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Allez allez.... pour débuter ce week-end pascal, un sujet qui fait souvent bien débat... 😛
T'en pense quoi ?
Il y a des mégalithes un peu partout sur la planète. Au Japon et en Bretagne, il y a des gros dolmens. Pourtant c'est pas la porte à côté.
Dans l'interview en lien de Patrice Pouillard, il y a quelques extraits de son futur film: Barabar.
C'est le nom des grottes taillées dans le nord de l'Inde qui ont une géométrie et une finition incroyable.
On sait que ça fait au moins 2300 ans qu'elles sont là. Elle ont un poli très très lisse, plus lisse que du verre !! .. et elle sont une géométrie symétrique, des alignements sur les points cardinaux, des alignements entre les 5 différentes grottes.
Tout ça dans du granite, une roche très dure.
Avec quel outils ça a été fait ?
Il y a plusieurs compagnons tailleurs de pierre qui disent qu'eux mêmes ne voient pas trop comment on a pu faire une finition si précise et dans un environnement si sombre, confiné et à une époque si reculée !?
Comment est-ce possible ? ... il y a tout de suite plusieurs camps qui s'affrontent:
- C'est des conneries on sait très bien comment ça a été fait... suffit d'une pâte abrasive en sable et de beaucoup de temps.. quand on voué sa vie à Dieu tout est possible....
- C'est la preuve que des Extra-terrestres sont venus sur Terre en des temps reculés, ils ont tout façonné comme les tunnels des Tok'ra dans la série Stargate.
- L'hypothèse avancée par Patrice Pouillard, il y a eu par le passé, probablement avant le dryas récent vers - 12000 une civilisation planétaire détenant des connaissances et techniques planétaires permettant toutes ces constructions mégalithiques. Puis le savoir c'est perdu avec le cataclysme du dryas. Cette civilisation a disparues, hormis des légendes et des pierres...
- autre....
Alors t'en penses quoi ?
Il est important que les élèves comprennent la nature "ouverte" de la connaissance scientifique et la relation correcte entre les faits et la théorie. Une façon d'enseigner cela est d'examiner une controverse passée dans laquelle l'interprétation des faits a été contestée. La controverse discutée ici, avec des suggestions pour l'enseignement, est "l'expansion de la Terre contre l'expansion des fonds marins". Bien qu'il s'agisse d'une controverse brève et limitée au sein de la communauté scientifique dominante, elle présente l'avantage d'avoir des sources primaires accessibles aux élèves qui peuvent les lire eux-mêmes. Ce qui rend cette controverse intrigante est la conversion ultérieure de l'un des protagonistes (Tuzo Wilson) à la tectonique. La controverse est formulée explicitement en termes de plusieurs critères permettant de s'accorder sur la théorie optimale : il s'agit d'un exercice de ce que Thomas Kuhn a appelé le "choix de la théorie". En formulant la controverse de cette manière, on peut apprendre aux élèves beaucoup de choses sur l'émergence des théories scientifiques ainsi que sur les critères qui peuvent être utilisés pour juger les idées de manière mature.
https://www.youtube.com/live/xhseTWKMWvc?si=sNyhRtd8tgvmOZHF&t=126
On est resté sur les questions de méthode et des sources...
Vous avez puisé votre théorie dans la nature : parmi toutes les longueurs déterminées, vous avez choisi les deux longueurs uniques dont le résultat combiné était le plus absolu, la mesure du pendule et surtout la mesure du méridien ; et en mettant ainsi en rapport la première avec la seconde avec autant de zèle que de sagacité, la double comparaison du temps et de la terre par une confirmation mutuelle, vous aurez l'honneur d'avoir découvert cette unité permanente pour le monde entier, cette vérité bienfaisante qui va devenir un nouvel avantage pour les nations et une des plus utiles conquêtes de l'égalité. p9
Bonsoir à tous, j'aimerais essayer de mieux comprendre le raisonnement de votre communauté, puisqu'il y a pas mal de points qui me chagrinent dans les idées que vous développez.
Par exemple, si j'ai bien compris, vous estimez que la Grande Pyramide de Kheops n'a pas été construite par les égyptiens, et serait en réalité beaucoup plus vieille que ce que la communauté scientifique pense.
Pourtant, il y a eu plusieurs campagnes de datation pour ce monument et de très nombreux autres de l'ancien empire, qui positionne bien la construction de la grande pyramide dans la chronologie égyptienne. Comment arrivez-vous à justifier ces résultats dans l'hypothèse d'une grande pyramide bien plus ancienne ? Est-ce qu'il s'agirait par exemple d'un complot des archéologues ?
Merci par avance pour vos éclaircissements.
Porchet Léonore (G, VD):
Nous traitons ici de l'âge des personnes auxquelles vont s'appliquer les mesures préventives prévues par cette loi. Nous décidons aujourd'hui à partir de quel âge on peut attribuer à un enfant l'étiquette de terroriste potentiel.
En Suisse, le droit pénal des mineurs est, à juste titre, entièrement tourné vers l'éducation et la reprise des fondamentaux du "vivre-ensemble" pour les mineurs qui posent problème. Ainsi, l'article 2 du droit pénal des mineurs, qui énonce les principes, dispose que "la protection et l'éducation du mineur sont déterminantes dans l'application de la présente loi". Cet article fait écho à notre Constitution fédérale, qui établit en son article 11 que "les enfants et les jeunes ont droit à une protection particulière de leur intégrité et à l'encouragement de leur développement". Ces principes fondateurs doivent s'appliquer de manière prépondérante à toutes les autres lois touchant aux mineurs. Dans ce cas précis, nous parlons non seulement de mesures portant une atteinte lourde aux droits fondamentaux d'enfants, mais en plus d'enfants qui n'ont encore rien fait.
L'interdiction de contact, l'interdiction géographique ou l'assignation à une propriété ne correspondent pas à l'obligation de protection particulière, qui demande plutôt un effort accru en éducation en cas de comportement problématique. De plus, la loi ne prévoit aucun encadrement spécifique pour les enfants. La protection et l'éducation des mineurs, comme principes fondamentaux, ne sont donc pas respectées par cette loi, et c'est pour cela que je vous demande de soutenir la proposition de minorité II (Porchet) à l'article 24f et celle qui lui est associée à l'article 23k. Subsidiairement, nous vous demandons de soutenir au moins la minorité I (Marti Min Li), qui permettrait de limiter les dégâts.
Par dégâts, j'entends non seulement la négation de principes fondateurs présents dans notre propre loi et notre propre Constitution, mais aussi ceux du droit supérieur. Les nouvelles mesures comprises dans le projet de loi contreviennent aux droits de l'enfant, en violant la Convention de New York, la Convention européenne des droits de l'enfant et la Convention européenne des droits de l'homme. La commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe nous a écrit pour nous rappeler son inquiétude quant aux mesures prévues par cette loi, et particulièrement quant au sort réservé aux enfants. Le rapporteur spécial des Nations unies a également critiqué le projet de loi. Amnesty International, Human Rights, le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme tirent la sonnette d'alarme.
Dans notre pays, les enfants sont protégés par l'obligation que nous avons de respecter leur intérêt supérieur.
Cet intérêt supérieur s'exprime avec le droit à l'éducation et à la réinsertion plutôt que la répression. Les enfants ne peuvent pas faire valoir leurs droits ici, en plénum, c'est donc à nous toutes et tous que revient la responsabilité de penser à leur futur et au respect de leurs droits. Avec cette loi, nous les foulons au pied.
Comme l'a très explicitement exprimé l'avocate spécialiste des droits de l'enfant, Paola Riva Gapany, oui, un enfant peut basculer dans le terrorisme, comme des enfants peuvent basculer dans des crimes extrêmement graves. Des enfants peuvent être des violeurs ou des assassins, mais il n'est pas compréhensible que pour des délits aussi graves, comme le viol ou le meurtre, des mesures adaptées à leur condition d'enfant soient à juste titre prévues, mais que ce respect de la condition particulière du mineur ne soit pas assuré lorsqu'on parle d'un enfant soupçonné, et seulement soupçonné, de terrorisme potentiel.
Ces conditions particulières sont justement là pour permettre à cet enfant de réintégrer un chemin pacifiste et constructif dans la société. Car il est quand même important de souligner que si un mineur veut se faire exploser pour des raisons politiques, religieuses ou nationalistes, cela pose plus de problème au niveau de la protection de l'enfance que de toute autre chose. Il faut absolument l'extraire de son environnement dangereux pour lui donner une chance de changer de voie, mais aussi pour donner une chance à la société d'accueillir un élément constructif, au lieu de stigmatiser et d'enfermer cet enfant, le privant ainsi, au passage, de son droit à l'éducation.
L'éducation est pourtant le meilleur rempart face aux radicalisations de toute sorte. En effet, soumettre les enfants à cette loi est une erreur morale, d'abord, mais aussi une erreur tactique contre le terrorisme. Ce serait totalement contre-productif. Nier à un enfant son droit à l'éducation, lui attribuer l'étiquette stigmatisante de terroriste potentiel, le punir avec des mesures extrêmes comme l'assignation à domicile pendant 9 mois alors qu'il n'a rien fait, tout cela va plutôt favoriser sa radicalisation. L'éducation est en effet le meilleur rempart face au terrorisme et à la radicalisation, à la pauvreté, à la marginalisation et à l'extrémisme violent.
L'éducation favorise au contraire la participation citoyenne et l'intégration. Lorsqu'on a affaire à un terroriste potentiel, la solution est donc l'éducation, pas la punition radicalisante. C'est aussi complètement inutile, puisque la radicalisation est un long processus. Nous ne devrions pas avoir de cas de mineurs suffisamment radicalisés pour justifier de telles mesures. Mais, si cet article existe, il est fort possible que la protection de l'enfance ne soit plus un passage obligé avant d'asséner les mesures les plus fortes pour les cas qui créent le doute dans l'esprit de la police.
C'est une menace pour l'enfant et son éducation. C'est une menace pour nos droits fondamentaux. C'est une menace pour nos libertés à toutes et à tous. C'est là un risque que nous ne pouvons pas courir.
« Plus personne ne travaillera ? Vraiment ? Le revenu de base inconditionnel nous pousserait à passer notre vie sur une chaise longue ? Depuis la nuit des temps, l’humain aime inventer, créer, se lancer des défis, monter des projets. Rester couché sur une chaise longue fait surtout rêver quand on vit dans un rythme effréné et quand on déteste son travail. Quand on a la possibilité de choisir ce que l’on veut vraiment faire de sa vie et pas dans la vie, la chaise longue ça va un moment, au début. Puis on se lasse. »
Mathieu Despont, « Le revenu de base pour pouvoir travailler (librement) », décembre 2014.