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Cette fameuse vidéo filmée au Sasquatch Music Festival 2009 est souvent montrée dans des entreprises, des classes ouvrières en équipe, etc. et elle montre en fait un aspect intéressant en psychologie : le rôle de diriger par l'exemple (même si bizarre) et l'imitation
2 dimension de personnalités:
- être consciencieux : curieux, scrupuleux, appliqué, bien organisé, persévérant
- être ouvert à l'expérience: aimer l'art, les musées, la fantasy, les romans. Comprendre comment ça marche.
=> Qui réussi le mieux ses études universitaires ?
Une méta étude sur 23 études montre qu'il n'y a pas de corrélation entre l'ouverture d'esprit et la réussite universitaire... pire il y a une corrélation négative !!
Alors que pour l'état d'esprit consciencieux il y a une corrélation avec la réussite universitaire.
Moralité, il vaut mieux être consciencieux qu'ouvert d'esprit pour réussir des études universitaire. Pire... les gens ouvert d'esprit on même de grandes chance d'échouer !
Nous avons passé en revue la littérature empirique récente sur les relations entre les cinq grandes dimensions de la personnalité et la réussite scolaire au niveau post-secondaire, et avons trouvé des résultats cohérents. Une méta-analyse a montré que le fait d'être consciencieux, en particulier, était le plus fortement et le plus régulièrement associée à la réussite scolaire.
En outre, l'ouverture à l'expérience était parfois associée positivement à la réussite scolaire, tandis que l'extraversion était parfois liée négativement au même critère, bien que les preuves empiriques concernant ces deux dernières dimensions soient quelque peu mitigées.
Il est important de noter que la littérature indique que les traits de personnalité étroits ou les facettes présumés sous-tendre les grands facteurs de personnalité Big Five sont généralement des prédicteurs plus forts de la performance scolaire que les facteurs de personnalité Big Five eux-mêmes. De plus, les prédicteurs de la personnalité peuvent expliquer la variance des performances scolaires au-delà de ce qui est expliqué par les mesures des capacités cognitives. Un modèle pour la recherche future sur ce sujet est proposé, qui vise à améliorer la prédiction de la réussite scolaire en surmontant les limites identifiables et facilement corrigibles des études passées.
https://www.youtube.com/watch?v=IFeQPFKJABc
https://www.youtube.com/watch?v=7AyM2PH3_Qk
https://www.youtube.com/watch?v=8t_AvcyVfYM
Il existe plusieurs hypothèses pour expliquer pourquoi les gens ont tendance à se conformer à l’avis du groupe. L’explication la plus sérieuse est que cela permettrait d’échapper à l’inconfort relatif au jugement du groupe. Une question se pose alors : les gens qui se conforment à l’avis du groupe par peur d’être exclu se forcent-ils à modifier leur jugement ou bien finissent-ils par percevoir réellement la même chose que le groupe ? Pour le dire autrement, est-ce que la pression sociale pourrait altérer votre perception ?
http://www.ccnl.emory.edu/greg/Berns%20Conformity%20final%20printed.pdf
Les auteurs ont alors observé grâce aux imageries du cerveau que les participants finissaient par voir effectivement la situation comme tous les autres. Ainsi, la pression sociale peut altérer la perception que l’individu peut avoir de son environnement.
Exemple de stratégie alternative : installation d’une signalisation indiquant régulièrement aux automobilistes le pourcentage d’automobilistes respectant la vitesse autorisée (étude princeps en 1981, répliquée en 1991).
Résultat : stratégie 10 fois plus efficace et moins coûteuse que les stratégies classiques car pour ne pas être l’objet de la désapprobation du groupe, les gens ont tendance à se conformer aux comportements de la majorité. Donc : les groupes unanimes fournissent des modèles puissants pour modifier les comportements.
L'inhibition par le groupe de l'intervention du passant en cas d'urgence.
B. Latané, J. Darley
Publié le 1er novembre 1968
Psychologie
Journal de la personnalité et de la psychologie sociale
Des étudiants de sexe masculin se sont retrouvés dans une pièce remplie de fumée, soit seuls, soit avec 2 autres personnes qui ne réagissaient pas, soit en groupes de 3. Comme prévu, les S étaient moins susceptibles de signaler la fumée lorsqu'ils étaient en présence d'autres personnes passives (10%) ou en groupes de 3 (38% des groupes) que lorsqu'ils étaient seuls (75%). Ce résultat semble avoir été médiatisé par la façon dont les 5 ans ont interprété la situation ambiguë ; le fait de voir d'autres personnes rester passives a conduit les S à décider que la fumée n'était pas dangereuse.