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-la carrière n'est pas une carrière de roche mère car il n'y a pas de roche mère à portée de la surface, mais il s'agit plutôt d'une gravière (et d'un endroit où les formations calcaires sont faibles) composée de roches et de gravats de pierre résultant du broyage de puissantes forces de soulèvement tectonique. Il n'est donc pas possible d'extraire des blocs gigantesques d'un substrat rocheux introuvable.
~la face inférieure de la Pierre du Sud ; pas de fixation au sol.
Il y a une ligne autour de la soudure entre le bloc et le sol, et non pas une absence de ligne (ce qui serait le cas si le bloc et le "substratum" formaient une seule masse ininterrompue). Cette ligne de séparation révèle une vérité que personne n'a osé explorer, car ses implications sont énormes.
Mais avant de l'éclairer, il convient de noter un fait tout aussi important : les blocs et la plate-forme de Baalbek sont antérieurs de très, très longtemps à l'avènement des machines motorisées et des outils en acier trempé permettant de fendre la pierre dure du substrat rocheux. Rien dans la théorie des "blocs extraits" (présentée comme un fait) ne résiste à l'examen.
Pour extraire des blocs de la roche, il faut séparer une section d'une paroi rocheuse. Pour ce faire, il faut
des outils en acier trempé, y compris des coins en acier qui n'existaient pas,
ou le forage de longs trous profonds dans une ligne
ou un système de sciage à câble incrusté de diamants ("type scie à ruban"),
une paroi rocheuse, qui n'existait pas,
et un moyen de dégager le fond de la roche,
-ainsi que le fendage vertical d'un côté de la paroi rocheuse.
UN VASE DE GRANITE SCANNÉ EN 3D !
Un des 40 000 vases retrouvés à Saqqarah a été scanné en 3D par une équipe américaine : nous sommes face à une précision de réalisation totalement hors norme, basée sur une géométrie complexe combinant portions d’ogives ou de cones, de sphères, etc. Et donc, une réalisation bien plus complexe que celle supposée - car jamais démontrée - obtenue à l’aide d’outils rudimentaires.
Ce que Chris Dunn a observé avec la tête de la statue de Ramses à Luxor (voir BAM) et que nous observons à Barabar !
Seul bémol pour les frenchies, la vidéo est en anglais… si une bonne âme a envie de la traduire en français, je peux demander à Ben d’UnchartedX la possibilité d’uploader le sous titre français.
De ceci, deux choses :
la première est que des milliers de vases croupissent en France dans le sous sol du Louvre, mais les « gens-comme-nous » n’y ont pas accès, et ceux qui ont la charge de l’étude de ces objets n‘effectuent pas ces recherches et analyses que nous effectuons… aux USA, même chose mais fort heureusement, un collectionneur privé a autorisé le scan de son vase… comme quoi rien n’est jamais ni tout noir ni tout blanc et finalement les collections privées peuvent avoir du bon !
La deuxième est qu’on ne doit rien s’interdire « parce qu’on n’y croit pas » : du temps de LA RÉVÉLATION DES PYRAMIDES, Guillemette Andreu Lanoe, la conservatrice de l’époque, nous parlait d’études sur les contenus des vases et non sur la manière dont ils avaient été réalisés… et depuis, rien n’a vraiment bougé. Nous adressons donc ce message à destination d’archéologues qui souhaiteraient procéder à ces analyses : nous mettons en place des partenariats avec des sociétés disposant du matériel donc nous pouvons trouver le moyen de les faire, ce qui sera utile pour tout le monde… et surtout pour la recherche.
« Une science reconnaîtra une autre science » : ce credo ne va cesser de se vérifier à mesure que la technologie va permettre des analyses de plus en plus fines et surtout, au-delà de tout a priori ou préjugé… comme Descartes, le « père de la raison » nous y invite 😊
Vidéo UNCHARTEDX : https://youtu.be/WAyQQRNoQaE
https://doi.org/10.1017/aaq.2020.100
Les fouilles menées sur trois sites esquimaux de la préhistoire tardive en Alaska arctique ont révélé la présence de perles de commerce en verre vénitien dans des contextes datés au radiocarbone, antérieurs à la découverte de l'hémisphère occidental par Christophe Colomb. La variété de perles, communément appelée "Early Blue" et "Ichtucknee Plain", a été confirmée par l'examen d'experts et l'analyse comparative par activation neutronique (INAA). Ces perles sont présentes sur des sites des Caraïbes, de la côte est de l'Amérique centrale et de l'Amérique du Nord, et de la région des Grands Lacs, où elles se trouvent généralement sur des sites datant d'environ 1550 à 1750 après J.-C., bien que leur présence diminue jusqu'au début des années 1800. Les perles de cette variété n'ont pas été signalées auparavant en Alaska. Attribuées à la production vénitienne en raison de leur âge précolombien, ces perles remettent en question la chronologie actuellement acceptée pour le développement de leur méthodologie de production, leur disponibilité et leur présence sur le continent américain. En l'absence de communication transatlantique, la voie la plus probable par laquelle ces perles ont voyagé de l'Europe vers le nord-ouest de l'Alaska est celle de l'Eurasie et du détroit de Béring. Il s'agit du premier exemple documenté de la présence de matériaux européens indubitables dans des sites préhistoriques de l'hémisphère occidental à la suite d'un transport terrestre à travers le continent eurasien.
Selon l’hypothèse surprenante de deux archéologues américains, des perles en verre retrouvées en Alaska auraient fait le voyage jusqu’en Amérique depuis l’Europe, et ce avant la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb. Une théorie qui ne fait pas l’unanimité au sein de la communauté scientifique.