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Anne-Elisabeth Fournier, Présidente de Femmes, Sécurité, Défense présentera une conférence sur le retour à la neutralité intégrale.
Le gouvernement suisse a une longue histoire de neutralité. Cette neutralité a permis à la Suisse de rester en dehors des guerres et des conflits et lui a également permis de rester en dehors de l'Union européenne. Mais qu'en est-il aujourd'hui ?
La Neutralité aujourd'hui - FOURNIER Anne Elisabeth, VILLARD François, STUDER Marc, SANDOZ Suzette
6 mars 2014
9A, rue de Contamines, 1206 Genève
Vidéo : Lucien Barbieri, Onex - Montage : Marc R.Studer, Etoy
Les Salons du Général Dufour
Le 6 mars 2014, à 18h30, dans la Maison du Général Dufour, à Genève, Les Salons du Général Dufour, en collaboration avec Le Lobby des Citoyens, de Femmes, Sécurité et Défense, de Giardino (pour une armée de milice forte), avec la participation de Suzette Sandoz et de Uli Windisch, tenaient une soirée sur le thème de la Neutralité, hier et aujourd'hui.
Dans la 1ère partie "LA NEUTRALITE HIER", Les Salons du Général Dufour ont confié à l'historien Jean-Jacques Langendorf, auteur d'un ouvrage sur L'histoire de la Neutralité, une perspective", le soin de nous rappeler les origines et les raisons de la neutralité helvétique. Le titre de son intervention : "La Neutralité Suisse dans l'intérêt de l'Europe ?".
En 2ème partie, "LA NEUTRALITE AUJOURD'HUI", Le Lobby des Citoyens s'est proposé d'analyser où nous en sommes actuellement avec cette neutralité, à la fois sous l'angle juridique, à l'heure où des Etats étrangers nous dictent leurs lois, sous l'angle de la Défense, avec la question de la crédibilité d'une neutralité liée à une adhésion tacite à l'OTAN, alliance de guerre depuis 1999, et sous l'angle de la protection des Citoyens, avec le choix des armes que nous voulons pour nous défendre. Les intervenants de cette 2ème partie :
Anne Elisabeth Fournier, Présidente de FEMMES, SECURITE ET DEFENSE, a abordé la question : "Coopération OTAN-PPP-PARP, est-ce compatible avec la neutralité ?" .
Le lt-col François Villard, Représentant romand de GIARDINO, a traité de "La défense dans l'esprit de la neutralité"
Marc R. Studer, Président du LOBBY DES CITOYENS, à pris deux exemples pour démontrer que faute de souveraineté et d'indépendance, la neutralité est mise à mal, l'un touchant à la sécurité (aérienne), l'autre à la privation de droits élémentaires frappant des Citoyens suisses en conséquences de lois imposées par l'étranger.
Enfin Suzette Sandoz, Professeure honoraire de droit à l'Université de Lausanne et ancienne Conseillère nationale s'est exprimée sur le thème de "Neutralité et lois imposées de l'étranger ?"
La 3ème partie, "LE DEBAT", modéré par Uli Windisch, Professeur honoraire de sociologie à l'Université de Genève et créateur de la plateforme d'opinions www.lesobservateurs.ch, a permis au public d'intervenir avec les protagoniste dans un échange nourri..
Article 5
Les parties conviennent qu'une attaque armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d'elles, dans l'exercice du droit de légitime défense, individuelle ou collective, reconnu par l'article 51 de la Charte des Nations Unies, assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d'accord avec les autres parties, telle action qu'elle jugera nécessaire, y compris l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région de l'Atlantique Nord.
Toute attaque armée de cette nature et toute mesure prise en conséquence seront immédiatement portées à la connaissance du Conseil de Sécurité. Ces mesures prendront fin quand le Conseil de Sécurité aura pris les mesures nécessaires pour rétablir et maintenir la paix et la sécurité internationales.
Le président de l'Ukraine a eu une conversation téléphonique avec le secrétaire général de l'OTAN
6 avril 2021 - 12:36
Le président de l'Ukraine Volodymyr Zelenskyy et le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg ont discuté de l'aggravation de la situation sécuritaire à Donbas.
"Ces dernières semaines, nous avons constaté une tendance très dangereuse à l'augmentation du nombre de violations du cessez-le-feu par les forces d'occupation russes et du nombre de défenseurs ukrainiens tués", a déclaré Volodymyr Zelenskyy.
Il a également informé Jens Stoltenberg de l'accumulation continue de troupes russes près des frontières de l'Ukraine et de leur préparation accrue à une action offensive.
Le président a remercié le secrétaire général de l'attention portée par l'Alliance à la situation de sécurité autour de l'Ukraine et a appelé les membres de l'OTAN à accorder plus d'attention aux questions de sécurité en mer Noire et à renforcer leur présence militaire dans cette région.
"Une telle présence permanente devrait constituer un puissant moyen de dissuasion pour la Russie, qui poursuit la militarisation à grande échelle de la région et entrave la navigation marchande", a déclaré Volodymyr Zelenskyy.
Le président ukrainien a souligné que la question la plus urgente dans les relations avec l'OTAN pour l'Ukraine était la possibilité d'obtenir le plan d'action pour l'adhésion à l'OTAN.
"Nous sommes déterminés à réformer notre armée et notre secteur de la défense, mais les réformes ne suffiront pas à arrêter la Russie. L'OTAN est le seul moyen de mettre fin à la guerre dans le Donbas. Le MAP de l'Ukraine sera un véritable signal pour la Russie", a déclaré le président.
Ukraine, le retour : la guerre, la russophobie et le Pipelinistan
par Admin · Publié 9 avril 2021 · Mis à jour 13 avril 2021
Par Pepe Escobar
Paru sur Asia Times sous le titre Ukraine redux: war, Russophobia and Pipelineistan
Le combo État profond-Otan utilise Kiev pour déclencher une guerre afin d’enterrer le pipeline Nord Stream 2 et les relations germano-russes.
L‘Ukraine et la Russie sont peut-être au bord de la guerre – avec des conséquences potentiellement désastreuses pour l’ensemble de l’Eurasie. Allons droit au but, et plongeons tête la première dans le brouillard de la guerre.
Le 24 mars, par le biais du décret n° 117/2021, le président ukrainien Zelensky a signé ce qui revient à une déclaration de guerre contre la Russie.
Ce décret établit que la reprise de la Crimée à la Russie est désormais la politique officielle de Kiev. C’est exactement ce qui a motivé l’expédition vers l’est d’une série de chars de combat ukrainiens sur des wagons plats, à la suite de la saturation de l’armée ukrainienne en équipements militaires comprenant des drones, des systèmes de guerre électronique, des systèmes antichars et des systèmes portatifs de défense aérienne (MANPADS) par les États-Unis.
Plus important encore, le décret de Zelensky est la preuve que toute guerre ultérieure aura été provoquée par Kiev, ce qui réfute les affirmations habituelles d’ « agression russe. » La Crimée, depuis le référendum de mars 2014, fait partie de la Fédération de Russie.
C’est cette (en italiques) déclaration de guerre de facto que Moscou a prise très au sérieux, ce qui a déclenché un déploiement de forces russes supplémentaires en Crimée, et près de la frontière russe avec le Donbass. Il convient de noter que ces forces comprennent la 76e brigade d’assaut aérien de la Garde, connue sous le nom de parachutistes de Pskov et, selon un rapport des services de renseignement qui m’a été cité, capable de prendre l’Ukraine en seulement six heures.
Le fait qu’au début du mois d’avril, le Secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, fraîchement arrivé de son ancien poste de membre du conseil d’administration du fabricant de missiles Raytheon, ait appelé Zelensky pour lui promettre « le soutien inébranlable des États-Unis à la souveraineté de l’Ukraine » n’aide certainement pas. Cela correspond à l’interprétation de Moscou selon laquelle Zelensky n’aurait jamais signé son décret sans le feu vert de Washington.
Le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré qu'il existe "un risque réel de nouveau conflit armé en Europe" après que les discussions entre les membres de l'alliance et la Russie se sont achevées sans aucun signe de progrès vers le désamorçage de la crise en Ukraine.
Le vice-ministre russe des affaires étrangères, Alexander Grushko, est sorti des quatre heures de discussions en réitérant la menace de Moscou de prendre des mesures militaires si les mesures politiques ne suffisent pas à "neutraliser les menaces" auxquelles il dit être confronté. Ses remarques sont intervenues quelques jours seulement après que son collègue diplomate russe, Sergei Ryabkov, eut assuré aux journalistes que la Russie n'avait aucune intention d'envahir l'Ukraine.
M. Grushko a déclaré qu'il avait dit aux représentants de l'OTAN que "toute nouvelle dérive de la situation pourrait avoir les conséquences les plus imprévisibles et les plus graves pour la sécurité européenne".
Le vice-ministre russe de la défense, Alexander Fomin, aurait déclaré que les relations avec l'OTAN étaient à un "niveau extrêmement bas", tandis qu'un fonctionnaire du ministère des affaires étrangères a déclaré aux journalistes qu'il n'y avait "aucun programme positif".
La chef de la délégation américaine, la secrétaire d'État adjointe, Wendy Sherman, a déclaré qu'elle n'avait rien entendu à Bruxelles qui diffère de la position du Kremlin exposée lors des discussions bilatérales de Genève, exigeant un arrêt garanti de l'expansion de l'OTAN et un retrait des troupes de l'alliance dans les pays de l'ancien bloc soviétique qui ont rejoint l'alliance après 1997.
Twitter a annoncé qu’il avait récemment suspendu des dizaines de comptes pour avoir miné la confiance en l’OTAN. Cette mesure fait partie d’une purge plus large de près de 400 comptes Twitter soupçonnés d’avoir des « liens avec la Russie, l’Arménie et l’Iran », des acteurs étatiques qui se sont avérés avoir « enfreint ses politiques de manoeuvre des plateformes », selon Reuters.