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La démarche des épiceries alternatives romandes signataires de la prise de position du 20 novembre 2024 a pour origine le travail de l’association Artisans de la transition qui édite LaRevueDurable.
Par épiceries alternatives, il faut entendre alternatives à la grande distribution et à l’industrialisation systématique insoutenable du système alimentaire.
Paru le 20 novembre 2024, le rapport des Artisans de la transition Les épiceries alternatives sont irremplaçables montre, pour la première fois, la claire dynamique positive des épiceries alternatives en Suisse romande entre 2010 et 2023. Leur nombre a presque quadruplé pour arriver à 149. Rapporté à l’évolution démographique, l’essor est encore plus frappant. Fin 2009, il y en a environ une pour 50 000 habitants. Fin 2023, il y en a environ une pour 16 000 habitants.
Elles se sont aussi diversifiées. Les bio sont toujours nettement plus nombreuses (80), mais les vrac (38) et les participatives (27) sont désormais aussi en nombre.
Cette présence accrue et cette diversification sont une excellente nouvelle. Les entretiens menés avec 48 d’entre elles révèlent qu’elles sont bien plus que de simples canaux de distribution. A l’occasion de la sortie du rapport des Artisans de la transition, plus de 65 d’entre elles ont signé une prise de position pour défendre un système alimentaire plus juste et soutenable. Le site https://epiceries-alternatives.ch permet de localiser les épiceries alternatives signataires de sa région.
Tabernam est un magasin à but non lucratif qui a ouvert ses portes le 27 janvier 2024 à Yverdon-les-Bains. Il appartient à tous·tes ses coopérateur·ices et fonctionne grâce à la participation de chacun·e dans la gestion du lieu, supprimant ainsi les charges salariales. L’épicerie applique donc de faibles marges sur ses articles et s’approvisionne localement en produits éthiques et qualitatifs, ceci à des prix à la fois accessibles pour les consom’acteur·ices et rémunérateurs pour les producteur·ices. En respectant des valeurs environnementales et sociales, Tabernam offre une alternative aux chaînes de distribution conventionnelle et accompagne un changement de paradigme en interaction avec de multiples autres projets inscrits dans une dynamique de transition écologique et sociale.
🥕L'épicerie participative, LA méthode pour manger bio, local et moins cher que dans les supermarchés
L'épicerie participative et coopérative est un modèle économique qui permet à une communauté de manger bio, local et moins cher que dans une supermarché.
(ou du moins, pour du bio au même prix que le non bio)
https://about.chez-emmy.ch/pdf/CE-comparatif-prix-octobre-2019.pdf
Voici une visite de "Chez Emmy", mon épicerie participative.
https://about.chez-emmy.ch
Nous sommes 180 coopérateurs, chaque coopérateur est en fait une famille. Donc nous sommes ~500 personnes.
Les achats a l'épicerie sont réservés aux coopérateurs. Nous avons l'obligation de travailler 3h / mois / par coopérateur pour faire "tourner" l'épicerie.
Il n'y a pas de caisse, chacun fait ses achats à l'aide d'une application web sur smartphone ou sur un ordinateur, puis valide son paiement. (ou sur papier et sur le PC de l'épicerie)
La gestion de l'épicerie est grandement facilitée par les outils informatiques actuels.
Voici Epicerio une app pour la gestion d'épicerie participative.
https://www.youtube.com/@UCLkv_FazkzrMLRw-uHODi_w
Voici mon dossier à propos des épiceries participatives:
Depuis 2019, le projet a bien évolué. Nous avons augmenté notre autonomie.
Nous avons planté des centaines d'arbres pour créer une forêt jardin qui va d'ici peu nous fournir de nombreux fruits.
https://about.chez-emmy.ch/pdf/divers/CE-presentation-2019-2023.pdf
Depuis mars 2023, nous avons aussi un projet de maraichage. Il y a un demi hectare qui est utilisé pour cultiver nos légumes. Il y a un poste de maraîché à 100% réparti entre 3 personnes pour cultiver notre nourriture bio et locale.
Ce terrain de maraichage est posé juste à côté de celui d'une autre épicerie participative de la région: système B. Ainsi c'est 1 hectare de terre qui sert à nourrir directement les deux coopératives.
https://about.chez-emmy.ch/pdf/projets/CE-projet-mara%C3%AEchage-dossier.pdf
Si tu veux nous rejoindre "Chez Emmy"... Voici qq infos.. On a encore de la place pour au moins une vingtaine de coopérateurs.
https://about.chez-emmy.ch/pdf/divers/CE-rejoins-nous-affiche-A3-2023.pdf
Si c'est trop loin de chez toi, crée ton propre projet dans ta région.Si t'as envie de te lancer aussi dans un projet d'épicerie participative, on peut te fournir de l'aide.
En Suisse, "les Artisans du commun" sont là pour ça.
https://artisans-du-commun.ch
https://www.youtube.com/watch?v=ywcwK00siJ0
En France, il y a "Bouge on coq !"
https://bougetoncoq.fr/
Pour en savoir encore plus sur les motivations à créer une épicerie participative:
https://www.youtube.com/watch?v=WQmSW21t3M4
Epicerio : application de gestion d’épicerie coopérative participative
Une épicerie coopérative participative est une nouvelle forme d’épicerie, voir de supermarché, qui est en plein boom ces temps. Pour en savoir plus sur ce genre d’épiceries participatives, voici tout un dossier…
Pour faciliter la gestion de ces petites structures, nous vous présentons ici une solution informatique sous la forme d’une application web que nous avons créée et qui permet de gérer les membres, les produits et les stocks, les achats ainsi que la comptabilité avec, en bonus, une solution pour gérer l’ouverture de la porte.
https://ecodev.ch/prestations/logiciel-de-gestion-depicerie-cooperative-participative/
Selon des chiffres avancés par la Neue Zürcher Zeitung (NZZ), une chaîne de magasins bien gérée devrait se satisfaire d'une marge brute globale de 25% de son chiffre d'affaires pour couvrir ses frais (personnel, loyers, administration, publicité, amortissement des machines et autres).
Et en Suisse? Selon la NZZ, la part est bien plus élevée que ce qu’on observe chez nos voisins. Le quotidien alémanique a récemment indiqué que les marges au niveau du groupe Migros s’élevaient à 39% l’an dernier et celles de Coop à 32%. Une différence entre ces deux acteurs qui peut s’expliquer par la part importante de produits distributeur qui lui sont propres et fabriqués par des sociétés que Migros détient. Comme les deux géants orange détiennent de nombreuses marques et enseignes actives, notamment dans l’électronique, la santé, les loisirs ou le sport, les chiffres sont difficilement applicables pour les seuls supermarchés. Selon les calculs de la NZZ, les marges brutes des coopératives Migros s’élèvent en moyenne à 31%, celles de Coop aux alentours de 30%. Le cumul non détaillé des marges de distribution et de fabrication rend les premières invisibles et impossibles à comparer avec ce qui se passe à l’étranger. Les deux groupes se portent donc plutôt très bien, mais un taux de marge brute élevé peut aussi être le signe d’un manque de compétition.