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Durant la période observée (2002-2021), la consommation totale d’énergie du gros électroménager et des appareils électroniques a baissé de 16,3%, indique lundi l'OFEN. Et ceci malgré l’augmentation simultanée du nombre d’appareils (+41,2%).
https://www.newsd.admin.ch/newsd/message/attachments/74275.pdf
Presque 42% d'appareils en plus qu'en 2002
En 2021, la Suisse comptait 49,3 millions de gros appareils électroménagers, d’appareils informatiques, de bureautique et d’électronique de loisirs en cours d’utilisation, soit 41,2% de plus qu’en 2002 (34,9 millions).
Au total, leur consommation d’électricité s’élevait à 6,5 terawattheures (TWh), soit 11,2% de la consommation totale d’électricité en Suisse. Cela représente également 1,3 TWh ou 16,3% de moins qu’en 2002 (7,8 TWh).
Depuis 2002, les appareils informatiques, de bureautique et d’électronique de loisirs (PC, moniteurs, etc.) ont connu une forte amélioration de leur efficacité: durant cette période, leur consommation a en effet baissé de 53%.
Mais la part des téléviseurs de grande taille (diagonale d’écran supérieure à 32 pouces) fait augmenter la consommation. Ces appareils consomment davantage d’énergie, car ils disposent de fonctions supplémentaires.
Un gain d'un tiers dans l'électroménager
Pour les appareils électroménagers, le gain d'efficacité énergétique est d’environ 32%. S'agissant du gros électroménager, la consommation par appareil calculée spécifiquement pour l’ensemble des appareils est passée de 387 kilowattheures (kWh) en 2002 à 271 kWh en 2021. En 2002, les appareils électriques consommaient en moyenne environ 130 kWh, contre 47 kWh en 2021.
Cette dernière année, plus de 18,75 millions de gros appareils électroménagers étaient utilisés en Suisse, soit 38,6% de plus qu’en 2002. Durant cette période, leur consommation d’énergie a diminué de 2,9%, passant de 5232 millions à 5077 millions de kWh.
La plus grande consommation provient des cuisinières/fours électriques (1453 millions de kWh), des réfrigérateurs (1049 millions de kWh) ainsi que des sèche-linge (770 millions de kWh).
Samia porte un masque tout le temps.
Samia garde une distanciation sociale.
Samia aère son bureau toutes les demi-heures.
Samia a muni son bureau d’un appareil à mesurer le CO2.
Samia a été vaccinée 5 fois.
Samia a quand même attrapé un rhume. C’est le COVID.
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Dimanche: un peu de rhume, je renonce à aller voir mes parents. Auto-test négatif, mais prudence
Lundi: gros rhume, dans le coton, test PCR positif. Très heureuse d'avoir été prudente hier. Et surtout très soulagée d'avoir pu être vaccinée avant contre le #COVID19
https://twitter.com/samiahurst/status/1538918384821317632
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Etape suivante: message à toutes les personnes que j'ai vues les dernières 48h pour les avertir
Le bon côté c'est que je suis bien entourée. J'en suis reconnaissante. Le mauvais côté c'est que je constate que nos contacts sont à nouveau nombreux.
Heureusement qu'on est lundi
Au passage, je suis aussi heureuse d'avoir mis le masque pour faire mes courses. Si vous m'avez croisée à la Migros samedi, voilà: je ne vous ai pas passé le #SARSCoV2
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Le PDG de Pfizer Albert Bourla a vendu pour 5,6 millions de dollars (4,76 millions d'euros) d'actions du laboratoire américain, le jour de l'annonce par le groupe de bons résultats préliminaires sur l'efficacité d'un vaccin contre le Covid-19, a-t-on appris mercredi 11 novembre 2020.
Selon un document déposé auprès des autorités boursières américaines de la SEC, Albert Bourla a vendu 132 508 titres au prix de 41,94 dollars à Wall Street, équivalant à près de 5,6 millions de dollars. La vice-présidente des laboratoires, Sally Susman, a aussi cédé lundi pour 1,8 million de dollars, vendant 43 662 titres.
Des ventes automatiquement programmées selon l'entreprise
L'action Pfizer s'était envolée lundi de plus de 7% lorsque que le laboratoire américain avait annoncé que son vaccin développé avec la compagnie allemande BioNTech était "efficace" à 90% contre le Covid-19.
https://edition.cnn.com/2020/11/11/investing/pfizer-ceo-albert-bourla-stock-sale-vaccine/index.html
https://www.sec.gov/Archives/edgar/data/78003/000122520820013318/xslF345X03/doc4.xml
Steve Claude 🦠+💉+💉+💉(+🦠?)
@ClaudeSteve6
Voilà donc réinfection avec variant 2022. C'est plus fort que mon infection de 2020.
Après 3 doses de Moderna.
Je suppose que j'ai été exposé à des charges virales très élevées, et pendant 1 laps de temps plus long qu'en 2020. Il y a bien sûr une part d'aléatoire.
Ce putsch terminologique fut en effet un sommet de l’art de la manipulation de masse. En effet, jusqu’à cette date, selon la définition des dictionnaires et des CDC américains, un vaccin était un «produit qui stimulait le système immunitaire d’une personne afin de produire une immunité face à une malade donnée, protégeant cette personne de ladite maladie». Ou selon le Petit Robert 2003, «une substance préparée à partir d’un virus qui, inoculée à un individu, lui confère une immunité contre le germe correspondant». Or le 27 juillet dernier, la cheffe des CDC américains avouait à CNN que les vaccins ne fournissaient pas d’immunité contrairement à ce qu’on avait assuré. Le 18 août, le président Biden annonçait qu’il faudrait procéder à une troisième dose et le 2 septembre, les CDC changeaient la définition officielle du mot vaccin, lequel ne serait désormais plus qu’une «préparation utilisée pour stimuler la réponse immunitaire du corps contre les maladies».
Exit la garantie d’immunité, par ailleurs exigée de tous les autres vaccins existants pour avoir droit à cette appellation! Le vaccin contre la rougeole, comme chacun sait, vous protège non seulement de la mort mais de la contagion. Le cas de la variole, éradiquée de la surface de la terre grâce au vaccin ad hoc, en étant le meilleur exemple.
A partir de là, plus besoin de garantir quoi que ce soit. N’importe quel produit un tant soit peu stimulant pour le système immunitaire peut être appelé vaccin! Et plus rien n’empêche de recevoir dix ou quinze doses «vaccinales» pour combattre la même maladie.
Si on regarde plus en détail, on constate que l’un des pays plus vaccinés d’Afrique, la Tunisie, a compté 4730 décès en 2020 contre 20.713 au 15 décembre 2021. Même constat en Occident. Les Etats-Unis, qui avaient dénigré Donald Trump en 2020 pour son inaction, ont enregistré 370.000 morts en 2020 et 451.000 en 2021 avec Biden-le-Vaccinateur… Israël, l’un des Etats les plus vaccinés au monde et qui vient d’entamer la quatrième dose, a déclaré 3325 décès en 2020 contre 4889 en 2021, alors que la Palestine, trois fois moins vaccinée, affichait un taux de mortalité cumulé inférieur à celui d’Israël. De même, le Chili vacciné à 88% a déclaré 22.500 décès en 2021 contre 16.500 en 2020 sans vaccin.
Le cas le plus étonnant est sans doute celui de Cuba, ce pays sans ressource, mis sous embargo et honni par l’Occident mais qui a mis au point pas moins de cinq vaccins classiques (sans ARN messager) en douze mois, a vacciné 90% de sa population en six mois sans susciter de protestation et a fait redescendre le nombre de contaminations à 120 par jour et celui des décès à un par jour (chiffres au 6 décembre), battant à plate couture son adversaire états-unien sur ce terrain et affichant, avec un revenu moyen public de 30 dollars par mois, une insolente espérance de vie de 79,5 ans contre 78,5 pour les Etats-Unis.
Contexte Des rapports faisant état d'une diminution de l'immunité induite par le vaccin contre le COVID-19 ont commencé à faire surface. Dans ce contexte, la protection comparable à long terme conférée par une infection antérieure par le SRAS-CoV-2 reste incertaine.
Méthodes Nous avons mené une étude observationnelle rétrospective comparant trois groupes : (1)des personnes n'ayant jamais été infectées par le SRAS-CoV-2 et ayant reçu un schéma de deux doses du vaccin BioNTech/Pfizer mRNA BNT162b2, (2)des personnes précédemment infectées qui n'ont pas été vaccinées, et (3)des personnes précédemment infectées et ayant reçu une seule dose de vaccin. Trois modèles de régression logistique multivariés ont été appliqués. Dans tous les modèles, nous avons évalué quatre résultats : l'infection par le SRAS-CoV-2, la maladie symptomatique, l'hospitalisation liée au COVID-19 et le décès. La période de suivi s'étendait du 1er juin au 14 août 2021, date à laquelle le variant Delta était dominant en Israël.
Résultats Les personnes n'ayant jamais été vaccinées contre le SRAS-CoV-2 présentaient un risque accru de 13,06 fois (IC à 95 %, 8,08 à 21,11) d'infection par le variant Delta par rapport aux personnes précédemment infectées, lorsque le premier événement (infection ou vaccination) est survenu en janvier et février 2021. Le risque accru était également significatif (P<0,001) pour la maladie symptomatique. Lorsque l'infection pouvait survenir à n'importe quel moment avant la vaccination (de mars 2020 à février 2021), des signes d'affaiblissement de l'immunité naturelle ont été mis en évidence, bien que les vaccinés naïfs contre le SRAS-CoV-2 présentaient un risque accru de 5,96 fois (IC à 95 %, 4,85 à 7,33) d'infection percée et un risque accru de 7,13 fois (IC à 95 %, 5,51 à 9,21) de maladie symptomatique. Les personnes n'ayant jamais été vaccinées contre le SRAS-CoV-2 présentaient également un risque plus élevé d'hospitalisations liées au COVID-19 que celles qui avaient été infectées auparavant.
Conclusions Cette étude a démontré que l'immunité naturelle confère une protection plus durable et plus forte contre l'infection, la maladie symptomatique et les hospitalisations causées par la variante Delta du SRAS-CoV-2, par rapport à l'immunité induite par le vaccin à deux doses BNT162b2. Les personnes qui avaient déjà été infectées par le SRAS-CoV-2 et qui avaient reçu une seule dose du vaccin ont obtenu une protection supplémentaire contre la variante Delta.
Déclaration d'intérêts concurrents
Les auteurs n'ont déclaré aucun intérêt concurrent.
• les vaccinés ont un poids dans la transmission du virus non négligeable et qui
ne cesse d’augmenter
• les charges virales sont identiques chez les vaccinés et les non – vaccinés
• En Allemagne 54 % des cas de covid-19 frappent des personnes vaccinées
• Les vaccinés peuvent développer des formes graves de la covid-19 et en
mourir
• Les vaccinés peuvent transmettre la covid19 même à des individus vaccinés
Dans le Massachusetts, aux Etats-Unis, un total de 469 nouveaux cas de COVID-19 ont été détectés au cours de divers événements en juillet 2021, et 346 (74%) de ces cas étaient des personnes pleinement ou partiellement vaccinées dont 274 (79 %) étaient symptomatiques.
"La meilleure protection c'est l'infection selon l'étude de Pasteur: 95% vs. 67%"
Martin Blachier: https://twitter.com/MartinBlachier/status/1464160807571410946
Contexte
Nous avons cherché à évaluer les paramètres et les activités associés à l'infection par le SRAS-CoV-2 dans le contexte de la circulation du variant B.1.617.2 (Delta) en France, ainsi que la protection contre l'infection Delta symptomatique.
Méthodes
Dans cette étude cas-témoins à l'échelle nationale, les cas étaient des adultes infectés par le SRAS-CoV-2 recrutés entre le 23 mai et le 13 août 2021. Les témoins étaient des adultes non infectés issus d'un panel représentatif national apparié aux cas par âge, sexe, région, densité de population et semaine civile. Les participants ont rempli un questionnaire en ligne et une analyse de régression logistique multivariable a été utilisée pour déterminer l'association entre l'infection aiguë par le SRAS-CoV-2 et les expositions récentes liées à l'activité, les antécédents d'infection par le SRAS-CoV-2 et la vaccination par le COVID-19.
Conclusions
Nous n'avons pas trouvé de différences entre les milieux et les activités associés aux infections Delta et non Delta et nous les avons regroupés pour les analyses ultérieures. Dans une analyse multivariable portant sur 1 634 cas (8 644 Delta et 3 990 non Delta) et 5 560 témoins, nous avons constaté que les personnes âgées de moins de 40 ans et fréquentant des bars (aOR:1,9 ; 95%CI:1,6-2,2) ou des fêtes (aOR:3,4 ; 95%CI:2,8-4,2) présentaient un risque accru d'infection. Chez les personnes âgées de 40 ans et plus, le fait que les enfants fréquentent une crèche (aOR:1,9 ; 95%CI:1,1-3,3), une école maternelle (aOR:1,6 ; 95%CI:1,2-2,1), une école primaire (aOR:1,4 ; 95%CI:1,2-1,6) ou un collège (aOR:1,3 ; 95%CI:1,2-1,6) était associé à un risque accru d'infection. Nous avons constaté une forte protection contre l'infection symptomatique par le virus Delta chez les personnes ayant déjà été infectées, que l'infection soit récente (2-6 mois) (95% ; 95%CI:90-97) ou associée à une dose (85% ; 95%CI:78-90) ou à deux doses de vaccin à ARNm (96% ; 95%CI:87-99). Pour ceux qui n'avaient pas d'antécédents d'infection, la protection était plus faible avec deux doses de vaccin à ARNm (67% ; 95%CI:63-71).
Interprétation
Conformément à d'autres études d'observation, nous constatons une efficacité réduite du vaccin contre les infections symptomatiques du Delta. Les milieux et les activités présentant un risque accru d'infection indiquent où il convient de concentrer les efforts pour renforcer les mesures de santé individuelle et publique.
Le Figaro (site web)
mercredi 20 octobre 2021 - 18:37 UTC +02:00 786 mots
Actualité ; Sciences & Environnement
Les personnes vaccinées ont-elles plus de risque d'être contaminées que les autres?
LA VÉRIFICATION - Des données britanniques montrent que le taux d'infection est plus important chez les personnes vaccinées que chez celles qui ne le sont pas. Un phénomène qui s'explique parfaitement.
LA QUESTION. À mesure que la campagne de vaccination s'étend, apparaissent des cas de plus en plus nombreux de personnes vaccinées et néanmoins infectées par le Sars-CoV-2, comme l'a fait remarquer il y a quelques jours sur Twitter un professeur d'économie britannique.
« Le dernier rapport de surveillance sur les vaccins de l'Agence de santé publique britannique rapporte désormais que les personnes vaccinées sont testées positives à un taux plus important que les non-vaccinées, et ceci pour toutes les tranches d'âge à partir de 30-39 ans », écrit celui qui bénéficie d'une large audience sur le réseau social. C'est parfaitement vrai, comme le prouve le rapport en question. Chez les 40-49 ans, la proportion de personnes infectées est même deux fois plus importante chez les vaccinées que chez les non vaccinés (1281 sur 100.000 personnes contre 690) en septembre. Mais cela signifie-t-il pour autant que les personnes immunisées grâce au vaccin ont plus de risque d'être infectées ?
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VÉRIFIONS. En réalité, ce phénomène n'est ni surprenant, ni particulièrement inquiétant, et ceci pour deux raisons. D'abord, le vaccin ne protège qu'imparfaitement contre le risque d'infection. Il est donc possible d'être infecté par le virus, même avec un schéma vaccinal complet. « Les vaccins dont nous disposons actuellement sont injectés dans un muscle du bras. Cela permet d'acquérir une bonne immunité générale et de protéger ainsi contre les formes graves, profondes de la maladie. Mais cela ne va pas forcément donner une très bonne immunité de surface au niveau des muqueuses », expliquait il y a quelques semaines au Figaro le Pr Michel Cogné, médecin biologiste et immunologiste au CHU de Rennes. Or la porte d'entrée privilégiée du virus se trouve précisément être la muqueuse nasale. Certains scientifiques avaient d'ailleurs mis en garde sur ce point avant même que les vaccins ne commencent à être utilisés, et leur capacité à empêcher l'infection s'est révélée être encore plus mauvaise qu'escomptée.
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Par ailleurs, les personnes complètement vaccinées, au Royaume-Uni comme en France, représentent désormais la majorité de la population (respectivement 67,5% et 67,4%), enfants compris. Mécaniquement, il n'est donc pas étonnant de retrouver davantage de personnes infectées dans le groupe des vaccinées, puisque le virus continue à circuler. « Si 100% des gens mettaient leur ceinture de sécurité, le nombre d'accidents mortels en voiture diminuerait, mais parmi les décès qui surviendraient, 100% concerneraient des gens qui avaient attaché leur ceinture. Cela ne veut pas dire que la ceinture de sécurité ne fonctionne pas» , expliquait cet été à CBC News Raywat Deonandan, épidémiologiste à l'université d'Ottawa (Canada).
D'autant que «les personnes vaccinées peuvent être davantage exposées que les non-vaccinées : comportement plus relâché , dépistage et isolement moins fréquent, fréquentation de zones où le virus circule davantage », explique Mircea Sofonea, maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses à l'université de Montpellier. En clair, ce n'est pas le fait d'être vacciné qui expose à un risque accru de contracter le virus, mais le fait que les personnes vaccinées ont repris leur vie d'avant sans doute davantage que les non vaccinées et qu'elles font moins attention, ce qui les expose davantage à l'infection. Par ailleurs, poursuit le chercheur, « les personnes non vaccinées comprennent des personnes infectées naturellement - potentiellement plus que chez les vaccinées - dont certaines l'ont été récemment. Elles sont donc actuellement protégées contre le variant Delta ».
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Compter plus d'infections dans le camp des vaccinés ne signifie donc pas que les vaccins sont inutiles. En pratique, leur efficacité contre les formes graves de la maladie se mesure grâce au nombre d'hospitalisations et de décès. Et en la matière, toutes les données dont nous disposons sont très encourageantes. Dans le rapport britannique, on apprend ainsi que le taux de personnes hospitalisées pour un Covid était significativement plus faible chez les vaccinées que chez les non-vaccinés : -81% chez les 50-59 ans, -77% chez les 60-69 ans, -68% chez les 70-79 ans et -50% chez les plus de 80 ans. Même constat pour la mortalité due au Covid, qui est bien plus faible chez les personnes vaccinées. Dans tous les cas, on constate tout de même une atténuation de l'efficacité avec l'âge.
Publié26 septembre 2021, 11:19
Coronavirus: Des retraités vaccinés meurent dans des EMS
Des flambées de coronavirus ont été signalés dans des maisons de retraite, bien que les personnes touchées aient été vaccinées deux fois. Il y a déjà des morts à déplorer. Les cantons envisagent maintenant la troisième vaccination.
La maladie était sous contrôle pendant huit mois. Après que la quasi-totalité des 56 résidents de l’EMS Sankt Nikolaus dans le Haut-Valais ont été vaccinés deux fois le 27 janvier, il n'y a plus eu d'épidémie de coronavirus, écrit la «NZZ am Sonntag». Maintenant, le virus a trouvé un moyen de revenir. Début septembre, huit résidents ont contracté la maladie les uns après les autres. Aujourd'hui, quatre d'entre eux sont morts. Quatre employés, vaccinés deux fois en janvier, ont également été contaminés. Pour le directeur Stefan Fux, il est clair que la vaccination a perdu de son efficacité entre-temps. Un scénario similaire se dessine au centre de soins Embrach dans le canton de Zurich: malgré la vaccination, sept résidents ont été infectés, et deux d'entre eux sont décédés. Des clusters ont également été signalés près de Winterthur, de Zermatt, et en Argovie.
Tomber malade malgré la vaccination est chose rare, avec seulement 2055 cas annoncés par la Confédération depuis janvier. Cependant, les autorités estiment que le nombre de cas augmente. Au cours de la seule semaine dernière, 210 cas ont été signalées à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).
Une troisième vaccination n’est toutefois pas à l’ordre du jour. Mais Michael Jordi, secrétaire général de la Conférence des directrices et directeurs cantonaux de la santé (CDS), confirme que les cantons s’y préparent déjà en coulisses. La troisième dose des vaccins contre le Covid-19 n'est actuellement approuvée en Suisse que pour le groupe relativement restreint de personnes immunodéprimées.
Baisse d’efficacité
Pour le virus historique (au R0 de 3), le seuil d’immunité collective était estimé «à 66%" de personnes immunisées, rappelle le Pr Flahault. Mais «si le R0 est de 8 comme avec le variant Delta, on arrive à 90%", reprend-il.
Ce seuil pourrait être atteignable si les vaccins étaient efficaces à 100% contre l’infection. Mais ce n’est pas le cas. Selon des données publiées mardi par les autorités américaines, l’efficacité des vaccins Pfizer et Moderna contre l’infection a baissé de 91% à 66% depuis que Delta est devenu dominant aux États-Unis.
Diminution avec le temps
En plus des caractéristiques du variant, cela pourrait être lié au fait que l’efficacité diminue avec le temps: elle tombe de 88% à 74% au bout de cinq à six mois pour Pfizer, et de 77% à 67% après quatre à cinq mois pour AstraZeneca, selon une étude britannique rendue publique mercredi. C’est ce qui pousse de plus en plus de pays à envisager une dose de rappel (le plus souvent une troisième dose).
Tous ces paramètres aboutissent à une absurdité mathématique: pour atteindre l’immunité collective sans aucun geste barrière «il faudrait vacciner plus de 100% de la population», souligne M. Sofonea. Un objectif également jugé illusoire par l’un des pères du vaccin d’AstraZeneca. «Avec le variant actuel, nous sommes dans une situation où l’immunité collective n’est pas une possibilité, car il infecte des gens vaccinés», a déclaré le Pr Andrew Pollard (université d’Oxford) le 10 août devant les députés britanniques.
«Un Mythe»
Mais même si l’immunité collective via la vaccination est devenue «un mythe», selon les termes du Pr Pollard, les spécialistes insistent sur le fait que les vaccins sont indispensables. «Ce que les scientifiques préconisent, c’est le maximum de personnes protégées», dit le Pr Flahault.
D’abord, les vaccins restent très efficaces pour éviter les formes graves de la maladie et les hospitalisations. Ensuite, ils assurent une protection collective à ceux qui ne peuvent bénéficier eux-mêmes de la vaccination: c’est le cas des gens dont le système immunitaire est affaibli par une autre maladie (cancer ou greffe, par exemple).
Maintenir le masque
Enfin, il reste possible «d’atteindre une immunité collective, mais pas seulement avec la vaccination», estime Mircea Sofonea. Cela implique de maintenir «le masque et des formes de distanciation sociale en particulier sur certains territoires» pour freiner le virus, et donc réduire les risques, au maximum.
«Pendant la pandémie de sida, quand les scientifiques ont dit qu’il fallait mettre des préservatifs, beaucoup de gens ont répondu "d’accord pour l’instant, pendant un temps», et finalement on a continué», renchérit Antoine Flahault. «Il se peut qu’on continue à mettre le masque dans les lieux clos et les transports pendant pas mal de temps».
Il faut déjà rappeler que la vaccination contre le Covid-19 n’empêche ni d’être contaminé, ni d’être porteur du virus. D’après une étude prépubliée le 28 juin par l’Institut Pasteur, les personnes non vaccinées ont 12 fois plus de risque de transmettre le virus que les personnes vaccinées. C’est pourquoi le port du masque et le maintien des gestes barrières sont recommandés. La vaccination protège essentiellement contre les formes graves de la maladie. Des résultats d’études cliniques ont aussi montré que la vaccination protégeait à 90% contre une infection asymptomatique.
Le fait que des personnes vaccinées fassent partie des nouveaux cas de contamination n’est pas surprenant pour les infectiologues, surtout dans des pays où la majorité de la population est vaccinée. Il faudrait plutôt retenir des cas israéliens et anglais (où plus de 60% de la population a reçu ses deux doses) que plus la vaccination progresse dans un pays, plus le nombre de malades risque d’augmenter parmi les vaccinés, c’est purement statistique. Comme le nombre de personnes vaccinées augmente, les cas positifs qui vont apparaître ont de plus en plus de chances de survenir chez des personnes vaccinées.
Des personnes infectées malgré la vaccination
218 personnes. C’est le nombre de personnes qui ont été testées positives au Covid-19 en Suisse, alors qu’elles étaient entièrement vaccinées. Cela correspond à 0,12% de l’ensemble des personnes testées positives depuis fin janvier. Le site d’informations sur les vaccins Infovac précise que l’efficacité vaccinale estimée des vaccins Moderna et Pfizer est respectivement de 94% et 95%.
BioNtech Quant à l’efficacité annoncée (95%), elle correspond à 8 malades vaccinés et 162 malades placebo ; c’est la seule annonce sur les quatre qui précise explicitement ces chiffres.
Contexte
L'infection par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) et la maladie coronavirale 2019 (Covid-19) qui en résulte ont touché des dizaines de millions de personnes dans le cadre d'une pandémie mondiale. Des vaccins sûrs et efficaces sont nécessaires de toute urgence.
Méthodes
Dans le cadre d'un essai d'efficacité pivotant multinational en cours, contrôlé par placebo et en aveugle, nous avons assigné au hasard des personnes âgées de 16 ans ou plus dans un rapport de 1:1 à recevoir deux doses, à 21 jours d'intervalle, soit de placebo, soit du vaccin candidat BNT162b2 (30 μg par dose). Le BNT162b2 est un vaccin lipidique à base d'ARN modifié par des nucléosides et formulé sous forme de nanoparticules, qui code pour une protéine de pointe pleine longueur du SRAS-CoV-2 stabilisée par préfusion et ancrée dans la membrane. Les principaux critères d'évaluation étaient l'efficacité du vaccin contre le Covid-19 confirmé en laboratoire et l'innocuité.
Résultats
Au total, 43 548 participants ont été soumis à une randomisation, dont 43 448 ont reçu des injections : 21.720 avec du BNT162b2 et 21.728 avec un placebo. Il y a eu 8 cas de Covid-19 avec apparition au moins 7 jours après la deuxième dose parmi les participants assignés à recevoir le BNT162b2 et 162 cas parmi ceux assignés au placebo ; le BNT162b2 était efficace à 95% pour prévenir le Covid-19 (intervalle crédible à 95%, 90,3 à 97,6). Une efficacité similaire du vaccin (généralement de 90 à 100 %) a été observée dans les sous-groupes définis par l'âge, le sexe, la race, l'origine ethnique, l'indice de masse corporelle de base et la présence d'affections coexistantes. Parmi les 10 cas de Covid-19 grave avec apparition après la première dose, 9 sont survenus chez des receveurs de placebo et 1 chez un receveur de BNT162b2. Le profil de sécurité du BNT162b2 était caractérisé par une douleur de courte durée, légère à modérée, au point d'injection, de la fatigue et des maux de tête. L'incidence des effets indésirables graves était faible et similaire dans les groupes vaccin et placebo.
Conclusions
Un régime de deux doses de BNT162b2 a conféré une protection de 95% contre Covid-19 chez les personnes de 16 ans ou plus. La sécurité sur une période médiane de 2 mois était similaire à celle des autres vaccins viraux. (Financé par BioNTech et Pfizer ; numéro ClinicalTrials.gov, NCT04368728. s'ouvre dans un nouvel onglet).
Entre le 27 juillet 2020 et le 14 novembre 2020, un total de 44 820 personnes ont été dépistées et 43 548 personnes âgées de 16 ans ou plus ont été randomisées dans 152 sites dans le monde entier (États-Unis, 130 sites ; Argentine, 1 ; Brésil, 2 ; Afrique du Sud, 4 ; Allemagne, 6 ; et Turquie, 9) dans la partie phase 2/3 de l'essai. Au total, 43 448 participants ont reçu des injections : 21 720 ont reçu du BNT162b2 et 21 728 un placebo (figure 1). À la date limite de réception des données, le 9 octobre, un total de 37 706 participants disposaient d'une médiane d'au moins 2 mois de données de sécurité après la deuxième dose et ont contribué à l'ensemble principal de données de sécurité. Parmi ces 37 706 participants, 49% étaient des femmes, 83% étaient de race blanche, 9% étaient noirs ou afro-américains, 28% étaient hispaniques ou latinos, 35% étaient obèses (indice de masse corporelle [le poids en kilogrammes divisé par le carré de la taille en mètres] d'au moins 30,0), et 21% avaient au moins une maladie coexistante. L'âge médian était de 52 ans, et 42 % des participants avaient plus de 55 ans (tableau 1 et tableau S2).