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Challamel M.J., Thirion M.
Plusieurs études de "vie hors du temps", chez des sujets volontaires isolés dans des grottes ou dans des bunkers, ont été réalisées. La plus connue est celle de Michel Siffre, enfermé dans une grotte pendant plusieurs mois sans aucun repère temporel, ni communication avec l'extérieur. Les découvertes sur les rythmes profonds dans de telles conditions sont tout à fait passionnantes.
Le rythme biologique circadien profond, inné, n'est pas de 24 heures, mais de 25 heures. Aussi curieux que cela puisse paraître, en l'absence des donneurs de temps (synchroniseurs ou Zeitgebers en allemand) que sont les rythmes sociaux et les alternances jour-nuit, le rythme spontané s'installe sur 25 heures. En d'autres termes, les oscillations de la température, de la sécrétion du cortisol, et vraisemblablement aussi les rythmes de sommeil paradoxal, reculent d'une heure toutes les 24 heures. En libre cours, ce rythme reste très stable aux environs de 25 heures.
=> ils le disent pas.. mais ça confirme que l'horloge interne n'existe pas. C'est une horloge externe basée sur le cycle lunaire. => le marée toutes les 6,2h, soit 24h et 50 min... quasi les 25heures décrite.
La microgravité se ressent, sans même avoir la lumière.
" En changeant les repas, en enlevant la lumière, en ne pouvant pas mesurer le temps avec une montre, on se décale tous les jours un petit peu plus"
Francesca Siclari, spécialiste du sommeil au CHUV de Lausanne
Nathaniel Kleitman, un mois enfermé dans une grotte.
Ce scientifique, né en 1895 et passionné par le sommeil, a créé le premier laboratoire spécialisé au monde sur ce thème à l’Université de Chicago. Pour mener ses recherches, il a beaucoup testé ses hypothèses sur lui-même.
Coupés du monde à 42 mètres de profondeur
En 1938, lui et son assistant Bruce Richardson s’enferment pendant trente-deux jours dans la grotte Mammouth au Kentucky, aux Etats-Unis. A 42 mètres de profondeur, avec une température constante de 12 degrés et sans lumière naturelle, ils sont coupés du monde réel. Leur nouvelle chambre est aménagée de façon rustique: un lit superposé, une table et quelques lanternes.
Pendant l’expérience, les deux hommes adoptent un emploi du temps particulier: dormir neuf heures, travailler pendant dix heures, redormir neuf heures… ce qui fait une journée de vingt-huit heures.
Après trente-deux jours, Bruce Richardson, âgé de 20 ans, dort comme un bébé sur un rythme de vingt-huit heures et déclare s’être adapté en une semaine. Le spécialiste du sommeil, âgé de 43 ans à l’époque, continue de son côté à vivre sur un rythme de vingt-quatre heures, s’endormant à 10 heures du soir pour se lever le lendemain à 8h, malgré les contraintes de son nouvel emploi du temps.
Selon Nathaniel Kleitman, la différence entre les deux scientifiques viendrait de leurs âges respectifs. Quand on est jeune, notre corps s’adapte mieux aux changements de rythme.
Un système nerveux est fait pour agir.
Cette étude examine les réactions des participants aux études de Milgram sur l'obéissance à l'autorité afin de réorienter le débat théorique et éthique. Les discussions précédentes sur ces réactions se sont concentrées sur le fait que les participants étaient ou non en détresse. Nous apportons la preuve que la caractéristique la plus marquante des réactions des participants - et celle qui nécessite le plus d'explications - n'est pas leur absence de détresse mais leur bonheur d'avoir participé. En nous appuyant sur le contenu de la boîte 44 des archives Milgram de Yale, nous soutenons que ce bonheur est le résultat de la capacité de l'expérimentateur à convaincre les participants qu'ils contribuaient à une entreprise progressiste. Cette preuve s'accorde avec un modèle de suivi engagé dans lequel (1) la volonté d'accomplir des tâches désagréables dépend de l'identification avec les objectifs collectifs et (2) les leaders cultivent l'identification avec ces objectifs en les faisant paraître vertueux plutôt que vicieux et en atténuant ainsi le stress que leur réalisation entraîne. Cette analyse est incompatible avec le modèle d'état agentique de Milgram. De plus, elle suggère que le problème éthique majeur de ses études réside moins dans le stress qu'elles généraient pour les participants que dans les idéologies qui étaient promues pour améliorer le stress et justifier le fait de nuire à autrui.
Cécile Duflot
@CecileDuflot
Ma nièce de 7 ans a émis l’hypothèse que les clémentines avaient 10 quartiers. Mais elle en a trouvé avec 9. Du coup elle a lancé 1 enquête mais vu son échantillon (170 clémentines) on a besoin de votre aide.
Du coup si vous pouvez rep avec une photo des quartiers des votres
En bref.... peu d'effet sur le chômage.
Mais grand effet sur les gens qui sont au chômage... meilleure santé !