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Radio-Canada
le 15 juillet 2019
Une chercheuse ayant des liens avec la Chine a récemment été écartée du Laboratoire national de microbiologie (LNM) à Winnipeg dans le cadre d'une enquête de la Gendarmerie royale du Canada pour une possible « violation des règlements ».
Le 5 juillet dernier, la Dre Xiangguo Qiu, son mari Keding Cheng, ainsi qu’un nombre inconnu d'étudiants chinois auraient été écartés du seul laboratoire de niveau 4 au Canada, rapporte CBC News.
Un centre de recherche en infectiologie de niveau 4 est un laboratoire équipé pour étudier les maladies humaines et animales les plus graves et les plus meurtrières. Cela fait du laboratoire d'Arlington Street l'un des rares en Amérique du Nord à gérer des agents infectieux (virus, bactéries, parasites) nécessitant le niveau de confinement le plus élevé, comme c’est le cas pour le virus Ebola.
L'accès sécurisé pour le couple de chercheurs et leurs étudiants chinois a été annulé, selon des sources travaillant au sein du laboratoire et qui ne souhaitent pas être identifiées par crainte de représailles.
Cette mise à l’écart intervient plusieurs mois après que des informaticiens du LNM
furent entrés dans le bureau du Dre Qiu, en dehors des heures de bureau, et eurent remplacé son ordinateur. Ses voyages réguliers en Chine ont également commencé à être refusés.
Lors d'une réunion tenue le 8 juillet, le personnel du LNM
a appris que le couple était en congé pour une période indéterminée. On leur a spécifié de ne pas communiquer avec eux.
BESA Center Perspectives Paper No. 1,429, 29 janvier 2020
RÉSUMÉ : En juillet 2019, un événement rare s'est produit au Canada. Soupçonné d'espionnage au profit de la Chine, un groupe de virologistes chinois a été expulsé de force du Laboratoire national de microbiologie (LNM) canadien de Winnipeg, où il dirigeait certaines parties du Programme spécial sur les agents pathogènes de l'agence de santé publique du Canada. L'une des procédures menées par l'équipe consistait à infecter des singes avec les virus les plus mortels trouvés sur Terre. Quatre mois avant l'expulsion de l'équipe chinoise, une cargaison contenant deux virus exceptionnellement virulents - Ebola et Nipah - a été envoyée du LNM en Chine. Lorsque la cargaison a été retracée, elle a été jugée inappropriée et constituait une " violation possible de la politique ".
Des virus mortels du laboratoire P4 de Winnipeg au Canada ont été envoyés à Pékin en 2019
Par Hongyan Lu
18 juin 2020
Mis à jour: 18 juin 2020
Le Laboratoire national de microbiologie du Canada a envoyé des virus mortels en Chine avant qu’une enquête menée par la Gendarmerie royale du Canada auprès des scientifiques du laboratoire ne révèle des informations obtenues à partir de documents d’accès à l’information.
Le 31 mars 2019, des virus vivants Ebola et Henipah, classés comme pathogènes de niveau 4, c’est-à-dire parmi les plus mortels au monde, ont été envoyés à Pékin sur un vol commercial d’Air Canada depuis le laboratoire de Winnipeg, le seul laboratoire P-4 du Canada. P-4 désigne le plus haut niveau de biosécurité.