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La question de savoir qui est "responsable" ou "à blâmer" pour le changement climatique fait l'objet d'une lutte incessante. Cela conduit souvent à des débats sur la question de savoir qui doit prendre des mesures pour lutter contre ce phénomène.
Mais il n'existe pas de mesure unique qui permette de déterminer la répartition des émissions de CO2 dans le monde, aujourd'hui ou dans le passé.
Nous pouvons comparer les émissions totales des pays chaque année. Mais cela ne tient pas compte de la taille de la population ; on s'attendrait à ce qu'un pays plus peuplé ait des émissions plus élevées. Même dans ce cas, les comparaisons des émissions totales ou par habitant aujourd'hui ne tiennent pas compte des contributions historiques. Certains pays qui ont aujourd'hui des émissions relativement faibles ont eu des émissions élevées pendant des siècles.
Ces mesures nous disent des choses différentes.
Pour que les gens puissent discuter en toute connaissance de cause de la complexité des émissions mondiales, nous les mettons toutes à disposition sur Notre monde en données. Vous pouvez les explorer plus en détail dans notre Explorateur de données sur les émissions de gaz à effet de serre.
Mais ici, je vais également donner un aperçu rapide des principales mesures.
Émissions de CO2 par habitant
Les émissions nationales annuelles ne tiennent pas compte de la taille de la population. Toutes choses étant égales par ailleurs, on peut s'attendre à ce qu'un pays plus peuplé ait des émissions plus élevées.
Les émissions par personne sont souvent considérées comme un moyen de comparaison plus équitable. Historiquement - et c'est encore le cas aujourd'hui dans les pays à revenu faible ou moyen - les émissions de CO2 et les revenus ont été étroitement liés. Cela signifie que de faibles émissions par habitant ont été un indicateur de faibles revenus et de niveaux de pauvreté élevés.
Les pays à fortes émissions par habitant - qui sont généralement beaucoup plus riches - doivent donc réduire rapidement leurs émissions afin de laisser aux pays plus pauvres la possibilité de se développer. De nombreux pays riches y parviennent (mais pas assez rapidement).
Comme vous pouvez le voir sur la carte, il existe de grandes inégalités dans les émissions par personne dans le monde.
1 - La quantité de CO2 de l'air provenant des émissions anthropiques ne représente aujourd'hui pas plus de 5% du CO2 total de l'air au lieu des 25 à 30% annoncés par le GIEC.
2 - La durée de vie des molécules de CO2 dans l'atmosphère est d'environ 5 ans au lieu des 100 ans annoncés par le GIEC. Le carbone fossile se repartie le carbone naturel à : 2% dans l'air, 7% dans la végétation, 91% dans les océans.
3 - Au cours de certaines périodes géologiques, la teneur en CO2 a été jusqu'à 20 fois supérieure à celle d'aujourd'hui, et il n'y a pas eu d'augmentation brutale de la température ! Pourquoi nos émissions de CO2 auraient-elles un impact cataclysmique ?
4 - Le point chaud dans la haute troposphère intertropicale est, selon tous les modèles et les rapports du GIEC, la preuve indubitable de l'amplification du réchauffement par rétroaction de la vapeur d'eau : il n'a pas été observé et n'existe pas.
5 - Selon les modèles du GIEC l'augmentation des GES est censée AUGMENTER la couverture nuageuse et provoquer un rétroaction positive. Mais, plus de nuages est une rétroaction négative. La couverture nuageuse est modulé par l'activité magnétique solaire
6 - Les températures ont toujours entraîné la teneur en CO2 de l'air, jamais l'inverse. Un effet ne peut précéder une cause. De nos jours, l'augmentation nette de la teneur en CO2 de l'air suit de très près l'anomalie de température intertropicale.
7 - Les modèles climatiques informatiques “exclus” ou “négliges” les nuages qui sont pourtant le principal moteur des températures de surface. L'albédo de la Terre a diminué depuis 1984 en synchronisation avec la température moyenne globale.
8 - Les prévisions des modèles climatiques divergent de plus en plus des observations. Un modèle n'est pas une preuve scientifique d'un fait et s'il est prouvé faux par les observations (ou falsifié) il doit être écarté, ou vérifié et corrigé.
9 - Comme dit le GIEC en 2001 : “Nous avons affaire à un système chaotique non linéaire...la prédiction à long terme des états climatiques futurs n'est pas possible”. Cet état de fait a-t-il changé depuis 2001 ? Sûrement pas pour des raisons scientifiques.
10 - Le CO2 n'est pas un polluant et ne pourra jamais être un polluant. le CO2 entretient toute vie, rend l'agriculture possible et nous donne l'air que nous respirons. L'augmentation du CO2 verdit le monde, c'est tout.
11 - Il n'existe aucune preuve avec les allégations d'amplification polaire (fonte des glaces) résultant de l'augmentation des émissions de CO2 comme le revendique le GIEC.
12 - Personne n'a jamais démontré que les émissions humaines de CO2 sont à l'origine du réchauffement climatique. L'affirmation du GIEC selon laquelle le CO2 réchauffe l'air de 7,2°C à 358 ppm, a été complètement inventé. Il n'y a pas eu de test/modèle.
13 - Les gaz à l'état de traces ne peuvent pas chauffer la surface. Qu'une source plus froide puisse transférer de l'énergie rayonnante à un objet plus chaud...est une mauvaise application de l'équation de Stefan-Boltzmann et une violation de la 2e loi de la thermodynamique.
14 - La théorie de l’effet de serre n’a aucune confirmation expérimentale directe, ni preuves empiriques de nature matérielle. Ainsi, la notion de réchauffement de la planète dû aux émissions de CO2 humain, n’a aucun fondement réel.
15 - L'hypothèse selon laquelle une atmosphère librement convective pourrait retenir (piéger) la chaleur rayonnante est basée sur une conjecture théorique qui n'a jamais été prouvée expérimentalement.”
16 - Nahle a trouvé que le “libre parcours moyen” pour qu'une onde quantique traverse l'atmosphère avant d'entrer en collision avec une molécule de CO2 est d'environ 33 mètres. Ce qui sape la visualisation du CO2 fonctionnant comme une couverture.
17 - Des preuves expérimentales dans le monde réel montrent que le CO2 n'est ni plus ni moins un gaz actif IR que l'oxygène, l'azote (air) ou l'argon. Ce n'est pas “spécial”.
18 - Il y a eu peu, voire aucune corrélation entre le CO2 et la température au cours la période 1979 à 2021. La conceptualisation popularisée du CO2 en tant que moteur du réchauffement s'avère obsolète et incorrecte.
19 - Une signature humaine n'est pas apparue en 40 ans d'observations. “Il n'est pas possible de soutenir la vision de la présence du réchauffement climatique dans le sens d'un effet de serre accru dû aux activités humaines.”
20 - Il y a NON-corrélation à 97,4 % entre le forçage radiatif du CO2 et la température au cours des 425 derniers millions d'années. Soit la température diminue lorsque le CO2 augmente, le CO2 diminue lorsque la température augmente, ou aucune corrélation
21 - “Nous n'avons pas pu trouver une empreinte claire du bétail, ni dans la distribution géographique du méthane, ni dans l'évolution historique de la concentration moyenne de méthane dans l'atmosphère.”
22 - Le GIEC nous dit que les émissions humaines de CO2 entraînent l'acidification des océans (OA) ou la baisse du pH. Mais, l'acidité de l'océan était plus importante pendant l'Holocène, lorsque le CO2 était de 260 ppm.
23 - Le GIEC affirme aussi que les émissions humaines sont à l'origine des modifications du contenu thermique des océans. Or, ni les GES, ni le CO2 ne chauffe l'eau. Nulle part il n'a été démontré que le CO2 chauffe l'eau. C'est une croyance.
24 - Depuis 1980, une diminution de la couverture nuageuse a permis à davantage de rayonnement solaire d'être absorbé, ce qui explique les tendances de réchauffement récent. Le changement climatique anthropique n'existe pas dans la pratique.
25 - Il n'y a aucune preuve pour étayer les affirmations alarmistes selon lesquelles l'étendue des glaciers modernes est sans précédent ou inhabituelle. Les glaciers existants aujourd'hui ont été absents pendant presque toutes les 10 000 dernières années.
26 - Les ours polaires se portent mieux depuis que leur chasse a été interdite et surveillé, ce n'était pas à cause du changement climatique. Leur état corporel et leurs sous-populations se sont améliorés, en croissance.
27 - Des ajustements massifs sans aucun scrupule sont apportés pour transformer des données historiques en mensonges modernes et ainsi fabriquer de fausses courbes pour coller au récit, ne s'agit pas de science, mais d'une fraude scientifique orwellienne.
28 - Si nous étendons UNIQUEMENT les données proxy jusqu'au présent, la récente forte hausse disparaît. C'est pourquoi ils doivent "hide the decline" en effaçant les données.
29 - Il n'existe aucune preuve pour affirmer que d'arriver à +2°C causeraient une apocalypse. l'Holocène précoce, plus chaud de 4 à 6°C a été appelé “Optimum climatique de l'Holocène”, car les conditions étaient plus favorables aux habitants de la Terre.
30 - L'extinction de masse du Permien était due au refroidissement global. Le niveau de la mer a baissé > de 100 mètres. Idem pour l'extinction de la "Snowball Earth" de l'Ordovicien. L'histoire nous apprend que nous devons craindre le froid pas le chaud.
Les concentrations de gaz à effet de serre dépasseront bientôt 400 parties par million au niveau des points sentinelles.
Près du sommet lunaire du volcan Mauna Loa, à Hawaï, un analyseur infrarouge entrera bientôt dans l'histoire. Au cours du mois prochain, il devrait enregistrer une concentration quotidienne de dioxyde de carbone dans l'atmosphère de plus de 400 parties par million (p.p.m.), une valeur qui n'a pas été atteinte à ce point de surveillance clé depuis quelques millions d'années.
Il n'y aura pas de ballons ni de bruiteurs pour célébrer l'événement. Les chercheurs qui surveillent les gaz à effet de serre y verront plutôt un marqueur inquiétant du pouvoir de l'humanité à modifier la chimie de l'atmosphère et, par extension, le climat de la planète. À 400 p.p.m., les nations auront du mal à contenir le réchauffement de la planète, estime Corinne Le Quéré, chercheuse en climatologie à l'université d'East Anglia à Norwich, au Royaume-Uni, qui estime que l'impact "se rapproche dangereusement de l'objectif de 2 °C que les gouvernements du monde entier se sont engagés à ne pas dépasser".
Il faudra un certain temps, peut-être quelques années, avant que la concentration mondiale de CO2, calculée en moyenne sur une année entière, ne dépasse 400 ppm. Mais le dépassement de cette valeur à Mauna Loa est significatif car les chercheurs y surveillent le gaz depuis 1958, soit depuis plus longtemps qu'à n'importe quel autre endroit. "C'est le moment de faire le point sur notre situation et sur notre avenir", explique Ralph Keeling, géochimiste à la Scripps Institution of Oceanography de La Jolla, en Californie, qui supervise les activités de surveillance du CO2 sur le Mauna Loa. Cet enregistrement des gaz, connu sous le nom de courbe de Keeling, a été lancé par son père, Charles Keeling.
Le changement de végétation peut modifier le bilan énergétique de surface et, par la suite, affecter le climat local.
Cet impact biophysique a été bien étudié pour les cas de boisement, mais le signe et la magnitude pour le verdissement persistant de la terre restent controversés.
Sur la base d'observations de télédétection à long terme, nous quantifions l'impact unidirectionnel du verdissement de la végétation sur la température radiométrique de surface sur la période 2001-2018.
Nous montrons ici une réponse négative globale de la température avec une grande variabilité spatiale et saisonnière. La couverture neigeuse, le verdissement de la végétation et le rayonnement des ondes courtes sont les principaux facteurs de la sensibilité de la température en régulant la dominance relative des processus radiatifs et non radiatifs.
Combiné à la tendance observée du verdissement, nous trouvons un refroidissement global de -0.018 K/décennie, qui ralentit 4.6 ± 3.2% du réchauffement global.
Au niveau régional, cet effet de refroidissement peut compenser 39,4 ± 13,9% et 19,0 ± 8,2% du réchauffement correspondant en Inde et en Chine. Ces résultats soulignent la nécessité de prendre en compte cet effet climatique biophysique lié à la végétation lors de l'élaboration de stratégies locales d'adaptation au climat.
intro:
Introduction
D'après les observations par satellite, la terre connaît un verdissement généralisé de la végétation depuis les années 1980, principalement en raison du changement climatique à grande échelle et des effets de la fertilisation au CO2.
Ce verdissement pourrait atténuer le réchauffement de la planète en déclenchant une rétroaction biochimique négative sur le système climatique, c'est-à-dire en augmentant l'élimination du CO2 de l'atmosphère par le processus de photosynthèse de la végétation.
Parallèlement, le verdissement de la terre pourrait également modifier les propriétés biophysiques de la surface, notamment la diminution de l'albédo (qui augmente l'absorption du rayonnement à ondes courtes, connu sous le nom de processus radiatif) et la diminution de la résistance aérodynamique ou de surface (qui augmente l'efficacité de l'évaporation de l'eau ou de la convection de la chaleur entre la surface de la terre et l'atmosphère, connu sous le nom de processus non radiatif), affectant ainsi la température locale.
Ces rétroactions biophysiques pourraient intensifier, compenser ou même inverser la force biochimique contre le réchauffement climatique et ont donc attiré beaucoup d'attention ces dernières années.
...
Des données fascinantes ont été publiées, qui montrent que la récente augmentation du dioxyde de carbone dans l'atmosphère a provoqué un certain refroidissement sur de vastes zones de la planète, ainsi qu'une augmentation significative et généralisée de la végétation.
Cette augmentation de la végétation, qui a permis de soulager la famine et la faim et a contribué à faire monter en flèche la production alimentaire mondiale au cours des dernières décennies, a entraîné une tendance au refroidissement de la planète de -0,018 °C par décennie. Il existe d'importantes marges d'erreur, à la hausse comme à la baisse, mais on estime que cela a compensé environ 4,6 % du réchauffement planétaire. Cependant, dans le cas de l'Inde et de la Chine, il a permis de compenser ~39,4 % et ~19 % respectivement.
Dans un article publié le mois dernier, 11 climatologues chinois notent que la Terre a connu un "verdissement généralisé de la végétation" depuis les années 1980 en raison des effets de la fertilisation par le CO2. Ce verdissement pourrait atténuer le réchauffement climatique "en déclenchant une rétroaction biochimique négative sur le système climatique". Selon les scientifiques, le vert plus foncé de la végétation absorbe davantage la chaleur du soleil, tandis que les processus d'évaporation de l'eau ou de convection de la chaleur entre la surface et l'atmosphère font également baisser les températures locales.
La Terre a indubitablement reverdi au cours des 40 dernières années, les niveaux de CO2 dans l'atmosphère ayant entamé une lente remontée après une période d'effondrement dangereux, selon certains scientifiques.
Le niveau actuel de CO2 dans l'atmosphère est d'environ 419 parties par million et est proche du niveau le plus bas jamais enregistré dans les archives paléontologiques. Dans le passé, les niveaux ont été jusqu'à 20 fois plus élevés, mais en dessous d'environ 180 ppm, la vie végétale et humaine commençait à mourir. Il est généralement admis qu'il y a eu une augmentation récente de la végétation mondiale d'environ 14%.
En 2016, une importante étude scientifique internationale impliquant 32 scientifiques a noté qu'il y avait eu une "augmentation persistante et généralisée" du verdissement en saison de croissance sur 25 à 50 % de la surface végétalisée mondiale. Certains scientifiques sont détendus quant à l'augmentation des niveaux de CO2 qui en découle. Roy Spencer, ancien chercheur principal à la NASA, note que "bien que le CO2 soit nécessaire à l'existence de la vie sur Terre, il y en a très peu dans l'atmosphère terrestre".
L'étude chinoise a estimé la réponse de la température à des niveaux plus élevés de végétation entre 2001 et 2018 en examinant les enregistrements de température par satellite et les données sur la surface foliaire. Les autres éléments pris en compte sont les conditions climatiques locales, les types de plantes et les facteurs annuels et saisonniers. Un signal estimé a ensuite été comparé aux enregistrements historiques des températures "afin d'évaluer les avantages climatiques potentiels du verdissement à l'échelle mondiale et régionale".
Le graphique ci-dessus montre les régions du monde où le verdissement "peut atténuer considérablement le changement climatique". Il est à noter que ces régions comprennent l'Europe, la Chine, l'Inde et le sud du Brésil.
Ces régions devraient également dominer l'écologisation mondiale après le 21e siècle. L'Inde et la Chine seraient les deux premiers pays où un verdissement important "induit de forts effets de refroidissement", respectivement de -0,14°C et -0,059°C par décennie. Comme je l'ai indiqué plus haut, cela entraîne un refroidissement du réchauffement de la surface de ~39,4 % et ~19 % respectivement. Il ne s'agit que d'une observation anecdotique, bien sûr, mais ces deux pays augmentent rapidement leur consommation locale d'énergie fossile, et nombreux sont ceux qui seront tentés d'établir un lien avec le refroidissement.
D'un point de vue plus général, cet article constitue une contribution importante au débat sur le changement climatique et sur l'affirmation selon laquelle le CO2 d'origine humaine est le principal bouton de commande du réchauffement récent de l'atmosphère.
Au cours de 600 millions d'années, le CO2 a été progressivement extrait de l'atmosphère et séquestré dans la croûte terrestre. Le problème de l'hypothèse du réchauffement anthropique - outre l'absence de preuve réelle - est qu'elle ne permet pas d'établir de corrélation entre les températures et les niveaux de CO2 dans le passé actuel, historique ou paléolithique.
Les arguments selon lesquels le gaz devient "saturé" à certains niveaux et que ses propriétés de réchauffement diminuent sur une échelle logarithmique peuvent fournir une explication plus convaincante des observations passées.
Loin du récit scientifique "établi" - une fiction politique conçue pour étouffer le débat et promouvoir le "Net zéro" - les scientifiques étudient les nombreuses influences qui provoquent le changement climatique. Il est hautement improbable que l'augmentation du CO2 dans l'atmosphère provoque un "dérèglement" climatique, car cela n'a jamais été le cas dans le passé.
L'atmosphère est un lieu chaotique, non linéaire, et de nombreuses influences, dont l'échange de chaleur et les courants océaniques, jouent un rôle très important. Le climat semble également posséder des mécanismes d'autorégulation - le CO2 atmosphérique stimulant la croissance des plantes, qui à son tour refroidit l'environnement de surface local, n'est qu'un exemple parmi d'autres.
Chris Morrison est le rédacteur en chef de l'environnement du Daily Sceptic.
Des limites strictes et des stratégies de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) sont définies à différents niveaux pour la stabilisation de la température à long terme. Étant donné la relation quasi linéaire entre le réchauffement et les émissions nettes cumulées, une approche fondée sur un budget carbone est nécessaire pour limiter le réchauffement de la planète, comme l'indique le GIEC.
Dans ce contexte, l'environnement bâti, en tant que domaine d'activité transsectoriel et transnational, joue un rôle crucial dans les émissions de carbone actuelles et les potentiels de réduction futurs. Des recherches antérieures ont montré la nécessité d'établir des objectifs carbone efficaces et harmonisés pour soutenir et guider tous les acteurs du secteur de la construction vers ces objectifs mondiaux ambitieux.
Dans ce contexte, des recherches antérieures ont comparé les budgets carbone dérivés de haut en bas pour l'environnement bâti suisse avec une estimation préliminaire des futures émissions cumulées du secteur. Les résultats ont montré le décalage entre les meilleures pratiques actuelles et l'ampleur des efforts qui seraient nécessaires pour se conformer à ces objectifs. Néanmoins, des limites sont apparues dans le travail préliminaire, comme le manque de dynamicité des paramètres inclus dans le modèle, ce qui limite la représentativité de ses résultats.
Le présent article approfondit ces travaux antérieurs en intégrant l'évolution dynamique de l'approvisionnement en énergie, de la production de matériaux et du taux de rénovation. Les résultats sont ensuite présentés au moyen d'un graphique interactif à coordonnées parallèles. Ce composant interactif permet l'exploration paramétrique du respect de budgets globaux limités en faisant varier les paramètres d'entrée.
De cette façon, l'influence des stratégies macroéconomiques de décarbonisation du parc immobilier suisse peut facilement être visualisée en référence aux budgets carbone du GIEC. En définitive, l'outil interactif disponible pourrait aider les décideurs politiques dans les décisions prises au niveau du parc immobilier.
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