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Le cycle lunaire de 18,6 ans, souvent appelé le "cycle de la lune nodale" ou "cycle draconitique", est un phénomène astronomique qui influence les mouvements de la Lune par rapport à l'équateur terrestre. Voici une explication détaillée :
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Nœuds Lunaires : La Lune ne suit pas exactement l'écliptique (le plan de l'orbite de la Terre autour du Soleil). Son orbite est inclinée d'environ 5 degrés par rapport à l'écliptique. Les points où l'orbite de la Lune croise l'écliptique sont appelés nœuds lunaires : l'ascendant (où la Lune passe du sud au nord) et le descendant (où elle passe du nord au sud).
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Précision des Nœuds : Ces nœuds lunaires ne sont pas fixes. Ils rétrogradent, ou se déplacent vers l'ouest le long de l'écliptique, avec une période d'environ 18,6 ans. Cela signifie que chaque 18,6 ans, les nœuds lunaires reviennent à la même position par rapport aux étoiles fixes.
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Cycle Saros : Un cycle lié mais distinct est le cycle Saros, qui a une durée d'environ 18 ans, 11 jours, et 8 heures. Ce cycle est souvent utilisé pour prédire les éclipses solaires et lunaires parce qu'après un cycle Saros, les conditions de l'éclipse (comme la position de la Lune, du Soleil, et de la Terre) sont très similaires.
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Variations dans les Marées : Le cycle de 18,6 ans a également un impact sur les marées terrestres. Quand les nœuds lunaires sont alignés avec les équinoxes (ce qui se produit tous les 18,6 ans), les marées extrêmes, appelées "marées de fort coefficient", sont plus prononcées. Cela se produit parce que la Lune est alors à son apogée ou périgée par rapport à l'équateur, maximisant l'effet de sa gravité sur les mers.
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Effet sur les Éclipses : Ce cycle influence également la fréquence et la visibilité des éclipses. Les éclipses solaires et lunaires ne se produisent que lorsque la Lune est près d'un de ses nœuds, donc la position de ces nœuds par rapport au Soleil et à la Terre au fil du temps détermine la possibilité et la nature des éclipses.
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Observations Historiques et Culturelles : Ce cycle a été noté et utilisé par de nombreuses cultures anciennes pour des prédictions astronomiques et astrologiques. Par exemple, les cycles de 18,6 ans étaient utilisés dans les structures de Stonehenge pour des observations célestes.
En résumé, le cycle lunaire de 18,6 ans reflète la période durant laquelle la Lune revient à la même position de ses nœuds par rapport à l'écliptique. Ce cycle a des implications sur les marées, les éclipses, et a été historiquement significatif pour les observations astronomiques humaines.
Le Gilgul haNeshamot ou Gilgulei haneshamot (héb. גלגול הנשמות, litt. « cycle des âmes »), plus communément désigné par Gilgul, est le concept de la réincarnation, émanant des thèses kabbalistiques dans le judaïsme.
Selon ce concept, les âmes effectuent un « cycle » à travers les vies ou « incarnations », étant attachées à différents corps au cours du temps. Le corps auquel elles s'associent dépend de leur tâche particulière dans le monde physique, du niveau de spiritualité de la ou des précédentes incarnations, etc.
L'âme possède cinq niveaux, nefesh (force vitale), roua'h (esprit), neshama (communément traduite par âme, mais N.SH.M possède également une connotation de « respiration »), hayya (« vie »), ye'hida (« union »). Le nefesh siégeant dans le sang1, et devant quitter le corps lorsqu'il ne produit plus de sang, il fait toujours partie du processus de réincarnation, renaissant dans un autre corps lorsque la vie recommence.
Allez en ce jour de Pâques, voici des conseils pour mener à la résurrection de notre monde.
Voici les 7 cycles de l'eau. (non y'en a pas qu'un comme on te l'a appris à l'école..)
Cultiver de l'eau permet de résoudre quasi tous les problèmes du monde. Donc ça vaut la peine de creuser le sujet.
En vidéo....
https://www.youtube.com/watch?v=ZhtQ89NzOjs
C'est là que tu apprends que la limace fait partie du cycle de l'eau !!! .. on sait enfin à quoi elle sert...
... et les champignons tout comme les arbres sont le coeur du système de gestion de l'eau: synthèse, purification, stockage, transport en mode souterrain et en mode aérien avec les rivières volantes.
Pour la version écrite c'est ici:
https://interculturelles.org/wp-content/uploads/2022/07/Comprendre-les-cycles-hydrologiques-et-cultiver-l-eau-v1-WEB.pdf
C'est là qu'on apprends par exemple que selon une étude dans les forêts suisses, 15 à 30% de l'eau de source vient de la photosynthèse. Donc les arbres créent de l'eau.
Alors que 90% de l'évaporation de l'eau de mer qui devient de la pluie retombe sur la mer.
=> Pour l'eau de source, l'eau issue de la photosynthèse (et de la décomposition du bois) est plus importante que l'eau issue de l'évaporation des mers. (le cycle classique expliqué à l'école)
Conclusion: couper un arbre, c'est scier la branche sur laquelle on est assis !
... et là c'est le drame.
Car les Chinois est les Russes, (pays les plus souvent critiqués dans les médias occidentaux) ont décidé de ne plus exporter de bois. Ils protègent leur forêt comme ressources stratégique, et pour lutter contre la désertification.
Depuis 2017 la Chine a mis une interdiction d'exploitation commerciale du bois des forêts naturelles chinoises. Soit 2/3 des forêts de Chine. (138 millions d'hectares).
La Russie a commencé en 2021 a restreindre ses exportations, puis en 2022, en réponses aux sanctions qui lui ont été imposées, a cessé l'exportation de bois brut.
Contrecoup de tout ça... la déforestation augmente massivement en France.... la patrie du chêne.
C'est un saccage.
Quand on pense que Colbert, le ministre du roi Louis XIV, au 17ème siècle, à planté des milliers de chênes pour assurer les ressources nécessaires à la marine du XXème siècle !! ça c'est une vision à long terme.
Ironie du sort... aujourd'hui 2/3 du bois coupé en France – trop souvent illégalement – part en chine... sur des bateaux en acier..
Donc la France qui est déjà en guerre de l'eau – il y a littéralement des guérillas autour des méga bassines, manifestants contre policiers en armure et quads – se crée encore plus de problèmes..... la désertification guette !!
(voir les vidéos en commentaires ci-dessous)
Quand je vois le bétonnage qui se fait, l'urbanisation galopante, ça me rend triste. Je pige pas qu'on puisse imaginer et réaliser des cours d'école, esplanade de stade ou de musées sous forme de gigantesques zone de désert goudronné...
Après faut pas s'étonner que la température grimpe... Il parait que c'est le réchauffement climatique du au CO2.... faut payer la taxe carbone ça va tour régler !.... heu... avant ça faut cesser de détruire les arbres qui nous rafraichissent et fournissent de l'eau pour les remplacer par un désert qui augmente l'évaporation de l'eau...
Je le rappelle, la vapeur d'eau est le principal gaz à effet de serre... bien avant le Co2 !! (et le GIEC ne l'utilise pas dans ses équation... il y songe depuis que l'institut Pierre-Simon Laplace l'a fait...)
Bref.. On reste sur le positif, la solution à tout (ou presque) c'est simple et abordable: plante des arbres !
Cultive de l'eau !
Jean-Marc Hauth nous explique le cycle de l'eau en 7 minutes, pourquoi et comment favoriser une meilleure infiltration de l'eau dans les sous-sols, avant de vouloir la remonter par des pompages/forages
Le Soleil est entré dans son 25ème cycle d’activité en décembre 2019. Son prochain pic d’activité devrait être enregistré en juillet 2025 et jusque-là, le nombre de tempêtes solaires devrait croître. Mais est-ce dangereux pour nous ? Pour notre système planétaire ? Pour la Terre ? À la fin du mois dernier, le 28 octobre, l’éruption solaire qui se produisit inquiéta l’espace d’un instant plusieurs analystes. Car l’éjection fut crachée par notre étoile dans notre direction, envoyant vers le Sud de la Terre un colossal nuage de particules qui nous frôla de peu.
Cet article cherche à établir un lien entre les volcans et la variabilité solaire. Les événements solaires ont été étudiés en tant qu'interférences possibles avec des événements naturels dangereux sur Terre. Les premiers résultats ont souligné que pendant le minimum solaire, la fréquence et la force des volcans augmentaient. Cependant, la variabilité solaire n'est pas le seul facteur qui perturbe les éruptions volcaniques ; il y a aussi la saisonnalité. Il y a une double interférence du Soleil sur les volcans, l'une provenant des cycles solaires, et la seconde des saisons.
On pense que la rotation différentielle du noyau interne de la Terre par rapport au manteau se produit sous l'effet de la géodynamo sur la dynamique du noyau et du couplage gravitationnel noyau-manteau. Cette rotation a été déduite des changements temporels entre les ondes sismiques répétées qui devraient parcourir le même chemin à travers le noyau interne. Nous analysons ici les ondes sismiques répétées du début des années 1990 et montrons que toutes les trajectoires qui présentaient précédemment des changements temporels significatifs ont peu changé au cours de la dernière décennie. Ce schéma globalement cohérent suggère que la rotation du noyau interne s'est récemment interrompue. Nous avons comparé ce modèle récent aux enregistrements sismiques de l'Alaska des doublets des îles Sandwich du Sud remontant à 1964 et il semble être associé à un retour progressif du noyau interne dans le cadre d'une oscillation d'environ sept décennies, avec un autre point d'inflexion au début des années 1970. Cette périodicité multidécennale coïncide avec des changements dans plusieurs autres observations géophysiques, notamment la longueur du jour et le champ magnétique. Ces observations fournissent des preuves d'interactions dynamiques entre les couches de la Terre, de l'intérieur le plus profond à la surface, potentiellement dues au couplage gravitationnel et à l'échange de moment angulaire du noyau et du manteau vers la surface.
12 225 vues 23 juin 2022
Vous avez aimé "La gestion holistique des limaces ", ou "Le cycle du phosphore" ? Alors ne ratez pas "Les 7 cycles de l'eau", la nouvelle conférence d'Hervé Covès, qui, vu le contexte actuel de tension autour du sujet de l'eau 💧, devrait probablement caracoler pendant de longues semaines en tête du box-office 😎 !
Tout le monde connaît le cycle de "l'eau bleue" issue de l'évaporation des océans (si si, ne faites pas semblant, vous l'avez appris comme tout le monde en CM1). Quelques-uns, parmi les plus avertis d'entre nous, connaissent aussi le cycle de "l'eau verte", issue de l'évapotranspiration des végétaux et des sols... Mais s'il y avait encore d'autres cycles de l'eau, certains cachés, d'autres moins, et finalement tous enchâssés les uns dans les autres ?
Si vous souhaitez mieux comprendre les liens profonds et subtils qui unissent le soleil, les arbres, le vent, les champignons et même les limaces, laissez-vous embarquer dans l'univers des 7 cycles de l'eau, guidés par l'inénarrable Hervé Covès, amoureux du vivant, agronome et formidable conteur.
Cette conférence a été enregistrée au cours du Cours de Conception en Permaculture que nous avons organisé en mai 2022 sur le site de la pépinière des Alvéoles, à Cobonne, dans la vallée de la Drôme.
Prise de son et image : Kevin Simon - Le Permacooltour
Télécharger le document auquel Hervé fait référence à la fin de sa conférence :
https://interculturelles.org/wp-content/uploads/2022/07/Comprendre-les-cycles-hydrologiques-et-cultiver-l-eau-v1-WEB.pdf
En savoir + sur nos formations : https://universite-alveoles.fr/
La Vie est belle !
" En changeant les repas, en enlevant la lumière, en ne pouvant pas mesurer le temps avec une montre, on se décale tous les jours un petit peu plus"
Francesca Siclari, spécialiste du sommeil au CHUV de Lausanne
Nathaniel Kleitman, un mois enfermé dans une grotte.
Ce scientifique, né en 1895 et passionné par le sommeil, a créé le premier laboratoire spécialisé au monde sur ce thème à l’Université de Chicago. Pour mener ses recherches, il a beaucoup testé ses hypothèses sur lui-même.
Coupés du monde à 42 mètres de profondeur
En 1938, lui et son assistant Bruce Richardson s’enferment pendant trente-deux jours dans la grotte Mammouth au Kentucky, aux Etats-Unis. A 42 mètres de profondeur, avec une température constante de 12 degrés et sans lumière naturelle, ils sont coupés du monde réel. Leur nouvelle chambre est aménagée de façon rustique: un lit superposé, une table et quelques lanternes.
Pendant l’expérience, les deux hommes adoptent un emploi du temps particulier: dormir neuf heures, travailler pendant dix heures, redormir neuf heures… ce qui fait une journée de vingt-huit heures.
Après trente-deux jours, Bruce Richardson, âgé de 20 ans, dort comme un bébé sur un rythme de vingt-huit heures et déclare s’être adapté en une semaine. Le spécialiste du sommeil, âgé de 43 ans à l’époque, continue de son côté à vivre sur un rythme de vingt-quatre heures, s’endormant à 10 heures du soir pour se lever le lendemain à 8h, malgré les contraintes de son nouvel emploi du temps.
Selon Nathaniel Kleitman, la différence entre les deux scientifiques viendrait de leurs âges respectifs. Quand on est jeune, notre corps s’adapte mieux aux changements de rythme.
Ce que vous devez savoir
L'augmentation du stress, les changements de poids et d'exercice, et d'autres changements importants dans le mode de vie peuvent affecter les cycles menstruels - et tous ces changements sont courants pendant la pandémie de COVID-19. De plus, des études ont montré que certaines femmes ayant eu le COVID-19 ont connu des changements dans la durée et le flux de leurs cycles menstruels.
Mais les modifications du cycle menstruel ne se limitent peut-être pas aux personnes ayant contracté le COVID-19. Récemment, certaines personnes ont signalé des changements dans leurs menstruations après avoir reçu le vaccin COVID-19, y compris des changements dans la durée, le flux et les symptômes d'accompagnement tels que la douleur.
Que vont faire les chercheurs ?
Pour savoir s'il existe un lien entre la vaccination et les changements dans les menstruations, le Eunice Kennedy Shriver National Institute of Child Health and Human Development (NICHD) a récemment publié un avis d'intérêt spécial pour les chercheurs afin de comparer les expériences de menstruation des personnes vaccinées et non vaccinées. Le NICHD soutiendra des recherches axées sur les menstruations avant et après la vaccination, sur la manière dont le vaccin affecte les menstruations et sur l'influence d'autres facteurs, tels que le stress, sur ces changements menstruels.
Pourquoi cette recherche est-elle importante ?
Comme de plus en plus de personnes continuent à se faire vacciner contre le COVID-19, il sera important de comprendre les effets à court et à long terme du vaccin sur la santé reproductive. Les preuves scientifiques aideront également les personnes non vaccinées à comprendre les éventuels effets secondaires du vaccin COVID-19 liés aux menstruations.
Où puis-je aller pour en savoir plus ?
Avis d'intérêt spécial (NOSI) pour encourager les demandes de supplément administratif pour étudier la vaccination COVID-19 et les menstruations
Le NICHD appelle les chercheurs à étudier les effets du vaccin COVID-19 sur les menstruations.
Menstruations et problèmes menstruels
Le NICHD partage des informations sur les menstruations et les irrégularités du cycle menstruel.
Question de recherche
L'infection par le SRAS-CoV-2 a-t-elle un effet sur la réserve ovarienne, les hormones sexuelles et les menstruations des femmes en âge de procréer ?
Conception
Il s'agit d'une étude rétrospective et transversale dans laquelle les données cliniques et de laboratoire de 237 femmes en âge de procréer diagnostiquées avec le COVID-19 ont été examinées rétrospectivement. Les données menstruelles de 177 patientes ont été analysées. Des échantillons de sang prélevés au début de la phase folliculaire ont été testés pour les hormones sexuelles et l'hormone anti-müllérienne (AMH).
Résultats
Parmi les 237 patients dont le COVID-19 a été confirmé, les patients gravement malades présentaient plus de comorbidités que les patients légèrement malades (34 % contre 8 %), en particulier pour les patients atteints de diabète, de maladie hépatique et de tumeurs malignes. Sur 177 patientes ayant un dossier menstruel, 45 (25 %) ont présenté des modifications du volume menstruel, et 50 (28 %) des modifications du cycle menstruel, principalement une diminution du volume (20 %) et un allongement du cycle (19 %). Les concentrations moyennes d'hormones sexuelles et d'AMH des femmes en âge de procréer atteintes de COVID-19 n'étaient pas différentes de celles des témoins appariés selon l'âge.
Conclusions
Les concentrations moyennes d'hormones sexuelles et la réserve ovarienne n'ont pas changé de manière significative chez les femmes COVID-19 en âge de procréer. Près d'un cinquième des patientes ont présenté une diminution du volume menstruel ou un allongement du cycle. Les modifications des menstruations de ces patientes pourraient être la conséquence de changements transitoires des hormones sexuelles causés par la suppression de la fonction ovarienne, qui reprennent rapidement après la guérison.
Recherche de différences dans les propriétés du bois en fonction de la date d'abattage : variations corrélées à la phase lunaire dans le comportement de séchage de l'épicéa commun ( Picea abies Karst.) et du châtaignier ( Castanea sativa Mill.)
Une expérience de terrain à grande échelle sur le comportement de séchage de l'épicéa commun (Picea abies Karst.) et du châtaignier (Castanea sativa Mill.) en fonction de la date d'abattage a été menée sur une période de 24 semaines afin d'étudier l'existence de variations liées aux rythmes lunaires, qui sont mentionnés comme ayant un rôle dans de nombreuses pratiques forestières traditionnelles. Les critères mesurés étaient la perte d'eau de l'état frais à l'état sec, le retrait lié à cette perte d'eau, et la densité relative (rapport entre la densité sèche et la densité fraîche initiale) pour l'aubier et le duramen de Picea et le duramen de Castanea. En plus des tendances saisonnières, des variations légères mais significatives avec les périodicités lunaires (synodiques et sidérales ; dans une moindre mesure tropiques) caractérisent les trois critères étudiés. Ces rythmicités lunaires sont présentes à la fois chez Picea et Castanea, dans le bois de cœur et l'aubier. Ces résultats soulèvent de nouvelles questions et perspectives sur le caractère rythmique de la relation bois-eau.
Depuis plus de 2000 ans, certaines pratiques et règles forestières concernant l'abattage des arbres sont effectuées en fonction des cycles lunaires. Un examen général des différents types de règles suivies (connues en Europe et sur d'autres continents et provenant à la fois de sources écrites et de praticiens actuels) montre que des utilisations spéciales du bois sont mentionnées en relation avec une date d'abattage spécifique qui est censée garantir des propriétés avantageuses du bois.
Ces traditions forestières empiriques s'appliquent à une gamme d'utilisations du bois aussi diverses que le bois de construction, les bardeaux, les cheminées en bois, le bois de chauffage, le bois de résonance pour les tables d'harmonie des violons, les boîtes à fromage, les tonneaux et les charrues. Dans chacun de ces cas, l'abattage à la "bonne date" est considéré comme un facteur important pour garantir les propriétés requises du produit. En outre, le flottage du bois était limité à certains jours du cycle lunaire, lorsque l'eau était censée transporter le bois de la meilleure façon.
La deuxième partie présente des études scientifiques portant, d'une part, sur le facteur "phases de la Lune". Elles traitent d'éléments de la biologie des arbres tels que la germination et la croissance initiale des arbres tropicaux (où des variations fortes et systématiques et leurs aspects compliqués ont été observés), les attaques d'insectes sur les arbres et les fluctuations réversibles du diamètre des tiges. D'autre part, certains ouvrages se concentrent sur les propriétés du bois et la relation entre le bois et l'eau. Ils traitent de la durabilité du bois, des variations systématiques de la densité après séchage au four et des variations de la résistance à la compression des échantillons correspondants. Une synthèse tente de trouver un lien commun entre les pratiques empiriques et les résultats scientifiques.
https://doi.org/10.1016/j.micinf.2020.08.004
Notre laboratoire a décidé de fournir aux cliniciens des résultats quantitatifs, désormais utilisés non seulement pour les soins aux patients, mais aussi pour évaluer la contagiosité, c'est-à-dire que les valeurs inférieures à 1000 copies/ml peuvent être considérées comme présentant un faible risque de transmission.
Ce qui était traduit par:
"A partir de quel seuil de CT un positif n’est plus contagieux ?
Pour répondre à cette question de manière formelle, il faudrait avoir des données épidémiologiques sur les transmissions secondaires à partir des sujets documentés positifs par notre laboratoire. La contagiosité est probablement faible voire négligeable au-delà d’un Ct de 36, correspondant à environ 1000 copies/ml (Jacot et al. Microbes Infect. 2020 Sep 7 doi: 10.1016/j.micinf.2020.08.004). Cependant, la contagiosité ne dépend pas que de la charge virale, mais également d’autres paramètres tel que la toux ou/et la présence d’un écoulement nasal. Ainsi, le laboratoire ne rend qu’un résultat quantitatif et ne donne pas d’informations additionnelles sur la contagiosité potentielle. Au vu des charges virales élevées généralement observées, il est logique et pragmatique de considérer a priori que tout patient positif et symptomatique pourrait être contagieux."
=> https://lilianeheldkhawam.com/2020/10/04/rt-pcr-le-professeur-greub-du-chuv-de-lausanne-repond-a-nos-questions-interview/
Quelle est la borne supérieure admise en valeur de CT pour estimer qu’un test est positif ?
Dans notre laboratoire, nous n’avons pas fixé de seuil. Le nombre maximal de CT est différent selon la méthode et correspond au nombre maximal de cycles effectués.
En l’occurrence, nous utilisons 3 types de RT-PCR SaRS-CoV-2 distinctes :
Une RT-PCR utilisant une extraction Magnapure (Roche) suivit d’une retro-transcription et amplification à l’aide de machines de type Applied Biosystems, avec des sondes Taqman; le tout est automatisé à l’aide de 3 robots Hamilton. Avec cette plateforme automatisée, nous faisons 45 cycles d’amplification.
Une RT-PCR appelée « Cobas », commercialisée par Roche, avec un maximum de 50 cycles.
Une RT-PCR appelée « GeneXpert», commercialisée par Cepheid, avec un maximum de 45 cycles. (https://www.cepheid.com/en/systems/GeneXpert-Family-of-Systems/GeneXpert-System)
Nous n’avons donc pas fixé de seuil. Par contre, nous avons mis en place une surveillance par rapport à cette problématique de possibles faux positifs et ce dès le début (14 février 2020), notamment en comparant les résultats obtenus d’un même patient, ainsi que les résultats obtenus à l’aide des RT-PCRs ciblant 2 gènes distincts. Afin de faire face au grand nombre d’analyses reçues, nous avons d’ailleurs automatisé la comparaison des résultats provenant d’un même patient
(Mueller et al. https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.07.27.20162123v1).
En quoi les tests RT-PCR sont-ils de mauvais tests de contagiosité ?
Tout d’abord, le test RT-PCR n’est pas un test de la présence du virus mais un test de la présence de séquences génétiques du virus. Or les personnes peuvent excréter des séquences virales sans pour autant excréter de virus vivants. C’est une première raison qui fait que l’on peut être positif à la RT-PCR sans pour autant être contagieux. Par exemple 20, 30 voire 45 jours après le début des symptômes. Deuxième raison : la RT-PCR fonctionne par répétition de cycles de multiplication de la quantité des séquences génétiques cibles présentes dans l’échantillon d’origine jusqu’à atteindre une quantité détectable. C’est ce qui fait la puissance de cette technique : en poussant le nombre de cycles, on peut arriver à détecter de très petites quantités de matériel génétique. Mais c’est aussi un écueil pour mesurer la contagiosité. Car il faut qu’une personne excrète une dose minimale de virus pour qu’elle puisse être contagieuse. C’est le cas pour toute maladie virale : il faut être en contact avec une quantité minimale de virus, ce que l’on appelle l’inoculum, pour être infecté. Avec les dizaines de cycles de PCR utilisés dans les labos pour les tests, on peut très bien sortir positif alors qu’on n’excrète qu’une trop faible quantité de virus pour être contagieux ou à tout le moins pour être fortement contagieux.
he Centers for Disease Control and Prevention said it is examining the use of cycle threshold measures “for policy decisions.” The agency said it would need to collaborate with the F.D.A. and with device manufacturers to ensure the measures “can be used properly and with assurance that we know what they mean.”
The C.D.C.’s own calculations suggest that it is extremely difficult to detect any live virus in a sample above a threshold of 33 cycles. Officials at some state labs said the C.D.C. had not asked them to note threshold values or to share them with contact-tracing organizations.
Officials at the Wadsworth Center, New York’s state lab, have access to C.T. values from tests they have processed, and analyzed their numbers at The Times’s request. In July, the lab identified 872 positive tests, based on a threshold of 40 cycles.
With a cutoff of 35, about 43 percent of those tests would no longer qualify as positive. About 63 percent would no longer be judged positive if the cycles were limited to 30.
In Massachusetts, from 85 to 90 percent of people who tested positive in July with a cycle threshold of 40 would have been deemed negative if the threshold were 30 cycles, Dr. Mina said. “I would say that none of those people should be contact-traced, not one,” he said.