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A louer appartement de 3 pièces au 1er étage d'une maison historique de St-Blaise. Emplacement magnifique à côté de la place de jeux, du ruisseau du Ruau et du parc du Pré Brenier. Tout proche de la forêt et à 10 min. à pieds du lac. Grand parking gratuit à 2 pas.
2 chambres, 1 salon, 1 cuisine, 1 salle de bain avec baignoire. Une cave et un galetas. Un garage à vélo et une buanderie commune. Lieu calme. Chauffage central au mazout. En l'état. 1120.- de loyer, charges comprises. Disponible au 1 er avril 2023.
En particulier l’auteur, avec le concours de notre
ami Arnaud Clairand, jette une nouvelle lumière sur l’activité
de l’atelier royal de Besançon et la fabrication de faux louis
d’or durant la période des réformations (1689-1723).
Histoire économique et monétaire en Suisse occidentale (1589-1818) FROIDEVAUX Charles lh90 Librairie
Avec cet ouvrage en trois volumes, Charles Froidevaux propose une histoire monétaire de la Suisse occidentale et un catalogue des monnaies neuchâteloises.
Le premier volume propose une histoire monétaire de la Suisse occidentale. Cette étude se situe au carrefour de plusieurs domaines : l’histoire, l’histoire de la pensée économique, l’histoire des crises monétaires et des affaires critiques de faux-monnayage qui en découlent à Berne, Bâle, Neuchâtel et Genève, la numismatique, la statistique, la métrologie et la généalogie.
En plus de présenter une histoire monétaire globale de la Suisse occidentale sur plusieurs siècles, le livre se veut aussi une sorte d’encyclopédie et donne des outils pour comprendre l’histoire monétaire, les crises monétaires, les dévaluations, les équivalences entre les différentes monnaies – notamment avec le royaume de France –, ainsi que les relations entre les monnaies des États de Suisse occidentale. Pour la première fois, une analyse de la monnaie de Romagne (Romandie) est formulée. Monnaie de compte, elle permettait de synchroniser les monnaies entre les régions de langue française et celles de langue allemande de la partie occidentale du Corps helvétique. Le deuxième volume est un catalogue incontournable des monnaies neuchâteloises, tant pour les chercheurs en numismatique que pour les collectionneurs. Pour chaque monnaie neuchâteloise, il propose une présentation selon les normes actuelles de la numismatique.
Les monnaies sont inventoriées selon la collection dans laquelle elles sont conservées, avec numéro d’inventaire, provenance, dimension et poids s’ils sont disponibles. Les collections privées sont séparées des collections publiques pour permettre aux collectionneurs d’évaluer la rareté des variantes et leur potentiel d’apparition sur le marché. Un tableau de correspondances entre les références de l’ouvrage de Wavre, Demole et Montandon publié en 1939 et celles de ce catalogue-ci permet aux musées et aux collectionneurs de mettre leur inventaire à jour.
Le troisième volume est consacré aux sources, aux bases documentaires et à l’analyse détaillée des éléments présentés dans les deux premiers. Les documents essentiels cités dans le premier volume ou dans le catalogue y sont transcrits ou photographiés. L’auteur a rassemblé des tableaux généalogiques, plusieurs documents sur le faux-monnayage (dont la correspondance y impliquant des membres du Conseil d’État neuchâtelois) et sur les conséquences des conférences monétaires, sous l’Ancien Régime, pour les différents États de la partie occidentale du Corps helvétique. Les techniques de lecture des documents monétaires anciens y sont développées, de même que la transcription des abréviations et la manière de déchiffrer les mandats affichant les cours des espèces dans la partie occidentale du Corps helvétique. Le lecteur y trouvera encore une présentation des techniques de fabrication des monnaies et du rôle des maîtres-monnayeurs et graveurs, ainsi que les comptes de fabrication et les volumes de production de l’atelier de Neuchâtel. La dernière partie du volume analyse les relations entre l’industrie du faux-monnayage et les familles au pouvoir à Neuchâtel.
Les nations étrangères voisines de la France s’appliquèrent, à partir de la seconde réformation mais surtout et massivement durant les suivantes (1701, 1704 et 1715), à attirer les espèces du royaume afin de les réformer faussement. C’est dans le Comtat Venaissin, en Suisse, en Piémont et dans la région de Bruxelles que l’on trouvait le plus d’entreprises criminelles. Sur celles-ci, voir notamment Arnaud Clairand et Charles Froidevaux, « L’industrie des fausses monnaies françaises au Pays de Neuchâtel », Revue historique neuchâteloise, nº 3, 2000, p. 173-212 et Arnaud Clairand, Charles Froidevaux et Benedikt Zäch, « Carrés et procédés de fabrication de 350 000 faux louis d’or fabriqués en Suisse au début du XVIIIe siècle », Bulletin de la Société française de numismatique, juin 2000, p. 132-144. C’est à cause d’une véritable submersion de fausses monnaies qu’une seconde Cour des monnaies fut créée, à Lyon, en 1701, avec pour objectif de s’attaquer aux faux-monnayeurs de la vallée du Rhône et des environs.
Au début du XVIIIe siècle, la France procède à plusieurs réformes monétaires qui consistent à refrapper ou refondre d’anciennes pièces en augmentant leur valeur nominale. Cette pratique constitue une source importante de revenus pour l’Etat, mais pénalise la population. Les faux-monnayeurs profitent de ces réformes pour refrapper eux-mêmes des pièces et réaliser ainsi un confortable bénéfice allant de 10 à 50%. Cette activité illégale est pratiquée largement dans l’arc jurassien, et notamment à Neuchâtel. 350'000 faux louis d’or auraient été fabriqué dans la région entre 1704 et 1709.