236 liens privés
p.120
Pôle d’innovation de la BRI et projets du centre suisse
Le centre suisse du pôle d’innovation de la BRI a été fondé fin 2019.
La BRI compte quatre autres centres, à Hong-Kong, à Singapour,
à Londres et à Stockholm, outre un partenariat stratégique avec la Federal Reserve Bank de New York. Le pôle d’innovation a pour but de comprendre de manière approfondie les développements technologiques qui ont
une incidence sur les tâches des banques centrales. Il cherche également à développer des biens publics dans le domaine technologique afin
de continuer à améliorer le fonctionnement du système financier mondial. Enfin, le pôle d’innovation de la BRI propose une plate-forme pour identifier les tendances technologiques porteuses et favoriser les échanges sur les innovations relevant du domaine des banques centrales.
Dix personnes en moyenne ont travaillé au centre suisse en 2021, dont cinq étaient détachées par la Banque nationale. Elles sont intervenues en tout sur quatre programmes: les projets Helvetia et Jura, décrits au chapitre 4.2 dans l’encadré «Expérimentations portant sur une monnaie numérique de banque centrale restreinte aux établissements financiers», et les projets Rio et Titus.
La plate-forme conçue dans le cadre du projet Rio pour observer les marchés à haute fréquence, comme le marché des changes, a été adaptée de manière à pouvoir être utilisée par les banques centrales. Elle analyse les données du marché qui lui parviennent en continu et calcule en temps réel des indicateurs renseignant sur l’évolution de la qualité de marché sur les principales places de change. Elle permet notamment de disposer d’informations sur la liquidité du marché. En participant à ce projet, la Banque nationale a pu acquérir de précieux enseignements sur l’utilisation des nouvelles technologies.
Dans le cadre du projet Titus, le pôle d’innovation de la BRI a développé une plate-forme englobant ses différents centres et destinée à expérimenter des applications reposant sur la technologie des registres distribués. Cette plate-forme est utilisée pour simuler un système de paiement permettant de tester différents cas de figure. Concrètement, le projet Titus explore les possibilités de réduire les besoins de liquidités des acteurs du système
de paiement au moyen de procédures décentralisées.
p82.
Expérimentations portant sur une monnaie numérique de banque centrale restreinte aux établissements financiers
En 2020, la Banque nationale a pour la première fois mené une étude de faisabilité portant sur une MNBC dite «de gros», c’est-à-dire restreinte aux établissements financiers. Cette étude a démontré qu’il est possible, tant sur le plan technique que d’un point de vue juridique, d’émettre ce type de MNBC via une infrastructure des marchés financiers basée sur la technologie des registres distribués (TRD). Cette étude intitulée Projet Helvetia a été réalisée conjointement avec le centre suisse du pôle d’innovation de la BRI et SIX. Le rapport y afférant a été publié en décembre 2020 (voir Compte rendu d’activité 2020, chapitre 7, encadré sur le pôle d’innovation de la BRI et les projets du centre suisse). Au cours de l’année 2021, les enseignements du projet ont été approfondis dans le cadre de deux nouvelles études de faisabilité.
L’une de ces deux études, Helvetia phase II, a analysé l’intégration
d’une MNBC de gros dans les systèmes bancaires principaux de banques commerciales et de la Banque nationale. Réalisée une nouvelle fois conjointement avec le centre suisse du pôle d’innovation de la BRI et SIX, la phase II a en outre impliqué cinq banques commerciales. Les cas d’utilisation suivants ont été testés avec succès et comptabilisés dans les systèmes bancaires principaux: émission puis rachat d’une MNBC de gros par la BNS, paiements en MNBC de gros entre établissements financiers résidents et non résidents ainsi que règlement d’opérations sur titres en MNBC de gros. Les questions traitées englobent des problématiques opérationnelles et juridiques ainsi que des aspects spécifiques aux banques centrales. Selon le droit suisse en vigueur, il serait possible d’émettre
une MNBC de gros sur une plate-forme tierce à condition que la Banque nationale dispose des fonctions requises de contrôle et de pilotage. Le rapport du projet concerné a été publié en janvier 2022.
La seconde étude de faisabilité, qui s’intitule Projet Jura, avait pour objet
le règlement transfrontière d’opérations de change et de transactions sur titres, en MNBC de gros, dans deux monnaies différentes. Il s’agit d’un projet mis en œuvre conjointement avec la Banque de France, le centre suisse du pôle d’innovation de la BRI et un consortium d’acteurs issus du secteur privé. Le projet montre comment deux banques centrales peuvent émettre une MNBC de gros dans leurs monnaies respectives en recourant à une infrastructure des marchés financiers commune, tout en gardant
la maîtrise de leur propre MNBC de gros pour ce qui est de son émission et de son utilisation. La solution proposée permet de régler des opérations transfrontières directement en monnaie centrale. Le rapport du projet a été publié en décembre 2021.
Les études de faisabilité ont été réalisées via une plate-forme de test basée sur la TRD, au sein de l’infrastructure des marchés financiers de SIX. L’émission d’une MNBC de gros pourrait permettre de régler des opérations de change et des transactions sur titres directement en monnaie centrale via une telle plate-forme basée sur la TRD. Il pourrait en résulter des gains d’efficience et un renforcement de la sécurité du système financier. Pour ce qui est d’une MNBC de gros, des questions d’ordre opérationnel et juridique ainsi que relatives aux aspects spécifiques aux banques centrales restent cependant en suspens (voir aussi chapitre 1.4, encadré «Monnaies numériques de banque centrale»).
Les expérimentations décrites ici sont de nature purement exploratoire et ont vocation à améliorer la compréhension des implications de ces nouvelles technologies. Elles ne préjugent donc en rien d’une décision de la Banque nationale pour l’introduction ou non d’une MNBC de gros en francs.
top 10 contributors 2020
- Allemagne ~620 millions
- Bill Gates ~390 millions
- UK ~290 millions
- UE ~230 millions
- USA ~220 millions
- GAVI ~190 millions
- Arabie séoudite ~150 millions
- Japon ~ 140 millions
- UN fondation ~120 millions
- banque mondiale ~100 millions
top 10 = 2457 millions $ => 61% du budget
Selon des sources de renseignements, l'armée américaine a fait un raid sur les serveurs de la société de machines de vote Scytl en Allemagne pour prouver la manipulation des élections américaines de 2020 après qu'elle ait été exposée dans le scandale du changement de vote par GreatGameIndia. Scytl a une longue histoire de fraude électorale dans différents pays, notamment en injectant des portes dérobées dans son logiciel électoral. Cette question a amené les experts à se demander pourquoi la tâche délicate du comptage des votes a été sous-traitée à une société étrangère ? Comment une entreprise espagnole en faillite, Scytl, a-t-elle pu compter les votes américains en Espagne ?
Port Lesney
le 21 août 2020 à 14h
Actuellement, les chiffres des décès annoncés sont dans les limites des valeurs statistiquement attendues. Du 16 mars (semaine 12) au 19 avril (semaine 16), une surmortalité statistiquement significative a été observée en Suisse en raison de la pandémie de SARS-CoV-2. Au cours de la semaine 14, entre le 30 mars et le 5 avril, 39 % de plus de personnes sont décédées que ce qui était attendu. La tendance de la surmortalité n'a pas été la même dans toutes les régions de Suisse
Il s'agit d'une étude sur l'effondrement du World Trade Center Building 7 (WTC 7) - un bâtiment de 47 étages qui a subi un effondrement total à 17h20 le 11 septembre 2001, suite aux horribles événements de ce matin-là. L'objectif de l'étude était triple : (1) Examiner la réponse structurelle du WTC 7 aux charges d'incendie qui ont pu se produire le 11 septembre 2001 ; (2) Éliminer les scénarios qui n'auraient pas pu causer l'effondrement observé ; et (3) Identifier les types de défaillances et leurs emplacements qui ont pu causer l'effondrement total tel qu'observé.
L'équipe de recherche de l'UAF a utilisé trois approches pour examiner la réponse structurelle du WTC 7 aux conditions qui ont pu se produire le 11 septembre 2001. D'abord, nous avons simulé la réponse structurale locale à la charge de feu qui a pu se produire sous le plancher 13, où la plupart des feux du WTC 7 sont signalés comme s'étant produits. Deuxièmement, nous avons complété notre propre simulation en examinant l'hypothèse de déclenchement de l'effondrement développée par l'Institut National des Normes et de la Technologie (NIST). Troisièmement, nous avons simulé un certain nombre de scénarios au sein du système structurel global afin de déterminer quels types de défaillances locales et leurs emplacements peuvent avoir causé l'effondrement total tel qu'observé.
La principale conclusion de notre étude est que le feu n'a pas causé l'effondrement du WTC 7 le 11 septembre, contrairement aux conclusions du NIST et des sociétés d'ingénierie privées qui ont étudié l'effondrement. La conclusion secondaire de notre étude est que l'effondrement du WTC 7 était une défaillance globale impliquant la défaillance quasi simultanée de chaque colonne du bâtiment.
4 milliard