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Ce hacker est capable de reproduire vos empreintes digitales à partir de photos piochées sur le web
Lors de la dernière conférence du Chaos Computer Club qui se tenait à Hambourg le 27 décembre dernier, le hacker Jan Krissler, alias Starbug, a montré comment il avait pu obtenir une reproduction numérique de l'empreinte digitale de la ministre allemande de la Défense à partir de photos haute résolution dénichées sur internet.
Cachez vos mains sur les réseaux sociaux ! Le 27 décembre dernier à Hambourg, lors de la conférence du Chaos Computer Club réunissant les meilleurs pirates informatiques d'Europe, le hacker Jan Krissler, alias Starbug, a en effet montré comment il avait pu obtenir une reproduction numérique de l'empreinte digitale de la ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen, à partir de photos haute résolution dénichées sur internet. De quoi remettre en cause les systèmes de sécurité recourant à la reconnaissance d'empreinte, comme le Touch ID d'Apple.
07/21/2021 : Lab Alert : Changements apportés à la RT-PCR du CDC pour le dépistage du SRAS-CoV-2
Système de communication des CDC sur la sensibilisation des laboratoires (LOCS)
Audience : Personnes effectuant des tests COVID-19
Niveau : Alerte laboratoire
Après le 31 décembre 2021, les CDC retireront la demande d'autorisation d'utilisation d'urgence (EUA) adressée à la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis pour le panel de diagnostic par RT-PCR en temps réel du coronavirus de niveau 2019 (2019-nCoV), test introduit pour la première fois en février 2020 pour la détection du SRAS-CoV-2 uniquement. Les CDC fournissent ce préavis pour que les laboratoires cliniques disposent de suffisamment de temps pour sélectionner et mettre en œuvre l'une des nombreuses alternatives autorisées par la FDA.
Consultez le site Internet de la FDA pour obtenir la liste des méthodes de diagnostic COVID-19 autorisées. Pour un résumé de la performance des méthodes moléculaires autorisées par la FDA avec un panel de référence de la FDA, visitez cette page.
En prévision de ce changement, les CDC recommandent aux laboratoires cliniques et aux sites d'analyse qui utilisaient le test RT-PCR CDC 2019-nCoV de sélectionner et de commencer leur transition vers un autre test COVID-19 autorisé par la FDA. Les CDC encouragent les laboratoires à envisager l'adoption d'une méthode multiplexée qui puisse faciliter la détection et la différenciation des virus du SRAS-CoV-2 et de la grippe. De tels tests peuvent faciliter le dépistage continu de la grippe et du SRAS-CoV-2 et permettre d'économiser du temps et des ressources à l'approche de la saison de la grippe. Les laboratoires et les sites d'essai doivent valider et vérifier le test choisi dans leur établissement avant de commencer les tests cliniques.
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En quoi les tests RT-PCR sont-ils de mauvais tests de contagiosité ?
Tout d’abord, le test RT-PCR n’est pas un test de la présence du virus mais un test de la présence de séquences génétiques du virus. Or les personnes peuvent excréter des séquences virales sans pour autant excréter de virus vivants. C’est une première raison qui fait que l’on peut être positif à la RT-PCR sans pour autant être contagieux. Par exemple 20, 30 voire 45 jours après le début des symptômes. Deuxième raison : la RT-PCR fonctionne par répétition de cycles de multiplication de la quantité des séquences génétiques cibles présentes dans l’échantillon d’origine jusqu’à atteindre une quantité détectable. C’est ce qui fait la puissance de cette technique : en poussant le nombre de cycles, on peut arriver à détecter de très petites quantités de matériel génétique. Mais c’est aussi un écueil pour mesurer la contagiosité. Car il faut qu’une personne excrète une dose minimale de virus pour qu’elle puisse être contagieuse. C’est le cas pour toute maladie virale : il faut être en contact avec une quantité minimale de virus, ce que l’on appelle l’inoculum, pour être infecté. Avec les dizaines de cycles de PCR utilisés dans les labos pour les tests, on peut très bien sortir positif alors qu’on n’excrète qu’une trop faible quantité de virus pour être contagieux ou à tout le moins pour être fortement contagieux.
Dans un article publié sur le site du New York Times samedi 29 août, des experts américains s’étonnent que les tests RT-PCR tels qu’ils sont pratiqués puissent servir de test de contagiosité dans le cas d’une infection par le Sars-CoV-2. Selon le quotidien américain, le seuil considéré aboutit à des diagnostics positifs chez des patients qui ne représenteraient aucun risque de transmettre le virus.
Le Centre Wadworth, un laboratoire de l’état de New York, a analysé les résultats de ses tests de juillet à la demande du NYT : 794 tests positifs avec un Ct de 40. « Avec un seuil à 35, environ la moitié de ces tests ne seraient plus considérés comme positifs, indique le NYT. Et environ 70 % ne le seraient plus avec un Ct de 30. » Dans le Massachusetts, entre 85 % et 90 % des personnes testées positives en juillet avec un Ct de 40 auraient été considérées comme négatives avec un Ct de 30, ajoute le journal.
Dans un article publié sur le site du New York Times (NYT) samedi 29 août, des experts américains pointent du doigt le manque d’information fournie par les tests RT-PCR quant à la contagiosité des patients diagnostiqués comme positifs au Sars-CoV-2 : « Les tests standards diagnostiquent comme positif un grand nombre de personnes qui pourraient porter des quantités insignifiantes de virus, résume le NYT. La plupart de ces gens ne sont probablement pas contagieux. »