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Le premier cas connu de personne infectée par le nouveau variant Omicron en Suisse a un profil inattendu. Il s’agit d’un gymnasien de 19 ans de Bâle-Ville entièrement vacciné contre le coronavirus. Qui n’a pas voyagé récemment.
Le jeune homme ne souffre que de symptômes bénins et il a été déniché un peu «par hasard»: lors de tests de masse réguliers effectués dans les écoles du canton. Bâle-Ville note dans un communiqué que la source de la contagion est inconnue et explique que le gymnasien ne s’est pas rendu dans une zone considérée comme à risque et n’a d’ailleurs pas voyagé du tout récemment. Il a été placé à l’isolement.
Ce jeune homme, enfin, a eu de nombreux contacts lors de la période de contagion, avec ses camarades de classe comme dans une chorale, avec laquelle il s’est produit la semaine dernière. L’équipe bâloise de recherche de contacts a identifié une centaine de personnes, qui doivent rester en quarantaine pendant dix jours. À ce stade, aucune mesure de précaution supplémentaire n’est nécessaire, est-il précisé.
Baisse d’efficacité
Pour le virus historique (au R0 de 3), le seuil d’immunité collective était estimé «à 66%" de personnes immunisées, rappelle le Pr Flahault. Mais «si le R0 est de 8 comme avec le variant Delta, on arrive à 90%", reprend-il.
Ce seuil pourrait être atteignable si les vaccins étaient efficaces à 100% contre l’infection. Mais ce n’est pas le cas. Selon des données publiées mardi par les autorités américaines, l’efficacité des vaccins Pfizer et Moderna contre l’infection a baissé de 91% à 66% depuis que Delta est devenu dominant aux États-Unis.
Diminution avec le temps
En plus des caractéristiques du variant, cela pourrait être lié au fait que l’efficacité diminue avec le temps: elle tombe de 88% à 74% au bout de cinq à six mois pour Pfizer, et de 77% à 67% après quatre à cinq mois pour AstraZeneca, selon une étude britannique rendue publique mercredi. C’est ce qui pousse de plus en plus de pays à envisager une dose de rappel (le plus souvent une troisième dose).
Tous ces paramètres aboutissent à une absurdité mathématique: pour atteindre l’immunité collective sans aucun geste barrière «il faudrait vacciner plus de 100% de la population», souligne M. Sofonea. Un objectif également jugé illusoire par l’un des pères du vaccin d’AstraZeneca. «Avec le variant actuel, nous sommes dans une situation où l’immunité collective n’est pas une possibilité, car il infecte des gens vaccinés», a déclaré le Pr Andrew Pollard (université d’Oxford) le 10 août devant les députés britanniques.
«Un Mythe»
Mais même si l’immunité collective via la vaccination est devenue «un mythe», selon les termes du Pr Pollard, les spécialistes insistent sur le fait que les vaccins sont indispensables. «Ce que les scientifiques préconisent, c’est le maximum de personnes protégées», dit le Pr Flahault.
D’abord, les vaccins restent très efficaces pour éviter les formes graves de la maladie et les hospitalisations. Ensuite, ils assurent une protection collective à ceux qui ne peuvent bénéficier eux-mêmes de la vaccination: c’est le cas des gens dont le système immunitaire est affaibli par une autre maladie (cancer ou greffe, par exemple).
Maintenir le masque
Enfin, il reste possible «d’atteindre une immunité collective, mais pas seulement avec la vaccination», estime Mircea Sofonea. Cela implique de maintenir «le masque et des formes de distanciation sociale en particulier sur certains territoires» pour freiner le virus, et donc réduire les risques, au maximum.
«Pendant la pandémie de sida, quand les scientifiques ont dit qu’il fallait mettre des préservatifs, beaucoup de gens ont répondu "d’accord pour l’instant, pendant un temps», et finalement on a continué», renchérit Antoine Flahault. «Il se peut qu’on continue à mettre le masque dans les lieux clos et les transports pendant pas mal de temps».
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au moins 534 cas recensé !!!
Werner Munter