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Le 2C-B est un psychédélique ayant une durée assez courte, et est plus simple d'usage que le LSD. Le 2C-B est un dérivé de la Mescalines, molécule présente naturellement dans les cactus psychédéliques comme le Peyotl ou le San Pedro.
Pour le Dr Meckel, le 2C-B est idéal pour un travail sur l'ambivalence, la résistance ou concernant un problème psychosomatique et a à un effet qui arrive par vagues, l'espace mental est clair, être dans la présence et se recentrer est plus simple que sous acide.
Attention à ne pas confondre le 2C-B avec le 2C-B-Mouche qui est son cousin, il n'y a pas de risque à mélanger le 2C-B à la MDMA par contre le 2C-B-Fly est un potentiel AVAIS
ce qui fait qu'il y a un risque de syndrome sérotoninergique pris conjointement avec la MDMA.
Dosage
La question du dosage varie beaucoup d'une personne à l'autre.
Par exemple pour la MDMA la dose est souvent comprise entre 90 et 140 mg, il faut savoir qu'un petit changement peut faire la différence.
Une dose classique de 2CB est comprise entre 10 et 25 mg. Il faut savoir que peu après sa découverte le 2C-B a été vendu dans le commerce à un dosage de 5 mg en tant qu'aphrodisiaque sous le nom commercial « Erox », par une société pharmaceutique allemande.
Par contre pour le LSD c'est plus complexe à dire, pour James Fadiman une dose classique de LSD est entre 150ug et 400ug. Celà peut vous paraître énorme , mais celà était considéré comme normal dans les recherches psychédéliques de l'époque, les chercheurs capables donner 600 ug à un patient dans une chambre toute blanche, attaché à un lit, en le harcelant de questions !
Le Dr Meckel quant à elle, parle plus de doses allant de 50ug à 250 ug, en limitant 250 ug la dose maximale pouvant être délivrée à un patient ayant de l'expérience avec la molécule,
50ug étant la dose idéale pour une première séance.
Pour doser, il faut prendre autant que nécessaire, aussi peu que possible et savoir que les résultats attendus principalement de l'intention qui est mise dans l'expérience.
Les Différentes Combinaisons Possibles
Combinaisons LSD 2CB MDMA
Les premières recherches sur les combinaisons de drogues datent des années 50, le Dr Meckel a appris à les combiner durant son entraînement en Suisse.
LSD & MDMA aussi appelé CandyFlip
Le LSD est une substance qui peut être très intense et difficile, c'est pour celà que le docteur Meckel l'utilise souvent conjointement avec un prix de MDMA ce qui rend l'expérience moins grossière et confuse. La combinaison de ces 2 substances a une synergie très intéressante. La douceur de la MDMA est réduite, et l'acuité du LSD est réduite. Par contre, la durée du processus général est rallongée ce qui est pratique car la durée de la MDMA est assez courte.
Le LSD et la MDMA pris en même temps
Lorsque les substances sont prises en même temps ou avec un écart très court, la personne expérimente un pic impressionnant et long dans lequel il ressent la douceur et l'ouverture de la MDMA, mais qui réduit grandement les effets de l'acide. C'est une expérience qui peut être très intense avec des visions et des réalisations très profondes
Le LSD est introduit après la MDMA
Pour le Dr. Meckel son timing préféré, c'est quand la MDMA n'est pas encore sur le point de descendre (environ 90 minutes après la prise de la MDMA). Dans ce cas de figure, le LSD s'est introduit de manière douce mais rapide, et la coloration de la MDMA reste en place.
L'expérience peut-être intense.
Le dosage utilisé dans ce genre d'expérience était de 100mg de MDMA suivi de 50ug de LSD.
Si on assiste au début de la descente de la MDMA ( au bout de 2h, 2.5h ) l'expérience est la moins intense, mais le LSD est plus ressenti comme une deuxième ascension.
Le LSD est pris avant la MDMA
Un des effets du BonbonsFlip Dans cet ordre est que l'on a l'impression d'être sobre et celà peut surprendre, la clarté et la précision de pensée sont conservées, ce qui n'est pas le cas lorsque le LSD est pris tout seul.
Le LSD est mis au premier plan et la MDMA devient moins émotionnel et permet d'adoucir l'effet de l'acide, l'ouverture du cœur dans les états profonds qu'induit le LSD, le processus en devient plus mémorable, authentique, touchant et marquant. Il est plus facile de naviguer dans l'expérience psychédélique qui est moins difficile, et la gamme émotionnelle du LSD devient beaucoup plus vaste grâce à la MDMA, l'intégration après-coup n'en est que plus facile. Le dosage utilisé dans ce genre d'expérience était de 50 à 100 ug de LSD suivi de 80 à 110 mg de MDMA.
La MDMA peut-être prise dès le début du pic d'acide (vers 90 minutes), la MDMA n'a pas un grand impact, le LSD devient plus prêté.
Le timing qui semble le plus intéressant semble être celui où la MDMA est prise quand le LSD est sur le plateau ( au bout de 3h ), cette méthode peut-être assez complexe, car prendre la MDMA à ce moment précis vu que le LSD est encore bien actif.
Il y a un moment où les 2 molécules se retrouvent, et dans cet intersection l'individu qui expérimente doit être silencieux et immobile avec une musique adaptée et se laisser complètement lâcher prise car on peut se retrouver dans une expérience intense à cause de ce timing particulier .
Quand la MDMA est prix au début de la descente de l'acide on part pour une deuxième ascension, on se retrouve dans une nouvelle expérience qui peut-être très différente de la première.
2C-B & MDMA aussi appelé Nexus Flip
Le 2C-B et la MDMA ont tous deux un grand potentiel en thérapie. Avant d'avoir testé cette combinaison pour la première fois il y a quelques années, j'avais lu sur psychonaut wiki un article sur un jeune psychologue qui essayait cette combinaison dans le but thérapeutique d'affronter ces traumatismes liés à des viols.
Le 2C-B est pris après la MDMA
Le 2C-B est la MDMA ont des mécanismes antagonistes, ce qui fait que le timing idéal est de prendre le 2C-B vers la fin du plateau de la MDMA ( 2h à 3h après la prise de MDMA).
L'expérience au 2C-B bien que courte peut-être difficile, et dans ce cas la MDMA prépare l'esprit et le corps magnifiquement à vivre l'expérience psychédélique, le côté empathogène de la MDMA permet d'affronter des événements douloureux ou difficiles sans se sentir mal.
Le 2C-B est pris avant la MDMA
Lorsque l'intention principale était de faire face à des sujets désagréables, le 2C-B pouvait être pris avant la MDMA. Les effets empathogéniques de la MDMA ont un ressenti différent mais très agréable, la descente du 2C-B qui peut être difficile est interceptée par la MDMA.
LSD et 2C-B
Le Dr Meckel ne cite pas cette combinaison, qui pour moi est très intéressante, c'est vrai que sans la MDMA le mélange est moins facile à vivre, personnellement j'apprécie beaucoup la synergie qu'ont ces 2 molécules.
Le 2C-B est pris avant le LSD
Dans ce cas de figure, où le LSD est pris sur le plateau du 2C-B ( 1h30 à 2h dedans )
La montée du LSD peut-être plus douce et facilitée, elle est aussi très colorée, rapidement on se retrouve dans une expérience purement LSD avec une légère teinte de 2C-B qui reste, cet ordre est surtout utilisé pour que l'introduction du LSD soit plus douce.
Le 2C-B et le LSD sont pris au même moment
L'intensité de la montée peut bousculer, les molécules se chevauchent l'une l'autre avant de se rejoindre dans une expérience où les visuels sont plus pointus que les visuels du 2C-B et plus arrondis et doux que les visuels de l' L'acide, la montée est souvent très intense et le 2C-B s'épuise rapidement et on se retrouve dans une expérience de LSD assez douce où l'on essaie d'intégrer le début fulgurant de l'expérience.
Le 2C-B est pris après le LSD
Le timing que je préfère c'est de prendre le 2C-B dès que le LSD atteint son pic ( 1h30, 2h).
Celà permet de matcher les durées à la perfection, avant que le 2C-B pointe son nez on est déjà sur le pic de l'acide, et l'idée est de lâcher totalement prise sur la musique en s'allongeant ou méditant, et puis de laisser le 2C-B synergiser avec l'acide et monter tranquillement, l'expérience peut-être très douce si on lâche prise, et on se retrouve dans un plateau très long où les 2 molécules synergisent parfaitement.
Il est aussi possible d'attendre la fin du plateau de LSD pour prendre le 2C-B, dans ce cas sur une deuxième ascension qui crée au final une nouvelle expérience, qui est teintée par l'acide mais reste moins intense et plus gérable que lorsque les molécules sont prises de manière simultanée ou rapprochées.
L'organisation : Le Set & Setting
Réglage de l'ensemble LSD 2CB MDMA
Le Set et le réglage, qui représente l'organisation dans votre esprit et dans la réalité de l'expérience que vous allez vivre, le S&S a souvent une plus grande importance que le choix de la molécule ou du dosage. Il est important d'avoir des intentions lorsque l'on s'engage dans une expérience psychédélique.
Pour le Dr Meckel, on ne peut pas juste prendre les substances et les utiliser, il est important de développer une relation avec les substances psychédéliques que l'on utilise, le tout avec beaucoup de respect.
Le dosage est aussi une clé importante, il est plus intéressant de prendre une dose légère bien utilisée dans les bonnes conditions, qu'une dose élevée qui nous transmet dans une expérience difficile à gérer dans laquelle on baigne dans la confusion.
Le plus important est la présence que l'expérience peut nous ramener, dans le but d'avoir des découvertes, des révélations et des idées nouvelles que l'on peut intégrer dans notre conscience et dans notre corps, que l'expérience reste dans notre cœur à jamais.
Combiner des substances peut être une expérience nouvelle, enrichissante et excitante, il faut néanmoins prendre beaucoup de recul, comprendre que combiner des substances peut être très intense, et certains mélanges (pas ceux cités ici) peuvent même mettre votre santé en danger.
Vanessa
VIVONS-NOUS DANS UNE SIMULATION INFORMATIQUE ?
Je trouve qu’il est difficile d’argumenter contre la possibilité que l’on vive d ans une simulation… NEIL DEGRASSE TYSON – Astrophysicien
J’aime à penser que la Lune est toujours là, même si je ne suis pas en train de la regarder. ALBERT EINSTEIN – PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 1921
Il se pourrait que nos esprits n’appartiennent pas à l’humanité originelle, mais plutôt à des personnes simulées par les descendants avancés d’une humanité originelle. NICK BOSTROM – Philosophe
Le bon sens qui voudrait que les objets existent de manière objective, indépendamment de notre observation, devient obsolète lorsque l’on considère la physique quantique. NIELS BOHR – PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 1922
On peut voir des jeux vidéo ultra-réalistes aujourd’hui. Ils deviendront peut-être un jour indiscernables de la réalité. Comment pouvons-nous savoir que ça ne s’est pas déjà produit dans le passé, et que nous ne sommes pas, nous-mêmes, dans l’un de ces jeux vidéo ? ELON MUSK – PDG DE SPACEX
Je veux apporter des preuves concrètes que nous vivons dans une simulation. TOM CAMPBELL – Physicien, essayiste
L’étude du monde objectif nous mène à la conclusion que le contenu de la conscience est l’ultime réalité. EUGENE WIGNER – PRIX NOBEL DE PHYSIQUE 1963
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LE VIRTUEL À L’ÉPREUVE
Pour ce faire, les physiciens sont repartis de l’expérience des doubles fentes, qu’ils ont adaptée à leur problématique. La première expérience consistera à détecter le trajet pris par la particule au sein des fentes 1 ou 2 grâce à un détecteur, mais sans enregistrer le résultat. L’information ne sera donc pas disponible pour l’observateur : dans un monde simulé informatiquement, la décohérence n’aurait pas lieu, une figure d’interférence devrait de ce fait se dessiner sur l’écran.
La seconde expérience, quant à elle, cherchera à décaler dans le temps la destruction de l’information – qui était immédiate dans la manipulation précédente, car non enregistrée. Cette fois, les chercheurs placeront deux détecteurs, respectivement au niveau des fentes et à celui de l’écran. À l’issue du bombardement de photons, les résultats seront enregistrés par les membres de l’équipe sur deux clés USB séparées – la clé « écran », et la clé « fentes ». Là, il y aura bien détection au niveau de la fente, la mesure aura été faite, l’information sera disponible sur une clé USB. Elle devrait normalement provoquer une décohérence et donc l’absence de figure d’interférence.
Mais… si la clé USB fente est détruite avant d’avoir été lue par quelqu’un ? Dans le scénario d’une réalité simulée, l’information contenue n’aurait en fait jamais existé, puisqu’elle n’aurait jamais été soumise à la conscience d’un observateur. Et la lecture des données stockées sur la clé USB « écran » devrait montrer une figure d’interférence, prouvant que ce n’est pas la mesure mais l’observateur qui sélectionne la réalité ! « Les expériences peuvent paraître simples d’un point de vue conceptuel mais elles sont très délicates à réaliser, car elles requièrent de contrôler le nombre de photons émis par unité de temps« , pointe Houman Owhadi.
état agentique
https://www.youtube.com/watch?v=IFeQPFKJABc
https://www.youtube.com/watch?v=7AyM2PH3_Qk
https://www.youtube.com/watch?v=8t_AvcyVfYM
Il existe plusieurs hypothèses pour expliquer pourquoi les gens ont tendance à se conformer à l’avis du groupe. L’explication la plus sérieuse est que cela permettrait d’échapper à l’inconfort relatif au jugement du groupe. Une question se pose alors : les gens qui se conforment à l’avis du groupe par peur d’être exclu se forcent-ils à modifier leur jugement ou bien finissent-ils par percevoir réellement la même chose que le groupe ? Pour le dire autrement, est-ce que la pression sociale pourrait altérer votre perception ?
http://www.ccnl.emory.edu/greg/Berns%20Conformity%20final%20printed.pdf
Les auteurs ont alors observé grâce aux imageries du cerveau que les participants finissaient par voir effectivement la situation comme tous les autres. Ainsi, la pression sociale peut altérer la perception que l’individu peut avoir de son environnement.
Exemple de stratégie alternative : installation d’une signalisation indiquant régulièrement aux automobilistes le pourcentage d’automobilistes respectant la vitesse autorisée (étude princeps en 1981, répliquée en 1991).
Résultat : stratégie 10 fois plus efficace et moins coûteuse que les stratégies classiques car pour ne pas être l’objet de la désapprobation du groupe, les gens ont tendance à se conformer aux comportements de la majorité. Donc : les groupes unanimes fournissent des modèles puissants pour modifier les comportements.
L’expérience de Tom Campbell
L’expérience utilise le célèbre appareillage de la double fente. Un canon à particules envoie des photons. Ils passent par deux fentes, où est placé un 1er détecteur D1. Un 2ème détecteur D2 enregistre la figure d’interférences sur l’écran. La théorie quantique indique que le photon se comporte comme une particule quand son passage est enregistré aux fentes ; apparaît un impact unique sur l’écran. Si le passage n’est pas enregistré le photon se comporte comme une onde ; l’écran affiche une figure d’interférences.
Dans l’hypothèse où la conscience crée sa réalité, le photon ne devient particule que lorsque l’observateur prend connaissance de la mesure. Le montage de Campbell consiste alors à enregistrer les mesures de D1 (fentes) et D2 (écran) sur deux clés USB séparées puis détruire la clé de D1. L’observateur ne peut prendre connaissance de la mesure aux fentes. 2 résultats possibles sur la clé de D2 : 1) L’écran affiche un impact (photon-particule ayant subi la décohérence); l’observateur n’entre pas en ligne de compte; nous ne sommes pas dans une simulation. 2) L’écran affiche des interférences; la présence du détecteur ne suffit pas à créer la décohérence; c’est la conscience de l’observateur qui la provoque.
En résumé si Campbell obtient le résultat (2), la réalité matérielle est intégralement quantique (à l’état de probabilités superposées) tant qu’une conscience n’en a pas pris connaissance. Conclure que c’est un argument pour la simulation est excessif, nous en avons déjà vu quelques raisons. En voici d’autres : le comportement des êtres vivants sans cerveau (bactéries etc) montre qu’ils évoluent dans un monde soumis à la décohérence, sans dispositif mental. Où se situe la frontière de la “conscience” capable de créer sa simulation ? Seule manière de s’en sortir : le bon vieux solipsisme : ma conscience crée tout, y compris vous, et le reste du vivant, au même titre que la matière. Et ce blog. Vous n’existez plus. Bon, j’accepte d’écrire encore quelques lignes pour votre non-existence…
Si Campbell obtient le résultat (1), conclure que nous ne sommes pas dans une simulation est également excessif. La simulation peut être parfaite. Mais comme pour le solipsisme, alors l’hypothèse de Bostrom n’est ni réfutable ni décidable et n’offre aucun intérêt.
Challamel M.J., Thirion M.
Plusieurs études de "vie hors du temps", chez des sujets volontaires isolés dans des grottes ou dans des bunkers, ont été réalisées. La plus connue est celle de Michel Siffre, enfermé dans une grotte pendant plusieurs mois sans aucun repère temporel, ni communication avec l'extérieur. Les découvertes sur les rythmes profonds dans de telles conditions sont tout à fait passionnantes.
Le rythme biologique circadien profond, inné, n'est pas de 24 heures, mais de 25 heures. Aussi curieux que cela puisse paraître, en l'absence des donneurs de temps (synchroniseurs ou Zeitgebers en allemand) que sont les rythmes sociaux et les alternances jour-nuit, le rythme spontané s'installe sur 25 heures. En d'autres termes, les oscillations de la température, de la sécrétion du cortisol, et vraisemblablement aussi les rythmes de sommeil paradoxal, reculent d'une heure toutes les 24 heures. En libre cours, ce rythme reste très stable aux environs de 25 heures.
=> ils le disent pas.. mais ça confirme que l'horloge interne n'existe pas. C'est une horloge externe basée sur le cycle lunaire. => le marée toutes les 6,2h, soit 24h et 50 min... quasi les 25heures décrite.
La microgravité se ressent, sans même avoir la lumière.
" En changeant les repas, en enlevant la lumière, en ne pouvant pas mesurer le temps avec une montre, on se décale tous les jours un petit peu plus"
Francesca Siclari, spécialiste du sommeil au CHUV de Lausanne
Nathaniel Kleitman, un mois enfermé dans une grotte.
Ce scientifique, né en 1895 et passionné par le sommeil, a créé le premier laboratoire spécialisé au monde sur ce thème à l’Université de Chicago. Pour mener ses recherches, il a beaucoup testé ses hypothèses sur lui-même.
Coupés du monde à 42 mètres de profondeur
En 1938, lui et son assistant Bruce Richardson s’enferment pendant trente-deux jours dans la grotte Mammouth au Kentucky, aux Etats-Unis. A 42 mètres de profondeur, avec une température constante de 12 degrés et sans lumière naturelle, ils sont coupés du monde réel. Leur nouvelle chambre est aménagée de façon rustique: un lit superposé, une table et quelques lanternes.
Pendant l’expérience, les deux hommes adoptent un emploi du temps particulier: dormir neuf heures, travailler pendant dix heures, redormir neuf heures… ce qui fait une journée de vingt-huit heures.
Après trente-deux jours, Bruce Richardson, âgé de 20 ans, dort comme un bébé sur un rythme de vingt-huit heures et déclare s’être adapté en une semaine. Le spécialiste du sommeil, âgé de 43 ans à l’époque, continue de son côté à vivre sur un rythme de vingt-quatre heures, s’endormant à 10 heures du soir pour se lever le lendemain à 8h, malgré les contraintes de son nouvel emploi du temps.
Selon Nathaniel Kleitman, la différence entre les deux scientifiques viendrait de leurs âges respectifs. Quand on est jeune, notre corps s’adapte mieux aux changements de rythme.
Un système nerveux est fait pour agir.