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Erreur de raisonnement
En 2013, Cook et ses collègues [2] ont analysé 11 944 articles écrits par 29 083 auteurs et publiés dans 1980 revues scientifiques. Ils ont mesuré un consensus de 97%. Comment cette valeur a-t-elle été établie ? 97,1% est le pourcentage d’articles qui soutiennent la théorie du RCA (1) parmi les articles qui expriment une position sur ce RCA. Mais, parmi les 11944 articles, seuls 33,6%, soit 4014 articles expriment une position sur le RCA. Ainsi, stricto sensu, la théorie du RCA est explicitement acceptée par 97,1% des 4014 articles sélectionnés exprimant une position dessus, soit 3898 articles soit 32,6% de tous les articles sélectionnés.
Qu’en est-il des 66,4 % (7930) d’articles sélectionnés restants ? Selon l’analyse de Cook, ils n’expriment aucune position sur le RCA. Cook et ses collègues proposent l’explication suivante : « ce résultat est attendu dans des situations de consensus où les scientifiques concentrent généralement leurs discussions sur des questions encore contestées ou sans réponse plutôt que sur des sujets sur lesquels tout le monde est d’accord. Cette explication est également cohérente avec une description du consensus comme une « trajectoire en spirale » dans laquelle « une contestation initialement intense génère un règlement rapide et induit une spirale de nouvelles questions » ; la science fondamentale du RCA n’est plus controversée parmi la communauté scientifique et le débat dans ce domaine s’est déplacé vers d’autres sujets. Ceci est corroboré par le fait que plus de la moitié des articles auto-évalués comme acceptant le RCA n’ont pas exprimé de position dessus dans leurs résumés ».
Malgré le réchauffement climatique et la disparition de la banquise arctique, l'étendue de la banquise antarctique n'a pas diminué en moyenne depuis 1979, date à laquelle les données satellitaires sont devenues disponibles. En revanche, les simulations des modèles climatiques tendent à montrer de fortes tendances négatives de la glace de mer pour la même période. Ce paradoxe de la glace de mer de l'Antarctique entraîne une faible confiance dans les projections de la glace de mer du 21e siècle. Nous présentons ici des projections de changement climatique multi-résolution qui tiennent compte des tourbillons méso-échelle de l'océan Austral. La configuration à haute résolution simule une étendue stable de la glace de mer de l'Antarctique en septembre, qui ne devrait pas diminuer avant le milieu du 21e siècle. Nous pensons que l'une des raisons de ce résultat est une circulation océanique plus réaliste qui augmente la réponse du transport de chaleur vers l'équateur au réchauffement climatique. En conséquence, l'océan devient plus efficace pour modérer le réchauffement anthropique autour de l'Antarctique et donc pour retarder le déclin de la glace de mer. Notre étude suggère que la simulation explicite des tourbillons de l'océan Austral est nécessaire pour fournir des projections de la glace de mer en Antarctique avec une plus grande confiance.
→ Cette vidéo confirme le modèle cosmologique Janus de Jean-Pierre Petit.... un espace temps dans l'envers du décors..
→ le soleil est une porte dimensionnelle... utilisée par des vaisseaux.. → Nassim Haramein en parlais en 2003 dans une conférence, image à l'appui..
https://www.youtube.com/watch?v=5oH8S0Jc29g
cette hypnose dit aussi que le réchauffement climatique n'est du qu'à 20% à l'activité humaine.... le soleil flash... mais aussi le soleil central......
→ Bascar le disait dans une vidéo.. l'humain a peur de ne rien contrôler... donc mieux vaut dire que tout est d'origine humaine... car ainsi on a l'impression d'avoir la possibilité de faire qq chose.... s'est rassurant !
https://www.youtube.com/watch?v=pXMUtFPAxKI
le système nerveux est fait pour agir..
Mieux vaut penser que le réchauffement est d'origine humaine... car on peut se dire qu'on contrôle la chose....
Alors que si c'est le soleil.... on peut rien faire... et donc notre système nerveux est inhibé.. et ça fait mal !
L'humain cherche à tout contrôler... donc mieux vaut que le réchauffement climatique soit d'origine anthropique.
... mais peut être qu'il n'est d'origine humaine qu'à 20%....
https://www.youtube.com/watch?v=Z95ceF9TCH8
Incendies en Europe: pourquoi le réchauffement climatique n'est pas seul en cause.
Explications La gestion inégale des territoires et le manque d’entretien des forêts favorisent les mégafeux qui embrasent le Vieux Continent. Les propriétaires ont aussi un rôle à jouer.
Par Thierry Jacolet
06.09.2021
Les branches mortes, les vieilles souches et les broussailles ont l’air bien inoffensives au pied des forêts. C’est pourtant tout ce dont raffolent les mégafeux pour se propager à grande vitesse comme cet été dans de nombreux pays européens. Cette saison des incendies a été l’une des pires de l’histoire du nord au sud du continent (voir ci-dessous). Si le réchauffement de la planète agit comme facteur aggravant, les failles du...
Je, Guillermo Fernandez, né le 25.11.1974 à Lausanne, citoyen suisse,
Me mettrai en grève de la faim sur la place fédérale, jusqu'à ce que le Conseil Fédéral satisfasse aux demandes exigeantes, mais nécessaires de Extinction Rebellion Suisse.
J'entreprends cette démarche de ma propre initiative, sans coordination avec aucun groupe, parti ou association.
C'est ma réponse à la Terreur causée par la compréhension de ce que sera la vie de mes enfants, de nos enfants, dans la paralysie irresponsable dans laquelle nous nous maintenons.
C'est avec espérance et amour que je remets ma vie entre vos mains, dans l'espoir que notre génération prendra ses responsabilités avec générosité vis-à-vis de nos descendants.
Il est indigne, immoral et inacceptable que nous condamnions nos enfants à cette seule certitude: Demain sera pire qu'aujourd'hui, toujours pire, pour les siècles des siècles.
27.03.2017 – 08:00
Des simulations numériques suggèrent que les variations de l'activité solaire pourraient avoir un effet mesurable sur le climat. Selon les travaux financés par le Fonds national suisse, le réchauffement terrestre induit par les activités humaines pourrait accuser un léger ralentissement au cours des prochaines décennies. Un rayonnement solaire plus faible pourrait contribuer à une baisse de la température d'un demi-degré.
Des variations naturelles du climat accompagnent le réchauffement anthropique, c'est-à-dire induit par l'être humain. Le Soleil constitue un paramètre de taille dans les fluctuations des températures terrestres, qui suit différents cycles. Les oscillations de son activité modifient l'intensité du rayonnement qui parvient sur Terre. Déterminer si ces variations exercent ou non une influence mesurable sur le climat terrestre constitue l'une des questions centrales de la recherche climatique. Les rapports du GIEC partent du principe que l'activité solaire enregistrée dans un passé récent, comme celle à venir dans un futur proche, n'est pas significative pour le réchauffement climatique.
Une étude soutenue par le Fonds national suisse (FNS) remet ce postulat en cause. Des chercheuses et chercheurs de l'Observatoire physico-météorologique de Davos (PMOD), de l'Eawag, de l'ETH Zurich et de l'Université de Berne se sont appuyés sur des numérisations informatiques complexes et sont parvenus à établir une estimation solide de l'influence du Soleil sur la température globale au cours des cent prochaines années. Ils ont pour la première fois pu mettre en évidence des effets notables: un refroidissement d'un demi-degré lorsque l'activité solaire atteindra son prochain minimum.
Cet effet ne compensera en aucun cas la hausse des températures provoquée par les activités humaines, mais reste très important, selon Werner Schmutz, directeur du PMOD et responsable de ce projet: "Nous pourrions gagner un temps précieux si l'activité du Soleil décroît et que la hausse des températures ralentit ainsi un peu. Cela pourrait nous aider à composer avec les conséquences du réchauffement climatique". Ce répit ne sera cependant que passager, met en garde Werner Schmutz: après un minimum d'activité solaire vient forcément un maximum.
Expliquer le climat du passé
Les scientifiques concernés se retrouvent à la fin du mois de mars 2017 pour une conférence à Davos afin de discuter des résultats finaux du projet. Ce dernier regroupe les savoir-faire de différentes institutions en matière de modélisation des effets climatiques: le PMOD a calculé le forçage radiatif du Soleil en prenant en compte son rayonnement électromagnétique mais aussi particulaire, l'ETH Zurich a étudié les autres répercussions sur l'atmosphère et l'Université de Berne a examiné les interactions entre l'atmosphère et les océans.
Les chercheurs suisses sont partis de l'hypothèse que le rayonnement parvenant sur Terre accuse des variations bien plus importantes que prédites par les modèles antérieurs. "C'est la seule approche qui permette d'expliquer les variations climatiques naturelles des derniers millénaires", avance Werner Schmutz. Pour lui, les autres hypothèses qui s'appuient entre autres sur les effets d'éruptions volcaniques majeures sont moins concluantes.
Savoir comment le Soleil se comportera au cours des prochaines années relève cependant toujours de la spéculation: les séries de données ne sont disponibles que depuis quelques décennies et ne révèlent pas de variations sur cette période. "Nos derniers résultats demeurent donc une hypothèse, souligne Werner Schmutz. Il reste toujours difficile pour les physiciens solaires de prévoir le prochain cycle". Toutefois, étant donné que nous observons depuis 1950 une phase de grande intensité, il est probable que nous connaissions à nouveau un creux au cours des cinquante à cent prochaines années. Celui-ci pourrait être aussi marqué que le minimum de Maunder, qui a correspondu à une période particulièrement froide au XVIIe siècle.
L'importance des données historiques
La perspective historique a également été intégrée au projet de recherche. Le Centre Oeschger de recherche sur le climat de l'Université de Berne a comparé des séries de données sur l'activité solaire passée à des conditions climatiques concrètes. Les taches solaires, dont le nombre est en étroite corrélation avec l'activité du Soleil, font l'objet de relevés depuis plus de trois siècles. Il est toutefois beaucoup plus difficile d'estimer la température de l'époque. "Nous savons que les hivers étaient extrêmement rigoureux lors du dernier minimum, en tout cas en Europe du Nord", note Werner Schmutz. Il faudra néanmoins encore du travail pour établir une image détaillée du rapport entre l'activité solaire et le climat global - qu'il s'agisse de notre passé ou de notre avenir.
Sinergia: rendre la recherche interdisciplinaire possible
Au travers du programme Sinergia, le FNS soutient la coopération entre deux et quatre groupes menant des recherches interdisciplinaires visant une recherche pionnière. Le financement dépend du nombre de groupes de recherche et de la durée d'un projet. Il varie entre 50 000 et 3,2 millions de francs. Les projets durent entre un et quatre ans.
Contact:
Werner Schmutz
Observatoire physico-météorologique de Davos
Dorfstrasse 33
CH-7260 Davos Dorf
E-mail werner.schmutz@pmodwrc.ch
Tel. +41 58 467 5145
L’idée que des variations de l’activité solaire puissent expliquer le changement climatique en cours, bien qu’invalidée, est très répandue dans la blogosphère climatosceptique.
Des simulations numériques suggèrent que les variations de l'activité solaire pourraient avoir un effet mesurable sur le climat. Selon les travaux financés par le Fonds national suisse, le réchauffement terrestre induit par les activités humaines pourrait accuser un léger ralentissement au cours des prochaines décennies. Un rayonnement solaire plus faible pourrait contribuer à une baisse de la température d'un demi-degré.
Des variations naturelles du climat accompagnent le réchauffement anthropique, c'est-à-dire induit par l'être humain. Le Soleil constitue un paramètre de taille dans les fluctuations des températures terrestres, qui suit différents cycles. Les oscillations de son activité modifient l'intensité du rayonnement qui parvient sur Terre. Déterminer si ces variations exercent ou non une influence mesurable sur le climat terrestre constitue l'une des questions centrales de la recherche climatique. Les rapports du GIEC partent du principe que l'activité solaire enregistrée dans un passé récent, comme celle à venir dans un futur proche, n'est pas significative pour le réchauffement climatique.
Une étude soutenue par le Fonds national suisse (FNS) remet ce postulat en cause. Des chercheuses et chercheurs de l'Observatoire physico-météorologique de Davos (PMOD), de l'Eawag, de l'ETH Zurich et de l'Université de Berne se sont appuyés sur des numérisations informatiques complexes et sont parvenus à établir une estimation solide de l'influence du Soleil sur la température globale au cours des cent prochaines années. Ils ont pour la première fois pu mettre en évidence des effets notables: un refroidissement d'un demi-degré lorsque l'activité solaire atteindra son prochain minimum.
Cet effet ne compensera en aucun cas la hausse des températures provoquée par les activités humaines, mais reste très important, selon Werner Schmutz, directeur du PMOD et responsable de ce projet: "Nous pourrions gagner un temps précieux si l'activité du Soleil décroît et que la hausse des températures ralentit ainsi un peu. Cela pourrait nous aider à composer avec les conséquences du réchauffement climatique". Ce répit ne sera cependant que passager, met en garde Werner Schmutz: après un minimum d'activité solaire vient forcément un maximum.
Un registre souterrain des déglaciations passées
Pour comprendre plus précisément comment le moment des déglaciations dépend des changements d'insolation, ou de l'énergie reçue par la Terre en provenance du Soleil, il faut des enregistrements précis et indépendants des changements environnementaux et de l'apport en énergie solaire. Bajo et al. ont renforcé le maillon faible de cette chaîne de deux membres, le dossier environnemental, en développant une chronologie précise, datée radiométriquement, des 11 déglaciations du dernier million d'années dérivées des spéléothèmes. Cela leur a permis de montrer plus clairement comment l'initiation et la durée des terminaisons glaciaires au cours de cette période dépendaient de l'obliquité et de la précession solaires.
Résumé
La datation radiométrique des terminaisons glaciaires au cours des 640 000 dernières années suggère un rythme de la précession climatique de la Terre, chaque période glaciaire-interglaciaire s'étendant sur quatre ou cinq cycles d'environ 20 000 ans. Cependant, l'absence d'estimations fermes de l'âge des terminaisons plus anciennes du Pléistocène complique les tentatives de tester la persistance du forçage de la précession. Nous combinons un enregistrement du spéléothème italien ancré par une chronologie de l'uranium et du plomb avec des données de l'océan Atlantique Nord pour montrer que les deux premières déglaciations du monde dit de 100 000 ans sont séparées par deux cycles d'obliquité, chaque terminaison commençant à la même phase élevée d'obliquité, mais à des phases de précession opposées. Une évaluation de 11 terminaisons datées radiométriquement et couvrant le dernier million d'années suggère que l'obliquité a exercé une influence persistante non seulement sur leur déclenchement mais aussi sur leur durée.