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"Nous avons un certain nombre d’utilisateurs, pour la plupart sur des versions gratuites, qui utilisent le 3CX V18 sur des appareils Raspberry Pi4."
"L’administration et la mise à jour de l’instance représentent un travail conséquent pour les utilisateurs, et le test d’une plateforme additionnelle coûte cher en ressources pour 3CX."
"Nous avons arrêté de mettre à jour 3CX V18 pour les utilisateurs Raspberry Pi depuis l’Update 2. Nous avons le regret de vous annoncer maintenant que nous ne créerons plus de versions ou builds de la V18 pour Raspberry Pi4. "
"Avec le 3CX StartUP, vous pouvez maintenant utiliser 3CX gratuitement sur le cloud, jusqu’à 10 utilisateurs."
=> Je résume:
Plein de monde sur une version gratuite
ça nous coûte cher de maintenir ceci.
Allez sur notre cloud.... c'est gratuit aussi. (enfin.. jusqu'à 10 utilisateurs....)
Et c'est une miss du marketing qui nous le dit... pas de la technique. Donc voilà.. tout est dit...
Les cinq gagnants et les critères déterminants selon le rapport Simap :
IBM Suisse, critères déterminants: acceptation la plus large possible des conditions du contrat visées et proposition de prix et de rabais de volume attrayants.
Amazon Web Services EMEA, critères déterminants: acceptation la plus large possible des conditions du contrat visées et obtention d’un nombre élevé de points pour le critère relatif aux centres de calcul.
Oracle Suisse, critères déterminants: proposition des prix et des rabais de volume les plus intéressants
Microsoft Suisse, critères déterminants: obtention du nombre de points le plus élevé pour le critère relatif aux centres de calcul existant déjà en Suisse.
*Alibaba Europe, critères déterminants: proposition de prix très attrayants.
Certains fournisseurs suisses dont Infomaniak avaient critiqué le fait que l’appel d’offres soit réservé aux fournisseurs cloud disposant de centres de données sur au moins trois continents différents et servant une clientèle internationale.
Le Temps
Economie, samedi 12 mars 2022 891 mots, p. 17
Négocier un contrat cloud? « Un cauchemar! »
ANOUCH SEYDTAGHIA
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TECHNOLOGIE Alors que Berne est en train de conclure des contrats avec Amazon, Microsoft et Alibaba, des spécialistes de la Confédération ont raconté, vendredi, comment un contrat de 133 millions avait été signé, dans la douleur, avec SAP
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@Anouch
C'est un éclairage rare sur les négociations entre d'un côté la Confédération, et de l'autre un géant mondial de la technologie. Vendredi, l'Université de Lausanne organisait une demi-journée de conférence sur le cloud. L'occasion, pour des représentants du Département fédéral des finances (DFF), de raconter de manière détaillée les négociations aux contours surréalistes avec SAP, le géant allemand des logiciels de gestion. Ce témoignage permet de nourrir le débat sur les contrats cloud que la Confédération est actuellement en train de signer avec Microsoft, Oracle, Amazon, Alibaba et IBM.
Le 29 janvier 2021, la Confédération annonçait la conclusion de plusieurs contrats avec SAP d'un total de 133 millions de francs, sur dix ans, pour utiliser ses solutions de gestion dans le cloud pour les ressources humaines, les achats, ou encore les finances. Mais avant cela, les négociations ont été difficiles. « SAP nous a envoyé près de 500 pages de documents contractuels, qui faisaient très souvent référence à des annexes. Or SAP se réservait le droit de modifier une partie de ces annexes... Ce n'était pas très rassurant. Et certaines phrases comportaient tellement de références à des annexes qu'elles étaient totalement incompréhensibles. C'était un cauchemar », raconte Angelika Spiess, avocate au service juridique du Secrétariat général au DFF.
Phrases incompréhensibles
Impossible, pour Angelika Spiess d'accepter cela. « J'ai lu ces phrases incompréhensibles aux responsables de SAP. S'ils ne pouvaient pas me les expliquer en trois secondes, ils devaient les modifier. Et ils ont accepté de le faire », poursuit-elle. Mais les négociations se sont faites sous pression, SAP voulant les boucler avant le 31 décembre. « Six semaines pour négocier de tels contrats, c'était très court. Je me souviens d'une séance qui s'est terminée le 24 décembre à 2h du matin. Mais nous avons réussi à les achever le 29 décembre », complète Alexander Strecker, chef de groupe de projets au DFF.
La dizaine de négociateurs de la Confédération a analysé tous les détails, assure Angelika Spiess: « Nous avons fait une analyse complète des risques: la portabilité des données sera-t-elle possible? Quelle sera la dépendance envers SAP? Quels sont les risques d'espionnage économique? » Le DFF a eu des résultats, affirme la responsable. « Nous avons obtenu le principe, dans le contrat-cadre, que les données soient stockées en Suisse et SAP doit nous dire précisément où sont les serveurs et où se trouvent les copies de sauvegardes. Si SAP travaille avec un « hyperscaler » [un prestataire cloud global, ndlr] pour les données liées aux ressources humaines, il doit nous dire qui c'est. »
Lors de la même conférence organisée par le Centre du droit de l'entreprise de l'Université de Lausanne (Cedidac), un avocat, Alexandre Jotterand, a parlé des relations compliquées avec les multinationales du cloud. « L'exemple de la Confédération le montre bien, il est extrêmement difficile, même lorsque l'on est un gros client, d'influer sur les contrats. Il faut souvent vivre avec un contrat pas assez complet, pas très bien ficelé, car ces géants du cloud veulent limiter leur responsabilité en cas de problème. »
Pour l'avocat spécialiste des données, ces contrats sont d'autant plus difficiles à négocier que les géants du cloud ont un rôle qui évolue: « Ils peuvent héberger les données, puis se charger de leur traitement, puis même devenir une sorte d'auxiliaire du mandataire pour traiter les données... D'où l'importance, dans les contrats, de bien définir cela. » Mais comme Alexandre Jotterand le souligne, ce sont souvent des contrats standard qui sont soumis par les géants du cloud. « En plus, ils se réfèrent à des documents qui se trouvent sur leurs sites web et qui sont susceptibles de changer à tout moment... » poursuit le spécialiste.
Préparer le départ
Alexandre Jotterand avertit d'un autre problème potentiel: « Faites attention à bien spécifier comment quitter votre prestataire cloud. Car très souvent, les obstacles sont nombreux et les coûts pour récupérer ses données peuvent être très importants. »
Où en est le projet de la Confédération de confier ses données à Microsoft, Oracle, Amazon, Alibaba et IBM? Le 1er mars dernier, la Chancellerie affirmait justement qu'elle préparait actuellement les contrats avec les cinq fournisseurs précités. Contactée vendredi, la Chancellerie expliquait, via un porte-parole, que les contrats n'étaient pas encore achevés: « Les projets qui seront ensuite réalisés par les départements se baseront sur ces travaux. Il n'y a donc pas plus de détails à ce sujet à l'heure actuelle. » Le porte-parole poursuit: « Les départements concernés seront ensuite compétents - dans le cadre des bases à élaborer - pour décider si et quelles prestations de cloud public ils souhaitent acquérir. »
Ces négociations ont lieu alors que cette semaine le Conseil national a voté un texte visant à privilégier les fournisseurs suisses par rapport aux étrangers lors d'achats technologiques critiques. Comme le relevait le site spécialisé ICT Journal, la motion de la conseillère nationale Ida Glanzmann-Hunkeler (Centre/LU), combattue par le Conseil fédéral, stipule que pour certains services de l'Etat la Suisse devrait être indépendante des fournisseurs ou des Etats étrangers.
500 C'est le nombre de pages des documents contractuels envoyés par SAP à la Confédération.
133 C'est, en millions de francs, le montant du contrat de la Confédération avec SAP.
Economie&Finance, samedi 20 août 2022 853 mots, p. 13
Un homme face au cloud à 110 millions
ANOUCH SEYDTAGHIA
7400
TECHNOLOGIE Le méga-projet de cloud de la Confédération confié à Amazon, IBM et Alibaba est menacé. Le Tribunal fédéral vient d'accepter le recours d'un citoyen, qui refuse que nos données soient transférées aux Etats-Unis et en Chine. Le futur est incertain
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@Anouch
Un simple citoyen pourrait faire échouer un projet numérique suisse. Et l'enjeu est énorme. Il s'agit non seulement du mégacontrat de 110 millions de francs octroyé par la Confédération à cinq prestataires cloud étrangers. Mais aussi du transfert de nos données hors de Suisse. Cette semaine, le Tribunal fédéral a accepté le recours d'un citoyen contre cette adjudication, soupçonnant qu'elle ait été effectuée sans base légale. Une décision qui pourrait, à l'extrême, annuler totalement ces contrats.
Commençons par un petit rappel des faits pour saisir les enjeux. Fin juin 2021, un site spécialisé alémanique repérait sur Simap.ch, le portail répertoriant les marchés publics en Suisse, que la Confédération avait choisi cinq prestataires étrangers pour des services d'informatique en nuage: le chinois Alibaba, ainsi que les américains Amazon, Microsoft, IBM et Oracle. Le tout pour un total maximum de 110 millions de francs, pour gérer notamment des données de citoyens helvétiques. Au niveau parlementaire, plusieurs politiciens ont ensuite milité pour une solution suisse. Dans un arrêt du 28 juillet (1C_216/2022), et repéré cette semaine par le média alémanique Republik.ch, le Tribunal fédéral a rendu une décision importante. Le citoyen qui a saisi cette cour - son nom n'est pas connu - estime qu'il n'y a pas de base légale pour l'envoi de données vers des centres de données se trouvant à l'étranger, que ce soit aux Etats-Unis ou en Chine. Le recourant ne veut pas que ses informations personnelles se trouvent dans des infrastructures hors de Suisse.
« La situation est confuse »
Dans un premier temps, le citoyen fait part de ses doutes en janvier dernier à la Chancellerie fédérale. Aucun souci, répond-elle en substance: des analyses d'impact ont été réalisées et l'attribution des contrats a été faite en accord avec le droit. Mais, comme le souligne Republik.ch, la Chancellerie ne fournit pas la base légale dans sa réponse. Du coup, le citoyen va plus loin en déposant un recours devant le Tribunal administratif fédéral le 9 février, exigeant l'arrêt immédiat de la mise en oeuvre des contrats. Cette cour consulte la Chancellerie et rejette le recours du citoyen. Le 20 avril, ce dernier saisit le Tribunal fédéral, qui vient de lui donner en partie raison: cette cour a certes rejeté sa demande de mesures provisionnelles, mais impose au Tribunal administratif fédéral de juger l'affaire sur le fond, ce qu'il avait refusé de faire en début d'année. Cette cour devra non seulement montrer qu'il existe (ou non) une base légale pour le transfert des données, mais en plus décider d'éventuelles mesures provisionnelles. Or le temps presse: comme le souligne Republik.ch, les contrats avec ces prestataires devraient être signés ces prochains jours...
Comment apprécier cette décision? « La situation est confuse et tout peut arriver. Il est possible - même si ce n'est pas ce qui est le plus probable - que le Tribunal administratif fédéral estime qu'il n'y a effectivement pas de base légale », estime François Charlet, juriste spécialisé dans les nouvelles technologies. Il poursuit: « Il serait tout de même extrêmement surprenant qu'avant d'aller plus loin et de préparer les contrats, les autorités n'aient pas vérifié l'existence d'une base légale pour transférer ces données. Mais c'est tout de même possible. »
Données sensibles
Un autre élément est important dans ce dossier, comme le souligne François Charlet: le fait que la situation évolue très vite dans ce domaine. Cet été, le préposé fédéral à la protection des données a ainsi rappelé à l'ordre la Suva, qui voulait externaliser des données de collaborateurs dans le cloud de Microsoft. La Suva estimait que la probabilité d'un transfert de données aux Etats-Unis était réduite à « une valeur négligeable » . Mais, selon le préposé, la Suva était trop optimiste. Ce point est important, estime François Charlet: « A priori, si les données de la Confédération sont stockées et traitées dans des centres de données en Suisse, il n'y a pas de souci. Mais ces géants américains restent d'une manière ou d'une autre soumis à la juridiction américaine et aux ordres des autorités américaines qui voudraient accéder aux données stockées en Suisse. »
Mais quelles données exactement veut stocker Berne dans les centres d'Oracle, IBM ou Amazon? On ne le sait toujours pas exactement. Fin 2021, la Chancellerie assurait que « dans un premier temps », seules les informations ne dépassant pas l'échelon de classification « Interne » pourront être confiées à des entreprises américaines ou chinoises. Il s'agit, selon l'ordonnance concernant la protection des informations de la Confédération (article 7) d' « informations dont la prise de connaissance par des personnes non autorisées peut porter atteinte aux intérêts du pays » . Ce seront donc bel et bien des données sensibles qui seront stockées chez ces prestataires étrangers.
« Il serait surprenant que les autorités n'aient pas vérifié l'existence d'une base légale. Mais c'est tout de même possible »
FRANÇOIS CHARLET, JURISTE SPÉCIALISÉ DANS LES NOUVELLES TECHNOLOGIES
Rach Sa "raisonnable".... c'est bien le qualificatif le plus éloigné de notre gouvernement actuel...
Voici des exemples très éloigné du sujet du virus qui est très complexe et trop sulfureux pour avoir un avis rationnel...
On va revenir à des questions techniques géopolitiques simples.... pour montrer les compétences de ce gouvernement:
... acheter des prototypes d'avion qui marchent pas (pas de siège ejectable, commande tactiles foireuse, commande vocales foireuse, peinture qui s'arrache si il fait trop chaud ou trop froid, canon qui fond si on l'utilise, tremblement.. et coût de fonctionnement plus cher que tous le autres à l'usage... c'est pour quoi l'armée US a commencé un nouveau projet pour tout refaire à neuf !)
https://www.youtube.com/watch?v=P8xa01iY3ug
... Confier les données sensibles de la population Suisse à des fournisseurs de clouds américains et chinois et refuser tout projets suisse en exigeant des datacenter sur 3 continents au moins !...
https://www.rts.ch/info/suisse/12315535-le-cloud-de-la-confederation-fourni-par-quatre-geants-americains-et-alibaba.html
Ceci alors qu'en 2 ans on a appris 3 affaires majeurs d'espionnage des USA en suisse..
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CryptoAG qui pendant 50 ans a vendu des machines électromécaniques de cryptage à toutes les ambassades du monde avec l'argument de la neutralité suisse.. alors que l'entreprise appartenant en fait à la CIA.. et la machine contenait une backdoor... le conseil fédéral était au courant. Mais n'a rien dit et à fait mettre sur la fiche (de la fameuse affaire des fiches)... "si on vous demande la fiche il n'y en a pas.."
https://fr.wikipedia.org/wiki/Crypto_AG -
Une backdoor était aussi présente dans l'OS solaris de Sun. Installé principalement dans les Universités suisse et dans les banques suisses.
C'est un ancien vendeur qui a vendu la mèche récemment car à force il avait trouvé louche qu'on lui dise qu'il pouvait vendre à perte ... mais qu'il fallait absolument vendre.. (comme les avions ? .. Biden vient en suisse et pouf on change tout..)
https://www.youtube.com/watch?v=wRLvO4Z9zB8 -
L'affaire Pégasus.. moins ciblé en suisse.. mais en fait on en sait rien.
Une entreprise israélienne vend un soft à de nombreux état, pour infiltrer les téléphone mobile avec juste la connaissance du numéro...
Donc aucun téléphone n'est à l'abri d'écoute.
De nombreux gouvernement et journaliste ont été espionnés. (par exemple le maroc espionne le gouvernement français)
https://hitek.fr/actualite/affaire-pegasus-espionnage-france-consequences_29938
Ceci ajoute une couche à l'affaire Snowden sortie en 2013.. et dont le million de document sorti n'a pas encore été intégralement publié.
Snowden a gagné son procès contre les USA... mais le général Keith Alexander dirigeant de la NSA à l'époque et responsable de cet espionnage a été nommé au conseil de direction d'Amazon la même semaine que Snowden gagnait son procès !! (et le gouvernement suisse veut donner nos données sensible à Amazon !)
En 2007, l'Union Européenne apprenait que les USA espionnent le réseau interbancaire SWIFT depuis 2001....
Donc depuis les data des européens ne sont plus envoyés sur la sauvegardes aux USA.. mais dans un nouveau data-center construit en 2009, en Suisse !!
... alors que les seuls au courant de cet espionnage étaient justement les suisses !! (surtout la BNS...) mais n'ont rien dit de l'espionnage.. donc on leur confie les données !!
LOL ...
J'ai encore pas mal d'exemples de ce style. (entre la BNS et la chine, entre les banque suisse , swift et le changement de pape..)
Rien de cohérent ne montre que le gouvernement suisse roule pour la suisse... il est plus cohérent de voir qu'il est soumis à des intérêts plus globaux...
.. Mais là chut.... on verse dans le complotisme...