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Réunion selon la formule Arria du Conseil de sécurité de l'ONU organisée par la Fédération de Russie sur le thème "Menaces contre la paix et la sécurité internationales émanant d'activités militaires biologiques dans les régions du monde", 6 avril 2022
©UN Web TV
Par Jennifer Newton pour MailOnline
Publié : 17:01 BST, 18 juin 2015 | Mis à jour : 10:41 BST, 19 juin 2015
La Russie suggère que l'Amérique n'a JAMAIS atterri sur la lune et demande une "enquête sur ce qui s'est réellement passé".
Vladimir Markin a demandé une enquête sur l'alunissage.
Il estime qu'il est essentiel de savoir ce qu'il est advenu des images originales de 1969.
Ces images ont été perdues par la Nasa, qui les a accidentellement effacées dans les années 1980.
Selon le représentant du gouvernement, ces images pourraient nous éclairer sur les voyages dans l'espace.
Un officiel russe a jeté le doute sur les premiers alunissages et a demandé une enquête sur ce qui s'est réellement passé après que les images originales de la Nasa de l'événement aient disparu.
Vladimir Markin, porte-parole du comité d'enquête du gouvernement russe, a déclaré qu'il souhaitait une enquête après la disparition de la vidéo de 1969 et d'un morceau de roche lunaire ramené sur terre.
Dans un article d'opinion paru dans le journal russe Izvestia, M. Markin affirme qu'une telle enquête est vitale pour révéler de nouvelles informations sur le voyage historique dans l'espace.
Principales destinations des réfugiés en Europe
Depuis février 2022, plus de huit millions de résidents ukrainiens ont trouvé refuge à l’extérieur du pays, principalement en Europe.
Pays Réfugiés Ukrainiens
🇷🇺 Russsie 2,852,395
🇵🇱 Pologne 1,564,711
🇩🇪 Allemagne 1,055,323
🇨🇿 République tchèque 497,217
🇮🇹 Italie 171,739
🇪🇸 Espagne 168,654
🇬🇧 Royaume-Uni 164,500
🇫🇷 France 118,994
🇸🇰 Slovaquie 111,173
1:02:30 "Suisse choisi ton camp !" En tant que suisse, je suis choqué par vos propos de va-t-en guerre. La suisse est neutre et a une neutralité perpétuelle depuis le traité de Vienne en 1815. C'est déjà assez difficile à faire respecter cette neutralité même avec notre propre gouvernement qui subit des pressions de malade. Vous l'avez déjà d'ailleurs bien expliqué à propos du choix de F-35. Un choix absurde totalement vassalisé aux USA, alors qu'on a même pas l'argument de balancer des bombes nucléaires.
C'est pas en armant les parties dans un conflit que l'on fait cesser une guerre. Même si pour vous il s'agit d'une arme de "défense" qui sauve de vie. C'est pas toujours le cas, il faut vous rappeler les ratées des anti-missiles ukrainiens ??
On peut faire un métaphore: si vous voyez deux personnes qui se battent dans la rue, moi je cherche à les séparer. Vous, de ce que je comprends, vous choisissez un camp et vous donnez un couteau à une des parties.. puis vous renchérissez en donnant un flingue.. et en appelant à une escalade de la bagarre pour éradique le camp que vous aimez pas.. Je ne trouve pas cette façon de faire très sage et en faveur de la paix.
"Choisi ton camp, il y a le camp du bien et ceux qui torturent et attaquent des civils ".... Je suis choqué ! ... c'est du même niveau que Bush avec son axe du mal. Non le monde n'est pas binaire. Tout n'est pas noir ou blanc. On a le droit de ne pas vouloir choisir un camp ! On a le droit d'avoir une vision systémique complexe.
Et désigner uniquement les russes comme "camp qui attaquent des civiles" c'est petit. Est-ce qu'il faut vraiment vous rappeler que l'Ukraine est en guerre civile depuis bientôt une décennie ?
La situation n'est pas si claire. Le gouvernement ukrainien bombardait le Donbass avant le gouvernement russe !
J'ai l'impression que l'Ukraine est la victime d'une guerre par proxy entre les USA et la Russie, entre Biden et Poutine qui se connaissent bien et ont déjà eu des propos surréalistes de cours de jardin d'enfant, "t'es un tueur... non c'est celui qui le dit qui l'est.."
Je ne pense pas que créer une escalade de guerre va sauver des vies. Avec une position méta, les USA ont tout bénéfice à "se battre jusqu'au dernier ukrainien" pour provoquer un effondrement de la Russie et maintenir leur leadership mondial à un moment où les BRICS font de l'ombre à l'empire. La récente visite de Xi-Jinping à Moscou montre que la Russie n'est pas isolée. J'ai pas envie de voir l'émergence d'une guerre euro-asiatique.
Personnellement j'invoque l'esprit de Nicolas de Flüe, le saint patron de la Suisse, un pacifiste qui a évité de nombreuses escalades de conflit. C'est en se mettant autour d'une table pour négocier la paix qu'on va dans le "camp du bien" pas en mettant de l'huile sur le feu.
A méditer.
Xavier Tytelman:
Non, il ne s'agit pas de deux personnes qui se battent mais d'un gros balaise qui s'en prend à un petit gamin qui passait par là. Oui dans pareil cas on agit, et se réfugier derrière "c'est pas mes affaires" n'est évidemment pas valable. Permettre à l'Ukraine de se défendre, avec des systèmes de défense aérienne par exemple, n'a rien d'une rupture de neutralité : il s'agit d'empêcher des centrales électriques ukrainiennes et des installations civiles d'être touchées par des missiles. Les casques bleus peuvent faire ces missions tout en restant parfaitement neutres.
Mais oui, il y a bien un agresseur et un agressé, tout comme les USA étaient l'agresseur contre l'Irak en 2003, et la justice voulait que l'on dénonce l'agression américaine comme on dénonce l'agression russe aujourd'hui. Si les USA avaient entrepris une grande campagne de ciblage spécifique des civils irakiens, je n'aurais pas été contre la mise en place d'un système de protection. L'Ukraine est victime de l'impérialisme russe assumé par Poutine (il affirme désormais vouloir récupérer les terres "historiquement russes"), de nombreux pays soutiennent l'Ukraine et tant mieux.
En quoi un pays qui se défend crée une escalade ? C'est l'abandon de l'Ukraine qui ouvrira la porte à d'autres offensives et à tous les impérialismes.
Concrètement, la Chine fait quoi pour la Russie ? Ils les ont abandonné à l'ONU, ils appliquent de plus en plus de sanctions (le lendemain de la visite de Xi, la plus grande entreprise de logistique chinoise a annoncé son abandon du marché russe), ils ne fournissent pas la moindre arme, et ils se content de plumer la Russie en achetant le carburant avec des rabais toujours plus élevés. C'est malheureusement par les armes et la défaite de la Russie que l'on obtiendra la paix.
@Xavier Tytelman Merci pour votre réponse. Même si ça ne me fait pas changer d'avis que d'envoyer des armes ne crée pas la paix.
Je suis tout à fait contre les impérialismes. Je vous rejoins sur le fait que les USA ont agressé l'Irak en 2003 hors du droit international, tout comme la Russie a agressé l'Ukraine en 2022 hors du droit international.
J'ai bien cru avec la sidération du début de cette guerre que tout aurait pu se terminer rapidement. Notamment le 27 février avec les négociation entre Zelensky et Poutine. A ce moment là, avec une simple déclaration de neutralité dans la constitution ukrainienne, le refus de mettre des bases militaires étrangères sur sol ukrainien et une garantie de ne pas abriter d'arme nucléaire, ainsi que la suppression de l'interdiction de l'usage de la langue russe dans les écoles et l'administration, l'occupation russe aurait pu s'arrêter d'un coup. Le point de discorde étant le statut de la Crimée et du Donbass, respectivement une revendication russe et une autonomie (au sein de l'ukraine) pour le Donbass. Donc là c'est l'objet des accords de Minsk, jamais mis en oeuvre.
Au lieu de profiter de l'occasion de forcer les parties à mettre en place ces accords pour éviter la guerre massive, ici l'UE débloque 500 millions pour envoyer des armes et du carburant à l'Ukraine. Boris Johnson agit dans le même sens pour les anglais et les USA annoncent aussi débloquer 50 millions pour soutenir l'Ukraine.
Pour moi c'est là qu'il y a un dérapage total. C'est là un point clé de l'escalade. Ce n'est pas agir pour la paix, mais pour la guerre. D'après le Financial Times du 16 mars 2022, un accord de paix aurait pu être accepté par Zelensky et Poutine tout arrêter. Mais l'envoi d'armes (au début vraiment avec le discours de défense) n'a fait que mettre de l'huile sur le feu. Là on est passé un point de non retour.
Les USA se frottent les mains de pouvoir affaiblir les russes à moindre coût. L'industrie de l'armement du monde entier se réjoui d'envoyer son matos. Des "dons" qui sont en fait un opportunité de test grandeur nature de nouvelles armes. L'ukraine en prend plein la gueule et une partie de la jeunesse russe sacrifiée également. C'est dramatique. Ceci juste pour garantir des frontières qui ont été de toute façon mouvantes au fil des siècles (et même plutôt de qq décennies dans cas), le prix à payer pour marquer une frontière, c'est des centaines de milliers de morts.
Perso je ne défend pas l'industrie de la morte juste pour ce motif. Ce sont des humains qui veulent juste vivre en paix. De chaque côté de la frontière. Peu importe le nom du pays. L'histoire a déjà suffisamment montrée l'horrible absurdité de ce type de situations. En 100 ans l'humanité ne semble rien avoir compris. On retrouve une guerre de tranchée.
https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9gociations_de_paix_de_2022_entre_l%27Ukraine_et_la_f%C3%A9d%C3%A9ration_de_Russie
A propos de la Chine. Pour moi il faut se rendre compte que si l'occident joue aux échecs, l'orient joue au jeu de Go. Jamais d'affrontement direct. Seulement un encerclement. Xi Jinping observe, il place ses pions. Si la Russie s'effondre il veut être le premier à récupérer le pays et surtout ses ressources. Vouloir écraser la Russie me semble juste être le meilleur moyen de l'offrir aux chinois. Mais peut être que ce n'est pas une mauvaise chose ?
p3.
https://archive.ph/4vZYl#selection-1585.0-1621.283
ZEIT: Man kann aber doch plausibel finden, wie man in früheren Umständen gehandelt hat, und es angesichts der Ergebnisse trotzdem heute für falsch halten.
Merkel: Das setzt aber voraus, auch zu sagen, was genau die Alternativen damals waren. Die 2008 diskutierte Einleitung eines Nato-Beitritts der Ukraine und Georgiens hielt ich für falsch. Weder brachten die Länder die nötigen Voraussetzungen dafür mit, noch war zu Ende gedacht, welche Folgen ein solcher Beschluss gehabt hätte, sowohl mit Blick auf Russlands Handeln gegen Georgien und die Ukraine als auch auf die Nato und ihre Beistandsregeln. Und das Minsker Abkommen 2014 war der Versuch, der Ukraine Zeit zu geben.
Anm. d. Red.: Unter dem Minsker Abkommen versteht man eine Reihe von Vereinbarungen für die selbst ernannten Republiken Donezk und Luhansk, die sich unter russischem Einfluss von der Ukraine losgesagt hatten. Ziel war, über einen Waffenstillstand Zeit zu gewinnen, um später zu einem Frieden zwischen Russland und der Ukraine zu kommen.
Sie hat diese Zeit hat auch genutzt, um stärker zu werden, wie man heute sieht. Die Ukraine von 2014/15 ist nicht die Ukraine von heute. Wie man am Kampf um Debalzewe (Eisenbahnerstadt im Donbass, Oblast Donezk, d. Red.) Anfang 2015 gesehen hat, hätte Putin sie damals leicht überrennen können. Und ich bezweifle sehr, dass die Nato-Staaten damals so viel hätten tun können wie heute, um der Ukraine zu helfen.
ZEIT: Beim ersten öffentlichen Auftritt nach dem Ende Ihrer Kanzlerschaft haben Sie erklärt, Sie hätten schon 2007 erkannt, wie Putin über Europa denkt, und dass die einzige Sprache, die er versteht, Härte sei. Wenn diese Erkenntnis so früh da war, warum haben Sie eine Energiepolitik betrieben, die uns von Russland so abhängig gemacht hat?
Merkel: Es war uns allen klar, dass das ein eingefrorener Konflikt war, dass das Problem nicht gelöst war, aber genau das hat der Ukraine wertvolle Zeit gegeben. Natürlich kann man jetzt die Frage stellen: Warum hat man in einer solchen Situation noch dem Bau von Nord Stream 2 zugestimmt?
ZEIT: Ja, warum? Zumal es schon damals sehr heftige Kritik am Bau der Pipeline gab, zum Beispiel von Polen und den USA.
Merkel: Ja, man konnte da zu einer unterschiedlichen Meinung kommen. Worum ging es? Zum einen legte die Ukraine sehr viel Wert darauf, auch weiter Transitland für russisches Gas zu bleiben. Sie wollte Gas durch ihr Gebiet und nicht durch die Ostsee leiten. Heute wird ja manchmal so getan, als ob jedes russische Gas-Molekül des Teufels war. So war das nicht, das Gas war umkämpft. Zum anderen war es auch nicht so, dass die Bundesregierung die Genehmigung von Nord Stream 2 beantragt hatte, das haben die Firmen getan. Für die Bundesregierung und für mich ging es also im Ergebnis darum, zu entscheiden, ob wir als politischen Akt ein neues Gesetz machen, um die Genehmigung von Nord Stream 2 ausdrücklich zu versagen.
ZEIT: Was hat Sie daran gehindert?
Merkel: Zum einen hätte eine solche Versagung in Kombination mit dem Minsker Abkommen aus meiner Sicht das Klima mit Russland gefährlich verschlechtert. Zum anderen ist die energiepolitische Abhängigkeit entstanden, weil es weniger Gas aus den Niederlanden, aus Großbritannien und begrenzte Fördermengen in Norwegen gab.
ZEIT: Und es gab den vorgezogenen Ausstieg aus der Kernenergie. Auch von Ihnen initiiert.
Merkel: Richtig, und dazu parteiübergreifend die Entscheidung, auch in Deutschland weniger Gas zu fördern. Man hätte sich entscheiden müssen, teureres LNG aus Katar oder Saudi-Arabien zu kaufen, die USA standen erst später als Exportnation zur Verfügung. Das hätte unsere Wettbewerbsfähigkeit deutlich verschlechtert. Heute wird unter dem Druck des Krieges so gehandelt, was ich unterstütze, aber damals wäre das eine viel massivere politische Entscheidung gewesen.
ZEIT: Hätten Sie diese Entscheidung dennoch treffen sollen?
Merkel: Nein, zumal es dafür überhaupt keine Akzeptanz gegeben hätte. Wenn Sie mich um Selbstkritik bitten, gebe ich Ihnen ein anderes Beispiel.
ZEIT : Mais on peut trouver plausible la manière dont on a agi dans des circonstances antérieures et considérer malgré tout que c'est faux aujourd'hui au vu des résultats.
Merkel : Mais cela suppose aussi de dire quelles étaient exactement les alternatives à l'époque. J'ai considéré que la discussion de 2008 sur l'adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie à l'OTAN était une erreur. Ces pays n'avaient pas les conditions nécessaires pour cela, et les conséquences d'une telle décision n'avaient pas été pensées jusqu'au bout, aussi bien en ce qui concerne les actions de la Russie contre la Géorgie et l'Ukraine que pour l'OTAN et ses règles d'assistance.
Et l'accord de Minsk de 2014 était une tentative de donner du temps à l'Ukraine.
NDLR : les accords de Minsk sont une série d'accords pour les républiques autoproclamées de Donetsk et de Louhansk, qui se sont détachées de l'Ukraine sous l'influence de la Russie. L'objectif était de gagner du temps via un cessez-le-feu afin de parvenir ultérieurement à une paix entre la Russie et l'Ukraine.
Cette dernière a également profité de ce temps pour devenir plus forte, comme on le voit aujourd'hui. L'Ukraine de 2014/15 n'est pas l'Ukraine d'aujourd'hui. Comme on l'a vu avec la bataille pour Debaltseve (ville de cheminots dans le Donbass, oblast de Donetsk, ndlr) début 2015, Poutine aurait pu facilement la déborder à l'époque. Et je doute fort que les pays de l'OTAN auraient alors pu faire autant qu'aujourd'hui pour aider l'Ukraine.
ZEIT : Lors de votre première apparition publique après la fin de votre mandat de chancelier, vous avez déclaré que vous aviez compris dès 2007 comment Poutine pensait de l'Europe et que le seul langage qu'il comprenait était la dureté. Si cette prise de conscience a eu lieu si tôt, pourquoi avez-vous mené une politique énergétique qui nous a rendus si dépendants de la Russie ?
Merkel : Nous savions tous qu'il s'agissait d'un conflit gelé, que le problème n'était pas résolu, mais c'est précisément ce qui a donné à l'Ukraine un temps précieux. Bien sûr, on peut maintenant se poser la question : Pourquoi a-t-on encore approuvé la construction de Nord Stream 2 dans une telle situation ?
ZEIT : Oui, pourquoi ? D'autant plus qu'il y avait déjà à l'époque de très vives critiques sur la construction du gazoduc, par exemple de la part de la Pologne et des Etats-Unis.
Merkel : Oui, on pouvait avoir des avis différents sur la question. De quoi s'agissait-il ? D'une part, l'Ukraine tenait beaucoup à rester un pays de transit pour le gaz russe. Elle voulait faire passer le gaz par son territoire et non par la mer Baltique. Aujourd'hui, on fait parfois comme si chaque molécule de gaz russe était le diable. Ce n'était pas le cas, le gaz était disputé. D'autre part, ce n'est pas le gouvernement fédéral qui a demandé l'autorisation du Nord Stream 2, ce sont les entreprises qui l'ont fait. Pour le gouvernement fédéral et pour moi, il s'agissait donc en fin de compte de décider si nous allions faire une nouvelle loi comme acte politique pour refuser explicitement l'autorisation de Nord Stream 2.
ZEIT : Qu'est-ce qui vous a empêché de le faire ?
Merkel : D'une part, un tel refus, combiné aux accords de Minsk, aurait selon moi dangereusement détérioré le climat avec la Russie. D'autre part, la dépendance énergétique est apparue parce qu'il y avait moins de gaz en provenance des Pays-Bas, de la Grande-Bretagne et des quantités limitées de production en Norvège.
ZEIT : Et il y a eu l'abandon anticipé de l'énergie nucléaire. Vous l'avez également initié.
Merkel : C'est vrai, et en plus la décision, prise par tous les partis, de produire moins de gaz en Allemagne également. Il aurait fallu se décider à acheter du GNL plus cher au Qatar ou en Arabie saoudite, les Etats-Unis n'étant disponibles que plus tard comme pays exportateur. Cela aurait considérablement dégradé notre compétitivité. Aujourd'hui, sous la pression de la guerre, on agit ainsi, ce que je soutiens, mais à l'époque, cela aurait été une décision politique beaucoup plus massive.
ZEIT : Auriez-vous quand même dû prendre cette décision ?
Merkel : Non, d'autant plus que cela n'aurait pas du tout été accepté. Si vous me demandez de faire mon autocritique, je vais vous donner un autre exemple.
...
Une ex-chancelière ne devrait pas dire ça… Dans une interview au journal « Die Zeit », l’ancienne dirigeante allemande explique que les accords de Minsk n’étaient qu’un moyen pour l’Ukraine de se renforcer militairement afin de se préparer à un conflit inévitable.
Tout se passe comme prévu.
Je ne connais pas meilleur prophète que le rapport Meadows au club de Rome. Sorti il y a exactement 50 ans. Le 1er octobre 1972.
=> Et c'est pas une bonne nouvelle ! (enfin peut être si on survit!)
Le modèle world3 simule le monde et conclu à la fin de la croissance économique en 2020. (courbe orange)
Puis un effondrement de la population depuis 2030. (courbe bleue)
En noire on voit un effondrement de la production de nourriture.
C'est une des causes de l'effondrement prévue de la population.
L'énergie c'est la monnaie de l'univers. Donc tant que t'en as... tout va bien. Si l'accès à l'énergie se raréfie tout s'effondre.
Ceci fait écho au sabotage tout récent des gazoduc NordStream 1 et 2.
Donc c'est définitif. Le gaz russe ne viendra plus en Europe. (40% du gaz consommé en europe)
Le prix de l'électricité sur le marché européen est indexé au prix du gaz !!
L'agriculture conventionnelle c'est principalement de la conversion d'hydrocarbure (pétrole et gaz) en engrais NPK pour nourrir les plantes. (mais pas le sol).
"La Russie fourni 25% de l'approvisionnement européen en azote, potasse et phosphate, alertait le 1er mars Svein Tore Holsether, patron du Norvégien Yara, le premier producteur mondial d'engrais azotés minéraux."
=> donc c'est fini au vu des sanctions contre la Russie.
Ça tombe bien pour les Pays Bas...
Les agriculteurs des Pays-Bas bloquent les autoroutes depuis ce printemps pour manifester contre une décision du gouvernement de réduire les engrais azotés de l'ordre de 40% à 70% suivant les régions. C'est une mesure pour lutter contre la pollution. (courbe violette de world3)
Donc ça signifie que sans engrais l'agriculture conventionnelle va produire ~30% de nourriture en moins !
Donc après les greniers que sont l'UKraine et la Russie, c'est les Pays Bas (3ème exportateur au monde agricole après les USA et la France selon la FAO ) qui voient leur production diminuer ou être inaccessible pour les européens...
ça va grogner encore plus....
Les manifestations ça crée des troubles.
La police néerlandaises tire à balles réelles sur les tracteurs.... si si !
Côté pétrole, l'Arabie Saoudite achète le pétrole Russe pour sa consommation perso et revend son pétrole aux pays qui ne veulent plus acheter de pétrole Russe !!
=> donc la production ne peut pas augmenter.
Depuis ce printemps, l'Arabie Saoudite décide de vendre aussi en Yuan, la monnaie chinoise. Ceci en rompant l'accord du pétro-dollars avec les USA datant de 1974. (dans la continuité de la main mise du pétrole arabe par les USA depuis sa découverte dans les années 1930.)
Donc ce pétrole va probablement aller plus massivement en Chine !
Mais tout n'est pas rose en chine. Après de multiples confinement covid qui durent encore...
.. La Chine est aussi en effondrement économique. Suite à la faillite de la société immobilière Evergrande. La croissance économique chinoise était dopée par l'immobilier. C'est fini. On dynamite des immeubles neufs en chine ! C'est moins cher que l'entretien !
Bref, le monde va bien.
C'est le moment de changer un système foireux pour passer à un autre.
C'est le moment de passer aux énergies renouvelables locales.
C'est le moment de créer collectivement des systèmes de production de nourriture locale et bio. (en permaculture et forêt jardin)
=> Cuba est passé par là dans les années 1990 suite à la fin des livraisons de pétrole de l'URSS...
La population a survécu et a même une espérance de vie plus grande que son voisin ennemi les USA !
On peut le faire. Mais collectivement et pas mode survivaliste, c'est mieux.
Si tu veux vérifier la chose, le modèle world3 est disponible ici pour jouer avec et trouver un scénario moins catastrophique.
https://insightmaker.com/insight/2pCL5ePy8wWgr4SN8BQ4DD/The-World3-Model-Classic-World-Simulation
Les agriculteurs hollandais grognent...
https://www.lalibre.be/international/europe/2022/07/05/aux-pays-bas-la-colere-du-monde-agricole-gronde-les-fermiers-ne-sont-que-des-pions-pour-affoler-la-societe-Q4D6ESJ3ORCPRCEMZWX2QMBEV4/
Le parc nucléaire français à moitié arrêté...
Le prix de l'électricité indexé sur celui du gaz...
Une fausse concurrence sur le marché....
Les courbes sous un autre angle.
https://i.redd.it/p45f0l7fy2k41.png
Le dépendance aux engrais Russe...
https://www.bfmtv.com/economie/international/la-dependance-aux-engrais-russes-l-autre-casse-tete-des-europeens_AD-202203150052.html
Dennis Meadows qui dit que l'effondrement est inéluctable...
https://www.youtube.com/watch?v=E4mbPYpNo2o
Les engrais c'est quoi ?
NKP
https://blog.wika.fr/applications/principaux-types-d-engrais-apercu-de-leurs-process-chimiques/
La potasse c'est pas mieux que l'azote ..
https://atlasocio.com/classements/economie/ressources-naturelles/classement-etats-par-production-potasse-monde.php
on est bientôt au bout du rouleau....
Hakle en faillite... le PQ est trop cher à fabriquer avec l'augmentation du prix de l'énergie... et du prix du bois !
35% d'augmentation du prix du PQ à la Migros depuis le début de l'année...
On va encore voir des ruées sur le PQ comment en mars 2020 ??
L'Arabie saoudite qui "blanchi" l'or noire...... achat en Russie pour revente dans le reste du monde...
https://www.reuters.com/business/energy/exclusive-saudi-arabia-doubles-q2-russian-fuel-oil-imports-power-generation-2022-07-14/
Le modèle Cubain de transition vers une agriculture urbaine, locale et bio... ceci pour survivre...
https://cubacoop.org/spip.php?page=article&id_article=2044
Quand tu vires les pesticides.... hop... les abeilles n'ont plus de soucis.... Le constat à Cuba... c'est réjouissant !
https://positivr.fr/abeilles-cuba-pesticides-miel/
Les usines s'adaptent.... mais le vocabulaire est guerrier !!
https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/agro-alimentaire-les-usines-passent-en-economie-de-guerre-1852270
Post fb transformé en article..
https://martouf.ch/2022/10/tout-se-passe-comme-prevu-leffondrement-est-en-route/
La Russie a utilisé une réduction du robinet de gaz sur nordstream1 pour force l'allemagne à mettre en fonction nordstream 2...
.. et voilà qu'au moment où l'Allemagne allait plier.... hop... boom.... les deux gazoduc pètent !
=> un coup des Russes ?? ... non c'est pas logique ! faudrait vraiment être tordu !
July 15, 20221:03 PM GMT+2
Exclusif : L'Arabie saoudite double ses importations de fioul russe au deuxième trimestre pour la production d'électricité
Cela inclut le contenu produit en Russie, où la loi restreint la couverture des opérations militaires russes en Ukraine.
Le Royaume brûle du carburant russe pour libérer du brut à l'exportation
Biden se rend à Riyad pour demander plus de pétrole
La Russie augmente ses livraisons vers l'Asie et l'Afrique dans un contexte de sanctions occidentales.
MOSCOU/LONDRES/DUBAÏ, 15 juillet (Reuters) - L'Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, a plus que doublé la quantité de fioul russe qu'elle a importée au deuxième trimestre pour alimenter les centrales électriques afin de répondre à la demande de refroidissement estivale et libérer le brut du royaume pour l'exportation, selon des données et des traders.
La Russie a vendu du carburant à des prix réduits après que les sanctions internationales liées à son invasion de l'Ukraine aient réduit le nombre d'acheteurs. Moscou qualifie la guerre en Ukraine d'"opération militaire spéciale".
L'augmentation des ventes de fuel, utilisé dans la production d'électricité, à l'Arabie saoudite montre le défi auquel le président américain Joe Biden est confronté alors que son administration cherche à isoler la Russie et à réduire les revenus de ses exportations énergétiques.
Alors que de nombreux pays ont interdit ou découragé les achats en provenance de Russie, la Chine, l'Inde et plusieurs pays d'Afrique et du Moyen-Orient ont augmenté leurs importations.
M. Biden était vendredi en visite en Arabie saoudite et devait chercher à obtenir du royaume une augmentation de l'offre de pétrole sur les marchés mondiaux afin de faire baisser les prix du pétrole qui ont aggravé l'inflation dans le monde.
L'Arabie saoudite et les autres pays ont peu de capacité disponible pour augmenter leur production à court terme. L'Arabie saoudite a également maintenu sa coopération avec la Russie dans l'alliance des producteurs mondiaux connue sous le nom d'OPEP+. Les deux pays sont les leaders de facto des producteurs OPEP et non-OPEP de ce groupe.
Les données obtenues par Reuters grâce au système de suivi des navires Refinitiv Eikon montrent que l'Arabie saoudite a importé 647 000 tonnes (48 000 barils par jour) de fioul en provenance de Russie via les ports russes et estoniens entre avril et juin de cette année. Ce chiffre est en hausse par rapport aux 320 000 tonnes de la même période de l'année précédente.
Pour l'ensemble de l'année 2021, l'Arabie saoudite a importé 1,05 million de tonnes de fioul russe.
Les ministères saoudiens et russes de l'énergie ont refusé de commenter l'augmentation des importations.
La société d'analyse énergétique Vortexa a constaté que les flux croissants de cargaisons de fioul d'origine russe transitant par l'Égypte et l'Estonie ont stimulé les importations, a déclaré Vortexa.
Elle a constaté que les importations de carburant saoudien en provenance d'Égypte ont atteint un niveau record de 110 000 bpj en juin, alors que les importations égyptiennes de fioul russe ont atteint un niveau record de 70 000 bpj le même mois.
"La demande saisonnière de matières premières pour la production d'électricité a poussé les importations de fioul en Arabie saoudite à 320 000 barils par jour en juin, le plus haut niveau depuis novembre 2020", a indiqué le cabinet.
L'Arabie saoudite importe depuis plusieurs années du fioul russe, qui peut réduire son besoin de raffiner le brut pour les produits et réduire la quantité de pétrole qu'elle doit brûler pour l'électricité, ce qui lui laisse plus de brut non raffiné à vendre sur les marchés internationaux à des prix plus élevés.
Le royaume se tourne vers le pétrole pour répondre à ses besoins en électricité, qui culminent généralement lorsque la demande de refroidissement augmente avec les températures estivales. Certaines villes saoudiennes sont éloignées des gisements de gaz naturel qui pourraient fournir un combustible plus propre pour la production d'électricité.
Le volume de brut brûlé est d'environ 600 000 bpj pendant les mois d'été et 300 000 bpj pendant les mois d'hiver, selon les chiffres de la Joint Organisations Data Initiative (JODI). L'utilisation accrue du gaz naturel a permis de réduire ce volume qui atteignait 1 million de bpj en 2010.
HUB À FUJAIRAH
L'Arabie saoudite a également importé davantage de fioul russe via la plateforme pétrolière de Fujairah, aux Émirats arabes unis, selon les négociants.
Fujairah a reçu 1,17 million de tonnes de fioul russe jusqu'à présent cette année, selon le suivi des navires, contre 0,9 million à la même période l'année dernière.
Une quantité supplémentaire de 0,9 million de tonnes pourrait être livrée à Fujairah au cours du seul mois de juillet, selon le suivi des navires, ce qui porterait le total à 2,1 millions de tonnes jusqu'à présent cette année, dépassant les 1,64 million de tonnes pour l'ensemble de l'année 2021.
Une grande partie du fioul à Fujairah est vendue sur place comme carburant pour les navires, mais une partie est expédiée vers les pays voisins. On ignore quelle quantité supplémentaire de carburant russe est acheminée vers l'Arabie saoudite via Fujairah.
L'Arabie saoudite a étendu sa capacité de raffinage à 3,6 millions de bpj, contre 2,9 millions en 2017.
Ses taux d'utilisation du raffinage s'élevaient à 70 %-73 % en avril-juin de cette année, malgré une production en hausse à plus de 10 millions de bpj, selon la société d'analyse pétrolière OilX.
Ce chiffre est à comparer aux 75 % à 95 % enregistrés au cours des mêmes périodes de 2017 à 2019, la dernière fois que sa production n'a pas été sévèrement réduite par les réductions de production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et alliés (OPEP+).
Dans le même temps, les exportations de brut et de produits ont atteint ou frôlé le niveau record de 9 millions de bpj en février-avril, selon les chiffres de la JODI, les exportations de brut seules atteignant ou frôlant 7,3 millions de bpj.
Stratfor: comment Washington peut conserver sa domination sur la planète. Extraits du discours de George Friedman, directeur de la société de renseignement et d’analyse Stratfor, dite la « CIA de l'ombre », au Council on Foreign Relations de Chicago.
Dans son discours au Council il explique comment Washington peut conserver sa domination sur la planète. Il identifie également les ennemis potentiels des USA.
Friedman voudrait que le monde actuel soit exclusivement sous le contrôle direct ou indirect des USA
Le président de Stratfor déclare que les USA n'ont pas de relations avec l'Europe. « Nous avons des relations avec la Roumanie, la France et ainsi de suite. Il n'y a pas d'Europe avec laquelle les USA ont des relations quelconques". Cela rappelle forcément la conversation de la sous-secrétaire d'Etat Victoria Nuland avec l'ambassadeur des USA à Kiev en 2014. Nuland avait alors expliqué à son interlocuteur en des termes très crus ce qu'elle pensait de l'Europe unie et de ses dirigeants: https://www.youtube.com/watch?v=2-kbw... 33] Plus tard, elle a présenté ses excuses pour la forme de ses propos, mais pas sur le fond. Il faut savoir que Mme Nuland est une lectrice des notes analytiques de Stratfor.
« Les USA contrôlent tous les océans de la terre. Personne n'avait encore réussi à le faire. Par conséquent, nous pouvons nous ingérer partout sur la planète, mais personne ne peut nous attaquer. Le contrôle des océans et de l'espace est la base de notre pouvoir", a déclaré Friedman à Chicago,
Selon lui, "la priorité des USA est d'empêcher que le capital allemand et les technologies allemandes s'unissent avec les ressources naturelles et la main d'œuvre russes pour former une combinaison invincible".Créer un "cordon sanitaire" autour de la Russie permettra à terme aux USA de tenir en laisse l'Allemagne et toute l'Union européenne
UKRAINE-CRISE-RUSSIE-RESERVES:Environ $300 milliards de réserves de changes gelés, dit la Russie
(Reuters) - Environ 300 milliards de dollars sur les 640 milliards dont disposait la Russie en réserves d'or et de changes ont été gelés en raison des sanctions occidentales à son encontre, a déclaré dimanche le ministre russe des Finances, Anton Silouanov, dans une interview à la télévision russe.
Anton Silouanov a ajouté que les pays occidentaux exerçaient des pressions sur la Chine pour qu'elle limite ses relations commerciales avec la Russie et l'accès de cette dernière à ses réserves en yuans.
"Mais je pense que notre partenariat avec la Chine nous permettra de conserver le niveau de coopération que nous avons atteint et pas seulement de le conserver mais aussi de l'augmenter dans un environnement où les marchés occidentaux sont fermés", a-t-il dit.
Anton Silouanov a assuré que la Russie honorerait les remboursements de sa dette et qu'elle paierait ses créanciers en roubles jusqu'à ce qu'elle ait de nouveau accès à ses réserves de changes, selon l'agence de presse RIA.
(Rédaction de Reuters, version française Bertrand Boucey)
La fondation Jamestown (en anglais The Jamestown Foundation) est un institut de recherche et d’analyse, qui fut fondé en 1984 comme plateforme de soutien aux dissidents soviétiques, et dont le siège est à Washington. Aujourd’hui, sa mission affichée est de former et informer les décideurs politiques américains en matière de tels événements et telles tendances que l’institut juge être d’importance stratégique pour les États-Unis. La majeure partie des informations collectées par la fondation Jamestown provient de sources locales de première main. Cependant, Jamestown a fait l’objet de critiques en raison de supposés desseins politiques dissimulés et de ses liens présumés avec la CIA.
6 avril 2022
Déclaration du premier représentant permanent adjoint, Dmitry Polyanskiy, à la réunion Arria-formula des membres du CSNU "Menaces pour la paix et la sécurité internationales émanant des activités biologiques militaires dans les régions du monde".
Chers collègues,
Merci de participer à l'événement que nous accueillons aujourd'hui.
Cette réunion Arria-formula du Conseil de sécurité est la prochaine d'une série de discussions sur les activités biologiques militaires sur le territoire de l'Ukraine que nous avons eues récemment au Conseil.
Comme vous le savez tous, depuis que nous avons déclaré qu'à de nombreuses reprises, au cours de l'opération militaire spéciale en Ukraine, le ministère russe de la Défense a découvert des preuves que les autorités ukrainiennes, soutenues et directement parrainées par le ministère américain de la Défense, mettaient en œuvre des projets et des expériences dangereuses dans le cadre d'un programme biologique militaire. Ces activités ont été menées sur le territoire ukrainien, au milieu de l'Europe de l'Est et à proximité des frontières russes pendant de nombreuses années, ce qui constitue une menace directe pour la sécurité biologique de notre pays et de la région.
Ces conclusions sont très alarmantes. Elles montrent clairement que le risque pour la paix et la sécurité internationales émanant de ces activités en violation de la Convention sur les armes biologiques est réel. Aucun pays, ni en Europe, ni en Asie, ni en Afrique, ni en Amérique latine, n'est à l'abri, car les menaces biologiques résultant de l'utilisation d'armes biologiques ne respectent aucune frontière. C'est pourquoi les armes biologiques sont considérées comme l'une des méthodes de guerre les plus horribles et les plus inhumaines.
L'utilisation de méthodes bactériologiques de guerre a déjà été interdite en 1925, avec l'adoption du Protocole de Genève concernant la prohibition d'emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques. En 1975 est entrée en vigueur la Convention sur les armes biologiques (CIAB), qui interdit la mise au point, la production et le stockage d'armes bactériologiques (biologiques) et toxiques.
Les États-Unis mènent des activités biologiques militaires en dehors du territoire national dans de nombreux pays et régions du monde. L'Ukraine n'est qu'un exemple parmi d'autres. Ces activités manquent de transparence puisque les États-Unis refusent de fournir toute information à leur sujet : en particulier, quelles sont les intentions réelles de la partie américaine dans ces projets et la relation de ces activités avec le ministère américain de la défense, et pourquoi le Pentagone est si profondément impliqué.
Parallèlement, les États-Unis, bien qu'étant l'un des gouvernements dépositaires de la Convention sur les armes biologiques, ont rejeté en 2001 et, depuis lors, s'opposent exclusivement à l'élaboration d'un protocole juridiquement contraignant à la Convention sur les armes biologiques, doté d'un mécanisme de vérification efficace.
Nous sommes très inquiets à ce sujet et nous pensons que la communauté internationale doit rester vigilante. Les pays en développement sont particulièrement vulnérables et doivent être protégés contre la menace de devenir un territoire pour des expériences biologiques dangereuses.
J'ai le plaisir de vous présenter aujourd'hui nos informateurs qui possèdent une expertise exceptionnelle sur les questions liées à la "biologie" militaire, sont largement connus du grand public et déploient des efforts incessants pour informer la communauté internationale sur la situation réelle des laboratoires biologiques dans le monde.
Notre premier intervenant n'a pas besoin d'être présenté. Nous avons l'honneur d'accueillir le général Igor Kirillov, commandant en chef de la défense radiologique, chimique et biologique des forces armées russes. Je suis sûr que son visage vous est très familier et que vous avez entendu son nom lors des briefings sur la situation en Ukraine. Le général Kirillov n'a pas son pareil pour connaître l'évolution réelle de la situation sur le terrain. L'équipe qu'il dirige a préparé une présentation détaillée et factuelle. C'est une occasion rare d'apprendre tout cela d'une manière aussi systématique et de première main. Comme son emploi du temps est extrêmement chargé, il nous a envoyé une vidéo préenregistrée avec sa présentation.
Notre deuxième intervenant est une journaliste indépendante de Bulgarie, Dilyana Gaytandzhieva. Elle est également correspondante au Moyen-Orient et fondatrice de Arms Watch. Ces dernières années, elle a publié une série de rapports révélateurs sur les livraisons d'armes aux terroristes en Syrie, en Irak et au Yémen. Son travail actuel se concentre sur la documentation des crimes de guerre et des exportations illicites d'armes vers les zones de guerre du monde entier.
C'est une dame courageuse, qui a été la première journaliste européenne à soulever la question des biolaboratoires financés par le Pentagone dès 2018 et à diffuser un documentaire sur l'un de ces biolaboratoires en Géorgie. Je tiens à souligner qu'elle a étudié cette question bien avant que la discussion de l'ONU sur ce sujet ne commence.
Nous sommes également très heureux d'accueillir aujourd'hui M. Arkadiy Mamontov, un journaliste et animateur de télévision russe renommé. Il a été très modeste lors de la présentation de sa biographie, où il a simplement déclaré qu'il était "engagé dans le journalisme d'investigation". Mais je peux vous dire qu'en Russie, Arkadiy Mamontov est un nom connu de tous. Il produit depuis des décennies des documentaires qui ouvrent les yeux, sur un large éventail de sujets sérieux et urgents. Il est l'un des patriarches du journalisme d'investigation en Russie. Et nous sommes très heureux de l'avoir avec nous aujourd'hui.
Nous espérons que nos exposés nous aideront tous à améliorer et à élargir l'optique des discussions sur cette question au sein des Nations unies.
Posté le 21 avril, 2022 par M. K. BHADRAKUMAR
Les oiseaux migrateurs de la destruction massive
L'albatros, célèbre oiseau migrateur, est aussi un oiseau amoureux. Il est connu pour être monogame, formant un lien à long terme avec un partenaire qui est rarement rompu. Les couples accouplés ne se séparent jamais avant la mort de l'un des deux oiseaux.
Le 6 avril, le Conseil de sécurité des Nations unies a tenu un événement extraordinaire sous la rubrique "Réunion selon la formule Arria sur la sécurité biologique" concernant les activités biologiques dans des pays comme l'Ukraine. Comme on pouvait s'y attendre, les représentants des États-Unis et du Royaume-Uni ne se sont pas présentés à l'événement et les médias occidentaux ont également occulté les débats. Mais cela n'enlève rien à la signification profonde de ce qui s'est passé.
Le point culminant des débats du Conseil de sécurité, qui ont duré plus de deux heures, a été la révélation par le général Igor Kirillov, chef des forces de défense contre les radiations, les produits chimiques et biologiques des forces armées russes, que Washington est en train de créer des laboratoires biologiques dans différents pays et de les relier à un système unifié.
Il a déclaré que les États-Unis ont dépensé plus de 5 milliards de dollars dans des programmes biologiques militaires depuis 2005 et a précisé que dans les seuls territoires limitrophes de la Russie et de la Chine, une soixantaine d'installations ont été modernisées au cours de cette période. Le réseau ukrainien de laboratoires, conçu pour mener des recherches et surveiller la situation biologique, comprend 30 installations réparties sur 14 sites peuplés.
Des matériaux hautement sensibles provenant des laboratoires biologiques ukrainiens ont été exportés vers les États-Unis début février, juste avant le début de l'opération spéciale russe, et le reste a reçu l'ordre d'être détruit de peur de tomber entre les mains des Russes. Mais la dissimulation n'a été que partiellement réussie. En effet, la Russie est en possession de preuves hautement incriminantes.
Auparavant également, la Russie avait publié un certain nombre de documents relatifs aux activités militaires biologiques du Pentagone, qui pointaient vers un projet mondial visant à installer des laboratoires biologiques dans des pays rivaux dans le but de développer des armes virales ciblées contre ces pays.
Les actes de la conférence du Conseil de sécurité du 6 avril sont dans le domaine public et sont accessibles. Voir la vidéo ci-dessous :
https://www.youtube.com/watch?v=Gu6fUrbjHeU
https://russiaun.ru/en/news/arria_060422
La Russie a formulé des allégations spécifiques, pointant du doigt :
- Le financement par le Pentagone des bio-laboratoires en Ukraine ;
- L'emplacement de ces laboratoires biologiques (pas seulement en Ukraine mais dans 36 pays du monde) ;
- Les maladies et épidémies sur lesquelles des travaux de recherche sont en cours, en se concentrant sur les moyens de leur diffusion, les pays où ils sont testés (même à l'insu des gouvernements de ces pays) ; et, bien sûr,
- les expériences relatives au coronavirus (et aux chauves-souris utilisées pour transmettre ce virus).
Cependant, les États-Unis ont jusqu'à présent refusé catégoriquement d'accepter toute supervision et vérification de ces preuves à charge et ont fait obstruction à la demande d'un mécanisme de vérification. Il est peu probable que les États-Unis autorisent un processus de vérification international susceptible de les exposer comme se livrant à des crimes contre l'humanité - bien qu'il existe des cadres appropriés, notamment la Convention sur les armes biologiques (CIAB) et l'ONU, pour entendre les éclaircissements du pays concerné de manière équitable et impartiale.
Une "découverte" stupéfiante sur laquelle les forces russes en Ukraine sont tombées est l'utilisation d'oiseaux numérotés par les laboratoires financés par le Pentagone. Cela sort presque de la science-fiction et Sir Alfred Hitchcock aurait pu en faire un film épique où la tromperie se mêle à l'innocence et où la cruauté de l'homme envers la nature devient insupportablement grotesque. Le projet fonctionne comme suit :
Pour commencer, le Pentagone accède aux données scientifiques disponibles auprès de spécialistes de l'environnement et de zoologistes après avoir étudié la migration des oiseaux et les avoir observés au fil des saisons, en rapport avec le chemin que ces oiseaux empruntent chaque année dans leur voyage saisonnier d'un pays à l'autre et même d'un continent à l'autre.
Sur la base de ces données, des groupes d'oiseaux migrateurs sont capturés, numérisés et on leur attache des capsules de germes qui portent une puce à contrôler par ordinateur. Ces oiseaux sont ensuite relâchés dans les troupeaux d'oiseaux migrateurs des pays cibles envers lesquels les services secrets américains ont des intentions malveillantes.
Bien entendu, ces oiseaux migrateurs parcourent de grandes distances. L'albatros errant, par exemple, est connu pour migrer sur au moins 8500 km vers l'est à travers le Pacifique Sud jusqu'à la côte de l'Amérique du Sud, et de nombreux albatros timides migrent vers l'ouest à travers l'océan Indien jusqu'à la côte de l'Afrique du Sud.
Pendant le long vol des oiseaux qui ont été numérisés dans les laboratoires biologiques du Pentagone, leur mouvement est suivi pas à pas au moyen de satellites et leur localisation exacte est déterminée. L'idée est que si l'administration Biden (ou la CIA) a besoin d'infliger des dommages, disons à la Russie ou à la Chine (ou à l'Inde, d'ailleurs), la puce est détruite lorsque l'oiseau se trouve dans leur ciel.
En clair, il faut tuer l'oiseau porteur de l'épidémie. Malheureusement, je repense au roman de l'auteur américain Harper Lee To Kill a Mocking Bird, l'histoire obsédante de l'innocence détruite par le mal.
https://www.bookishelf.com/book-review-to-kill-a-mockingbird-by-harper-lee/
Pour revenir à la réalité, une fois que l'oiseau "numérisé" est tué et que la capsule de germes qu'il transporte est libérée, la maladie se propage dans le pays "X" ou "Y". Cela devient une méthode très rentable pour nuire à un pays ennemi sans qu'il soit nécessaire de recourir à la guerre, au coup d'État ou à la révolution de couleur.
Les Russes ont fait la déclaration choquante qu'ils sont en fait en possession de ces oiseaux migrateurs numérisés dans les laboratoires biologiques du Pentagone.
Le droit international interdit expressément de numéroter les oiseaux migrateurs parce qu'ils sillonnent librement le ciel bleu et l'air d'autres pays. En leur fournissant des germes, ces oiseaux deviennent des armes de destruction massive. Quelle ingéniosité humaine ! Mais les Etats-Unis bénéficient d'une immunité totale vis-à-vis du droit international.
En fin de compte, seuls les services secrets américains - et le président Biden, peut-être, s'il s'en souvient - sauraient où tous les humains ont été infectés jusqu'à présent au cours de ce siècle par les oiseaux de destruction massive. Le virus Ebola qui a dévasté l'Afrique était-il un test et un précurseur des choses à venir ?
Qu'en est-il du Covid-19, dont on sait qu'il provient de laboratoires financés et administrés par les États-Unis ? Il est très probable que les États-Unis aient pu utiliser des oiseaux migrateurs pour tuer des citoyens chinois. Il est clair que les États-Unis, dans leur désespoir d'inverser leur déclin mondial, mettent tout en œuvre pour restaurer leur hégémonie dans un ordre mondial qui se dirige inexorablement vers la multipolarité.
Autres traductions:
https://entredeuxguerres.fr/2022/04/21/oiseaux-migrateurs-de-destruction-massive/
https://arretsurinfo.ch/des-oiseaux-migrateurs-de-destruction-massive/
https://www.profession-gendarme.com/ukraine-les-oiseaux-de-destruction-massive/
Au moment où j’écris ce papier, le rouble a déjà énormément chuté et se négocie à 112 roubles pour un dollar. Encore la semaine dernière, 1 dollar valait 75 roubles, ce qui était déjà beaucoup.
De toute évidence, tant que durera la guerre, Apple ne vendra plus à la Russie. IKEA ferme ses hyper-marchés. Les cartes VISA, MasterCard et autres cartes américaines ne fonctionnent plus. Facebook est coupé à moins d’utiliser un VPN. Twitter suit apparemment la même voix.
Et…
Après tout, c’est peut-être une bonne chose.
Russie : des sanctions aussi sur les cryptomonnaies
C.L. avec Reuters Publié le 03/03/2022 à 08h12
Les autorités européennes se sont dites conscientes du risque que des cryptoactifs constituent "une voie de contournement possible" des sanctions mises en place contre Moscou.
Après le souhait de la Banque centrale de bannir les cryptomonnaies du pays, un projet de loi prévoit désormais de les considérer au même titre que les devises étrangères.
Par Xavier Martinage
Publié le 09/02/2022 à 21h13
La Russie a-t-elle décidé de faire volte-face sur les cryptomonnaies ? Il semblerait que oui selon les informations de Kommersant, un média russe relayé par PhonAndroid. Pourtant, fin janvier, comme Capital s'en faisait écho, la Banque centrale russe avait décidé de les bannir afin de "réduire les menaces causées par leur propagation". Elle avait publié un rapport proposant précisément l'interdiction du "minage", des investissements et paiements en cryptomonnaies. Selon la Banque de Russie, elles menaceraient "le bien-être des citoyens russes et la stabilité du système financier".
Mais tout semble avoir changé en quelques semaines. Le gouvernement et la Banque centrale se seraient mis d'accord sur un projet de loi permettant de réguler les actifs numériques et sur le "mode futur de circulation des cryptomonnaies en Russie". Le nombre considérable de portefeuilles de cryptomonnaies présents dans le pays (12 millions) aurait incité le gouvernement à les prendre en compte. Ainsi, selon nos confrères, le projet de loi, qui serait d'ailleurs déjà enclenché, prévoit de les considérer au même titre que les devises étrangères.
Binance refuse fermement de bloquer les investisseurs russes sur demande de l'Ukraine. En miroir de nombreuses plateformes, l'exchange de Changpeng Zhao est opposé à la mesure. Pour contraindre les plateformes à geler les comptes russes, le gouvernement ukrainien a annoncé la mise en place de mesures légales.
18 фев 2021, 11:34
La part des messages transmis par l'homologue russe de SWIFT a été multipliée par 1,8.
Il a atteint 20,6 % du trafic intra-russe, selon la première vice-présidente de la Banque centrale de Russie, Olga Skorobogatova.
MOSCOU, le 18 février. /TASS/. La part des messages passant par le Système de transmission des messages financiers (SPFS) - une contrepartie du système de règlement international SWIFT - en 2020 a été multipliée par 1,8 et a atteint 20,6 % du trafic national, selon une présentation du premier adjoint de la Banque centrale de Russie Olga Skorobogatova.
Le nombre total de participants au système a atteint 400. Dans le même temps, 23 banques étrangères ont rejoint le SPSS en provenance d'Arménie, de Biélorussie, d'Allemagne, du Kazakhstan, du Kirghizstan et de Suisse.
À propos du système
La possibilité de déconnecter la Russie de SWIFT est discutée depuis 2014, lorsque les premières sanctions anti-russes ont été imposées en raison de la situation en Ukraine. À l'époque, le Parlement européen a adopté une résolution qui demandait, entre autres, l'exclusion de la Russie du système international de règlement SWIFT. Cependant, SWIFT a considéré que ces recommandations étaient contrevenantes et préjudiciables à l'entreprise.
En 2017, la gouverneure de la Banque centrale, Elvira Nabiullina, a déclaré lors d'une réunion avec le président russe Vladimir Poutine que la Russie avait mis en place le système de messagerie financière de la Banque de Russie en tant que canal alternatif pour l'interaction interbancaire afin de garantir des services de messagerie électronique garantis et ininterrompus pour les transactions financières.