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Dans l’ouvrage à paraître sur les monnaies royales et de la Révolution française frappées entre 1610 et 1794, plusieurs notes seront consacrées à certains faux. Il y a bien entendu les faux chinois de Louis XIV et de Louis XV qui sont apparus vers 2006 et qui ont été référencés sur le site de Franck Chétail. Ceux-ci ont donné lieu à de nombreuses publications dans le Bulletin Numismatique. Les faux d’époque sont tout aussi problématiques. Avec Charles Froidevaux, nous avons mis en évidence qu’il existait à la fin du règne de Louis XIV en Suisse une industrie très développée de la fausse monnaie. Derrière ces fabriques étaient établis des financiers, des banques et une bonne partie de l’oligarchie suisse organisés autour de vastes réseaux1. À titre d’exemple, Jean-Jacques Schmied, graveur établi à Neuchâtel, a déclaré avoir à lui seul fait 200 000 faux louis d’or, et le graveur de la Monnaie de Lyon de conclure, à l’examen des monnaies de Schmied, qu’elles étaient fausses car mieux gravées que les siennes ! Autant dire que face à de telles révélations le travail du numismate professionnel se trouve sérieusement compliqué.
En particulier l’auteur, avec le concours de notre
ami Arnaud Clairand, jette une nouvelle lumière sur l’activité
de l’atelier royal de Besançon et la fabrication de faux louis
d’or durant la période des réformations (1689-1723).
Au début du XVIIIe siècle, la France procède à plusieurs réformes monétaires qui consistent à refrapper ou refondre d’anciennes pièces en augmentant leur valeur nominale. Cette pratique constitue une source importante de revenus pour l’Etat, mais pénalise la population. Les faux-monnayeurs profitent de ces réformes pour refrapper eux-mêmes des pièces et réaliser ainsi un confortable bénéfice allant de 10 à 50%. Cette activité illégale est pratiquée largement dans l’arc jurassien, et notamment à Neuchâtel. 350'000 faux louis d’or auraient été fabriqué dans la région entre 1704 et 1709.
Contrairement à l'idée romantique reçue des Noëls blancs, Noël sur le Plateau suisse est plus souvent vert que blanc. Depuis le début des mesures en 1931, le Plateau central et oriental n’est pas enneigé pendant les jours de Noël dans 60 % des années. Sur l’ouest et le nord-ouest de la Suisse, les journées de Noël sont vertes dans même 75 % des cas.
Les régions de plaine du Sud des Alpes sont généralement vertes à Noël. Depuis le début des mesures en 1931, la station de Lugano n’est pas enneigée à Noël dans 80 % des cas.
Ancienne url:
https://www.meteosuisse.admin.ch/home/climat/climat-de-la-suisse/informations-saisonnieres/noel-blanc.html
istique. Et ceux concernant la grippe font état pour les dix dernières années d’une moy