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Le journal lyonnais Le Progrès nous fait déjà part d’un premier cas connu d’utilisation de l’IA chez les étudiants. Un enseignant en handicapologie de Lyon a en effet constaté que 50% de ses étudiants avaient utilisé ChatGPT dans le cadre d’un devoir.
Le professeur s’est rendu compte de la supercherie en constatant qu’une bonne partie des copies rendues étaient très similaires. Si les mots différaient, leurs structures démonstratives et leurs exemples sont restés constamment les mêmes. C’est en se renseignant auprès de ses élèves que l’un d’eux a fini par avouer l’utilisation de ChatGPT dans la rédaction.
Les étudiants n’ont pas reçu de blâme pour cet usage, puisque l’utilisation de ChatGPT et des intelligences artificielles du même acabit n’a pas (encore) été banni par l’école. Le niveau des copies elles-mêmes naviguant entre 10 et 12,5, le professeur a décidé d’attribuer la même note de 11,75 à tous ces travaux. Il semble qu’en se renseignant auprès de ses collègues, il ait fait le constat que ce cas était loin d’être isolé. Les copies sont désormais en possession de la direction.
Le cas de cette université de Lyon est loin d’être isolé. Aux États-Unis, les écoles de New York ont décidé de bannir l’usage de ChatGPT dès l’avènement de la technologie, poussant OpenAI à réagir. L’entreprise a mis en avant la création d’un « signal secret et imperceptible » au sein des textes générés par l’IA afin de pouvoir déterminer à l’avenir les cas de tricherie. Elle promet que ce signal pourra être retrouvé même si une seule petite partie du texte a été créée par l’IA.