée vers le haut contre la gravité, en raison des fluctuations thermiques, elle relève le support laser. Dans cette position plus élevée, la bille a maintenant plus d'énergie stockée, ou énergie potentielle gravitationnelle, comme une balle qui est tenue en l'air, prête à tomber.
L'équipe n'a pas eu à fournir de travail pour soulever la particule ; ce mouvement s'est produit naturellement grâce aux secousses des molécules d'eau. Le moteur convertit donc la chaleur thermique de l'eau en énergie potentielle gravitationnelle stockée en utilisant le retour d'information sur le mouvement de la bille pour ajuster le piège à laser. La décision de relever ou non le piège, et si oui de combien, dépend des informations que nous recueillons sur la position de la bille, qui servent de "carburant" au moteur", explique l'auteur principal, M. Saha.
C'est ainsi que cela fonctionne en principe, mais la mise en œuvre correcte de la stratégie est difficile s'il y a trop de bruit de mesure, généré dans le système par la luminosité du faisceau laser utilisé pour localiser la bille. Dans ce cas, l'incertitude sur la position de la bille pour chaque mesure peut être plus importante que les mouvements de la bille produits par le remuement des molécules d'eau. "Le bruit des mesures entraîne une rétroaction erronée et dégrade ainsi les performances", explique M. Saha.
Moteur d'information "bayésien
Les moteurs d'information classiques utilisent des algorithmes de rétroaction qui fondent leurs décisions sur la dernière mesure de la position de la bille, mais ces décisions peuvent être erronées lorsque les erreurs de mesure sont importantes. Dans leur récent article, l'équipe a voulu étudier s'il existait un moyen de contourner ce problème perturbateur.
Ils ont développé un algorithme de rétroaction qui ne repose pas simplement sur une mesure directe de la dernière position de la bille - puisque cette mesure peut être inexacte - mais plutôt sur une mesure plus précise de la dernière position de la bille, basée sur toutes les mesures précédentes. Cet algorithme de filtrage était donc capable de tenir compte des erreurs de mesure dans son estimation, appelée "estimation bayésienne".
"En combinant de nombreuses mesures bruitées d'une manière intelligente impliquant un modèle de la dynamique de la bille, on peut récupérer une estimation plus précise de la position réelle de la bille, ce qui atténue considérablement les pertes de performance", explique Lucero.
Dans leur nouvelle expérience, rapportée dans Physical Review Letters, l'équipe a démontré qu'un moteur d'information qui applique un retour d'information basé sur ces estimations bayésiennes est nettement plus performant que les moteurs d'information classiques, lorsque les erreurs de mesure sont importantes. En fait, la plupart des moteurs d'information classiques s'arrêtent si les erreurs de mesure sont trop importantes.
"Nous avons été surpris de constater que lorsque les erreurs de mesure dépassent un seuil critique, le moteur naïf ne peut plus fonctionner comme un pur moteur d'information : la meilleure stratégie consiste simplement à lever les bras et à ne rien faire", déclare Ehrich. "En revanche, le moteur d'information bayésien est capable d'effectuer un petit travail positif, quelle que soit l'importance de l'erreur de mesure."
Il y a un prix à payer pour la capacité du moteur d'information bayésien à extraire de l'énergie même avec de grandes erreurs de mesure. Comme le moteur bayésien utilise les informations de toutes les mesures précédentes, il a besoin d'une plus grande capacité de stockage et implique davantage de traitement de l'information.
"Un compromis apparaît car la réduction de l'erreur de mesure augmente le travail extractible des fluctuations, mais augmente également les coûts de traitement de l'information", explique Ehrich. L'équipe a donc trouvé une efficacité maximale à un niveau intermédiaire d'erreur de mesure, où elle a pu atteindre un bon niveau d'extraction d'énergie, sans nécessiter trop de traitement.
"Il y a un grand intérêt à s'inspirer des machines biomoléculaires que la nature a développées", déclare David Sivak.
L'équipe étudie maintenant comment les choses pourraient changer si le bruit qui "alimente" le moteur provenait d'autre chose que de la chaleur. "Nous préparons un article qui étudie comment la stratégie de rétroaction optimale et les performances changent lorsque les fluctuations ne sont plus simplement thermiques", explique David Saha, "mais sont également dues à une consommation active d'énergie dans le milieu environnant, comme c'est le cas dans les cellules vivantes."
Valuechain, startup parisienne spécialisée dans le conseil en paiements et « cryptopaiements », vient de publier un article de recherche sur la consommation d’énergie de la preuve de travail de Bitcoin. Dans ce document, Michel Khazzaka tente tout d’abord de corriger certaines approximations du Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index (CBECI) qui fait actuellement autorité. Il se lance ensuite dans un exercice difficile : comparer la consommation de Bitcoin à celle du système monétaire et de paiement classique.
https://bitcoin.fr/wp-content/uploads/2022/06/BITCOIN-CRYPTOPAYMENTS-ENERGY-EFFICIENCY.pdf
Le bitcoin a introduit une version cryptographique de l'argent de pair à pair qui permet aux paiements en ligne d'être envoyés directement d'une partie à l'autre sans passer par une banque.
De nombreuses études récentes ont évalué et critiqué la consommation d'énergie de Bitcoin par le biais de son mécanisme de consensus Proof of Work (PoW).
En nous basant sur la physique, les sciences de l'information et l'économie, nous calculons et comparons la consommation d'énergie et définissons l'efficacité énergétique du système de paiement monétaire actuel et de la cryptomonnaie Bitcoin.
Nous démontrons que Bitcoin consomme 56 fois moins d'énergie que le système classique, et que même au niveau de la transaction unique, une transaction PoW s'avère 1 à 5 fois plus efficace sur le plan énergétique.
Lorsque la couche Bitcoin Lightning est comparée au schéma de paiement instantané,
Bitcoin gagne de façon exponentielle en évolutivité et en efficacité, et s'avère jusqu'à un million de
fois plus efficace sur le plan énergétique par transaction que les paiements instantanés.
Une nouvelle loi fondamentale de la physique a été récemment découverte. Il s’agit d’un théorème abstrait de mécanique statistique dont la démonstration a été publiée en janvier 2003, dans le plus grand journal européen de physique mathématique (J. of Physics A). Personne n’en a parlé dans les journaux. Peu de gens en ont encore vraiment saisi l’importance.
La démonstration est due à un chercheur d’origine écossaise Roderick Dewar, travaillant à Bordeaux à l’INRA. Pourquoi l’INRA? Parce que ce théorème a des implications fondamentales en biologie. Il s’applique en particulier à l’homme et à l’évolution des sociétés humaines.
Il implique que, depuis sa création, l’univers évolue en formant des structures matérielles de plus en plus complexes capables de dissiper de plus en plus efficacement l’énergie. Les étoiles, les planètes, les plantes, les animaux, et enfin l’homme forment une telle suite de structures.
En physique, la puissance dissipée s’exprime en watts. L’efficacité avec laquelle une structure matérielle dissipe l’énergie peut s’exprimer en watts par kilogramme de matière. L’astronome américain Eric Chaisson a tracé une courbe montrant l’efficacité avec laquelle les structures citées plus haut dissipent l’énergie en fonction de l’âge de l’univers. Cette courbe est reproduite à la fin de ce texte. La progression est foudroyante.
Pour un physicien, la vie est apparue sur Terre pour dissiper l’énergie solaire. Dès 1905, Ludwig Boltzmann, père de la mécanique statistique et grand admirateur de Darwin, écrivait: “la vie est une lutte pour l’énergie libre” (c’est-à-dire l’énergie qui peut être dissipée).
Dès 1922, le chercheur américain Alfred Lotka écrivait: “la sélection naturelle tend à maximiser le flux d’énergie à travers une structure organique”. Un peu plus tard, il ajoute: “le principe de sélection naturelle agit comme si c’était une troisième loi de la thermodynamique” (c’est-à-dire une nouvelle loi de la mécanique statistique).
Cette loi est maintenant démontrée. C’est la loi de Dewar. Comme l’évolution de l’univers, l’évolution des espèces est un processus de maximisation du taux de dissipation de l’énergie. L’évolution de l’humanité n’y échappe pas. La physique et la biologie nous montrent comment ce processus fonctionne.
C’est un chercheur belge, d’origine russe, Ilya Prigogine qui a étudié le premier ce processus en détail. Son travail lui a valu le prix Nobel en 1977. Les étoiles, les planètes, les plantes, les animaux, l’homme, les sociétés humaines sont des structures dissipatives au sens de Prigogine.
En mécanique statistique, la dissipation d’énergie porte le nom de “production d’entropie”. La loi de Dewar s’appelle “MEP” (en anglais: maximum entropy production). Une structure dissipative a la propriété de s’auto-organiser. Ce faisant, elle diminue son entropie interne en l’exportant à l’extérieur. Elle maximise le flux d’entropie vers l’extérieur.
Depuis les travaux du chercheur américain Claude Shannon (1948), on sait qu’entropie et information sont deux aspects opposés d’un même concept. En exportant de l’entropie, une structure dissipative importe de l’information venant de son environnement. Elle mémorise cette information.
Chez les plantes ou les animaux, l’information sur l’environnement est principalement mémorisée dans les gènes. Plantes et animaux sont adaptés à un environnement particulier. Cette adaptation se fait par sélection naturelle. Sont sélectionnés, les plantes où les animaux qui se reproduisent le plus vite, c’est-à-dire ceux qui accroissent le plus rapidement la dissipation d’énergie.
Notre étude sur la consommation d'énergie des monnaies numériques s'appuie sur des estimations universitaires et industrielles pour différentes technologies de traitement. La recherche montre que les crypto-monnaies à preuve de travail consomment beaucoup plus d'énergie que les cartes de crédit. Le remplacement de la preuve de travail par d'autres mécanismes de consensus est un premier pas vers l'écologie pour la crypto, et l'utilisation de systèmes à autorisation en est un second. Grâce à ces avancées, la consommation d'énergie des cryptomonnaies est bien inférieure à celle des cartes de crédit.
2.4.22
Le groupe de recherche et de réflexion sans but lucratif Ember, basé en Angleterre, vient de publier son rapport annuel sur la production électrique dans le monde en 2021. Son principal constat : pour la première fois, la contribution des énergies renouvelables intermittentes (photovoltaïque et éolien) vient de dépasser celle du nucléaire : 10,3 % du total, contre 9,9 %. Autre constat, plus alarmant : la très forte hausse de la demande en électricité dans le monde en 2021 (+7 %) a principalement été comblée avec du charbon, puis avec des renouvelables. Les autres formes d’énergie, dont le gaz, n’ont joué qu’un faible rôle.
Pour les instructions de construction, cliquez ici https://cutt.ly/ceCD5AA
Il est très facile de tirer de l'énergie libre d'un verre d'eau, la seule chose à faire est de reproduire exactement cette pyramide de cuivre. Cette pyramide est basée sur le même effet que celui utilisé par les Egyptiens, oui, vous avez bien entendu, les anciens Egyptiens utilisaient déjà cet effet il y a des milliers d'années pour produire de l'énergie libre. Leurs pyramides n'étaient rien d'autre que des centrales électriques géantes pour produire de l'énergie libre en masse, et non des chambres funéraires taillées au burin de cuivre :D Mais comme toujours, tout ce qui a trait à l'énergie libre est dissimulé ou nié, on ne cherche même pas à savoir exactement pourquoi les fruits restent frais plus longtemps dans une pyramide ou pourquoi les lames de rasoir redeviennent tranchantes dans les pyramides. Il ne faut donc pas s'étonner que l'énergie des pyramides soit complètement niée, mais cela ne change rien au fait qu'elle existe ! Et pour savoir comment l'utiliser, rendez-vous sur https://goo.gl/FeJ56R.
Le rapport inclut également la main-d'œuvre travaillant dans les banques (environ 46 millions d'employés), ainsi que les infrastructures des 25 000 banques, qui comptent pas loin de 1,12 millions de branches bancaires au niveau mondial. Il rapporte aussi qu’il existe plus 4 millions de distributeurs automatiques pour les monnaies fiat, ce qui pèse encore plus sur la balance énergétique. En tout, le rapport considère que le système de paiements classique requiert 4 981 TeraWatt/heure par an, contre 88,95 millions TeraWatt/heure par an pour le bitcoin.