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Débattre pour apprendre | Pédagogie universitaire - Enseigner et Apprendre en Enseignement Supérieur
Cet article prolonge un autre article publié il y a quelques semaines à propos de l’organisation de débats constructifs avec les étudiant-e-s. Publié il y a quelques années dans la revue Theory into Practice, un texte de Buchs, Butera, Mugny et Darnon (2004) fait une synthèse des recherches dans le domaine et propose une liste de 15 conseils pour les enseignant-e-s quand ils/elles organisent ce type d’activités avec leurs étudiant-e-s. Les auteurs ont aussi publié très récemment un petit livre en français qui fait une synthèse de ces recherches (Darnon, Butera et Mugny, 2008).
Voici résumés ces 15 conseils que j’adapte à la réalité universitaire:
- Promouvoir le conflit sociocognitif en demandant aux étudiant-e-s de confronter leurs points de vue et les solutions qu’ils/elles ont trouvées à propos d’un problème ou d’un cas à résoudre.
- Proposer des tâches à propos desquelles plusieurs points de vue sont possibles et peuvent être confrontés.
- Encourager la controverse en proposant des tâches coopératives où les « pour » et les « contre » sont mis en évidence.
- Décourager l’évitement des conflits, notamment en amenant tou-te-s les étudiant-e-s à exprimer leur opinion et en évitant qu’ils/elles donnent des avis de complaisance.
- Renforcer la participation active et réciproque, en encourageant l’argumentation des points de vue.
- Éviter la compétition: dans une controverse constructive, il n’y a pas de vainqueur et de perdant, il devrait plutôt y avoir des échanges d’idées pour une meilleure compréhension en profondeur de l’objet du débat.
- Éviter les jugements négatifs sur les compétences d’autrui.
- Orienter les étudiant-e-s vers la maîtrise de la tâche plutôt que vers la démonstration de performances lorsqu’une controverse est ouverte.
- Promouvoir la recherche de réponses argumentées plutôt que la recherche de la reconnaissance des compétences: ne pas trouver de réponse à un problème peut amener les étudiant-e-s à perdre confiance en leurs compétences et à avoir des doutes quant à l’existence d’une réponse correcte.
- Réduire la comparaison entre les compétences des étudiant-e-s mais plutôt rester au niveau des idées et des arguments échangés.
- Encourager la décentration des points de vue en mettant en valeur la complémentarité de ceux-ci pour résoudre une tâche.
- Adapter le type de relations interpersonnelles aux étudiant-e-s qui participent: les plus jeunes ont souvent davantage besoin de cadrage, les plus âgés d’autonomie.
- Faire attention aux conflits de compétences lorsque les étudiant-e-s travaillent sur les mêmes informations: celui/celle qui se sent le/la moins compétent-e peut se désintéresser de la tâche.
- Faire attention à la qualité de l’échange d’informations entre des étudiant-e-s qui doivent collaborer en ayant chacun-e des ressources différentes mais complémentaires pour réaliser une tâche.
- Faire attention aux conflits relationnels et aux comparaisons sociales qui risquent de mener les étudiant-e-s à l’élaboration de stratégies défensives.
Ce que je retiens particulièrement pour les séminaires organisés dans plusieurs facultés, c’est l’importance de poser un cadre pour les discussions-débats en rappelant quelques règles à respecter (débats d’idées et pas de personnes ou de compétences), en fournissant des outils pour formuler ses opinions (critères d’évaluation écrits par exemple) et en encourageant chacun-e à participer oralement ou par écrit.
Buchs, C., Butera, F., Mugny, G., & Darnon, C. (2004). Conflict Elaboration and Cognitive Outcomes. Theory Into Practice, 43(1), 23-30.
Darnon, C., Butera, F., & Mugny, G. (2008). Des conflits pour apprendre. Grenoble: PUG.
Le Premier Ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui remercie le Président Trump pour avoir reconnu la souveraineté d'Israël sur les hauteurs du Golan. Netanyahu fait également référence à la célébration de Pourim, une fête juive qui commémore la défaite des Perses qui ont tenté de détruire le peuple juif il y a 2 500 ans. Cette référence n'est pas juste rhétorique, elle renvoie à la mémoire collective juive qui vit comme une réalité présente les persécutions, les guerres et les avanies historiques survenues même il y a très longtemps.
il est fait référence à la reconstruction du Temple de Jérusalem et à la reprise des sacrifices à Yahvé en son sein, qui occupent une place centrale dans le projet théopolitique de la branche religieuse du sionisme. Les sionistes religieux, qui militent pour la reconstruction du Temple de Jérusalem, ont déjà préparé tous les objets liturgiques du futur temple et ont même consacré un autel en pierre préparé pour être utilisé dans le troisième temple.
Le Temple Institute, qui est à l'origine de ce projet, a également publié une vidéo montrant des membres de familles sacerdotales juives qui s'exercent à la pratique des rituels de la Pâque juive, tels qu'ils espèrent les voir bientôt à nouveau pratiqués dans le Troisième Temple.
Cependant, la reconstruction du Temple de Jérusalem est un sujet très controversé et ne fait pas l'unanimité chez les Israéliens et les Juifs eux-mêmes.
Communication Bienveillante.
Quand j'observe, je me sens, par ce que j'ai besoin de... Je demande...