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Cette confusion entre le droit et l’éthique, et pire encore entre le droit et la loi, pose problème parce qu’elle détruit les limites réelles du droit (son propre contour défini par le juge à parti de conflits réels) au profit de limites abstraites, certes définies rationnellement, mais qu’il est très aisé de dépasser dans le champ institutionnel.
Et c’est précisément ce qu’il s’est produit dans tous les pays qui ont cru qu’une constitution pouvait défendre les droits naturels : il y a eu une extension sans limite des droits de l’Homme et de la loi.
Maintenant, pour comprendre ce que nous sommes venus défendre, il est important de définir ce dont nous parlons lorsque nous parlons de libertarianisme. Pour le définir, je reprends les mots du plus grand héros argentin des idées de liberté, le professeur Alberto Benegas Lynch, qui dit : « Le libertarisme est le respect sans restriction du projet de vie d’autrui, fondé sur le principe de non-agression, en défense du droit à la vie, à la liberté et à la propriété, dont les institutions fondamentales sont la propriété privée, les marchés libres de toute intervention de l’État, la libre concurrence, la division du travail et la coopération sociale ».
Le libertarianisme a déjà établi l’égalité entre les sexes. La pierre angulaire de notre credo dit que tous les hommes sont créés égaux, que nous avons tous les mêmes droits inaliénables donnés par le Créateur, parmi lesquels la vie, la liberté et la propriété.
Approche rationnelle du droit. (donc logique)
17:03
A ce jour seul 3 règles de droit naturels on survécues à 2 millénaires de réflexion.
17:43
La base en science c'est "je ne sais pas".
Quelle est la justification logique, rationnelle du droit naturel ?
Tous les systèmes verticaux, se basent sur une différence entre le berger et le troupeau.
"Ils veulent être berger, il veulent que nous soyons troupeau. Cet arrangement présuppose en eux une supériorité de nature dont nous avons bien le droit de demander la preuve préalable".
Frédéric Bastiat
=> le meilleur argument rationnel pour l'égalité des droits entre individu reste l'absence de théorie concurrente qui soit aussi robuste épistémologiquement.
Les humains possédant par leur statut d'être humain la même nature on les mêmes droits. (même si ils disposent de capacité différentes)
Si on avait un droit lié au capacité, ce ne serait plus un droit, vu que le droit est par définition ce qui est commun à tous.
19:27
Un des droits naturel fondamental, le premier sur lequel tout repose c'est la propriété.
23:10
Le droit de propriété est découle directement de l'énergie que l'on a investi dans la modification, la transformation d'un lieu, d'un objet. C'est une extension de nous même. Voler le travail de qq'un c'est réduire en esclavage.
=> L'esclavage est proscrit car il n'y a aucune raison logique qu'un homme puisse avoir + de droit qu'un autre.
a 32:20
Droit naturels:
- Droit de propriété, usus, fructus, abus (extension de la calorie, du travail d'un individu dans le monde)
- Droit de défendre sa propriété (principe de non agression si chacun reste dans sa propriété)
- Droit à faire des transactions avec autrui (droit de contracter)
Locke ajoute la condition: "tant qu'il en reste pour tout le monde", sinon compensation par une redevance.
A ce ce propos dans le livre "Au commencement était" de David Greaber et David Wengrow, il est mentionné la question de la propriété de la terre chez les amérindiens.
''Ensuite, la dépossession était justifiée par l’idée que les occupants de ces terres ne les travaillaient pas réellement. Cette théorie puisait au Second Traité du gouvernement civil de John Locke (1690), dans lequel le philosophe britannique lie indissolublement droits de propriété et travail. En cultivant la terre, on y « mêle son travail », si bien qu’elle devient une sorte d'extension de soi.''
La propreté de la terre vient de son travail. Selon Locke. Les Terres non travaillées n'ont donc pas de propriétaires et peuvent être appropriée !!
(en y plantant un drapeau pour faire voir de loin... pour Publier la requête de propriété et qu'ainsi un propriétaire précédent éventuel ne signal que c'est sa propriété.)
41:14
Bascar réfute la condition de Locke: ''pour autant qu'il en reste pour tous''. Il trouve que cette idée nécessite d'y avoir un proto-droit de propriété, donc on entre dans une boucle récursive.
Bon.. heu... Là il me semble qu'avec l'exemple des amérindiens, on avait la logique des communs. Il y a propriété ancestrale, non pas individuelle, mais communautaire. Donc pour moi la récursivité s'arrête. (perso j'applique le principe "use de tout, n'abuse de rien" qui évite la récursivité infinie)
Mais Bascar ajoute que Locke utilise un concept de ''propriété de tous''. Si c'est à tout le monde, ça casse même le principe de propriété. Si c'est à tout le monde c'est à personne.
=> Quid de la propriété collective ? Perso j'aime sortir des logiques binaires et voir que la notion de biens commun, donne la propriété à un groupe d'humain. Donc c'est ni public, ni propriété individuelle. On peut travailler la terre à plusieurs non ?? Donc être propriétaire à plusieurs !
Le droit naturel est de la logique, ce n'est pas une éthique. On peut très bien avoir de droits naturels + une éthique qui les complète.
Si je résume, je fais ma synthèse.
Le droit naturel c'est un droit rationnel, donc issu de la logique.
Il y a égalité des droits entre tous les humains car:
- le droit par définition s'applique à tous
- il n'y a pas de théorie qui soit aussi robuste épistémologiquement et qui prouverait l'inégalité entre humain.
Après 2 millénaires de réflexions et d'élagage des droits naturels, il ne reste que 3 règles:
- Le droit de propriété
- Le droit de défendre sa propriété
- Le droit de faire des transactions avec autrui (sans qu'un tiers non sollicité vienne s'immiscer )
La propriété est considérée comme l'extension de la personne, de par le travail, l'effort, l'énergie qui est investie. Comme le disait Locke, la propriété de la terre, vient de son travail. Donc une terre non cultivée n'est à personne.