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ZURICH, 26 juin (Reuters) - La Banque nationale suisse (BNS) va émettre une monnaie numérique de banque centrale de gros (MNBC) sur la bourse numérique suisse SIX dans le cadre d'un projet pilote, a déclaré le président de la banque centrale lors d'une conférence à Zurich lundi.
"Il ne s'agit pas d'une simple expérience, il s'agira d'une monnaie réelle équivalente aux réserves bancaires et l'objectif est de tester des transactions réelles avec les acteurs du marché", a déclaré Thomas Jordan, président de la banque centrale, lors du Forum Point Zero.
M. Jordan a précisé que le projet pilote, qui débutera "bientôt", était pour l'instant prévu pour une durée limitée.
Les banques centrales du monde entier étudient des versions numériques de leurs monnaies afin de ne pas laisser les paiements numériques au secteur privé, alors que le déclin de l'argent liquide s'est accéléré dans certains cas en raison de la pandémie de COVID-19.
Contrairement aux MNBC de gros qui utilisent des titres tokenisés, la BNS a longtemps été prudente quant à l'utilisation des MNBC publiques, ou de détail.
M. Jordan a déclaré qu'il était préoccupé par les risques potentiels que les MNBC de détail pourraient avoir pour le système financier, alors que leur utilisation est plus difficile à contrôler.
"Nous n'excluons pas que nous n'introduirons jamais des [MNBC] de détail, mais nous sommes un peu prudents pour le moment", a-t-il déclaré.
Malgré l'exploration des monnaies numériques, la BNS ne voit pas l'argent liquide disparaître en Suisse, a déclaré le gouverneur de la banque centrale, Andrea Maechler, lors d'un panel séparé au Zero Point Forum.
"C'est le seul moyen pour les ménages de détenir de l'argent de la banque centrale, a-t-elle dit. "Cette caractéristique doit être maintenue, quelle que soit la technologie".
L’enquête sur les moyens de paiement 2020 parvient aux conclusions indiquées ci-après:
Le numéraire et la carte de débit restent les deux moyens de paiement les plus répandus
dans la population résidente suisse. Parmi les personnes interrogées, 97% déclarent avoir
des espèces dans leur porte-monnaie ou à la maison pour leurs dépenses courantes; 92% sont
titulaires d’une carte de débit (2017: 88%) et 78% d’une carte de crédit (2017: 63%).
Si l’on considère le nombre de paiements non récurrents exécutés, le numéraire reste
l’instrument de paiement le plus fréquemment utilisé par la population, mais sa part a
sensiblement reculé par rapport à 2017. En 2020, 43% de ces paiements ont été réglés en
numéraire, contre 70% en 2017. Les parts correspondantes des paiements par carte de débit et
par carte de crédit ont augmenté sur la même période et s’établissent respectivement à 33%
(2017: 22%) et à 13% (2017: 5%). Les Suisses italiens, les personnes de 55 ans et plus ainsi
que les ménages aux revenus faibles et moyens affichent une préféren ce supérieure à la
moyenne pour le numéraire.
La carte de débit devance désormais le numéraire comme principal moyen de paiement,
si l’on se base sur le montant des paiements non récurrents. Sa part atteint 33% (2017:
29%), contre 24% pour le numéraire (2017: 45%). Cette évolution s’explique essentiellement
par le fait que le numéraire est utilisé aujourd’hui pour régler de petits montants (inférieurs à
20 francs), alors que les dépenses jusqu’à 50 francs étaient principalement réglées en espèces
en 2017.
Le paiement sans contact par carte est très répandu en Suisse. 92% des personnes
interrogées ont une carte de crédit ou de débit dotée d’une fonction sans contact; 60% des
détentrices et détenteurs de cartes indiquent payer toujours ou principalement sans contact.
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