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Le Budget d’innovation collaborative est une initiative de la Commune de Neuchâtel destinée à financer des projets collaboratifs, novateurs et responsables sur le territoire de la Ville.
La Commune de Neuchâtel vous invite à devenir acteur et actrice du changement !
Decidim est un cadre de démocratie participative, écrit en Ruby on Rails, développé à l'origine pour le site web de participation en ligne et hors ligne du gouvernement de la ville de Barcelone.
L'installation de ces bibliothèques vous fournira un générateur et des pierres précieuses pour vous aider à développer des applications web comme celles que l'on trouve dans les exemples d'applications ou comme notre application de démonstration.
App utilisée sur le budget participatif de la ville de Neuchâtel.
https://participons.ch
@chantalTauxe me bloque car j'ai dit que le parlement européen n'a pas le droit d'initiative et le peuple suisse lui a ce droit. Donc dans cette situation l' #UE n'est pas une #democratie et ça ne donne pas envie d'y adhérer. #UEElections2024 #CHvote
https://fr.wikipedia.org/wiki/Monopole_de_l%27initiative
Tweet d'origine:
https://x.com/ChantalTauxe/status/1799799923896144336
"Heureusement qu’il y a le oui à la loi sur l’électricité,sinon en ce 9 juin les Suisses ont voté pour 0 solution dans le financement de l’assurance-maladie, mais n’ont pas élu les 20 parlementaires auxquels la Suisse aurait droit si elle était membre de l’UE #démocratie #décalage
3:45 PM · 9 juin 2024
"
et ma réponse qui n'a pas plu:
"Si la Suisse était dans l'UE... y'aurait probablement pas eu de votation... vu que la démocratie semi-direct c'est pas trop le concept de l'UE. Mais on aurait pu élire 20 parlementaires dans un parlement qui n'a pas le droit d'initiative vu que c'est la commission qui l'a !"
Antoine Hürlimann Responsable du pôle News & Enquêtes
Chloé Frammery doit faire partie des 246 membres de l’Assemblée fédérale, qui sera renouvelée lors des élections de cet automne. Ce n’est pas un vœu pieux: la militante coronasceptique genevoise a obtenu début août le nombre de signatures requis pour se porter candidate au Conseil national.
Il faut que cette Don Quichotte du bout du Léman, opposante notoire aux mesures sanitaires lors de la pandémie, puisse se battre contre ses moulins à vent à Berne. Pas pour flatter son ego contrarié. Ni pour lui offrir une légitimité que les réseaux sociaux ne lui apporteront jamais. Encore moins pour valider ses thèses qualifiées par certains de farfelues et par d’autres, moins complaisants, de dangereuses.
Garantir la paix sociale
Mais pour quoi, alors? Envoyer Chloé Frammery sous la Coupole, c’est garantir une juste représentation des sensibilités. Or, depuis le Covid, une armée de sceptiques dont nous avions sous-estimé les effectifs s'est révélée au grand jour. Pour garantir notre paix sociale, ces femmes et ces hommes doivent avoir leur mot à dire à la Chambre basse, miroir de notre société.
En juin, la démocratie a fait son œuvre. Le peuple a approuvé la base légale qui régit les mesures contre la pandémie pour la troisième fois. Mais 38% des votantes et des votants s’y étaient opposés.
Toutes ces personnes ne se retrouvent pas dans les positions de l’Union démocratique du centre (UDC), seul parti gouvernemental qui penchait alors du côté des référendaires. Elles ne se retrouveront pas forcément non plus dans tous les combats et l’esprit critique très personnel de l’ancienne enseignante de mathématique au Cycle d’orientation, licenciée en septembre dernier.
(...)
Permettre à toutes les minorités — y compris celle antiscience — de peser de leur juste poids sur la scène politique est probablement la meilleure des manières d’éviter que les frustrations explosent jusqu'à une division irrémédiable de notre société.
Faire adhérer les trublions à l’Etat de droit et à ses institutions qui servent à organiser le vivre ensemble, quelle belle réussite typiquement suisse!
58:25
avant la fondation des premières villes mésopotamiennes, dont l’Uruk de l’Épopée de Gilgamesh est l’archétype scolaire. On doit la découverte et l’étude des « mégasites » urbains ukrainiens de la culture Cucuteni-Trypillia à des chercheurs du bloc de l’Est durant la guerre froide, ce qui explique le peu de retentissement que leurs travaux ont eu jusqu’à nos jours.
La remarquable fertilité du sol, avec ces paysages steppiques typiques de l’Holocène formant à perte de vue un damier de prairies ouvertes et de forêts, dans ce qui allait devenir bien plus tard la Moldavie et l’Ukraine, entre les Carpates et l’Oural, y a attiré des peuples néolithiques originaires du Danube inférieur. Ils ont pratiqué là entre 4100 et 3300 avant J.-C., pendant près de huit siècles, à proximité immédiate de leurs sites d’implantation, une forme d’agriculture « dilettante »[4], et néanmoins complexe, alliant harmonieusement jardinage, élevage, entretien de vergers, chasse et cueillette, sans aucune trace d’épuisement des ressources, malgré des densités urbaines impressionnantes (plus de 10 000 habitants sur certains mégasites). Autre trait singulier : durant ces huit siècles de présence, cette culture n’a connu quasiment aucun conflit guerrier ni vu l’émergence d’une quelconque aristocratie à visée impériale. La décoration des ustensiles du quotidien laisse même entrevoir la place prééminente qu’y tenaient les femmes.
Mais c’est la structure même des villes, uniforme d’un site à l’autre, chaque site étant distant de son voisin de 10 à 15 kilomètres, qui révèle une organisation sociale déjouant les représentations ordinaires que nous nous faisons de l’aube civilisationnelle, avec ses héros fondateurs et ses prêtres-rois mythiques plus ou moins mégalomaniaques. Les mégasites ukrainiens, dont le plus grand connu, Taljanky, occupe une superficie de plus de 300 hectares, ont une forme circulaire, avec une concentration des habitations sur leur pourtour, dégageant un grand vide en leur centre, là où nous attendrions un ensemble administratif, une acropole-sanctuaire ou palatiale. Nous ignorons la ou les fonctions de cet espace immense pouvant contenir l’équivalent de deux grandes villes néolithiques anatoliennes : forum, place cérémonielle et/ou enclos à bétail ? En revanche, l’organisation de la partie habitée en quartiers aux limites mouvantes, marquées par des fossés ou des tranchées, chacun d’eux possédant une « maison commune » (dédiée peut-être aux activités politiques et judiciaires, et/ou aux festivités saisonnières), plus imposante que les autres, matérialise clairement un grand dynamisme des interactions sociales et familiales, au-delà du nombre de Dunbar[5], dans un cadre conceptuel partagé égalitaire, que l’ethnomathématique rapproche de celui des implantations traditionnelles basques des piémonts pyrénéens. Un tel schéma d’aménagement, très sophistiqué, et pas encore tout à fait déchiffré pour ce qui est de l’exemple ukrainien, où chaque maisonnée doit faire avec des voisins à sa droite comme à sa gauche, sans que personne ne puisse se croire le premier ou le dernier, favorise l’entraide et le roulement des tâches communautaires, de même qu’une exploitation raisonnée du biotope.
Illustration 2
Reconstitution du mégasite ukrainien de Taljanky © Wikipédia CC
L’un des principaux apports du livre de Graeber et Wengrow réside dans cette révélation, qu’il nous est difficile d’admettre, nous, Occidentaux, que d’autres formes de démocratie ont été expérimentées avant et après le moment athénien, très contraint par l’esclavage, la xénophobie et le sexisme régnant alors dans le monde grec, sur tous les continents et à de vastes échelles organisationnelles. Il se peut fort bien, une fois admis que nous ne détenons aucun monopole en la matière, que nous découvrions un jour des attestations plus anciennes encore que l’exemple ukrainien. On remarquera au passage que la découverte de ces cités ukrainiennes démocratiques du Néolithique est due à des savants travaillant pour un régime autoritaire qui, tout soviétique qu’il se prétendait, avait écrasé la démocratie des soviets, et qu’à l’inverse, nos très jeunes républiques démocratiques, si promptes à donner des leçons de libéralisme politique au monde entier, continuent largement d’ignorer des formes anciennes et non occidentales de démocratie, tout en cultivant une fascination mortifère pour les grands chefs à plumes et les pompes princières, dont on peut lire les effets dans l’organisation spatiale de nos métropoles et l’architecture du pouvoir. Souvenons-nous que les Lumières s’étaient choisi Sparte, et non Athènes, pour modèle. C’est en partie la raison pour laquelle la Révolution française envoya des « missionnaires armés », pour reprendre l’expression critique de Robespierre, répandre par le monde son évangile de liberté, d’égalité et de fraternité, préparant le terrain à l’Empire et à la restauration de l’ordre ancien sous un vernis bourgeois.
Le théorème d'Arrow est connu sous la forme suivante2.
Pour au moins trois options de choix et deux individus, il n'existe pas de fonction de choix social satisfaisant les propriétés suivantes :
Universalité, ou domaine non restreint (en) : la fonction de choix social doit être définie dans tous les cas de figure, c'est-à-dire déterminer toujours un choix collectif, quel que soit le profil de préférences de chaque individu.
Non-dictature : il n'existe aucun individu pour lequel la liste de ses choix personnels coïncide avec la fonction de choix social, indépendamment des préférences des autres ;
Unanimité (optimum de Pareto): lorsque tous les individus préfèrent une certaine option à une certaine autre, la fonction de choix social doit associer cette même préférence à la société.
Indépendance des options non pertinentes : le classement relatif de deux options ne doit dépendre que de leur position relative pour les individus et non du classement d'options tierces ; si l'on ne considère qu'un sous-ensemble d'options, la fonction ne doit pas aboutir à un autre classement de ce sous-ensemble.
Dans une autre version du théorème, l'unanimité peut être remplacée par les deux hypothèses suivantes :
Monotonie : un individu ne doit pas pouvoir faire diminuer le classement global d'une option en la classant plus haut.
Souveraineté : aucun choix social ne doit être impossible a priori.
Dans tous les cas, il y a classement des candidats et non notation de ceux-ci, ce qui va être l'une des causes d'instabilité, un candidat largement préféré à celui qui le suit par un électeur ne se distinguant pas dans son classement d'un candidat qu'il préfère faiblement à celui qui le suit.
initiative populaire «Retour à la démocratie directe».
L'initiative a la teneur suivante:
Les citoyens soussignés ayant le droit de vote demandent, conformément à l'article 121 de la constitution fédérale, l'abrogation de l'article 89, alinéa 3, de la constitution (clause d'urgence) et son remplacement par les dispositions suivantes.
Art. 89bis
Les arrêtés fédéraux de portée générale dont l'entrée en vigueur ne souffre aucun retard peuvent être mis en vigueur immédiatement par une décision prise à la majorité de tous les membres de chacun des deux conseils; leur durée d'application doit être limitée.
Lorsque la votation populaire est demandée par trente mille citoyens actifs ou par huit cantons, les arrêtés fédéraux mis en vigueur d'urgence perdent leur validité un an après leur adoption par l'Assemblée fédérale s'ils ne sont pas approuvés par le peuple dans ce délai; ils ne peuvent alors être renouvelés.
Les arrêtés fédéraux mis en vigueur d'urgence qui dérogent à la constitution doivent être ratifiés par le peuple et les cantons dans l'année qui suit leur adoption par l'Assemblée fédérale; à ce défaut, ils perdent leur validité à l'expiration de ce délai et ne peuvent être renouvelés.
À la fin de la Seconde Guerre mondiale le gouvernement suisse avait pris goût aux pleins pouvoirs. Ce n’est qu’en 1949 – il y a 70 ans – que le peuple priva les conseillers fédéraux de la jouissance de ces compétences extraordinaires. Il approuva à une très faible majorité de 50,7% l’initiative populaire «Retour à la démocratie directe».
Elle provient d’une interview donnée par le président de la Commission européenne, le 28 janvier 2015, après la victoire d’Alexis Tsipras et de Syriza à Athènes.
A la question : «Comment l’Europe démocratique doit-elle traiter un pays qui décide démocratiquement de sortir du rang?», Juncker avait répondu :
«Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens. On ne peut pas sortir de l’euro sans sortir de l’Union européenne. À l’inverse, pour revenir, il faudrait que les 28 parlements nationaux soient d’accord, avec traité d’adhésion et ratifications idoines. C’est une pure spéculation. Le débat sur la sortie de la Grèce de la monnaie commune est un faux débat.»