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Les égyptologues sont loin d'avoir résolu tous les problèmes que posent les pyramides d'Egypte. L'auteur a cherché à résoudre l'un d'entre eux : ces extraordinaires monuments ont-ils été implantés en fonction de connaissances astronomiques et lesquelles ?
Dressant une liste des pyramides connues et offrant leur signification majeure, Karine Gadré, astrophysicienne de formation, nous décrit le ciel des anciens Egyptiens, leurs méthodes d'observation et leur conception des piliers de l'univers, ce qui permet d'aborder la détermination céleste des quatre directions cardinales par les prêtres astronomes de l'ancienne Egypte.
On découvre ainsi que la " distribution " des pyramides n'est nullement due au hasard ou à la fantaisie des architectes, mais qu'elle correspond à un ordre céleste recréé sur terre.
Sur l'intérieur du couvercle de dix-neuf sarcophages découverts dans des nécropoles de la Moyenne et de la Haute Égypte d'une part, au plafond du cénotaphe de Séthi Ier à Abydos en Moyenne Égypte d'autre part, figurent des horloges stellaires qui fonctionnaient sur la base des apparitions successives d'étoiles à l'est du ciel, entre la fin du crépuscule astronomique et le début de l'aube, tout au long de l'année civile égyptienne constituée de 365 jours (Gadré et Roques, 2008b). L'objectif de cet article est de dater ces horloges stellaires en comparant leurs arrangements stellaires respectifs. Les propositions de datation sont ensuite comparées à celles déduites de l'application de critères archéologiques, topologiques et philologiques.