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Le 23 septembre dernier, un chômeur a remporté un jackpot de 6 millions d'euros, en jouant une grille supplémentaire au Loto, alors qu'il avait l'habitude de toujours jouer les mêmes numéros.
Ce demandeur d'emploi cochait depuis des années les mêmes cases, chaque samedi, sur une modeste grille à 2,20 euros. Mais ce samedi 23 septembre, il s'est senti en veine. L'homme venait ainsi de recevoir un SMS d'une agence d'intérim qui lui réclamait son CV, et qui lui confirme qu'elle était intéressée par son profil. Il décide alors de s'offrir une deuxième grille, et coche cette fois les numéros correspondant au numéro de téléphone de l'agence. En guise de numéro chance, le futur gagnant avait choisi la date de naissance de son enfant.
Résultat du tirage, le chanceux a obtenu la coquette somme de 6 millions d'euros. Pas sûr que l'heureux gagnant accepte la mission proposée par l'agence d'intérim, mais il a d'ores et déjà indiqué qu'il ne comptait pas s'acheter de Ferrari, de yacht ou autre villa de luxe. Il compte simplement "profiter de la vie et investir dans dans l'immobilier", a-t-il confié à la Française des Jeux.
Le Conseil fédéral est chargé d'exclure le chapitre tabac et en particulier la norme du "10-1-10" des négociations en cours avec l'UE visant un accord sur la santé publique. Cette problématique de pure politique économique n'a, de par sa nature, aucune raison de figurer dans une négociation consacrée à l'amélioration des standards de santé publique en Suisse et en Europe.
En 2008, le Conseil fédéral est entré en négociations avec l'UE dans les domaines agro-alimentaire et de santé publique. La doctrine qui prévaut pour Bruxelles peut être résumée par la reprise de l'acquis communautaire.
L'accord santé implique la participation suisse à de nombreuses agences et systèmes d'alerte. Sur le fond, ces programmes européens sont sans doute positifs pour la Suisse. Malheureusement, l'UE a intégré la problématique tabac à ces négociations, notamment la question des normes de production "10-1-10" (10 mg de goudron, 1 mg de nicotine et 10 mg de monoxyde de carbone).
Dans l'UE, cette norme du 10-1-10 représente la limite maximale de la teneur des cigarettes consommées et produites sur le territoire des 27. En Suisse, cette norme est valable pour la consommation de cigarettes mais pas pour sa production et son exportation, hors de l'UE évidemment. Des 61 milliards de cigarettes produites en Suisse, 80 pour cent sont exportées, principalement en Asie et au Moyen-Orient. Nous parlons donc ici du "core business" des entreprises installées en Suisse: PMI sur Neuchâtel et Vaud, BAT au Jura et sur Vaud, JTI à Lucerne et sur Genève. La problématique est donc particulièrement sensible pour ces 5 cantons en matière d'emplois (5000 postes directs) mais aussi pour ce qui est des centaines de millions francs de rentrées fiscales issues de l'export.
La consommation de telles cigarettes répond à une demande bien existante. Nous n'avons pas à décider des normes de consommation instituées par des Etats tiers. De plus, un arrêt de production sur territoire suisse signifierait une délocalisation certaine des centres de production en direction de la Russie et de l'Asie, sans diminution aucune de la consommation.
Il n'est pas concevable que la Suisse se laisse imposer un telle disposition de Bruxelles. Cette volonté de dicter à la Confédération une interdiction d'accès au marché hors UE est tout simplement inacceptable.
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é de crédits et qu’on a des actions en bourse. On ne peut pas blâmer son employeur pour cause de restructuration et de licenciement tout en courant derrière le meilleur salaire et les plus bas prix. Le monde est tel qu’il est et on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Bien sûr nos dirigeants sont largement responsables des dérives