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L'OFSP perd la procédure
Les contrats avec Moderna et Pfizer devront être rendus publics
Toute la résistance de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) n'aura servi à rien. Le Préposé fédéral à la transparence veut que les contrats conclus par la Confédération avec les fabricants de vaccins soient transparents.
L’association pharmaceutique émet de grandes réserves
Logiquement, Interpharma a fait part de ses réticences. L’association des entreprises pharmaceutiques suisses pratiquant la recherche craint que la publication des contrats entraîne de «graves conséquences». La Confédération et les entreprises pharmaceutiques concernées auraient convenu que les échanges restent confidentiels. «Nous sommes d’avis que les contrats doivent être respectés par les deux parties», explique l’association à CH-Media.
«En cas de publication, la Suisse serait éventuellement en position de rupture de contrat, ce qui nuirait à la fiabilité de notre pays en tant que partenaire contractuel et pourrait avoir des conséquences à long terme pour nous tous», craint Interpharma. Il se pourrait par exemple que la Suisse passe au second plan lors de futurs achats de médicaments et de vaccins. Pour Interpharma, cela signifierait que «les patientes et les patients devraient attendre plus longtemps des innovations qui, dans certaines circonstances, pourraient leur sauver la vie».
Violation Tracker Parent Company Summary
Parent Company Name:
Pfizer
Ownership Structure:
publicly traded (ticker symbol PFE)
Headquartered in:
New York
Major Industry:
pharmaceuticals
Specific Industry:
pharmaceuticals
Penalty total since 2000:
$4,660,896,333
Number of records:
71
- juillet 2018 3 min
Le Dolder, club ultra-discret de la "big pharma", a rendez-vous à Paris
par AWP
Le gotha de la pharmacie mondiale s'invite lundi à Paris, à l'occasion du "Dolder", un forum privé et dont les échanges restent secrets.
Le Dolder tire son nom d'un grand hôtel de Zurich, le Dolder Grand, où ce cercle s'est réuni pour la première fois à partir des années 1970.
Crédits: keystone
Le gotha de la pharmacie mondiale s'invite lundi à Paris, à l'occasion du "Dolder", un forum privé et dont les échanges restent secrets. De quoi alimenter les fantasmes déjà nombreux sur l'opacité de la "big pharma".
"Ce n'est pas une secte!" défend avec ironie une source pharmaceutique française interrogée par l'AFP. "C'est un cercle de réflexion des grands patrons de la pharmacie mondiale, qui a lieu une ou deux fois par an".
Le Dolder tire son nom d'un grand hôtel de Zurich, le Dolder Grand, sorte de château alpin avec des tourelles semblant tout droit sorti d'un film de James Bond, où ce cercle s'est réuni pour la première fois à partir des années 1970.
"Mais ça tourne désormais, il y a eu des rencontres aux Etats-Unis, au Japon, au Brésil, en Italie aussi", selon la source interrogée par l'AFP.
Ce petit sommet d'environ 25 patrons est encore plus confidentiel que son modèle, le club Bilderberg, qui réunit chaque année à huis clos une centaine de personnalités du monde des affaires et de la politique.
Car à l'inverse du Bilderberg, le Dolder n'a pas de site officiel divulguant au moins le lieu et la date du rendez-vous, les thèmes des discussions et la liste des participants.
Ainsi, nulle mention du Dolder sur le site de la fédération internationale des fabricants pharmaceutiques (IFPMA), basée à Genève, qui en est pourtant l'organisateur.
"Les participants sont des PDG d'entreprises pharmaceutiques mondialement actives basées aux Etats-Unis, en Europe et au Japon, qui sont membres de l'IFPMA", se borne à déclarer à l'AFP la porte-parole de cette fédération, actuellement présidée par Ian Read, le patron du géant pharmaceutique américain Pfizer.
Cette réunion privée "sert de forum pour une discussion sur les défis de la santé mondiale et les politiques de santé publique ayant un impact sur l'innovation biomédicale", ajoute la porte-parole.
Le patron d'une grande entreprise du pays d'accueil de chaque Dolder joue d'habitude le rôle de maître de cérémonie. Aussi cette fonction incombera lundi à Olivier Brandicourt, le directeur général de Sanofi, qui "fera un discours d'introduction", indique à l'AFP une porte-parole du géant pharmaceutique français.
Devant qui s'exprimera-t-il? A titre d'exemple, l'AFP a obtenu confirmation de la présence de Kenneth Frazier (PDG de Merck & Co), Lars Fruergaard Jørgensen (Novo Nordisk), Stefan Oschmann (Merck KGaA), David Ricks (Eli Lilly), Kåre Schultz (Teva), Pascal Soriot (AstraZeneca), Michel Vounatsos (Biogen), Emma Walmsley (GSK) ou encore Christophe Weber (Takeda)...
La date et la tenue du Dolder cette année à Paris n'ont rien d'anodin. La réunion a lieu la veille du Conseil stratégique des industries de santé (Csis), une instance de dialogue entre l'Etat et les entreprises du secteur se réunissant tous les deux ans depuis 2004 sous l'égide du Premier ministre.
Par ailleurs, les PDG du Dolder seront reçus à dîner par Emmanuel Macron lundi soir, a indiqué l'Elysée à l'AFP.
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