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Une tentative sérieuse visant à apporter une fonctionnalité de contrat intelligent de type Ethereum à Bitcoin , appelée OP_CAT, a finalement obtenu un « numéro BIP : » 347 . Il s’agit de la première étape vers le lancement effectif de la mise à niveau logicielle proposée depuis longtemps.
"Obtenir un numéro BIP ne signifie aucune sorte de consensus de la part de la communauté", a déclaré Ethan Heilman, ONEun des co-auteurs de la proposition aux côtés d'Armin Sabouri, dans une interview. la proposition est plus facile car la proposition possède désormais un identifiant numérique unique sur lequel tout le monde est d’accord.
En d’autres termes, l’attribution du BIP 347 signifie que le débat sur la proposition controversée peut enfin commencer sérieusement.
D’ un côté se trouvent ceux qui souhaitent réserver le réseau Bitcoin uniquement aux transactions monétaires ; de l’autre, ceux qui veulent construire de nouvelles choses en chaîne, dont les partisans d’OP_CAT ne sont qu’une fraction.
OP_CAT a une longue histoire dans les cercles Bitcoin . Initialement inclus comme ONEun des premiers op_codes (essentiellement des raccourcis de programmation intégrés à Bitcoin), Satoshi Nakamoto a lui-même supprimé la fonctionnalité en 2010 après que des inquiétudes aient été soulevées concernant l'utilisation excessive de la mémoire et la possibilité d'introduire des vulnérabilités.
Mais ces dernières années, en particulier après la publication du protocole Ordinals qui a revigoré le désir des développeurs de construire en chaîne, les partisans sont revenus à OP_CAT comme moyen possible d'augmenter la quantité de choses pouvant être construites à l'aide de Bitcoin. D'autres propositions incluent des éléments tels que le CTV du développeur Bitcoin Jeremy Rubin et des solutions de mise à l'échelle riches en fonctionnalités telles que Stacks et Ark.
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reposant sur la cryptographie Bitcoin et le réseau BitTorrent
Quel est le meilleur darknet ?
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Domaines décentralisés basés sur la crypto-monnaie Namecoin.
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La doc electrum
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En Suisse, l’écosystème de la Fintech et de la blockchain s’est fortement développé ces dernières années, en particulier dans le domaine de la finance.
Le Conseil fédéral entend continuer à améliorer les conditions pour que la Suisse puisse tirer
parti des opportunités liées à la "digitalisation".
Il souhaite ainsi instaurer des conditions-cadres optimales pour que la Suisse puisse s’établir et se développer en tant que place économique innovante et durable de premier plan pour les sociétés Fintech et blockchain, et pour les entreprises novatrices en général.
–––
Avec ce rapport, le Conseil fédéral souhaite dresser un état des lieux du cadre juridique pertinent et clarifier la nécessité de prendre certaines mesures.
Ce rapport doit de plus envoyer un message fort et montrer:
- (i) que la Suisse est ouverte aux évolutions technologiques telles que la DLT et la blockchain,
- (ii) que le cadre juridique de la Suisse est d’ores et déjà adapté aux modèles d’affaires basés sur la DLT et la blockchain,
- (iii) que la Suisse entend rendre ses conditions-cadres encore plus propices à l’innovation et
- (iv) que les autorités suisses sont résolues à lutter systématiquement contre les abus.
Le présent rapport s’appuie sur les analyses du groupe de travail «Blockchain / ICO», créé par
le Département fédéral des finances (DFF) en janvier 2018.
Du point de vue du droit civil, on peut distinguer deux types de jetons cryptographiques
(tokens):
- les jetons qui représentent avant tout une valeur dans le contexte
de la blockchain, par exemple les cryptomonnaies comme le bitcoin. Selon l’opinion majori-
taire, ces jetons représentent de facto des actifs purement immatériels. Le droit civil n’impose
aucune exigence (et donc aucun obstacle) à leur transfert. Par conséquent, il n’est pas néces-
saire d’adapter le droit civil en ce qui concerne le transfert de cryptomonnaies. - les jetons qui représentent des droits (créance, affiliation, droit réel). Le Conseil fédéral propose une adaptation du droit des papiers-valeurs afin de renforcer la sécurité juridique. Il faudrait veiller à maintenir dans la mesure du possible les principes du droit des papiers-valeurs, qui ont fait leurs preuves. Ainsi, la représentation et le transfert numériques ne peuvent être envisagés que pour les droits qui sont susceptibles d’être titrisés et peuvent être transférés librement.
Actuellement, le Conseil fédéral ne voit dans le droit des marchés financiers aucun problème fondamental concernant spécifiquement les applications basées sur la blockchain et la DLT et nécessitant des modifications en profondeur. Le droit suisse des marchés financiers est en principe neutre sur le plan technologique et adapté aux nouvelles technologies.
Des adaptations ciblées semblent toutefois judicieuses dans certains domaines:
- une adaptation des dispositions du droit sur l’insolvabilité des banques (en particulier dans le domaine de la distraction des valeurs déposées)
- la création d’une nouvelle catégorie d’autorisation pour les fournisseurs d’infrastructures dans le domaine de la blockchain et de la DLT.
- l’utilisation de la blockchain et de la DLT dans le domaine du droit des placements collectifs en est encore à un stade précoce, si bien qu’il est difficile d’évaluer la nécessité d’agir de manière définitive.
L’analyse des risques réalisée en 2018 par le Groupe interdépartemental de coordination sur
la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme (GCBF) montre que, en
raison des menaces et des vulnérabilités identifiées, il existe en Suisse un risque d’utilisation
frauduleuse de cryptoactifs à des fins de blanchiment d’argent ou de financement du terro-
risme. Les menaces et les vulnérabilités constatées concernent tous les pays du monde. Il
ressort toutefois de cette analyse des risques qu’en Suisse, le risque réel ne peut être évalué
précisément en raison du faible nombre de cas.
Actuellement, la loi sur le blanchiment d’argent est suffisamment neutre sur le plan technologique pour englober une grande partie des activités en lien avec les cryptomonnaies et les Initial Coin Offerings (ICO). Les principes généraux de la loi sur le blanchiment d’argent s’appliquent également aux cryptoactifs. Les activités de la plupart des acteurs du domaine cryptographique relèvent d’ores et déjà de l’intermédiation financière, et à ce titre, sont soumises à la loi sur le blanchiment d’argent.
E-franc
Le présent rapport ne traite pas non plus la question de la création d’une monnaie centrale
numérique, l’e-franc. En réponse au postulat Wermuth (18.3159), que le Conseil national a
adopté, le DFF va toutefois établir un rapport distinct sur les enjeux de la création d’un crypto-
franc (e-franc), lequel devrait être publié d’ici à la fin de 2019.
Propriété des actifs numériques
Quelques avis de doctrine soutiennent que les règles de la propriété mobilière prévues aux art. 713 ss. du code civil (CC)60, de même que les prétentions qui en découlent, s’appliquent aux données numériques et les protègent61. Selon le courant dominant, les règles applicables aux droits réels ne peuvent toutefois être transposées aux données numériques, notamment du fait de leur absence de matérialité62, car la notion de droit réel, en droit suisse, ne recouvre que les objets tridimensionnels pouvant être appréhendés matériellement63.
En vertu de l’art. 713 CC, les forces naturelles qui sont susceptibles d’appropriation sont certes aussi couvertes par les dispositions régissant la propriété mobilière, mais les règles sur les droits réels s’appliquent à elles uniquement par analogie64. La proposition consistant à appliquer par analogie les règles du droit de la propriété intellectuelle aux données numériques65 ne réunit pas
non plus la majorité des opinions.
Les jetons n’étant pas des objets matériels, ils ne peuvent pas faire l’objet d’un droit de propriété.
=> car on ne peut pas les donner, sans donner un mot de passe qui va avec.
Ce contenu a été publié sur 11 octobre 2021
La Suisse, qui se rêve en «crypto-nation», a récemment adopté plusieurs réformes juridiques et instauré l’obligation d’obtenir un agrément pour faire du commerce sur blockchain. Elle se démarque ainsi à l’international.
Cette année, la Suisse a adapté plusieurs de ses lois commerciales et financières afin de doter le commerce sur blockchain d’une base juridique solide. Ces deux dernières années, l’organe de surveillance financière a donné son aval à deux crypto-banques, à une bourse d’échange et au premier fonds d’actifs dédiés aux cryptomonnaies en Suisse.
Objectif: rendre le monde des cryptomonnaies plus respectable, et le débarrasser de son image de «Far West» de la finance. Il s’agit, par l’intermédiaire des banques, de faire rentrer dans le rang les éléments perturbateurs tels que le bitcoin.
Les premières entreprises de cryptomonnaies ont commencé à apparaître en Suisse vers 2013, mais l’industrie ne s’est vraiment développée qu’avec l’explosion du prix du bitcoin, quatre ans plus tard.
Ces garanties juridiques et réglementaires sont du pain bénit pour l’industrie naissante de la blockchain, qui est vue d’un mauvais œil dans beaucoup d’endroits du monde. C’est notamment le cas aux États-Unis, où l’organe de régulation financière a remis sévèrement à l’ordre plusieurs protagonistes des cryptomonnaies.
Le dernier havre de paix
L’Irano-Britannique Amir Taaki a récemment choisi la Suisse pour établir son projet de finance décentralisée DarkFi. Il n’apprécie pas l’ingérence de l’État, mais juge la position réglementaire suisse bien plus favorable que les législations sur les cryptomonnaies en cours d’élaboration aux États-Unis et dans l’Union européenne.
«Les gouvernements font la guerre à l’argent, à la société et à l’économie», déclare-t-il. «La Chine est en train de devenir un modèle pour les États occidentaux. La Suisse est le dernier havre de paix.»
Parti de son bastion d’origine dans le canton de Zoug, en Suisse centrale (surnommé la «Crypto Valley»), le secteur compte désormais près d’un millier d’entreprises, qui emploient 5000 personnes à travers le pays.
Le secteur financier traditionnel, quant à lui, emploie 220’000 personnes en Suisse. La plus grande banque du pays, UBS, compte plus de 70’000 employés dans le monde. Bitcoin Suisse, l’une des plus anciennes sociétés suisses de cryptomonnaies, a augmenté ses effectifs de 120 à 260 personnes au cours des 18 derniers mois.
2.2.1 Impôt sur la fortune
Les jetons de paiement sous forme de purs moyens de paiement numériques sont des valeurs patrimoniales évaluables, mobilières (négociables) et immatérielles qui, au regard du droit fiscal, font partie des capitaux mobiliers. Ils sont par conséquent soumis à l'impôt cantonal sur la fortune2 et doivent être déclarés à la valeur vénale3 à la fin de la période fiscale. En l'absence de cours d'évaluation, le jeton de paiement doit être déclaré à son prix d'achat initial converti en francs suisses.
- 2 Art. 13, al. 1, et 14, al. 1, de la loi fédérale du 14 décembre 1990 sur l’harmonisation des impôts directs des ca-tons et des communes (LHID ; RS 242.14).
- 3 L'AFC publie la valeur imposable des cryptomonnaies les plus répandues dans sa liste des cours. Concernant les cryptomonnaies pour lesquelles l’AFC ne publie aucune valeur fiscale, la valeur de marché de l’une des principales plateformes de trading peut être utilisée.
https://www.ictax.admin.ch/extern/fr.html#/ratelist/2023
(fin 2023 1BTC 1 = 35’541.630896 CHF)
Quels impôts suisses peuvent toucher les cryptomonnaies ? Bitcoin, Ethereum, Litecoin, Chainlink ...
Il existe en Suisse trois types d’impôts susceptibles de toucher les détenteurs de cryptomonnaies dites classiques :
-L’impôt sur les bénéfices tirés d’une activité lucrative, qu’elle soit exercée à titre de personne physique ou par une personne morale.
-L’impôt sur les bénéfices en capital tirés d’une activité lucrative, c’est à dire la cession d’actifs inscrits au bilan.
-L’impôt sur la fortune (privée) et l’impôt sur le capital (personne morale).
d’autres impôts tels que les droits de timbre et l’impôt anticipé peuvent être exigibles en matière d’Initial Coin offerrings (ICO) et Initial token Offerings (ITO).
art 16.3 LIFD : Les gains en capital réalisés lors de l’aliénation d’éléments de la fortune privée ne sont pas imposables.
La loi fiscale suisse, tout comme d’autres pays européens, distingue les opérations de vente d’actif (Ex : actions côtées en bourse) effectuées à titre privé et à titre professionnel. En Suisse on distingue donc les « gains en capital sur les éléments de la fortune privée » (Art. 16 al. 1 et 3 LIFD) qui sont exonérés de taxes et l’activité lucrative indépendante (Commerce professionnel de titre). Cette distinction est également applicable aux crypto actifs.
Chancellor Alistair Darling on brink of second bailout for banks
Billions may be needed as lending squeeze tightens
Francis Elliott, Deputy Political Editor, and Gary Duncan, Economics Editor
Saturday January 03 2009, 12.00am GMT, The Times
Alistair Darling has been forced to consider a second bailout for banks as the lending drought worsens.
The Chancellor will decide within weeks whether to pump billions more into the economy as evidence mounts that the £37 billion part-nationalisation last year has failed to keep credit flowing. Options include cash injections, offering banks cheaper state guarantees to raise money privately or buying up “toxic assets”, The Times has learnt.
Résumé qu'on retrouve dans le genesis block du bitcoin
"The Times 03/Jan/2009 Chancellor on brink of second bailout for banks"
https://bitcoin.fr/Bloc-Genesis/
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Chancellor Alistair Darling on brink of second bailout for banks
Billions may be needed as lending squeeze tightens
Francis Elliott, Deputy Political Editor, and Gary Duncan, Economics Editor
Saturday January 03 2009, 12.00am GMT, The Times
Alistair Darling has been forced to consider a second bailout for banks as the lending drought worsens.
The Chancellor will decide within weeks whether to pump billions more into the economy as evidence mounts that the £37 billion part-nationalisation last year has failed to keep credit flowing. Options include cash injections, offering banks cheaper state guarantees to raise money privately or buying up “toxic assets”, The Times has learnt.
Résumé qu'on retrouve dans le genesis block du bitcoin
"The Times 03/Jan/2009 Chancellor on brink of second bailout for banks"
5.8.2023
En Suisse, il existe désormais une ville où vous pouvez vivre et mener vos activités quotidiennes en utilisant uniquement des bitcoins. Son nom ? Lugano, l’un des fleurons de l’économie et des finances du pays. À travers son initiative « Plan ₿ », cette ville compte faciliter la vie aux détenteurs de cryptomonnaies en général, et de bitcoin en particulier. Plusieurs entreprises locales, dont le géant McDonald, acceptent désormais les paiements en bitcoins. Et devinez quoi, la commune de Lugano ne compte pas s’en arrêter là…
Nayib Bukele :
Le 7 septembre 2021, le Salvador est devenu le premier pays de l'histoire du monde à adopter le bitcoin, la nouvelle monnaie mondiale.
Retenez ces mots, car ils seront gravés dans l'histoire de la monnaie.
Mais à ce jour, en ces temps précoces, les avis sont partagés entre un geste audacieux, un geste intelligent, un geste stupide ou simplement un pari.
Bien sûr, ce n'était rien de tout cela. C'était le seul geste évident, le seul geste logique. Pour ceux qui comprennent, la vraie question n'est pas de savoir si d'autres pays vont adopter le bitcoin, mais quand.
Nous sommes si tôt dans ce changement de paradigme qu'une mesure logique et de bon sens est controversée ; elle a de nombreux partisans et de très nombreux détracteurs.
À cette occasion, je ne vais pas analyser les partisans, mais les détracteurs. On peut les séparer en trois groupes :
- Ceux qui pensent sincèrement que c'était une mauvaise décision.
- Ceux qui pensent que c'est une bonne décision, mais pour de mauvaises raisons.
- Ceux qui ont peur de notre décision.
Ce qui est intéressant, c'est que le premier et le deuxième groupe existent surtout à cause du troisième.
Pourquoi ?
Parce que les détracteurs les plus virulents, ceux qui ont peur et qui font pression pour que nous revenions sur notre décision, sont les puissantes élites du monde et les personnes qui travaillent pour elles ou qui en bénéficient.
Elles possédaient tout, et d'une certaine manière, c'est toujours le cas : les médias, les banques, les ONG, les organisations internationales et presque tous les gouvernements et entreprises du monde.
Et avec cela, bien sûr, ils possèdent aussi les armées, les prêts, la masse monétaire, les notations de crédit, la narration, la propagande, les usines, l'approvisionnement alimentaire ; ils contrôlent le commerce international et le droit international. Mais leur arme la plus puissante est le contrôle de la "vérité".
Et ils sont prêts à se battre, à mentir, à salir, à détruire, à censurer, à confisquer, à imprimer et à faire tout ce qu'il faut pour maintenir et accroître leur contrôle sur la "vérité", sur tout et sur tout le monde.
Il suffit de penser aux centaines, voire aux milliers, d'articles sur la façon dont l'économie du Salvador a soi-disant été détruite à cause de son "pari sur les bitcoins", sur la façon dont nous nous dirigeons inévitablement vers un défaut de paiement, que notre économie s'est effondrée et que notre gouvernement est en faillite.
La plupart d'entre vous ont sûrement vu cela, non ? Ils sont partout. Toutes les publications financières, tous les grands organes de presse, tous les journaux du monde, toutes les agences de notation du crédit et tous les organismes financiers internationaux disent la même chose, comme s'ils étaient en chœur.
Mais est-ce que tout cela est vrai ?
Il suffit de lire leurs articles et d'écouter leurs "experts" dire que tout cela est arrivé après que le Salvador a perdu environ 50 millions de dollars à cause de la chute du prix du bitcoin sur les marchés boursiers. Comme nous ne vendons pas de bitcoin, cette affirmation est évidemment fausse. Mais pour une analyse plus approfondie, supposons qu'elle soit entièrement vraie, ce qui n'est évidemment pas le cas, mais suivez-moi.
Vraiment ? L'économie d'un pays entier a été détruite par une perte de 50 millions de dollars ?
Oui, le Salvador est un pays relativement pauvre, mais rien qu'en 2021, nous avons produit 28 milliards de dollars en produits et services. Pousser l'idée qu'une perte de 50 millions de dollars - moins de 0,2 % de notre PIB - détruirait ou même mettrait en difficulté l'économie de notre pays est bien plus que stupide ; c'est révélateur.
On pourrait penser que les génies économiques de Bloomberg, Forbes, Fortune, Financial Times, Deutsche Welle, BBC, Al Jazeera, The Guardian, The New York Times, The Washington Post, etc., auraient suffisamment d'analystes et de rédacteurs connaissant bien ces sujets pour leur dire de ne pas publier ces absurdités. On pourrait penser que ces articles absurdes ne passeraient pas le cap de ces comités de rédaction, mais ils le font. Et parfois, ils obtiennent même un très grand espace, comme une pleine page dans le New York Times.
L'argument selon lequel nous avons perdu 50 millions de dollars de bitcoins est donc faux, car nous n'avons tout simplement pas vendu de bitcoins. Et même si nous acceptions cet argument comme vrai, il serait alors ridicule de conclure qu'une économie de 28 milliards de dollars par an fera faillite ou sera en défaut de paiement à cause d'une "perte" de 0,2 % en un an, alors qu'en 2021, notre économie a connu une croissance de 10,3 %, soit 4 milliards de dollars. Et ce, en utilisant les propres chiffres du FMI !
Et même si vous voulez accepter cet argument absurde comme vrai, ce qui signifierait que vous ignorez les mathématiques ou la logique de base, vous devrez encore vous demander pourquoi ces sociétés médiatiques mondiales accordent autant de temps et d'espace à un si petit pays comme le Salvador.
Parlaient-ils du Salvador auparavant ? Se sont-ils souciés de ce qui s'est passé dans notre pays ? Ont-ils parlé des 37 milliards de dollars (avec un b) que les gouvernements précédents ont volé au trésor de notre pays ?
Posez-vous ces questions : il y a quelques années, saviez-vous où se trouvait le Salvador sur une carte ? Connaissiez-vous le nom de l'ancien président du Salvador ? Connaissiez-vous l'échec de ses politiques économiques ?
La réponse à ces questions ajoutait à l'incroyable absurdité de dépeindre, dans des centaines de publications financières sérieuses, qu'une économie qui produit 28 milliards de dollars par an fera faillite pour une perte discutable de 50 millions de dollars. C'est la seule preuve dont on a besoin pour voir qu'ils essaient de vous tromper.
En fait, ce sont les vrais chiffres, qui sont des informations publiques et peuvent être trouvés et revérifiés assez facilement :
En 2021, notre PIB a augmenté de 10,3 %, les revenus du tourisme ont augmenté de 52 %, l'emploi a augmenté de 7 %, les nouvelles entreprises de 12 %, les exportations de 17 %, la production d'énergie de 19 %, les exportations d'énergie de 3 291 % et les recettes internes de 37 %, le tout sans augmenter les impôts. Et cette année, le taux de criminalité et de meurtre a baissé de 95 %.
Ce sont des chiffres réels, des faits qui ne peuvent être déformés par la narration. Le seul chiffre qui peut être modifié par leur rhétorique est le prix de nos obligations, puisqu'il dépend principalement du récit officiel et des notations de crédit de leurs agences ; plus de "vérité" que de vérité.
Ils ont dit et répété, dans plus d'une centaine de publications auto-accréditées, que nous ne sommes pas en mesure de payer nos dettes et que nous nous dirigeons vers le défaut de paiement. Nous avons même été classés comme le pays présentant le plus grand risque de défaut de paiement au monde. Le Salvador avec plus de risque que l'Ukraine. Oui, exactement.
Alors pour contrer ce récit, nous avons fait exactement le contraire de ne pas payer nos dettes ; nous avons proposé de payer à l'avance. Et c'est pourquoi ce mois-ci nous allons acheter toutes nos obligations 2023 et 2025, que les détenteurs veulent vendre bien sûr, au prix du marché.
Ils vous ont également dit qu'il y avait d'énormes manifestations anti-Bitcoin au Salvador ; elles ont été tout sauf énormes. En outre, pourquoi mon gouvernement aurait-il un taux d'approbation de 85 à 90 % selon tous les sondages réalisés l'année dernière, y compris plusieurs sondages réalisés par l'opposition et plusieurs par des instituts de sondage internationaux indépendants, si nous gérions si mal la situation ?
Au fait, quelle est la cote de popularité de votre président ?
Donc, si vous faites partie du groupe un ou deux des détracteurs, mon message est le suivant : arrêtez de boire le Kool-Aid des élites et regardez les faits. Mieux encore, venez demander aux gens, voyez les transformations par vous-même, marchez dans les rues, allez à la plage ou sur nos volcans, respirez l'air frais, ressentez ce que cela signifie vraiment d'être libre, voyez comment l'une des nations les plus pauvres du continent et ancienne capitale mondiale du meurtre est en train de changer pour devenir rapidement le meilleur endroit possible.
Et ensuite, demandez-vous pourquoi les forces les plus puissantes du monde s'opposent à ces transformations. Et pourquoi devraient-elles s'en soucier ?
Vous le voyez maintenant, n'est-ce pas ? La raison de tout cela est que nous ne combattons pas simplement une opposition locale, ou les obstacles habituels auxquels tout petit pays peut être confronté, mais le système lui-même, pour l'avenir de l'humanité.
Le Salvador est l'épicentre de l'adoption du bitcoin, et donc de la liberté économique, de la souveraineté financière, de la résistance à la censure, de la richesse non confiscable, et de la fin des faiseurs de roi, de leur impression, de la dévaluation et de la réaffectation de la richesse de la majorité aux groupes d'intérêts, aux élites, aux oligarques et à ceux qui se trouvent dans l'ombre derrière eux et qui tirent leurs ficelles.
Si le Salvador réussit, de nombreux pays suivront. Si le Salvador échoue d'une manière ou d'une autre, ce que nous refusons, aucun pays ne suivra.
Ils le savent très bien et c'est pourquoi ils nous combattent si durement.
Allez-vous jouer leur jeu ?
Ou allez-vous prendre conscience du vrai jeu ?
Nayib Bukele est le 43e président du Salvador, ancien maire de Nuevo Cuscatlán et de San Salvador, et le premier président bitcoin.
Aussi en vidéo:
https://www.youtube.com/watch?v=cAv_KLKqaNg
Valuechain, startup parisienne spécialisée dans le conseil en paiements et « cryptopaiements », vient de publier un article de recherche sur la consommation d’énergie de la preuve de travail de Bitcoin. Dans ce document, Michel Khazzaka tente tout d’abord de corriger certaines approximations du Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index (CBECI) qui fait actuellement autorité. Il se lance ensuite dans un exercice difficile : comparer la consommation de Bitcoin à celle du système monétaire et de paiement classique.
https://bitcoin.fr/wp-content/uploads/2022/06/BITCOIN-CRYPTOPAYMENTS-ENERGY-EFFICIENCY.pdf
Le bitcoin a introduit une version cryptographique de l'argent de pair à pair qui permet aux paiements en ligne d'être envoyés directement d'une partie à l'autre sans passer par une banque.
De nombreuses études récentes ont évalué et critiqué la consommation d'énergie de Bitcoin par le biais de son mécanisme de consensus Proof of Work (PoW).
En nous basant sur la physique, les sciences de l'information et l'économie, nous calculons et comparons la consommation d'énergie et définissons l'efficacité énergétique du système de paiement monétaire actuel et de la cryptomonnaie Bitcoin.
Nous démontrons que Bitcoin consomme 56 fois moins d'énergie que le système classique, et que même au niveau de la transaction unique, une transaction PoW s'avère 1 à 5 fois plus efficace sur le plan énergétique.
Lorsque la couche Bitcoin Lightning est comparée au schéma de paiement instantané,
Bitcoin gagne de façon exponentielle en évolutivité et en efficacité, et s'avère jusqu'à un million de
fois plus efficace sur le plan énergétique par transaction que les paiements instantanés.