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Des limites strictes et des stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) sont définies à différents niveaux pour la stabilisation de la température à long terme. Étant donné la relation quasi linéaire entre le réchauffement et les émissions nettes cumulées, une approche fondée sur un budget carbone est nécessaire pour limiter le réchauffement de la planète, comme l'indique le GIEC.
Dans ce contexte, l'environnement bâti, en tant que domaine d'activité transsectoriel et transnational, joue un rôle crucial dans les émissions de carbone actuelles et les potentiels de réduction futurs. Des recherches antérieures ont montré la nécessité d'établir des objectifs carbone efficaces et harmonisés pour soutenir et guider tous les acteurs du secteur de la construction vers ces objectifs mondiaux ambitieux.
Dans ce contexte, des recherches antérieures ont comparé les budgets carbone dérivés de haut en bas pour l'environnement bâti suisse avec une estimation préliminaire des futures émissions cumulées du secteur. Les résultats ont montré le décalage entre les meilleures pratiques actuelles et l'ampleur des efforts qui seraient nécessaires pour se conformer à ces objectifs. Néanmoins, des limites sont apparues dans le travail préliminaire, comme le manque de dynamicité des paramètres inclus dans le modèle, ce qui limite la représentativité de ses résultats.
Le présent article approfondit ces travaux antérieurs en intégrant l'évolution dynamique de l'approvisionnement en énergie, de la production de matériaux et du taux de rénovation. Les résultats sont ensuite présentés au moyen d'un graphique interactif à coordonnées parallèles. Ce composant interactif permet l'exploration paramétrique du respect de budgets globaux limités en faisant varier les paramètres d'entrée.
De cette façon, l'influence des stratégies macroéconomiques de décarbonisation du parc immobilier suisse peut facilement être visualisée en référence aux budgets carbone du GIEC. En définitive, l'outil interactif disponible pourrait aider les décideurs politiques dans les décisions prises au niveau du parc immobilier.
À la suite de l'accord historique de 2015 des Nations unies, l'Accord de Paris, un nombre croissant de pays s'engagent dans la transition vers des émissions nettes nulles. Le captage et le stockage du carbone (CSC) ont été constamment mis en avant pour lutter directement contre les émissions des secteurs énergétique et industriel et constituent un élément important des plans visant à atteindre l'objectif "zéro émission nette". Cependant, malgré l'importance cruciale de cette technologie et l'ampleur des travaux de recherche et développement réalisés à ce jour, le déploiement du CSC a été lent. La présente étude examine les efforts de déploiement déployés au cours de la dernière décennie. Nous révélons que le déploiement des installations doit augmenter considérablement par rapport aux niveaux actuels, et qu'il reste beaucoup à faire pour maximiser le stockage du CO2 dans les vastes réserves souterraines. Au rythme actuel de déploiement, la capacité de stockage du CO2 en 2050 devrait être d'environ 700 millions de tonnes par an, soit seulement 10 % de ce qui est nécessaire. Il semble peu probable que l'on puisse atteindre les objectifs de réduction nette des émissions grâce au CSC, à moins de coordonner les efforts au niveau mondial et de modifier rapidement les politiques.
Le serpent de carbone est une démonstration de la réaction de déshydratation du sucre par l'acide sulfurique concentré. Avec l'acide sulfurique concentré, le sucre de table granulé (saccharose) effectue une réaction de dégradation qui change sa forme en un mélange solide-liquide noir[1]. L'expérience du serpent de carbone peut parfois être mal identifiée comme la réaction du serpent noir, du "serpent à sucre" ou du "sucre brûlant", qui impliquent tous du bicarbonate de soude plutôt que de l'acide sulfurique.
Inverser le champ
Les inversions du champ géomagnétique terrestre ont-elles un effet sur le climat de la Terre ? Cooper et al. ont créé un enregistrement radiocarbone daté avec précision autour de l'époque de l'inversion géomagnétique de Laschamps, il y a environ 41 000 ans, à partir des anneaux des kauris des marais de Nouvelle-Zélande. Cet enregistrement révèle une augmentation substantielle de la teneur en carbone 14 de l'atmosphère culminant pendant la période d'affaiblissement de l'intensité du champ magnétique précédant le changement de polarité. Les auteurs ont modélisé les conséquences de cet événement et ont conclu que le minimum de champ géomagnétique a provoqué des changements substantiels dans la concentration d'ozone atmosphérique qui ont entraîné des changements climatiques et environnementaux mondiaux synchrones.
Science, ce numéro p. 811
Résumé
Les archives géologiques enregistrent de multiples inversions des pôles magnétiques de la Terre, mais les impacts mondiaux de ces événements, s'il y en a, restent flous. Le calibrage incertain du radiocarbone a limité les recherches sur les effets potentiels de la dernière grande inversion magnétique, connue sous le nom d'excursion de Laschamps [il y a 41 à 42 mille ans (ka)]. Nous utilisons d'anciens kauris de Nouvelle-Zélande (Agathis australis) pour établir un relevé détaillé des niveaux de radiocarbone atmosphérique lors de l'excursion de Laschamps. Nous caractérisons avec précision le renversement géomagnétique et effectuons une modélisation chimie-climat globale et une datation radiocarbone détaillée des enregistrements paléoenvironnementaux pour étudier les impacts. Nous avons découvert que les minima du champ géomagnétique ~42 ka, en combinaison avec les minima du Grand Solaire, ont provoqué des changements substantiels dans la concentration et la circulation de l'ozone atmosphérique, entraînant des changements climatiques mondiaux synchrones qui ont provoqué des changements environnementaux majeurs, des phénomènes d'extinction et des transformations dans les archives archéologiques.
Vulgarisation ici: https://www.businessinsider.fr/les-neandertaliens-auraient-disparu-apres-une-inversion-des-poles-selon-une-nouvelle-etude-186678
CHF 1,7 / litre de diesel, essence et huile de chauffage