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Niels Rosselet-Christ
6.9.2024
LE SAVIEZ-VOUS ?
La Suisse n’est pas autosuffisante sur le plan alimentaire et produit moins de 50% de ses besoins en nourriture. Si l’initiative sur la biodiversité passe, ce sont quelque 30% supplémentaires de terres agricoles qui seront incultivables, réduisant encore cette production et nous rendant de fait davantage dépendants des importations de nourriture étrangère, de moins bonne qualité et produite avec moins de respect pour l’environnement et la biodiversité. Le 22 septembre, votez NON !
Plus d’infos 👇🏻
https://initiativebiodiversite-non.ch
ma question:
J'aimerai bien savoir d'où tombent ces termes de "extrême", ces chiffres de 30% ... le coût de 400 millions ou 600 millions que j'ai vu chez les opposants et chez le conseil fédéral....... ??
Car si je lis le texte sur lequel on vote... (et on ne vote que sur ces textes en pages bleues... pas sur la propagande d'un côté ou de l'autre...) ..... je ne vois qu'un principe général qui est plutôt sensé...
"En complément à l’art. 78, la Confédération et les can-
tons veillent, dans le cadre de leurs compétences :
a. à préserver les paysages, la physionomie des localités,
les sites historiques et les monuments naturels et
culturels dignes de protection ;
b. à ménager la nature, le paysage et le patrimoine bâti
également en dehors des objets protégés ;
c. à mettre à disposition les surfaces, les ressources et
les instruments nécessaires à la sauvegarde et au
renforcement de la biodiversité."
...et la suite qui dit que c'est une tâche qui est autant cantonale que fédérale. Donc on reste dans le compétence de chacun, contrairement à la récente votation sur l'idée de couvrir les montagnes de panneaux solaires pour faire tourner des bagnoles électriques...
Donc je ne pige pas bien en quoi ça met en danger la suisse que d'avoir un principe de préservation de la source de ce qui permet de cultiver.. soit la biodiversité !! ... surtout celle des sols. Ce qui évite d'appauvrir le sol et de devoir importer des engrais NPK qui sont largement étrangers....
("La Russie fourni 25% de l'approvisionnement européen en azote, potasse et phosphate, alertait le 1er mars 2022 Svein Tore Holsether, patron du Norvégien Yara, le premier producteur mondial d'engrais azotés minéraux.")
Merci de m'éclairer.
En bio ou local que choisir ?
=> Après avoir écouté cette conférence: clairement bio !!
... l'usage du pesticide de ces 40 dernières années est une catastrophe. Il est clair que c'est LA cause première de l'effondrement de la biodiversité.
82% des pesticides employés tuent directement tout ce qui est vivant.
A l'image de l'industrie du tabac, l'industrie du Pesticide sème le doute. Elle paie des études pour trouver d'autres causes d'effondrement de la biodiversité et/ou la mort des abeilles. Non le varoa n'est que très marginal.
Alors qu'il est très clair que LA cause première c'est les pesticides. (le cas de Cuba est très clair, après la chute de l'URSS, Cuba n'a plus eu de pétrole. Donc le pays est passé à l'agriculture bio et urbaine sans pesticide. Les abeilles ne se sont jamais aussi bien portées)
Les scientifiques et chercheurs se font avoir, ils ne sont pas contre le fait de se faire financer de nouvelles études pour étendre le champ des connaissances. Mais en cela ils ne se rendent pas compte qu'ils sèment le doute. Puis les méta-analyses comptent bêtement le nombre d'études et ça dilue encore la cause première que sont les pesticides, surtout Néonicotinoïdes.
De plus, il y a des biais dans les études. Certain disent que si l'on met des Néonicotinoïdes sur les abeilles elles ne meurent pas. Donc pas de soucis, affaire classée... mais en fait même si les abeilles ne meurent pas instantanément, elle sont déboussolées, ne retrouvent plus leur ruches et meurt quand même.
Attention poser la bonne question, observer les bonnes conséquences.
Le pesticide tue. Et pas que les insectes.. Ces produits sont partout. Ils se répandent dans l'eau et nous intoxiquent à petit feu. Nous aussi sommes vivant. Nous sommes composé d'un microbiote de 39 000 milliards de bactéries, dont la biodiversité s'effondre aussi. Ce qui provoque toutes sortes d'allergie et intolérances alimentaire.
Il faut en finir avec les pesticides. Maintenant, tout de suite.
Si on les opposes, le bio est ainsi nettement mieux que le local. Mais la panacée, c'est le bio ET local. C'est possible.
Une manière de faire, c'est par exemple notre épicerie participative: chez emmy qui produite ses propres légumes et ne vend que du bio.
0:23 : Présentation de l'invité, Pierre-Henri Gouyon
2:27 : Introduction. Vision historique de la biodiversité. Rio contre Heidelberg, 1992. Les marchands de doute. A retenir : l'IPBES
10:09 : On remonte encore plus loin dans l'histoire (XVIIIème siècle). Les "choses anciennes" VS les "choses nouvelles". Rousseau, Bernardin de Saint-Pierre (la nature est bonne) VS Buffon (la nature sans l'homme est mauvaise)
15:10 : La biodiversité dans l'imagerie populaire (comme une collection de timbres) issue du travail de classification mené au XVIIIème siècle (notamment par Linné). Croyance que la nature sans l'homme connaît un équilibre. Rappels sur l'évolution avec Darwin.
22:39 : Les idées reçues sur les espèces. En premier lieu : l'idée reçue selon laquelle les espèces ne se reproduisent pas entre elles (ou produisent des individus stériles). Un hybride méconnu : la chèvre-mouton !
27:20 : Repenser l'équilibre de la biodiversité. Ce n'est pas un équilibre de tour de Kapla (note personnelle), mais un équilibre de vélo, toujours en mouvement.
29:40 : Introduction d'un sujet qui va donner lieu à un long développement : l'effondrement de la biomasse des insectes.
31:51 : L'évolution de l'agriculture, du travail harassant des paysans au contrôle et à la mécanisation de toute la chaîne de production
34:22 : Le lien entre l'agriculture et la guerre
35:50 : "Nourrir la planète" : l'argument fallacieux pour soutenir l'idée de maintenir une agriculture industrielle
37:50 : La fausse bonne idée : mettre la biodiversité dans un frigo (à Svalbard, en Norvège)
38:40 : Produire de la biodiversité via l'agriculture : c'est possible, ça a eu lieu pendant très longtemps, mais cette pratique se confronte aujourd'hui à une vision différente (exemple du riz doré auquel on ajoute de la vitamine A)
40:38 : Comment naissent les (vrais !) complots. Ingénierie sociale, exemple de l'industrie du tabac, création de toute pièce d'une controverse scientifique, avec l'accord des scientifiques -> "c'est multifactoriel, il faut + de recherche". Recherche sur le radon financée par l'industrie du tabac. Rapport de l'OMS sur comment cette institution s'est faite noyauter par l'industrie du tabac.
48:15 : Pourquoi les scientifiques et les écologistes sont, historiquement, opposés.
49:48 : Retour au sujet des pesticides. Comment les marchands de doute s'attaquent aux scientifiques. La biomasse des insectes a chuté depuis 30 ans ; qu'est-ce qui a changé depuis 30 ans -> l'utilisation massive et systématique des pesticides. C'est un fait, et pourtant les marchands de doute font tout pour brouiller cette information pour éviter que le consensus ne s'établisse autour de ça.
56:26 : Les graines enrobées de pesticides
57:10 : Les pesticides, écartés de la réflexion sur la disparition des insectes
59:09 : Les recherches scientifiques sur l'impact des pesticides sur les abeilles : imparfaites, incomplètes, non publiées... Et les résultats alarmants qui ont été produits, puis volontairement ignorés.
01:04:00 : Pourquoi les abeilles sont une espèce sentinelle
01:05:19 : Conclusion : alors, pourquoi on a tout faux ?
01:06:40 : Carte de l'exposition aux risques liés aux pesticides
01:08:00 : Graphique de l'IPBES qui indique les causes de l'effondrement de la biodiversité ; les pesticides n'y figurent pas
01:08:45 : Pourquoi les sciences humaines pourraient permettre de désamorcer les mécanismes vicieux présentés précédemment. Agnotologie : étude de la production culturelle de l'ignorance, du doute ou de la désinformation
1:11:08 : Questions
Le principe c'est que la création monétaire est faite en lien avec la moyenne géométrique de 3 indicateurs:
- la biodiversité
- les réserves non renouvelables
- l'empreinte écologique
Cette nouvelle monnaie est distribuée sous forme d'un dividende aux collectivités publiques, entreprises et individus.
La monnaie est détruite par une fonte de l'épargne et une fonte sur les transactions. Les deux de l'ordre de 1%.
Depuis la Seconde Guerre mondiale, les maladies métaboliques, immunitaires et cognitives ont connu une augmentation spectaculaire, notamment l'obésité, le diabète, l'asthme, les allergies, les maladies inflammatoires de l'intestin et l'autisme. Leur incidence a augmenté, d'abord dans le monde industrialisé et plus récemment dans les pays en développement (1). Outre les effets sur la santé, ces maladies ont un coût énorme : L'obésité coûte 2 000 milliards de dollars et le diabète 1 300 milliards de dollars par an dans le monde (1-3). À mesure que ces maladies progressent dans les pays en développement, le problème s'aggrave rapidement. Le coût, pour la santé et les économies, devient insoutenable, les soins aux adultes atteints de maladies chroniques rivalisant avec les soins appropriés pour la génération suivante. Toutes ces maladies distinctes sont-elles indépendantes ou existe-t-il un facteur sous-jacent commun ? Nous pensons que les changements dans le microbiote humain qui se produisent en même temps que l'industrialisation peuvent être le facteur sous-jacent. Ces changements impliquent la perte de notre héritage microbien ancestral auquel nous avons été exposés au cours de millions d'années d'évolution.