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Stratfor: comment Washington peut conserver sa domination sur la planète. Extraits du discours de George Friedman, directeur de la société de renseignement et d’analyse Stratfor, dite la « CIA de l'ombre », au Council on Foreign Relations de Chicago.
Dans son discours au Council il explique comment Washington peut conserver sa domination sur la planète. Il identifie également les ennemis potentiels des USA.
Friedman voudrait que le monde actuel soit exclusivement sous le contrôle direct ou indirect des USA
Le président de Stratfor déclare que les USA n'ont pas de relations avec l'Europe. « Nous avons des relations avec la Roumanie, la France et ainsi de suite. Il n'y a pas d'Europe avec laquelle les USA ont des relations quelconques". Cela rappelle forcément la conversation de la sous-secrétaire d'Etat Victoria Nuland avec l'ambassadeur des USA à Kiev en 2014. Nuland avait alors expliqué à son interlocuteur en des termes très crus ce qu'elle pensait de l'Europe unie et de ses dirigeants: https://www.youtube.com/watch?v=2-kbw... 33] Plus tard, elle a présenté ses excuses pour la forme de ses propos, mais pas sur le fond. Il faut savoir que Mme Nuland est une lectrice des notes analytiques de Stratfor.
« Les USA contrôlent tous les océans de la terre. Personne n'avait encore réussi à le faire. Par conséquent, nous pouvons nous ingérer partout sur la planète, mais personne ne peut nous attaquer. Le contrôle des océans et de l'espace est la base de notre pouvoir", a déclaré Friedman à Chicago,
Selon lui, "la priorité des USA est d'empêcher que le capital allemand et les technologies allemandes s'unissent avec les ressources naturelles et la main d'œuvre russes pour former une combinaison invincible".Créer un "cordon sanitaire" autour de la Russie permettra à terme aux USA de tenir en laisse l'Allemagne et toute l'Union européenne
Malgré l'optimisme public des responsables russes, le système PSSA est confronté à des défis importants : Les coûts de transaction sur le PSSA étaient à l'origine beaucoup plus élevés que pour SWIFT (bien que les frais du PSSA aient été réduits en 2018), mais surtout, le système ne peut être utilisé principalement qu'en Russie. Au cours des deux dernières années, la Russie a conclu des accords pour relier le PSSA aux systèmes de paiement d'autres pays en Chine, en Inde, en Iran, ainsi qu'aux pays de l'Union économique eurasienne, qui prévoient d'utiliser directement le PSSA. À la fin de 2020, 23 banques étrangères d'Arménie, de Biélorussie, d'Allemagne, du Kazakhstan, du Kirghizstan et de Suisse s'étaient connectées au PSSA.
Comment l’Allemagne hitlérienne a-t-elle pu avec peu de devises, un chômage de masse, d’insuffisantes ressources naturelles et un appareil industriel limité déclencher ce cataclysme que fut la Seconde Guerre mondiale et occuper une grande partie du territoire européen ? Étayé par des travaux récents d’historiens et nourri d’archives rares, un passionnant décryptage.
Quand il arrive à la chancellerie du Reich le 30 janvier 1933, Hitler est à la tête d’un pays à genoux, ruiné par l’hyperinflation des années 1920 puis par la Grande Dépression. Suivant la feuille de route qu’il a tracée en 1925 dans Mein Kampf, le Führer vise trois grands desseins : la remilitarisation du pays – qui lui est interdite par le traité de Versailles –, la destruction des échanges internationaux et l’expansion vers l’Est. Le régime hitlérien, qui a réinstitué en 1934 la conscription, entend se réarmer en toute discrétion. Un astucieux montage financier permet de produire chars, avions et munitions en échappant aux radars de la Société des nations. Lançant de grands chantiers d’infrastructures qui sortent des millions de chômeurs de la misère, l’Allemagne nazie met en œuvre parallèlement une répression politique et syndicale qui rassure le patronat, et institutionnalise les persécutions envers la communauté juive, dont les biens sont spoliés. Des programmes sont également mis sur pied pour pallier le manque de matières premières (carburant, fer, charbon, caoutchouc…) indispensables à l’effort de guerre. Après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, les pays occupés par les armées du IIIe Reich, la France en tête, sont pillés sans vergogne…
Bureaux d'études
Comment l’Allemagne hitlérienne a-t-elle pu avec peu de devises, un chômage de masse, d’insuffisantes ressources naturelles et un appareil industriel limité déclencher ce cataclysme que fut la Seconde Guerre mondiale et occuper une grande partie du territoire européen ? Nourri d’archives rares et illustré d’originales animations d’inspiration dadaïste, Les nazis et l’argent – Au coeur du IIIe Reich décrypte la manière dont les questions économiques ont joué un rôle majeur dans la mise en œuvre de la funeste idéologie du IIIe Reich, des foyers allemands poussés à l’épargne aux bureaux d’études sommés de rationaliser les productions d’armement, en passant par un ravitaillement des troupes allemandes au détriment des populations des territoires occupés. S’appuyant sur les travaux récents d'historiens européens (les Britanniques Adam Tooze et Richard Overy, l’Allemand Frank Bajohr et la Française Marie-Bénédicte Vincent), Gil Rabier met en lumière la façon dont ce régime monstrueux, lancé dans une guerre idéologique à outrance, a surmonté ses difficultés économiques, industrielles, monétaires et alimentaires par la manipulation financière, la prédation, la corruption, la spoliation, le travail forcé et le crime de masse.
Les nazis et l'argent
Documentaire de Gil Rabier (France, 2020, 1h30mn)
Disponible jusqu'au 18/04/2022
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