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Cet article propose une nouvelle théorie de la gravité basée sur la destruction de l'éther.
Dans le cas de la Terre, l'éther est détruit à l'intérieur de celle-ci. L'éther accélère alors vers la Terre afin de maintenir constante la pression de l'éther à l'intérieur de celle-ci.
Tout objet pris dans le flux d'éther en accélération sera accéléré dans la direction du flux d'éther en accélération. Nous proposons un modèle mathématique pour démontrer qu'il existe une corrélation entre l'accélération de l'éther et la force de gravité.
Le modèle mathématique suppose un noyau atomique poreux, dans lequel les nucléons sont fixés en position, et un éther fluide qui peut s'infiltrer entre les nucléons mais qui est exclu de leur intérieur. Cette théorie de la gravité suppose que les interactions entre les particules d'éther sont parfaitement élastiques et que l'éther peut facilement pénétrer dans le noyau des atomes, car il n'est pas affecté par les forces électromagnétiques ou nucléaires.
L'effet de la gravité est presque entièrement dû au fait que l'éther ne peut pas pénétrer à l'intérieur des nucléons. Nous proposons un nouveau modèle de l'éther, qui inclut certains concepts nouveaux et importants, essentiels pour expliquer la cause et l'effet de la gravité. La raison pour laquelle tous les objets tombent à la même vitesse est expliquée, et les causes possibles de la destruction de l'éther sont discutées.
Étant donné que la destruction de l'éther est proportionnelle à la masse de la Terre et qu'il s'agit donc d'une relation cubique, l'effet du flux d'éther en accélération (gravité) sur un objet pris dans ce flux dépend de la surface des nucléons qui composent l'objet et est une relation quadratique, clarifiant ainsi le dilemme de la relation cubique ou quadratique.
La Terre tourne autour de la partie axisymétrique de son propre champ magnétique, mais une preuve simple montre qu'il est impossible d'utiliser ce phénomène pour produire de l'électricité dans un conducteur tournant avec la Terre.
Cependant, nous avons précédemment identifié les hypothèses implicites sous-jacentes à cette preuve et démontré théoriquement qu'elles pouvaient être violées et la preuve contournée. Cela nécessite l'utilisation d'un matériau magnétique doux dont la topologie satisfait à une condition mathématique particulière et dont la composition et l'échelle favorisent la diffusion magnétique, c'est-à-dire qui présente un faible nombre de Reynolds magnétique Rm
[Chyba et Hand, Phys. Rev. Appl. 6, 014017 (2016)].
Ici, nous répondons à ces exigences avec une coque cylindrique en ferrite de manganèse-zinc. En contrôlant les effets thermoélectriques et autres effets potentiellement perturbateurs (y compris le bruit de fond de 60 Hz et RF), nous montrons que ce petit système de démonstration génère une tension et un courant continus de la magnitude (faible) prévue.
Nous testons et vérifions d'autres prédictions de la théorie : la tension et le courant atteignent leur pic lorsque l'axe longitudinal de la coque cylindrique est orthogonal à la vitesse de rotation de la Terre 𝐯
et au champ magnétique ; la tension et le courant tombent à zéro lorsque l'ensemble de l'appareil (coque cylindrique avec les fils conducteurs et les multimètres) est tourné de 90∘
pour orienter la coque parallèlement à 𝐯
; la tension et le courant atteignent à nouveau un maximum, mais de signe opposé, lorsque l'appareil est tourné de 90∘ supplémentaires
; un cylindre en ferrite MnZn solide identique génère une tension nulle dans toutes les orientations ; et une coque cylindrique à haute résistance Rm
produit une tension nulle. Nous reproduisons également cet effet dans un deuxième lieu d'expérimentation. Le but de ces expériences était de tester l'existence de l'effet prédit. Il est désormais possible d'étudier les moyens de mettre à l'échelle cet effet afin de générer une tension et un courant plus élevés.
22 juin 2021
À des milliers de kilomètres sous terre, il se produit un phénomène que les scientifiques ne peuvent expliquer.
Le noyau interne de notre planète, une masse compacte de fer et de nickel, croît plus rapidement d'un côté que de l'autre.
Selon une nouvelle étude menée par des sismologues de l'université de Californie à Berkeley et publiée dans la revue Nature Geoscience, la partie du noyau située dans une zone sous la mer de Banda, en Indonésie, est plus grande que la partie située à l'autre extrémité, sous le Brésil.
Grâce à des simulations informatiques, les experts ont créé une sorte de carte montrant la croissance du noyau terrestre au cours du dernier milliard d'années et ont conclu qu'il se comporte de manière "déséquilibrée", de nouveaux "cristaux de fer" se formant plus rapidement du côté est du noyau.
"Le côté ouest semble différent du côté est jusqu'au centre, et pas seulement au sommet du noyau central, comme certains l'ont suggéré. La seule façon dont nous pouvons expliquer cela est qu'un côté se développe plus rapidement que l'autre", a déclaré Daniel Frost, un scientifique adjoint du projet de recherche, dans un communiqué de l'université.
Montre à quelle hauteur en dessus de l'horizon le Soleil se trouve à midi (solaire) en fonction de la date et de la latitude.
Nikola Tesla U.S. Patent 787,412 - Art of Transmitting Electrical Energy through the Natural Mediums (Art de transmettre l'énergie électrique à travers les milieux naturels)
NIKOLA TESLA, DE NEW YORK, N. Y.
ART DE TRANSMETTRE L'ÉNERGIE ÉLECTRIQUE À TRAVERS LE MILIEU NATUREL.
SPECIFICATION faisant partie des lettres patentes n° 787.412, datées du 18 avril 1905.
Demande déposée le 16 mai 1900. Renouvelée le 17 juin 1902. Numéro de série 113 034 (pas de modèle).
A tous ceux que cela peut concerner :
Sachez que moi, NIKOLA TESLA, citoyen des États-Unis d'Amérique, résidant dans l'arrondissement de Manhattan, dans la ville, le comté et l'État de New York, j'ai découvert une amélioration nouvelle et utile dans l'art de transmettre l'énergie électrique à travers les milieux naturels, dont le texte suivant est une spécification, en référence aux dessins qui l'accompagnent et qui en font partie intégrante.
On sait depuis longtemps que les courants électriques peuvent se propager à travers la terre, et cette connaissance a été utilisée de nombreuses façons pour la transmission de signaux et le fonctionnement de divers dispositifs de réception éloignés de la source d'énergie, principalement dans le but de se passer d'un fil conducteur de retour.
On sait également que les perturbations électriques peuvent être transmises à travers des parties de la terre en mettant à la terre un seul des pôles de la source, et j'ai utilisé ce fait dans les systèmes que j'ai conçus dans le but de transmettre des signaux intelligibles ou de l'énergie à travers les milieux naturels et qui sont maintenant familiers ;
Mais toutes les expériences et observations faites jusqu'à présent tendent à confirmer l'opinion de la majorité des hommes de science selon laquelle la terre, en raison de son immense étendue, bien que possédant des propriétés conductrices, ne se comporte pas, en ce qui concerne les perturbations produites, à la manière d'un conducteur de dimensions limitées, mais, au contraire, comme un vaste réservoir ou un océan qui, bien qu'il puisse être localement perturbé par une agitation quelconque, reste insensible et calme dans une grande partie ou dans l'ensemble.
Un autre fait, aujourd'hui bien connu, est que lorsque des ondes ou des oscillations électriques sont imprimées sur un chemin conducteur tel qu'un fil métallique, une réflexion se produit dans certaines conditions aux extrémités du fil et, en conséquence de l'interférence des oscillations imprimées et réfléchies, le phénomène des "ondes stationnaires" avec des maxima et des minima à des positions fixes définies est produit. Dans tous les cas, ces ondes ont atteint les limites du chemin conducteur et ont été réfléchies par celui-ci.
J'ai maintenant découvert que, malgré ses vastes dimensions et contrairement à toutes les observations faites jusqu'à présent, le globe terrestre peut, en grande partie ou dans son ensemble, se comporter à l'égard des perturbations qui lui sont imprimées de la même manière qu'un conducteur de taille limitée, ce fait étant démontré par de nouveaux phénomènes que je décrirai ci-après.
Au cours de certaines recherches que j'ai menées dans le but d'étudier les effets des décharges de foudre sur l'état électrique de la terre, j'ai observé que des instruments récepteurs sensibles, disposés de manière à pouvoir répondre aux perturbations électriques créées par les décharges, ne réagissaient parfois pas lorsqu'ils auraient dû le faire, et en m'enquérant des causes de ce comportement inattendu, j'ai découvert qu'il était dû au caractère des ondes électriques produites dans la terre par les décharges de foudre et dont les régions nodales suivaient à des distances définies la source mouvante des perturbations.
Ces résultats et certaines déductions théoriques m'ont amené à la conclusion que des ondes de ce type peuvent se propager dans toutes les directions sur le globe et qu'elles peuvent avoir des longueurs encore plus différentes, les limites extrêmes étant imposées par les dimensions et les propriétés physiques de la terre.
Reconnaissant dans l'existence de ces ondes une preuve indubitable que les perturbations créées ont été conduites depuis leur origine jusqu'aux parties les plus éloignées du globe et ont été réfléchies de là, j'ai conçu l'idée de produire de telles ondes dans la terre par des moyens artificiels dans le but de les utiliser à de nombreuses fins utiles pour lesquelles elles sont ou pourraient être trouvées applicables.
Ce problème était rendu extrêmement difficile en raison des immenses dimensions de la planète et, par conséquent, des énormes mouvements d'électricité ou de la vitesse à laquelle l'énergie électrique devait être fournie afin d'approcher, même à un degré éloigné, les mouvements ou les vitesses qui sont manifestement atteints dans les manifestations des forces électriques dans la nature et qui semblaient d'abord irréalisables par des agences humaines ; mais par des améliorations graduelles et continues d'un générateur d'oscillations électriques, que j'ai décrit dans mes Brevets Nos.
Grâce à cet appareil, il m'a été possible de reproduire chaque fois que je le souhaitais des phénomènes terrestres identiques ou similaires à ceux dus aux décharges de la foudre.
Grâce à la connaissance des phénomènes que j'ai découverts et aux moyens dont je dispose pour obtenir ces résultats, je suis en mesure non seulement d'effectuer de nombreuses opérations à l'aide d'instruments connus, mais aussi d'offrir une solution à de nombreux problèmes importants impliquant le fonctionnement ou le contrôle d'appareils à distance qui, faute de cette connaissance et de ces moyens, étaient jusqu'à présent totalement impossibles à réaliser.
Par exemple, en utilisant un tel générateur d'ondes stationnaires et des appareils récepteurs correctement placés et réglés dans n'importe quelle autre localité, même éloignée, il est possible de transmettre des signaux intelligibles ou de contrôler ou d'actionner à volonté l'un ou l'ensemble de ces appareils à de nombreuses autres fins importantes et précieuses, par exemple pour indiquer l'heure exacte d'un observatoire ou pour déterminer la position relative d'un corps ou sa distance par rapport à un point donné ou pour déterminer la trajectoire d'un objet en mouvement, tel qu'un navire en mer, la distance qu'il a parcourue ou sa vitesse, ou pour produire de nombreux autres effets utiles à distance en fonction de l'intensité, de la longueur d'onde, de la direction ou de la vitesse du mouvement, ou de toute autre caractéristique ou propriété des perturbations de ce type.
J'illustrerai typiquement la manière d'appliquer ma découverte en décrivant l'une des utilisations spécifiques de la même chose, à savoir la transmission de signaux ou de messages intelligibles entre des points éloignés.
La figure 1 représente schématiquement le générateur qui produit des ondes stationnaires dans la terre, et la figure 2 un appareil situé dans une localité éloignée pour enregistrer les effets de ces ondes.
Dans la figure 1, A désigne une bobine primaire faisant partie d'un transformateur et consistant généralement en quelques tours d'un câble robuste de résistance inappréciable, dont les extrémités sont reliées aux bornes d'une source d'oscillations électriques puissantes, représentée schématiquement par B. Cette source est habituellement un condensateur chargé à un potentiel élevé et déchargé en succession rapide à travers le primaire, comme dans un type de transformateur inventé par moi et maintenant bien connu ; mais lorsqu'on désire produire des ondes stationnaires de grande longueur, une dynamo alternative de construction appropriée peut être utilisée pour exciter le primaire A.
C est une bobine secondaire enroulée en spirale à l'intérieur du primaire, dont l'extrémité la plus proche de ce dernier est reliée à la masse E' et l'autre à une borne élevée E. Les constantes physiques de la bobine C, qui déterminent sa période de vibration, sont choisies et réglées de telle sorte que le système secondaire E' C E soit en résonance aussi étroite que possible avec les oscillations qui lui sont imprimées par le primaire A. Il est, en outre, de la plus haute importance, pour augmenter encore la montée de la pression et accroître le mouvement électrique dans le système secondaire, que sa résistance soit aussi faible que possible et son auto-induction aussi grande que possible dans les conditions imposées.
La mise à la terre doit être effectuée avec le plus grand soin, afin de réduire sa résistance. Au lieu d'être directement mise à la terre, comme indiqué, la bobine C peut être reliée en série ou autrement au primaire A, auquel cas ce dernier sera connecté à la plaque E' ; mais que la bobine C ne contienne aucune ou une partie ou la totalité des spires primaires ou excitatrices, la longueur totale du conducteur entre la plaque de masse E' et la borne élevée E doit être égale au quart de la longueur d'onde de la perturbation électrique dans le système E' C E ou bien égale à cette longueur multipliée par un nombre impair.
Cette relation étant respectée, la borne E coïncidera avec les points de pression maximale dans le circuit secondaire ou excité, et le flux d'électricité le plus important se produira dans ce circuit. Afin d'amplifier autant que possible le mouvement électrique dans le secondaire, il est essentiel que sa connexion inductive avec le primaire A ne soit pas très étroite, comme dans les transformateurs ordinaires, mais lâche, de manière à permettre une libre oscillation - c'est-à-dire que leur induction mutuelle doit être faible.
La forme spiralée de la bobine C assure cet avantage, tandis que les spires proches du primaire A sont soumises à une forte action inductive et développent une force électromotrice initiale élevée. Ces ajustements et relations étant soigneusement réalisés et les autres caractéristiques constructives indiquées rigoureusement observées, le mouvement électrique produit dans le système secondaire par l'action inductive du primaire A sera énormément amplifié, l'augmentation étant directement proportionnelle à l'inductance et à la fréquence et inversement à la résistance du système secondaire.
J'ai constaté qu'il était possible de produire de cette manière un mouvement électrique des milliers de fois plus grand que le mouvement initial, c'est-à-dire celui qui est imprimé au secondaire par le primaire A, et j'ai ainsi atteint des activités ou des taux de flux d'énergie électrique dans le système E' C E mesurés par plusieurs dizaines de milliers de chevaux-vapeur.
Ces immenses mouvements d'électricité donnent lieu à une variété de phénomènes nouveaux et frappants, parmi lesquels ceux déjà décrits. Les puissantes oscillations électriques du système E' C E, communiquées au sol, provoquent des vibrations correspondantes qui se propagent dans des parties éloignées du globe, où elles sont réfléchies et produisent, par interférence avec les vibrations sortantes, des ondes stationnaires dont les crêtes et les creux s'inscrivent dans des cercles parallèles dont la plaque de sol E' peut être considérée comme le pôle.
En d'autres termes, le conducteur terrestre est mis en résonance avec les oscillations qui lui sont imprimées, tout comme un fil. De plus, un certain nombre de faits que j'ai constatés montrent clairement que le mouvement de l'électricité à travers lui suit certaines lois avec une rigueur presque mathématique.
Pour l'instant, il suffira de dire que la planète se comporte comme un conducteur parfaitement lisse ou poli, d'une résistance inappréciable, dont la capacité et l'auto-induction sont uniformément réparties le long de l'axe de symétrie de la propagation des ondes et qui transmet de lentes oscillations électriques sans distorsion ni atténuation sensibles.
En outre, les trois conditions susmentionnées semblent être essentielles à l'établissement de la condition de résonance.
Premièrement. Le diamètre de la terre passant par le pôle doit être un multiple impair du quart de la longueur d'onde, c'est-à-dire du rapport entre la vitesse de la lumière et quatre fois la fréquence des courants.
Deuxièmement. Il est nécessaire d'employer des oscillations dans lesquelles le taux de radiation de l'énergie dans l'espace sous forme d'ondes hertziennes ou électromagnétiques est très faible.
Pour donner une idée, je dirais que la fréquence devrait être inférieure à vingt mille par seconde, bien que des ondes plus courtes soient possibles. La fréquence la plus basse semble être de six par seconde, auquel cas il n'y aura qu'un seul noeud, au niveau de la plaque de sol ou à proximité, et, aussi paradoxal que cela puisse paraître, l'effet augmentera avec la distance et sera le plus important dans une région diamétralement opposée à l'émetteur.
Avec des oscillations encore plus lentes, la terre, à proprement parler, ne résonnera pas, mais agira simplement comme une capacité, et la variation de potentiel sera plus ou moins uniforme sur toute sa surface.
Troisièmement. La condition la plus essentielle est cependant que, quelle que soit la fréquence, l'onde ou le train d'ondes se poursuive pendant un certain intervalle de temps, que j'ai estimé à pas moins d'un douzième ou probablement 0,08484 de seconde et qui est pris en passant et en revenant de la région diamétralement opposée au pôle sur la surface de la terre avec une vitesse moyenne d'environ quatre cent soixante-et-onze mille deux cent quarante kilomètres par seconde.
(ndt: 471 240 km/s => plus grand que les 299 792 km/s de la vitesse de la lumière !!!)
La présence des ondes stationnaires peut être détectée de plusieurs façons. Par exemple, un circuit peut être connecté directement ou par induction au sol et à un terminal surélevé et réglé pour répondre plus efficacement aux oscillations. Une autre méthode consiste à relier un circuit accordé à la terre en deux points situés plus ou moins sur un méridien passant par le pôle E' ou, de manière générale, à deux points quelconques de potentiel différent.
La figure 2 montre un dispositif de détection de la présence des ondes tel que je l'ai utilisé dans une nouvelle méthode d'amplification des effets faibles que j'ai décrite dans mes brevets n° 685 953 et 685 955.
Il se compose d'un cylindre D, en matière isolante, qui est mû à une vitesse uniforme par un mouvement d'horlogerie ou toute autre force motrice appropriée et qui est muni de deux anneaux métalliques F F', sur lesquels portent des brosses a et a', reliées, respectivement, aux plaques terminales P et P'. Des anneaux F F' partent d'étroits segments métalliques s et s' qui, par la rotation du cylindre D, sont alternativement mis en contact avec des balais doubles b et b', portés par et en contact avec des supports conducteurs h et h', soutenus par des paliers métalliques G et G', comme illustré. Ces derniers sont reliés aux bornes T et T' d'un condensateur H, et il faut comprendre qu'ils sont capables de se déplacer angulairement comme des supports de brosses ordinaires.
L'utilisation de deux balais, b et b', dans chacun des supports h et h', a pour but de faire varier à volonté la durée du contact électrique des plaques P et P' avec les bornes T et T', auxquelles est relié un circuit de réception comprenant un récepteur R et un dispositif d, qui a pour fonction de fermer le circuit de réception à des intervalles de temps prédéterminés et de décharger l'énergie emmagasinée à travers le récepteur.
Dans le cas présent, ce dispositif se compose d'un cylindre constitué en partie d'un matériau conducteur et en partie d'un matériau isolant e et e', respectivement, que l'on fait tourner à la vitesse voulue par tout moyen approprié. La partie conductrice e est en bonne liaison électrique avec l'arbre S et est pourvue de segments effilés f f', sur lesquels glisse un balai k, supporté par une tige conductrice l, pouvant être ajustée longitudinalement dans un support métallique m. Un autre balai, n, est disposé pour porter sur l'arbre S, et l'on verra que chaque fois qu'un des segments f' entre en contact avec le balai k, le circuit incluant le récepteur R est complété et le condensateur déchargé à travers lui. En réglant la vitesse de rotation du cylindre d et en déplaçant le balai k le long du cylindre, on peut faire en sorte que le circuit s'ouvre et se ferme dans une succession aussi rapide que possible et qu'il reste ouvert ou fermé pendant les intervalles de temps que l'on désire. Les plaques P et P', par lesquelles l'énergie électrique est transmise aux brosses a et a', peuvent être situées à une distance considérable l'une de l'autre dans le sol ou l'une dans le sol et l'autre dans l'air, de préférence à une certaine hauteur.
Si une seule plaque est reliée à la terre et l'autre maintenue en hauteur, l'emplacement de l'appareil doit être déterminé en fonction de la position des ondes stationnaires établies par le générateur, l'effet étant évidemment plus important dans une région maximale et nul dans une région nodale. D'autre part, si les deux plaques sont reliées à la terre, les points de connexion doivent être choisis en fonction de la différence de potentiel que l'on souhaite obtenir, l'effet le plus fort étant évidemment obtenu lorsque les plaques sont à une distance égale à la moitié de la longueur d'onde.
Pour illustrer le fonctionnement du système, supposons que les impulsions électriques alternatives du générateur produisent des ondes stationnaires dans la terre, comme décrit ci-dessus, et que l'appareil récepteur est correctement placé par rapport à la position des régions nodales et ventrales des ondes.
La vitesse de rotation du cylindre D est modifiée jusqu'à ce qu'il tourne en synchronisme avec les impulsions alternées du générateur, et la position des balais b et b' est ajustée par déplacement angulaire ou autre, de manière à ce qu'ils soient en contact avec les segments S et S' pendant les périodes où les impulsions sont à leur maximum d'intensité ou presque. Ces conditions étant remplies, des charges électriques de même signe seront acheminées à chacune des bornes du condensateur et, à chaque nouvelle impulsion, elles seront chargées à un potentiel plus élevé.
La vitesse de rotation du cylindre d étant réglable à volonté, l'énergie d'un nombre quelconque d'impulsions distinctes peut ainsi être accumulée sous forme de potentiel et déchargée par le récepteur R lorsque le balai k entre en contact avec l'un des segments f'.
On comprendra que la capacité du condensateur doit être telle qu'elle permette d'emmagasiner une quantité d'énergie beaucoup plus grande que celle qui est nécessaire au fonctionnement ordinaire du récepteur. Comme cette méthode permet de mettre à la disposition d'un récepteur une quantité d'énergie relativement importante et sous une forme appropriée, il n'est pas nécessaire que ce dernier soit très sensible ; mais lorsque les impulsions sont très faibles ou que l'on désire faire fonctionner un récepteur très rapidement, on peut utiliser, de la manière indiquée ou d'une autre manière, n'importe lequel des dispositifs sensibles bien connus capables de répondre à des influences très faibles.
Dans les conditions décrites, il est évident que pendant la durée des ondes stationnaires, le récepteur sera soumis à des impulsions de courant plus ou moins intenses, en fonction de son emplacement par rapport aux maxima et minima desdites ondes ; mais en interrompant ou en réduisant le flux du courant, les ondes stationnaires disparaîtront ou diminueront d'intensité. Il est donc possible de produire une grande variété d'effets dans un récepteur, selon le mode de contrôle des ondes. Il est cependant possible de déplacer les régions nodales et ventrales des ondes à volonté à partir de la station émettrice, comme en faisant varier la longueur des ondes dans le respect des conditions susmentionnées.
De cette manière, les régions d'effet maximum et minimum peuvent coïncider avec n'importe quelle(s) station(s) réceptrice(s). En imprimant à la terre deux ou plusieurs oscillations de longueur d'onde différente, on peut faire en sorte que l'onde stationnaire résultante se déplace lentement sur le globe, ce qui permet de produire une grande variété d'effets utiles. Il est évident que la trajectoire d'un navire peut être facilement déterminée sans l'utilisation d'une boussole, comme par un circuit relié à la terre en deux points, car l'effet exercé sur le circuit sera le plus important lorsque les plaques P P' sont situées sur un méridien passant par la plaque de sol E' et sera nul lorsque les plaques sont situées sur un cercle parallèle.
Si les régions nodales et ventrales sont maintenues dans des positions fixes, la vitesse d'un navire transportant un appareil récepteur peut être calculée exactement à partir de l'observation des régions maximales et minimales successivement traversées.
On comprendra que les projections de tous les nœuds et boucles sur le diamètre de la terre passant par le pôle ou l'axe de symétrie du mouvement des vagues sont toutes égales. Par conséquent, dans n'importe quelle région de la surface, la longueur d'onde peut être déterminée à partir de simples règles de géométrie.
Inversement, en connaissant la longueur d'onde, on peut facilement calculer la distance de la source. De la même manière, la distance d'un point à un autre, la latitude et la longitude, l'heure, etc. peuvent être déterminées à partir de l'observation de ces ondes stationnaires.
Si plusieurs générateurs d'ondes stationnaires de ce type, de préférence de longueurs différentes, étaient installés dans des endroits judicieusement choisis, le globe entier pourrait être subdivisé en zones définies d'activité électrique, et de telles données, ainsi que d'autres données importantes, pourraient être immédiatement obtenues par un simple calcul ou par des relevés effectués à l'aide d'instruments convenablement gradués.
De nombreuses autres applications utiles de ma découverte se présenteront d'elles-mêmes et, à cet égard, je ne souhaite pas me limiter. Ainsi, le plan spécifique décrit ici pour produire les ondes stationnaires pourrait être modifié. Par exemple, le circuit qui imprime les puissantes oscillations sur la terre pourrait être connecté à cette dernière en deux points. Dans le cadre de cette application, j'ai présenté diverses améliorations des moyens et méthodes de production et d'utilisation des effets électriques qui, soit en relation avec ma présente découverte, soit indépendamment de celle-ci, peuvent être appliquées de manière utile.
Je souhaite qu'il soit entendu que les caractéristiques nouvelles qui ne sont pas expressément revendiquées dans la présente demande feront l'objet de demandes ultérieures.
Ce que je revendique maintenant est...
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Le perfectionnement dans l'art de transmettre l'énergie électrique à distance qui consiste à établir des ondes électriques stationnaires dans la terre, comme indiqué.
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Le perfectionnement dans l'art de transmettre l'énergie électrique à distance qui consiste à imprimer à la terre des oscillations électriques de nature à y produire des ondes électriques stationnaires, tel qu'exposé.
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Le perfectionnement dans l'art de transmettre et d'utiliser l'énergie électrique qui consiste à créer des ondes électriques stationnaires dans les milieux conducteurs naturels et à faire fonctionner ainsi un ou plusieurs appareils récepteurs éloignés de la source d'énergie, tel qu'exposé.
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Le perfectionnement dans l'art de transmettre et d'utiliser l'énergie électrique qui consiste à établir dans le milieu conducteur naturel des ondes électriques stationnaires de longueur prédéterminée et à faire fonctionner ainsi un ou plusieurs dispositifs de réception éloignés de la source d'énergie et correctement situés par rapport à la position de ces ondes, comme indiqué dans le présent document.
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Le perfectionnement dans l'art de transmettre et d'utiliser l'énergie électrique, qui consiste à établir dans les milieux conducteurs naturels des ondes électriques stationnaires et à faire varier la longueur de ces ondes, comme indiqué ci-dessus.
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Le perfectionnement dans l'art de transmettre et d'utiliser l'énergie électrique, qui consiste à établir dans les milieux conducteurs naturels des ondes électriques stationnaires et à déplacer les régions nodales et ventrales de ces ondes, comme décrit.
NIKOLA TESLA.
Témoins :
M. LAWSON DYER,
BENJAMIN MILLER.
ATS-1 a capturé la première image de la Terre et de la Lune ensemble, un exploit souvent attribué à tort à Voyager 1 (Voyager 1 a capturé la première image unique montrant la Terre et la Lune dans leur intégralité).
Le Temps 24 juillet 2024
Les neurosciences à l'orée de la perception
STÉPHANY GARDIER
LA SF DANS TOUS SES ETATS (3/5) Le film culte de science-fiction « Matrix » posait, en 1999, une question existentielle sur notre conscience du monde. Les savants, eux, s'interrogent depuis des siècles. De récentes avancées cognitives ont amorcé une évolution
Est-ce un hasard si le premier opus de la quadrilogie Matrix a débarqué sur nos écrans en 1999? En cette année si particulière, antichambre du troisième millénaire, nos esprits n'étaient-ils pas particulièrement disposés à voir le monde sous un autre jour? A découvrir, au fil des aventures de Néo, que ce que nous nommons « réalité » n'est rien de plus qu'un conglomérat de programmes, destiné à nous rendre l'existence supportable? Après avoir vu ce film pour la première fois, n'avez-vous pas regardé l'arbre devant le cinéma ou le pigeon sur votre balcon comme jamais auparavant? Et si nous nous trompions tous? Et si nous étions au milieu d'un gigantesque programme?
Illusions d'optique
La perception, la « conscience » que nous avons du monde qui nous entoure, et par extension la nature de la réalité, a toujours été un sujet d'interrogation pour les scientifiques mais aussi les philosophes, théologiens et autres penseurs. Mais longtemps ces différentes disciplines n'ont pas dialogué. L'avènement des neurosciences cognitives il y a quelques décennies a amorcé une évolution. « Elles ont permis de faire un lien entre ce qui était purement biologique - les circuits de neurones, les processus cellulaires, la génétique, les interactions moléculaires - et ce que l'on nomme de manière plus large et abstraite la conscience. Depuis une vingtaine d'années il y a ainsi plus d'échanges interdisciplinaires sur ce vaste champ de recherche », relève Sami El-Boustani, professeur assistant au département des neurosciences fondamentales de l'Université de Genève (Unige).
« Au XIXe siècle déjà, le physicien et philosophe Ernst Mach formulait l'hypothèse que les neurones visuels produisent des représentations abstraites du monde sur la base de certaines illusions d'optique, rappelle Rava Azeredo da Silveira, professeur à l'Université de Bâle, directeur de recherche à l'Institut d'ophtalmologie clinique et moléculaire de Bâle (IOB) et à l'Ecole normale supérieure de Paris. Ce n'est que bien plus tard que l'étude de l'activité du cortex cérébral a montré qu'il y a dans le fonctionnement neuronal des limitations pouvant entraîner des distorsions des informations, et par conséquent créer ces illusions. »
Le cerveau reçoit des informations transmises par des capteurs dont la définition est limitée, il va donc en permanence chercher à compléter ces signaux. « Pour interpréter ce qu'il capte du monde extérieur, il fait des prédictions à partir de nos expériences personnelles et de notre contexte culturel ainsi que d'autres paramètres, tels que nos émotions », précise Sami El-Boustani. De quoi expliquer des perceptions très variables face à un même objet ou une même situation.
« Beaucoup de choses sont aujourd'hui connues sur la manière dont le cerveau traite les informations, sensorielles notamment, mais il n'y a pas encore vraiment une compréhension globale. Le concept de la « représentation » est très souvent utilisé, même s'il ne fait pas entièrement consensus, explique Patrik Vuilleumier, neurologue, directeur du Laboratoire de neurologie du comportement et d'imagerie de la cognition à l'Unige. Cette idée suppose que notre cerveau construit une représentation de notre environnement mais cette « construction » obéit en général à un but, optimiser nos actions sur le monde et in fine les chances de survie et de reproduction de l'espèce. »
Il y aurait donc de la sélection naturelle derrière les programmes que le cerveau utilise pour traiter et compiler la masse de données qui lui parvient. « Notre cerveau, comme les autres organes, est forcément le fruit de la sélection, nous disposons de toute une machinerie psychologique qui a évolué avec le temps et nos comportements sont le fruit de cette machinerie et de notre environnement. Mais il est intéressant de constater que la biologie de l'évolution dans le domaine des neurosciences n'a pas la même place dans tous les pays, et il y a encore beaucoup de courants qui la rejettent pour expliquer les comportements », précise Stéphane Debove, docteur en sciences cognitives, auteur de Pourquoi notre cerveau a inventé le bien et le mal (Editions Alpha Sciences), et créateur de la chaîne YouTube Homo Fabulus.
Professeur Hoffman et la réalité « cachée »
Si les connaissances scientifiques ont donc largement progressé au cours de ces 25 dernières années, les questions encore en suspens laissent de l'espace à certains scientifiques pour échafauder des théories alternatives, comme celle de Donald Hoffman, professeur de sciences cognitives à l'Université de Californie, dont la vision semble plus proche de celle des soeurs Wachowski, réalisatrices de Matrix, que de celle de ses confrères. « Les cerveaux et les neurones n'ont pas de puissance causale. Ils ne suscitent aucune de nos expériences sensorielles et aucun de nos comportements », tranchait-il en 2015 lors d'une conférence TED, intitulée « Do we see reality as it is? », dont la vidéo a été visionnée plus de 5 millions de fois sur YouTube.
https://www.youtube.com/watch?v=oYp5XuGYqqY
Les travaux de l'équipe d'Hoffman reposent sur des simulations de scénario d'évolution de différents organismes placés dans des environnements variés. Ils permettraient, selon le chercheur, de démontrer que si les humains sont encore sur Terre aujourd'hui, c'est justement parce qu'ils ne perçoivent pas la réalité: « Dans presque toutes les simulations, les organismes qui ne voient pas la réalité telle qu'elle est vraiment [...] poussent à l'extinction ceux qui voient la réalité telle qu'elle est », explique-t-il dans sa présentation TED.
Pour développer son argumentaire, le chercheur utilise une analogie qui parlera à tout le monde ou presque: le bureau d'un ordinateur. Celui-ci est une interface dont le but est de nous permettre d'utiliser l'outil, en nous cachant justement tout ce qui se passe derrière, que ce soit dans le software ou le hardware de l'ordinateur. « Regardez l'icône d'un texte de TED sur lequel vous travaillez. L'icône est bleue et rectangulaire et située en bas à droite de votre écran. Cela signifie-t-il que le document est lui aussi bleu, rectangulaire et en bas à droite de l'écran? Bien sûr que non », illustre Donald Hoffman dans sa conférence. On ne veut rien savoir de toutes ces diodes, et résistances et megabytes du logiciel. S'il fallait gérer tout cela, on ne pourrait jamais écrire un texte ou imprimer une photo. L'idée est que l'évolution nous a dotés d'une interface qui cache la réalité et guide nos comportements. L'espace et le temps, tels que vous les percevez, sont votre interface. Les objets physiques ne sont que des icônes sur votre bureau. »
Terre plate
Et il est vrai que la couleur par exemple n'est pas une propriété du monde physique mais bel et bien une perception. Les objets réfléchissent la lumière à des longueurs d'onde différentes que nous interprétons comme une couleur. Difficile cependant de démontrer que la théorie d'Hoffman, si séduisante et intrigante soit-elle, est tout à fait pertinente. Mais peut-être n'est-ce qu'une question de temps? Comme le fait remarquer à plusieurs reprises le scientifique dans sa conférence - comme pour anticiper les critiques -, nous avons longtemps cru que la Terre était plate « parce que c'est comme cela que nous la voyions ». Peut être aurons-nous donc un jour les outils et les connaissances nécessaires pour enfin comprendre que les soeurs Wachowski n'ont pas créé une oeuvre de science-fiction mais fait, avant tout le monde, l'expérience de la réalité telle qu'elle est vraiment.
LES CERVEAUX ET LES NEURONES NE SUSCITENT AUCUNE DE NOS EXPÉRIENCES SENSORIELLES
DONALD HOFFMAN, PROFESSEUR DE SCIENCES COGNITIVES À L'UNIVERSITÉ DE CALIFORNIE
SI LES HUMAINS SONT ENCORE SUR TERRE AUJOURD'HUI, CE SERAIT JUSTEMENT PARCE QU'ILS NE PERÇOIVENT PAS LA RÉALITÉ
Un ralentissement soudain aux hypothèses multiples
À partir des années 1960, les radiotélescopes ont commencé à obtenir des estimations très précises quant à la vitesse de rotation de la Terre. Les auteurs, en comparant ces estimations et celles des horloges atomiques, ont conclu à une durée de jour apparemment de plus en plus courte au cours des dernières années, la Terre tournant de plus en plus vite jusqu’en 2020.
Mais une fois les fluctuations de la vitesse de rotation dues aux marées et aux effets saisonniers éliminées, la trajectoire à long terme semble être passée d’un raccourcissement à un allongement depuis 2020. Ce changement est sans précédent au cours des 50 dernières années. Certains pensent que ce phénomène serait lié à l’oscillation de Chandler. Cette oscillation de l’axe de rotation de la Terre se traduit par un mouvement irrégulier des pôles géographiques à la surface du globe, d’environ trois à quatre mètres, avec une période d’environ 430 jours. Sans compter que depuis 2017, cette oscillation semble s’être considérablement réduite, en adéquation avec le ralentissement de la Terre.
L'association historique du temps avec la rotation de la Terre fait que le temps universel coordonné (UTC) suit de près cette rotation. La vitesse de rotation n'étant pas constante, l'UTC présente des discontinuités (secondes intercalaires), ce qui complique son utilisation dans les réseaux informatiques.
Depuis 1972, toutes les discontinuités de l'UTC nécessitent l'ajout d'une seconde intercalaire.
Nous montrons ici que la fonte accrue des glaces au Groenland et en Antarctique, mesurée par la gravité satellitaire, a diminué la vitesse angulaire de la Terre plus rapidement qu'auparavant.
L'élimination de cet effet de la vitesse angulaire observée montre que, depuis 1972, la vitesse angulaire du noyau liquide de la Terre diminue à un rythme constant qui augmente régulièrement la vitesse angulaire du reste de la Terre. L
'extrapolation des tendances pour le noyau et d'autres phénomènes pertinents pour prédire l'orientation future de la Terre montre que l'UTC, tel qu'il est défini aujourd'hui, nécessitera une discontinuité négative d'ici 2029.
Cela posera un problème sans précédent pour la synchronisation des réseaux informatiques et pourrait nécessiter des modifications de l'UTC plus tôt que prévu. Si la fonte des glaces polaires ne s'était pas accélérée récemment, ce problème se poserait trois ans plus tôt : le réchauffement climatique affecte déjà la mesure du temps à l'échelle mondiale.
La durée d'une journée a beaucoup varié
Beaucoup de métrologues prévoyaient que les secondes intercalaires ne seraient jamais ajoutées, car à l'échelle de millions d'années, la rotation de la Terre ralentit: cela signifie que, occasionnellement, une minute en UTC doit être d'une durée de 61 secondes, pour permettre à la Terre de rattraper son retard.
Cette réduction de la vitesse de rotation de la planète est due à l'attraction de la Lune sur les océans, qui crée des frottements. Elle explique aussi, par exemple, pourquoi les éclipses d'il y a 2000 ans ont été enregistrées à des moments de la journée différents de ceux auxquels on s'attendrait sur la base de la vitesse de rotation actuelle.
Par ailleurs, les analyses de sédiments anciens suggèrent qu'il y a 1,4 milliard d'années, une journée ne durait qu'environ 19 heures.
D’où viendrait cette notion de rond et de carré ?
Probablement est-elle inhérente aux outils que tiennent Nuwa (Nu Gua ) et Fu Xi dans leurs mains : un
compas et une équerre. Dans la représentation classique des deux personnages mythiques aux queues entrelacées, Nu Gua, la figure féminine, tient le compas et Fu Xi, figure masculine, son frère d’après le mythe,
tient l’équerre.
Le compas trace le rond. L’équerre trace le carré.
_ La figure féminine tient le compas et ainsi elle montre que sa fonction est d’accomplir la représentation du
Ciel.
_ La figure masculine tient l’équerre et ainsi elle montre que sa fonction est de diriger la mise en place de la terre.Le couple fondateur dans le canon du Yi, le Yi Jing, est par conséquent le couple Ciel/Terre.
L’emblème du Ciel/Terre est le couple Rond/Carré et sa représentation symbolique est le trait plein et le trait
brisé.
Ce qui est du domaine du Ciel n’a ni commencement ni fin.
Ce qui relève de la Terre est articulé selon les orients.
Le Ciel est comme un cercle, sans commencement ni fin.
La Terre est comme un carré, qui, à chacune des extrémités d’un côté, présente un angle, ce qui la fait
basculer dans une autre direction.
Cela est conforme au couple Rond/Carré, qui désigne le couple Ciel/Terre…
La représentation graphique du rond se fait donc avec un trait continu, ce que l’on désigne par : trait plein
La représentation graphique du carré se fait avec un trait discontinu, ce que l’on désigne par : trait brisé
mesure de lignes loxodromique
Nous présentons une analyse statistique d'une compilation de contraintes observationnelles sur la longueur du jour au Précambrien et constatons que la longueur du jour s'est arrêtée à environ 19 heures pendant environ 1 milliard d'années au milieu du Protérozoïque. Nous suggérons que le couple accélérateur des marées thermiques atmosphériques provenant de l'énergie solaire a contrebalancé le couple décélérateur des marées océaniques lunaires, stabilisant temporairement la rotation de la Terre. Cette stabilisation coïncide avec une période d'évolution biologique relativement limitée connue sous le nom de "milliard ennuyeux".
Sur Terre, une journée ne durait autrefois que 19 heures
Sur Terre, un jour solaire dure 24 heures. C'est le temps qu'il faut au Soleil pour revenir à la même place dans le ciel que la veille. La Lune, le seul satellite naturel de la Terre, met environ 27 jours pour effectuer un seul tour autour de notre planète, à une distance moyenne de 384 399 km (~238 854,5 mi). Depuis des temps immémoriaux, l'homme suit l'évolution du Soleil et de la Lune, ainsi que leurs périodes sidérales et synodiques. Pour autant que nous le sachions, les mécanismes orbitaux qui régissent le système Terre-Lune sont toujours les mêmes et nous les considérons comme acquis.
Mais il fut un temps où l'orbite de la Lune était nettement plus proche de la Terre et où le jour moyen était beaucoup plus court qu'aujourd'hui. Selon une étude récente menée par deux chercheurs chinois et allemands, une journée moyenne a duré environ 19 heures pendant un milliard d'années au cours de l'ère protérozoïque, une période géologique du Précambrien qui a duré de 2,5 milliards d'années à 541 millions d'années. Cela démontre que la durée d'une journée sur Terre n'a pas augmenté progressivement au fil du temps (comme on le pensait auparavant), mais qu'elle est restée constante pendant une longue période.
L'étude a été menée par Ross N. Mitchell, professeur de géosciences au CAS State Key Laboratory of Lithospheric Evolution à l'Institut de géologie et de géophysique et au College of Earth and Planetary Sciences de l'Université de l'Académie chinoise des sciences, et Uwe Kirscher, anciennement à l'Université de Tübingen, en Allemagne, et actuellement chercheur à l'Institute for Geoscience Research de l'Université Curtin, en Australie. L'article qui détaille leur recherche, intitulé "Mid-Proterozoic day length stalled by tidal resonance", a récemment été publié dans Nature Geosciences.
Au cours des dernières décennies, les géologues ont examiné un type particulier de roche sédimentaire contenant des couches préservées provenant de vasières. En comptant le nombre de couches sédimentaires causées par les fluctuations des marées, ils ont pu déterminer le nombre d'heures par jour au cours des périodes géologiques précédentes. Mais de tels relevés sont rares et ceux qui ont été examinés ont souvent été contestés quant à leur âge. Il existe cependant une autre méthode pour estimer la durée du jour, connue sous le nom de cyclostratigraphie, que Mitchell et Kircher ont utilisée pour leur étude.
Cette méthode géologique consiste à examiner les couches sédimentaires rythmiques pour détecter les cycles de Milankovitch, qui décrivent comment les changements d'excentricité et d'obliquité de l'orbite terrestre affectent le climat de la Terre au fil du temps. Ces dernières années, le nombre d'enregistrements de Milankovitch concernant le passé ancien a augmenté. En fait, plus de la moitié des données concernant les périodes géologiques anciennes ont été obtenues au cours des sept dernières années seulement. Mitchell et Kircher ont ainsi pu tester une théorie qui n'avait pas été prouvée auparavant. Comme l'explique Kirscher dans un récent communiqué de presse du CAS :
"Deux cycles de Milankovitch, la précession et l'obliquité, sont liés à l'oscillation et à l'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre dans l'espace. La rotation plus rapide de la Terre primitive peut donc être détectée dans des cycles de précession et d'obliquité plus courts dans le passé. C'est pourquoi, si ces deux forces opposées étaient devenues égales dans le passé, une telle résonance de marée aurait fait que la longueur du jour sur Terre aurait cessé de changer et serait restée constante pendant un certain temps".
En bref, cette théorie postule que la longueur du jour a pu rester constante dans le passé pendant de longues périodes au lieu de s'allonger progressivement. Les "marées atmosphériques solaires", où la "poussée" des particules solaires chargées provenant du Soleil (alias le vent solaire) est liée au réchauffement de notre atmosphère pendant la journée, constituent un facteur clé à cet égard. Ce phénomène est similaire à celui des marées lunaires, causées par l'attraction de la gravité de la Lune, qui sont liées à la montée et à la descente du niveau des océans. Mais alors que la gravité de la Lune a lentement ralenti la rotation de la Terre, c'est le Soleil qui l'a accélérée.
Si les marées solaires ne sont pas aussi fortes que les marées lunaires aujourd'hui, il n'en a pas toujours été ainsi. Lorsque la Terre tournait plus vite dans le passé, l'influence de l'attraction gravitationnelle de la Lune aurait été beaucoup plus faible. Lorsque Mitchell et Kirscher ont examiné la compilation des données, ils ont remarqué qu'il y a entre deux et un milliard d'années, la durée du jour sur Terre semble avoir cessé d'augmenter à long terme et s'est arrêtée à environ 19 heures. Selon Mitchell, cette période est alternativement appelée "le milliard d'années" ou "le milliard ennuyeux".
Ce qui intrigue particulièrement dans ce nouveau résultat, c'est que le "milliard ennuyeux" s'est produit entre les deux plus grandes augmentations de la teneur en oxygène de notre atmosphère. Il s'agit de la grande oxydation, au cours de laquelle des bactéries photosynthétiques ont considérablement augmenté la quantité d'oxygène dans l'atmosphère, et de la période cryogénienne (alias "Terre boule de neige"), une période glaciaire au cours de laquelle toute la surface (ou presque) était recouverte de glace. S'ils sont confirmés, ces résultats indiquent que l'évolution de la rotation de la Terre est liée à la composition de son atmosphère.
L'étude soutient également l'idée qu'il fallait des jours plus longs pour que les bactéries photosynthétiques puissent produire suffisamment d'oxygène pour atteindre les niveaux atmosphériques modernes (24 %). Cependant, la principale implication de cette étude est la façon dont elle modifie la perception qu'ont les astronomes de la rotation de la Terre dans le passé (ou "paléorotation"). On a longtemps pensé que la Lune avait progressivement absorbé l'énergie de rotation de la Terre, ralentissant la planète, propulsant la Lune sur une orbite plus élevée et créant une journée de 24 heures. Mais ces résultats indiquent qu'il y a eu une rupture dans ce processus entre 2 milliards et 1 milliard d'années. Comme le résume Kirscher :
"La plupart des modèles de rotation de la Terre prédisent que la durée du jour était de plus en plus courte en remontant dans le temps. Deux cycles de Milankovitch, la précession et l'obliquité, sont liés à l'oscillation et à l'inclinaison de l'axe de rotation de la Terre dans l'espace. La rotation plus rapide de la Terre primitive peut donc être détectée par des cycles de précession et d'obliquité plus courts dans le passé".
Pour en savoir plus : Phys.org, Nature Geoscience
https://phys.org/news/2023-06-billion-years-earth-history-days.html
https://www.nature.com/articles/s41561-023-01202-6
Les composantes de la courbure dérivées des gradients de gravité des satellites fournissent de nouvelles vues globales de la structure de la Terre. Les gradients de gravité des satellites sont basés sur la mission du satellite GOCE et nous illustrons par des images de courbure comment la Terre est vue différemment par rapport à l'imagerie sismique. Les domaines tectoniques présentant des caractéristiques sismiques similaires peuvent présenter des différences distinctes dans les cartes des gradients de gravité par satellite, ce qui indique des différences dans la formation de la lithosphère. Ceci est particulièrement évident pour les régions cratoniques de la Terre. Les comparaisons démontrent que la combinaison de l'imagerie sismologique et de l'imagerie satellitaire des gradients de gravité offre un potentiel important pour améliorer notre connaissance de la structure de la Terre. Dans les régions frontalières éloignées comme le continent antarctique, où même les connaissances de base sur les caractéristiques de l'échelle lithosphérique restent incomplètes, les images de courbure aident à dévoiler l'hétérogénéité de la structure lithosphérique, par exemple entre le craton composite de l'Antarctique oriental et le système de rift de l'Antarctique occidental.