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Une étude publiée dans Nature Geoscience suggère un phénomène fascinant : le « cœur » de notre planète changerait de sens de rotation tous les 30 à 40 ans, comme encore récemment. Ces supposés cycles pourraient avoir un impact sur la durée du jour.
Pas de celles qui germent, mais du genre à faire encore germer beaucoup de questions chez la poignée de scientifiques qui, dans le monde, ont choisi de s’intéresser à cette curieuse boule métallique, très dense, où les températures avoisinent les 6 000 °C. On sait qu’entourée par le noyau liquide, la graine tourne, comme la Terre, selon un mouvement qui lui est propre. Comment tourne-t-elle ? Le débat est, à son image, brûlant. Dans la revue Nature Geoscience, ce lundi, deux chercheurs chinois avancent, calculs à l’appui, une surprenante hypothèse : tous les 35 ans environ, la graine changerait de sens de rotation ! Un phénomène qui ne serait pas sans conséquence sur la durée de nos journées.
À défaut de pouvoir voyager jusqu’au centre de la Terre, comme l’a imaginé Jules Verne, Yi Yang et Xiaodong Song ont utilisé des données sismiques pour parvenir à leurs résultats. « On analyse des séismes qui ont lieu de manière récurrente au même endroit. Quand ils surviennent, des ondes traversent la Terre, le noyau et la graine. Leur chemin étant identique, les formes de ces ondes sont censées être les mêmes. Or, les chercheurs se rendent compte que les formes sont un peu différentes, ce qui veut dire qu’entre ces séismes, il y a eu des choses qui ont changé dans la Terre », explique Séverine Rosat.
Contrainte par les effets gravitationnels du manteau et le champ magnétique du noyau externe, la graine ne peut pas vraiment n’en faire qu’à sa tête : les écarts entre sa rotation et celle du reste de la Terre sont infimes. Suffisants cependant pour influer sur le champ magnétique terrestre, veulent croire Yang et Xiaodong, mais aussi sur la durée du jour ! Le duo relève d’ailleurs que l’un comme l’autre répondent également à des cycles de six à sept décennies.
Le conseil d’administration de la FINMA a nommé Thomas Hirschi au poste de chef de la division Banques à compter du 1er février 2022. Il était chef de la division Asset Management depuis le 1er janvier 2020 et membre de la direction de la FINMA. Auparavant, cet économiste de 46 ans fut chargé, pendant environ plus de quatre ans, de la surveillance des banques et des assurances au sein de l’autorité de surveillance du centre financier international Abu Dhabi Global Market (ADGM). Entre 2004 et 2015, Thomas Hirschi avait déjà assumé diverses fonctions dans la surveillance bancaire en Suisse, aussi bien auprès de la FINMA que de l’autorité qui l’a précédée, la Commission fédérale des banques. À partir de 2009, il était notamment à la tête de la surveillance d’une grande banque ; à partir de 2011, à celle de la surveillance des banques de détail, banques d’affaires et banques commerciales et à partir de 2014, il a dirigé la section dédiée à la gestion des risques de la division Banques de la FINMA (cf. CV et photo). Thomas Hirschi est de nationalité suisse.
Sébastien
La fixation provisoire de la longueur du mètre en 1793 et 18 germinal 3 et révoquée et la version définitive est adoptée le 19 frimaire an 8 (10 décembre 1799).
Elle vaut 3 pieds 11 lignes 296/1000