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29 avril 2008
Sabor, ce robot appenzellois né il y a plus de 100 ans qui était connu partout en Occident
L'un des premiers hommes-machines télécommandés au monde était appenzellois. Le robot Sabor a fait le tour de l'Europe, raté de peu Frank Sinatra aux Etats-Unis et offert des fleurs à la reine des Pays-Bas. Sabor est désormais exposé dans sa "maison natale", à Teufen (AR).
Emile est né un soir où les feux d’artifice illuminaient le ciel. C’est sûrement pour cela qu’il adore admirer les feux de cheminée. Quand il regarde les flammes, son cœur s’enflamme. Alors, c’est décidé. Cette passion, il va en faire son métier !
L'espionnage en Suisse Publié le 18 novembre 2019 à 17:22
"La Suisse sous couverture", la web-série qui décrypte les activités d'espionnage sur sol helvétique
La RTS a diffusé du 18 au 23 novembre une web-série sur les liens entre la Confédération et le renseignement international. En cinq épisodes, "La Suisse sous couverture" revient sur les affaires d'espionnage les plus marquantes depuis l'après-guerre.
A Loèche se côtoient 10 antennes du système d'écoute du Département fédéral de la défense (DDPS) et 25 antennes de la société Signalhorn, dont certains clients sont proches de l'agence américaine du renseignement (NSA). Comment est-ce possible et quels sont les risques? Le 2e épisode de la web-série "La Suisse sous couverture" tente d'y répondre.
Depuis 1974, les PTT (devenus Swisscom) et la Confédération gèrent un parc d’antennes paraboliques à Loèche, un site considéré comme le cœur du système de renseignement suisse. En l’an 2000, ils créent la surprise en cédant une grande partie des paraboles à l’entreprise américaine Verestar, qui a des liens indirects avec la NSA. Depuis, plusieurs entreprises ont défilé à Loèche, mais elles ont toujours compté parmi leurs clients des sociétés susceptibles d'entretenir des rapports avec les services de renseignements américains.
Du côté de la Berne fédérale, on assure que tout va bien. En 2001, le Conseil fédéral exprime sa confiance à l'exploitant Verestar. En 2012, le Département fédéral de la défense (DDPS) prend le relais, et affirme, à propos du nouvel exploitant, Signalhorn, que l'indépendance est assurée. L'armée et l'entreprise ne partagent que les charges d'eau et d'électricité.
RTSinfo diffuse cette semaine la web-série "La Suisse sous couverture", consacrée aux liens entre la Confédération et le renseignement international. Replongez dans cette affaire d'antennes valaisannes en regardant le deuxième épisode "Les grandes oreilles de la Confédération" (ci-dessus) avec son complément d'informations (ci-dessous).
La Suisse n’est pas neutre lorsqu'il s’agit des services de renseignement, c’est évident.
Balthasar Glättli - conseiller national (Vert/ZH)
Chronologie des événements
1974 - les PTT installent les antennes
Les PTT installent une antenne parabolique sur le site du Brentjong, au-dessus de Loèche (voir carte tout en bas) afin d'offrir des solutions de communication par satellite entre la Suisse et l'étranger. L'opération se fait conjointement avec le Département fédéral de la défense (DDPS). Une deuxième antenne est construite en 1980. Le site ne cesse ensuite de s'agrandir.
2000 - l'américain Verestar achète des antennes
Les antennes de Loèche sont perfectionnées. Nommées Satos-3, elles figurent désormais au coeur du système Onyx, un projet suisse d'interception des communications internationales (téléphone, fax et internet) qui transitent par satellite. Deux autres sites font partie de ce programme: Zimmerwald (BE) et Heimenschwand (BE).
A l'automne, les PTT devenus Swisscom SA scindent le site du Brentjong en deux. Dix antennes sont confiées au DDPS pour un usage militaire. Le reste est vendu pour des objectifs civils à Verestar. Nommée jusqu'ici ATC Teleports, cette société américaine était une filiale d’American Tower Corporation, l’un des principaux exploitants et concepteurs de services de radiodiffusion en Amérique du Nord. Des politiciens s'interrogent sur la confiance à accorder à Verestar.
Concernant cette opération, j'avais, personnellement, un mauvais pressentiment
Oswald Sigg - ex-chef de l'information au DDPS
"Cela a surpris tout le monde, y compris moi", confie Jean-Paul Rouiller, ex-agent du renseignement suisse. A cette époque, le service du renseignement fonctionne de manière isolée. Même le DDPS ne sait rien de son budget ni de ses équipes. Selon le journaliste Duncan Campbell, Onyx pourrait être lié au réseau d'espionnage anglo-saxon Echelon, qu'il a révélé en 1988. De son côté, Jean-Paul Rouiller réfute que la Suisse ait pu être un partenaire d'Echelon, mais il admet qu'une collaboration est envisageable (voire encadré).
La Suisse est un service qui collabore avec ses partenaires. Après sur les détails de ces coopérations, c'est bien évidemment couvert par les règles du secret
Jean-Paul Rouiller - ex-agent du renseignement suisse
2001 - le Conseil fédéral exprime sa confiance
A la suite de l'interpellation du conseiller national Bernhard Hess (Démocrates Suisses/BE), le Conseil fédéral indique que Verestar exploite "des réseaux de satellites d'envergure internationale, soit 170 antennes ainsi qu'une cinquantaine de satellites" mais que l'entreprise "n'a jamais compté la NSA au nombre de ses clients". Pourtant, Verestar possède la Maritime Telecommunications Network (MTN), qui compte parmi ses clients... l'US Navy. Le Conseil fédéral l'admet: "MTN travaille pour le compte de la Defense Information System Agency et du Space and Naval Warfare System Center, tous deux rattachés au Département de la défense, et susceptibles de ce fait d’entretenir des rapports avec les services de renseignements américains".
Swisscom est complètement infiltrée par l'Agence nationale de sécurité (NSA), d'après des documents de Snowden que personne n'a encore remarqués
Duncan Campbell - journaliste d'investigation
2004 - le luxembourgeois SES Global reprend les rênes
Au bord de la faillite, Verestar est englouti pour 18 millions de dollars par SES International Teleport AG, filiale suisse du luxembourgeois SES Global, qui possède 41 satellites. L'entreprise compte elle aussi parmi ses clients plusieurs départements de l'administration américaine. En 2008, SES Global crée spécifiquement une filiale pour gérer les antennes de Loèche: l'entreprise Satlynx.
2012 - Signalhorn et Washington
Le DDPS et l'armée possèdent encore 10 antennes. De son côté, Satlynx devient Signalhorn AG. Son nouveau directeur est le Canadien Robert James Kubbernus, un spécialiste international des télécommunications satellitaires. Pourquoi la gestion d'un site aussi sensible a-t-elle été confiée à une société luxembourgeoise? "L'indépendance des installations du DDPS est assurée", explique au Temps en 2015 le Département de la défense. Seuls les frais d'eau et d'électricité sont partagés. De son côté, Robert James Kubbernus assure que les règles de confidentialité sont "strictes".
2013 - les révélations d'Edward Snowden
Ex-chargé de sécurité informatique à la CIA et administrateur système pour la NSA, Edward Snowden dévoile à différents médias des documents top-secrets de la NSA. La surveillance massive des communications et d'internet par Washington et Londres apparaît au grand jour. Swisscom, détenue à 51% par la Confédération, figure en rouge dans le programme "
Treasure Map
", une carte en temps réel du Web global. Les noeuds rouges représentent les réseaux d'entreprise où la NSA peut observer les données qui y circulent. Les flèches bleues illustrent les principaux chemins empruntés par les communications internet et mobiles. Est-ce que Swisscom a donné son consentement à un logiciel d'espionnage?
"Treasure Map" est une carte interactive et en temps réel du Web global. [societe ecran media]
"Treasure Map" est une carte interactive et en temps réel du Web global. [societe ecran media]
Lire : Les antennes de Loèche (VS) pourraient être utilisées par l'espionnage américain
En réaction à ces révélations, le conseiller national Balthasar Glättli a posé de nombreuses questions au Conseil fédéral. Il attend encore aujourd'hui les réponses. "Les fonctionnaires suisses ne mentent jamais. L'important est de garder le déni plausible", relève Duncan Campbell.
Retrouver tous les épisodes : "La Suisse sous couverture", la web-série qui décrypte les activités d'espionnage sur sol helvétique
Caroline Briner
Publié le 19 novembre 2019 à 17:00
4:57 Quelles sont vos sources pour dire que c'est un feu d'artifice dans le cerveau ?
Car il y a des publications scientifiques qui disent exactement le contraire !
"Nous montrons que l'injection de DMT est suivie d'un sous-état cérébral caractérisé par une hypoactivité pariétale médiane et hippocampique, qui est en corrélation avec la signification de l'expérience psychédélique."
https://www.biorxiv.org/content/10.1101/2024.02.14.580356v2.full
Merci pour des précisions sur vos propos.
La Matinale
Science qui peut!- La technique d'ensemencement des nuages utilisée pour faire tomber la pluie
05.05.2023
https://www.bloomberg.com/news/videos/2024-04-17/cloud-seeding-blamed-for-record-floods-in-dubai
La durée d'une journée a beaucoup varié
Beaucoup de métrologues prévoyaient que les secondes intercalaires ne seraient jamais ajoutées, car à l'échelle de millions d'années, la rotation de la Terre ralentit: cela signifie que, occasionnellement, une minute en UTC doit être d'une durée de 61 secondes, pour permettre à la Terre de rattraper son retard.
Cette réduction de la vitesse de rotation de la planète est due à l'attraction de la Lune sur les océans, qui crée des frottements. Elle explique aussi, par exemple, pourquoi les éclipses d'il y a 2000 ans ont été enregistrées à des moments de la journée différents de ceux auxquels on s'attendrait sur la base de la vitesse de rotation actuelle.
Par ailleurs, les analyses de sédiments anciens suggèrent qu'il y a 1,4 milliard d'années, une journée ne durait qu'environ 19 heures.
Le retour des psychédéliques
Après des années de diabolisation, les psychédéliques font leur retour dans le champ de la médecine. Des chercheurs espèrent pouvoir utiliser LSD et champignons hallucinogènes pour soigner dépressions et autres troubles psychiatriques.
Vignette de l'émission 36,9° "Le retour des psychédéliques"
LSD et champignons hallucinogènes gardent une réputation de drogues illégales utilisées surtout par les hippies dans les années 1970. Depuis leur interdiction, des années de diabolisation ont fait oublier le potentiel médical de ces substances. Des chercheurs les utilisent aujourd’hui pour soigner la dépression notamment. Ils espèrent voir revenir les psychédéliques dans le champ de la médecine.
Quelques livres pour approfondir le sujet:
-"LSD : mon enfant terrible" (Albert Hofmann)
-"Le Serpent Cosmique" (Jeremy Narby)
-"La médecine psychédélique" (Olivier Chambon)
-"Les drogues d’origine naturelle" (Kurt Hostettmann)
-"Drugs without the hot air" (David Nutt, anglais)
-"How to Change your Mind: The New Science of Psychedelics" (Michael Pollan, anglais)
-"The Psychedelic Renaissance" (Ben Sessa, anglais)
Un fusil et des algorithmes
Le "Smart Shooter", tireur intelligent en français, est une arme qui peut être contrôlée à distance. Elle utilise également des algorithmes, comme ceux des missiles de précision. Grâce à une intelligence artificielle, l'arme permet donc à l’opérateur d’identifier une cible, de la suivre et de garantir sa "neutralisation".
Contacté, le fabricant précise qu’il ne peut pas discuter directement de la situation dans la ville palestinienne d’Hébron pour des questions de confidentialité, mais il précise l’objectif de ce type de technologies: "Mettre les soldats hors d’atteinte, hors de danger en cas de répliques ou de violences". L'arme permettrait aussi "d'atténuer les responsabilités, car le soldat n'est plus [directement] celui qui tire. Il peut le décider, mais ce n'est plus lui qui appuie sur la gâchette. Il n'est en quelque sorte plus responsable de la "dernière action".
"La déshumanisation des Palestiniens"
Pour Monzer, un Palestinien de 41 ans qui lui aussi doit passer tous les jours par ce check-point, cette nouvelle technologie ne change rien. "Les Israéliens n'ont pas besoin d'une arme pour se débarasser de nous. Ici, c'est simple, les Palestiniens n'ont aucun droit. C'est votre pièce d'identité qui dit si vous avez le droit de vivre ou de mourir. Si quelqu'un a les mains dans les poches, il peut se faire tirer dessus. Le soldat dira qu'il vous a soupçonné de vouloir mener une attaque au couteau", juge-t-il.
A ses côtés, sa femme Larissa estime que cette arme incarne "la déshumanisation des Palestiniens par Israël".
De son côté, l'armée israélienne indique que le Smart Shooter a fait l'objet d'un examen complet sur le plan technique et juridique. Elle ajoute que l'arme ne tire que des balles d'acier recouvertes de caoutchouc ainsi que des gaz lacrymogènes.
L'IA au sein d'une division spéciale
Nommé "Habsora" ("The Gospel" en anglais, ou "L'Evangile" en français), ce programme détecte et produit des recommandations automatisées pour attaquer des cibles "à un rythme rapide", selon les déclarations mêmes de l'armée israélienne sur son site internet. Plusieurs sources actuelles et anciennes du renseignement israélien connaissant le programme ont affirmé à +972 Magazine et Local Call que celui-ci a notamment été utilisé pour viser les habitations privées de membres présumés du Hamas et du Djihad islamique palestinien.
Ce n'est pas la première fois qu'Israël exploite l'intelligence artificielle sur la base de l'apprentissage automatique dans des manoeuvres militaires à Gaza. En 2021, après l'opération "Gardien des murs" qui a duré onze jours et fait plus de 250 morts côté palestinien et une douzaine côté israélien, les forces armées de l'Etat hébreu se targuaient déjà de leur "première guerre à l'intelligence artificielle", rapporte The Guardian.
L'armée possède une division dédiée à la génération de cibles via l'IA depuis 2019. Dans un entretien avec le site d'informations israélien Ynet, Aviv Kochavi, chef d'état-major jusqu'en janvier dernier, a déclaré que cette unité comprenait "des centaines d'officiers et de soldats". Selon l'ancien responsable, l'intelligence artificielle utilisée par cette division a permis de générer 100 cibles par jour à Gaza lors de la guerre de mai 2021, contre 50 cibles par an auparavant.
Lire aussi: Au check-point d'Hébron, Israël teste un fusil qui utilise l'intelligence artificielle
Les données utilisées par les systèmes d'aide à la décision pour le ciblage basés sur l'IA, comme "Habsora", ne sont pas officiellement connues. Selon The Guardian, les experts estiment que ces programmes analysent des informations du renseignement israélien provenant de diverses sources, telles que des images de drones, des communications interceptées ou des données tirées de la surveillance des mouvements d'individus.
avis de Coopsol:
Le reportage diffusé sur la RTS le vendredi 20 octobre (lien ci-dessous) met en évidence le besoin de renforcer les capacités du réseau électrique pour accepter une production renouvelable décentralisée importante. Malgré cette situation, notre installation en construction sur le collège de la Fontenelle, prise en exemple dans ce reportage, constitue une contribution significative au tournant énergétique et reste rentable d’un point de vue économique.
Le Conseil d’administration (CA) de la coopérative tient à informer ses membres qu’il a pris connaissance des limitations imposées par le GRD (gestionnaire de réseau, soit Groupe E) lors de la planification détaillée du projet il y a de nombreux mois. Le CA a décidé d’aller de l’avant en connaissance de cause, tout en cherchant des solutions pour supprimer la limite des 95 kW sans que la Coopérative ait a investir elle-même dans le réseau du GRD (solution qui était proposée par Groupe E). L’amélioration du réseau de distribution ne relève clairement pas de la responsabilité de Coopsol. L’assemblée générale a été informée de la situation lors de la séance ordinaire du 8 juin 2023.
Après investigation et contrairement à la communication initiale de Groupe E, la limitation sera augmentée à 250 kW dans les mois qui suivront la mise en service.
En terme économiques, la Coopérative tirera deux revenus de cette installation: l’énergie auto-consommée par le collège lui-même (vendue à la commune de Val-de-Ruz), et l’énergie injectée sur le réseau et revendue au GRD (ou a un tiers). L’énergie auto-consommée n’est de facto pas affectée par cette limitation. L’énergie revendue, qui correspond à la différence entre l’énergie produite et l’énergie auto-consommée, pourrait être plafonnée une partie de l’année seulement, si l’auto-consommation n’est pas suffisante. Cette situation pourrait se produire durant les mois d’été, lorsque la consommation est la plus faible (vacances scolaires) et la production la plus élevée. Cette perte de revenu ne met nullement en péril les finances de Coopsol, bien que le rendement en soit légèrement amoindri (moins de 10% de l’énergie revendue). Ceci ne remet pas en question le projet de la Fontenelle, le plus gros projet développé par Coopsol jusqu’ici. C’est un magnifique projet et le CA de Coopsol se réjouit d’en soumettre de nouveaux à votre approbation à l’avenir.
Le CA de Coopsol examine également d’autres solutions techniques permettant d’injecter la totalité de la puissance produite, sans devoir investir massivement dans l’amélioration du réseau ni dans un stockage dans des batteries qui n’est également pas intéressant économiquement. Les modèles changent et les GRD doivent s’adapter et adapter leur réseau. Ceci montre également que le tournant énergétique est en marche, et nous sommes fiers d’en être des acteurs avec vous!
Lien sur le reportage de la RTS: