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Dans son ouvrage Governing The Commons, publié en 1990, Elinor Ostrom met en évidence un ensemble de principes à respecter par la communauté pour y parvenir. La liste de ces 8 critères est aujourd’hui aussi célèbre que l’avait été l’article de Hardin. Ils définissent les conditions de mise en place d’une gouvernance ouverte :
— des groupes aux frontières définies ;
— des règles régissant l’usage des biens collectifs qui répondent aux spécificités et besoins locaux ;
— la capacité des individus concernés à les modifier ;
— le respect de ces règles par les autorités extérieures ;
— le contrôle du respect des règles par la communauté qui dispose d’un système de sanctions graduées ;
— l’accès à des mécanismes de résolution des conflits peu coûteux ;
— la résolution des conflits et activités de gouvernance organisées en strates différentes et imbriquées.
À l’opposé des théories abstraites et uniformes sur le comportement d’homo œconomicus, les 8 principes d’Elinor Ostrom mettent en valeur la créativité et la résilience des groupes humains pour se doter de systèmes de gouvernance de leurs biens communs. Une bonne nouvelle pour la planète et ses ressources que l’on découvre limitées, et déjà fortement surexploitées, à la même période.
• les vaccinés ont un poids dans la transmission du virus non négligeable et qui
ne cesse d’augmenter
• les charges virales sont identiques chez les vaccinés et les non – vaccinés
• En Allemagne 54 % des cas de covid-19 frappent des personnes vaccinées
• Les vaccinés peuvent développer des formes graves de la covid-19 et en
mourir
• Les vaccinés peuvent transmettre la covid19 même à des individus vaccinés
Dans le Massachusetts, aux Etats-Unis, un total de 469 nouveaux cas de COVID-19 ont été détectés au cours de divers événements en juillet 2021, et 346 (74%) de ces cas étaient des personnes pleinement ou partiellement vaccinées dont 274 (79 %) étaient symptomatiques.
« Ils veulent convertir » : le combat d’un village du Lot face au projet d’implantation de One Nation
Le mouvement complotiste est en passe d’acquérir un terrain de 200 hectares à Sénaillac-Lauzès, suscitant l’inquiétude des habitants et du maire.
Par Samuel Laurent et Lucie Soullier(Sénaillac-Lauzès (Lot), envoyée spéciale)
Publié le 18 octobre 2021 à 00h34 - Mis à jour le 18 octobre 2021 à 17h45
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AUREL
Autour du poêle d’une maison ensoleillée au centre du bourg, on compte les signatures. Plus de 500 en à peine une journée, « c’est plus que le nombre d’habitants », s’amuse le maire de Sénaillac-Lauzès, Christophe Bénac, jeudi 15 octobre. Dans ce petit village tranquille du Lot – « parfois un peu trop » –, une pétition a été lancée contre le rachat d’un domaine de 200 hectares par un groupe qui se revendique d’un mouvement qui est dans le collimateur de plusieurs associations et activistes antisectes, comme le site Debunkers de hoax : One Nation.
Sénaillac-Lauzès compte à peine 128 habitants, selon le recensement de 2018. En plein hiver, il se réduit à dix ou quinze maisons habitées, au cœur des causses du Quercy. « Ici, c’est 40 °C l’été et − 5 °C l’hiver », lâche un Sénaillacois pour résumer le paysage ; celui d’une terre rude à cultiver, où pacagent quelques troupeaux de vaches, mais où l’on croise surtout ces brebis aux lunettes noires typiques du pays.
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Et bientôt, peut-être, une communauté d’« êtres souverains ». C’est du moins l’ambition d’Alice Pazalmar, de son vrai nom Alice Martin Pascual, 35 ans, et de son compagnon, Sylvain Outlow, de son vrai nom Sylvain Charles, un ancien réalisateur de films documentaires de 33 ans. Tous deux sont les leaders d’un groupe à tendance conspirationniste sinon sectaire baptisé One Nation. Se considérant comme des « citoyens souverains » non astreints aux lois de la République, le couple vit depuis début 2020 de façon nomade, sillonnant la France en compagnie des deux jeunes enfants d’Alice Pazalmar, dans un van aménagé surnommé Free Baba. Ils ont volontairement brûlé leurs papiers d’identité et ôté les plaques minéralogiques de leur camion, et diffusent des vidéos comptant plusieurs dizaines, parfois plusieurs centaines, de milliers de vues.
etc...
Résumé
Les carences en vitamine B12 et en folate dans les communautés pauvres d'Afrique australe entraînent l'enrichissement obligatoire des denrées alimentaires de base. Comme le kéfir enrichi en folate et en B12 offre une alternative moins coûteuse, des régimes permettant d'inclure des souches de Propionibacterium freudenreichii (PAB) dans les grains de kéfir (KG) ont été étudiés : deux niveaux de concentration de cellules PAB ; lyophilisation du KG pour préserver l'activité des PAB ; et ajouts répétés de cultures de PAB. Des niveaux élevés de B12 et de folate et les résultats de la PCR ont confirmé l'inclusion de PAB dans tous les KG. Les inoculations répétées avec des cultures lyophilisées (concentration de PAB 1 × 108 ml-1 d'ufc) ont donné le taux de production et la concentration de B12 et de folate les plus élevés après 3 d. Le meilleur traitement (inoculum lyophilisé (5 × 107 ml-1 d'ufc de PAB) a réagi une fois, suivi de la lyophilisation) a donné 186 % de l'apport nutritionnel recommandé (AJR) (B12) et 19 % de l'AJR (folate) par portion de 200 ml. La lyophilisation a permis de préserver l'activité des PAB en KG.
Depuis la Seconde Guerre mondiale, les maladies métaboliques, immunitaires et cognitives ont connu une augmentation spectaculaire, notamment l'obésité, le diabète, l'asthme, les allergies, les maladies inflammatoires de l'intestin et l'autisme. Leur incidence a augmenté, d'abord dans le monde industrialisé et plus récemment dans les pays en développement (1). Outre les effets sur la santé, ces maladies ont un coût énorme : L'obésité coûte 2 000 milliards de dollars et le diabète 1 300 milliards de dollars par an dans le monde (1-3). À mesure que ces maladies progressent dans les pays en développement, le problème s'aggrave rapidement. Le coût, pour la santé et les économies, devient insoutenable, les soins aux adultes atteints de maladies chroniques rivalisant avec les soins appropriés pour la génération suivante. Toutes ces maladies distinctes sont-elles indépendantes ou existe-t-il un facteur sous-jacent commun ? Nous pensons que les changements dans le microbiote humain qui se produisent en même temps que l'industrialisation peuvent être le facteur sous-jacent. Ces changements impliquent la perte de notre héritage microbien ancestral auquel nous avons été exposés au cours de millions d'années d'évolution.
La méthode scientifique s'appuie sur des faits, établis par des mesures répétées et convenus universellement, indépendamment de qui les a observés. En mécanique quantique, l'objectivité des observations n'est pas si évidente, comme l'a montré de façon spectaculaire l'expérience de pensée éponyme d'Eugene Wigner, où deux observateurs peuvent faire l'expérience de réalités apparemment différentes. La question de savoir si ces réalités peuvent être conciliées de manière indépendante de l'observateur est restée longtemps inaccessible à l'investigation empirique, jusqu'à ce que de récents no-go-theorms construisent un scénario d'ami de Wigner étendu avec quatre observateurs qui nous permet de le mettre à l'épreuve. Dans une expérience de pointe à 6 photons, nous réalisons ce scénario de l'ami de Wigner étendu, en violant expérimentalement l'inégalité de type Bell associée par 5 écarts-types. Si l'on s'en tient aux hypothèses de localité et de libre choix, ce résultat implique que la théorie quantique doit être interprétée en fonction de l'observateur.
Stuart Haber, W. Scott Stornetta
DOI: 10.1007/s13592-011-0016-x
98% des périodes les plus chaudes au niveau planétaire et au cours des 2000 dernières années ont eu lieu au cours du 20e siècle. Ils ont également fait un test pour savoir si la fréquence de phénomènes "exceptionnels" était distribuée de manière aléatoire dans l'espace et dans le temps depuis 2000 ans, ce qui permettrait de dire que l'épisode que nous vivons est finalement un épisode aléatoire pas forcément lié aux activités humaines. Mais comme tu verras sur la figure 2, la distribution et la fréquence homogène de ces phénomènes change quand on se rapproche des années 2000 (c'est ce que les auteurs appellent l'aire pré-industrielle). Leur conclusion est que "This provides strong evidence
that anthropogenic global warming is not only unparalleled in terms of absolute temperatures, but also unprecedented in spatial consistency within the context of the past 2,000 years."