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En bio ou local que choisir ?
=> Après avoir écouté cette conférence: clairement bio !!
... l'usage du pesticide de ces 40 dernières années est une catastrophe. Il est clair que c'est LA cause première de l'effondrement de la biodiversité.
82% des pesticides employés tuent directement tout ce qui est vivant.
A l'image de l'industrie du tabac, l'industrie du Pesticide sème le doute. Elle paie des études pour trouver d'autres causes d'effondrement de la biodiversité et/ou la mort des abeilles. Non le varoa n'est que très marginal.
Alors qu'il est très clair que LA cause première c'est les pesticides. (le cas de Cuba est très clair, après la chute de l'URSS, Cuba n'a plus eu de pétrole. Donc le pays est passé à l'agriculture bio et urbaine sans pesticide. Les abeilles ne se sont jamais aussi bien portées)
Les scientifiques et chercheurs se font avoir, ils ne sont pas contre le fait de se faire financer de nouvelles études pour étendre le champ des connaissances. Mais en cela ils ne se rendent pas compte qu'ils sèment le doute. Puis les méta-analyses comptent bêtement le nombre d'études et ça dilue encore la cause première que sont les pesticides, surtout Néonicotinoïdes.
De plus, il y a des biais dans les études. Certain disent que si l'on met des Néonicotinoïdes sur les abeilles elles ne meurent pas. Donc pas de soucis, affaire classée... mais en fait même si les abeilles ne meurent pas instantanément, elle sont déboussolées, ne retrouvent plus leur ruches et meurt quand même.
Attention poser la bonne question, observer les bonnes conséquences.
Le pesticide tue. Et pas que les insectes.. Ces produits sont partout. Ils se répandent dans l'eau et nous intoxiquent à petit feu. Nous aussi sommes vivant. Nous sommes composé d'un microbiote de 39 000 milliards de bactéries, dont la biodiversité s'effondre aussi. Ce qui provoque toutes sortes d'allergie et intolérances alimentaire.
Il faut en finir avec les pesticides. Maintenant, tout de suite.
Si on les opposes, le bio est ainsi nettement mieux que le local. Mais la panacée, c'est le bio ET local. C'est possible.
Une manière de faire, c'est par exemple notre épicerie participative: chez emmy qui produite ses propres légumes et ne vend que du bio.
Dans cette étude, la version alcaline du test des comètes a été utilisée pour déterminer l'effet d'une supplémentation en bêta-carotène (10 microM) sur les lésions de l'ADN provoquées par des radicaux libres induits par le peroxyde dans les cellules d'hépatome HepG2 humaines. Dans les cellules supplémentées, le bêta-carotène n'a pas apporté de protection contre les cassures de brins d'ADN induites par le peroxyde d'hydrogène. En effet, les niveaux de cassures de brins dans les cellules supplémentées étaient significativement plus élevés que dans les cellules exposées au peroxyde d'hydrogène seul, en particulier après une longue période d'incubation. En revanche, le bêta-carotène a apporté des niveaux significatifs de protection contre les cassures de brins d'ADN lorsque les cellules ont été traitées avec de l'hydroperoxyde de tert-butyle. Dans ce cas, le niveau de protection augmente au fur et à mesure que la supplémentation se poursuit.
Pour réussir, un scientifique doit bien écrire. Il existe de nombreux conseils sur la rédaction d'articles qui suivent la structure classique Introduction, Méthodes, Résultats et Discussion (IMRaD). Nous comblons ici une lacune importante dans ce canon pédagogique. Nous proposons des conseils pour développer une bonne histoire scientifique. Cette compétence précieuse, mais souvent mal acquise, peut augmenter l'impact d'une étude et ses chances d'être acceptée. Une histoire scientifique va au-delà de la présentation d'informations. Il s'agit d'un récit cohérent qui engage le lecteur en présentant et en résolvant un problème, avec un début, un milieu et une fin. Pour créer cette structure narrative, nous conseillons vivement aux rédacteurs d'envisager de commencer par la fin de leur étude, en commençant par rédiger leurs principales conclusions, qui constituent la base de la Discussion, puis de travailler à rebours : Résultats → Méthodes → affiner la Discussion → Introduction → Résumé → Titre. Dans cet éditorial bref et informel, nous offrons des conseils à un large public, allant des étudiants de premier cycle (qui viennent de mener leur premier projet de recherche) aux scientifiques chevronnés (qui pourraient bénéficier d'une refonte de leur approche de la rédaction). Pour ce faire, nous fournissons des instructions spécifiques, des exemples et un guide de la littérature sur la manière d'"écrire à l'envers", en reliant la narration scientifique à la structure IMRaD.
Pascal Wagner-Egger Votre discours est vraiment tellement représentatif de ce que Bascar (l'auteur des vidéos en lien ci-dessus) appelle du rationnel-plafonné.
Ou, encore l'étape orange de la spirale dynamique.
https://martouf.ch/.../les-etapes-de-la-spirale.../...
Tout votre vocabulaire et votre vision du monde transpire des valeurs ancrées à cette étape. Mais ce n'est qu'une étape !
Plus haut vous disiez que la méthode scientifique est la SEULE qui fonctionne...
=> et bien non...
Mais dans un référentiel de rationnel plafonné... oui c'est juste !
Dans le modèle de la spirale dynamique, les premières étapes sont des visions du monde exclusives. Donc c'est normal que vous dite "c'est la SEULE"....
Par contre depuis l'étape jaune, hop... c'est le 1er tour de la spirale et grâce à la vision du monde systémique il est possible d'envisager qu'il y a des vérités multiples. Qu'il n'y a pas de vérité ultime. On peut transcender les paradoxes.
Vous parlez de science et de démocratie. C'est totalement l'étape orange. C'est là que ça émerge.
Vous invoquez les EXPERTS... c'est totalement "orange", tout comme les étapes bleues et violettes invoquent respectivement les prêtes gardiens du livre et les ancêtres.
Chaque étape a son modèle représentant l'autorité.
"on est sur une sorte d'appel de la majorité des gens qui ont été formés sur le sujet,"
Là vous me parler surtout d'académisme, pas de science. C'est pas le nombre de personnes triées sur le volet qui valident une découverte qui est important.
C'est la reproductibilité de l'expérience.
C'est là le seule nombre qui est important. Si il y a un grand nombre de personne qui reproduit l'expérience décrit par un modèle théorique. C'est que le modèle s'approche de la vérité expérimentale. Peu importe qui fait l'expérience, qui la valide. Expert ou pékin moyen.
"Et la démocratie est aussi un appel à la majorité, avec dans les ceux cas une possibilité pour les minorités de convaincre et changer les majorités. On n'a pas trouvé mieux."
=> Convaincre !!! pourquoi voulez vous convaincre ?? D'où viens ce besoin ?
Encore une fois c'est la manifestation d'une vision du monde exclusive. Il n'y a qu'une seul vérité, je dois vaincre les cons...... 😅
Et vous avez même écrit une livre comme outil de croisade !
Etymologiquement, la démocratie, c'est le pouvoir du peuple. C'est pas le vote !! Attention de ne pas confondre.
Le vote, c'est juste l'affrontement entre deux armées. (typique de la vision du monde de l'étape rouge de la spirale dynamique)
Mais dans la vision du monde orange, on supprime la violence. Donc on va compter le nombre de soldat dans chaque camp. Et le camp le plus nombreux gagne.
C'est de l'écrasement des minorités. C'est pour moi un mauvais système.
Il existe nettement mieux !!!
Ça fait une dizaine d'années que j'ai découvert et expérimente avec quelques organisations la gouvernance partagée, l'holacratie.
On a là des systèmes de décision et de gestion qui prennent soin des minorités.
Un des grands principe est par exemple le "consentement".
Quand le consensus c'est tout le monde dit oui, dans le consentement c'est personne ne dit non. C'est subtile dit ainsi. Mais ça change tout.
(on voit d'ailleurs ici que le consensus scientifique n'est pas un vrai consensus, il l'est pour ce qui est ancien et a tenus à l'épreuve du temps, mais pas pour ce qui est récent.)
Le processus qui mène au consentement interroge les objections pour bonifier une proposition. Donc on est pas obligé d'imposer ses désirs à la majorité.
C'est un outil parmi d'autres. On retrouve aussi pour principe l'alignement de l'individu et du groupe. On va au delà du paradoxe du centrage sur l'individu ou sur le groupe. Il est possible de faire du ET à la place du OU.
Bref... c'est un autre sujet. J'ai déjà assez écrit.
Donc voilà de quoi vous informer à d'autres possible et faire réfléchir. Je n'ai aucunement la prétention de vouloir vous convaincre.
Merci à Jonathan Mühlemann ça fait plaisir de se sentir sur la même longueur d'onde. C'est pas très courant de trouver qq'un qui comprend vraiment ce mode de pensée !!!
Erreur de raisonnement
En 2013, Cook et ses collègues [2] ont analysé 11 944 articles écrits par 29 083 auteurs et publiés dans 1980 revues scientifiques. Ils ont mesuré un consensus de 97%. Comment cette valeur a-t-elle été établie ? 97,1% est le pourcentage d’articles qui soutiennent la théorie du RCA (1) parmi les articles qui expriment une position sur ce RCA. Mais, parmi les 11944 articles, seuls 33,6%, soit 4014 articles expriment une position sur le RCA. Ainsi, stricto sensu, la théorie du RCA est explicitement acceptée par 97,1% des 4014 articles sélectionnés exprimant une position dessus, soit 3898 articles soit 32,6% de tous les articles sélectionnés.
Qu’en est-il des 66,4 % (7930) d’articles sélectionnés restants ? Selon l’analyse de Cook, ils n’expriment aucune position sur le RCA. Cook et ses collègues proposent l’explication suivante : « ce résultat est attendu dans des situations de consensus où les scientifiques concentrent généralement leurs discussions sur des questions encore contestées ou sans réponse plutôt que sur des sujets sur lesquels tout le monde est d’accord. Cette explication est également cohérente avec une description du consensus comme une « trajectoire en spirale » dans laquelle « une contestation initialement intense génère un règlement rapide et induit une spirale de nouvelles questions » ; la science fondamentale du RCA n’est plus controversée parmi la communauté scientifique et le débat dans ce domaine s’est déplacé vers d’autres sujets. Ceci est corroboré par le fait que plus de la moitié des articles auto-évalués comme acceptant le RCA n’ont pas exprimé de position dessus dans leurs résumés ».
Tout au long de la pandémie, l'ivermectine, un médicament antiparasitaire, a suscité beaucoup d'attention, notamment en Amérique latine, comme moyen potentiel de traiter le COVID-19. Mais les scientifiques affirment que les récentes révélations choquantes de défauts généralisés dans les données d'une étude préimprimée rapportant que le médicament réduit considérablement les décès dus au COVID-19 atténuent la promesse de l'ivermectine - et soulignent les défis de l'étude de l'efficacité des médicaments pendant une pandémie.
"J'ai été choqué, comme l'ont probablement été tous les membres de la communauté scientifique", déclare Eduardo López-Medina, pédiatre au Centre d'étude des infections pédiatriques de Cali, en Colombie, qui n'a pas participé à l'étude et qui a cherché à savoir si l'ivermectine pouvait améliorer les symptômes du COVID-19. "C'est l'un des premiers articles qui a amené tout le monde à penser que l'ivermectine était efficace" dans le cadre d'un essai clinique, ajoute-t-il.
L'adoption par l'Amérique latine d'un traitement non éprouvé contre le COVID entrave les essais de médicaments.
L'article résumait les résultats d'un essai clinique semblant montrer que l'ivermectine peut réduire les taux de mortalité du COVID-19 de plus de 90%1 - parmi les plus grandes études sur la capacité du médicament à traiter le COVID-19 à ce jour. Mais le 14 juillet, après que des détectives sur Internet aient soulevé des inquiétudes quant au plagiat et à la manipulation des données, le serveur de préimpression Research Square a retiré l'article en raison de "préoccupations éthiques".
Ahmed Elgazzar, de l'université de Benha en Égypte, qui est l'un des auteurs de l'article, a déclaré à Nature qu'il n'avait pas eu la possibilité de défendre son travail avant qu'il ne soit retiré.
Au début de la pandémie, les scientifiques ont montré que l'ivermectine pouvait inhiber le coronavirus SRAS-CoV-2 dans des cellules lors d'études en laboratoire2. Mais les données sur l'efficacité de l'ivermectine contre le COVID-19 chez l'homme sont encore rares, et les conclusions des études sont très contradictoires, ce qui rend le retrait d'un essai majeur particulièrement notable.
Bien que l'Organisation mondiale de la santé déconseille la prise d'ivermectine comme traitement du COVID-19 en dehors des essais cliniques, ce médicament en vente libre est devenu populaire dans certaines régions du monde. Certains le considèrent comme un palliatif jusqu'à ce que les vaccins soient disponibles dans leur région, même si son efficacité n'a pas encore été prouvée ; les scientifiques craignent qu'il soit également considéré comme une alternative aux vaccins, qui sont très efficaces.
Effets d'entraînement
Les irrégularités du document ont été mises en évidence lorsque Jack Lawrence, étudiant en maîtrise à l'université de Londres, l'a lu pour un devoir de classe et a remarqué que certaines phrases étaient identiques à celles d'autres travaux publiés. Lorsqu'il a contacté des chercheurs spécialisés dans la détection des fraudes dans les publications scientifiques, le groupe a trouvé d'autres motifs d'inquiétude, notamment des dizaines de dossiers de patients qui semblaient être des doublons, des incohérences entre les données brutes et les informations contenues dans le document, des patients dont les dossiers indiquent qu'ils sont décédés avant la date de début de l'étude et des chiffres qui semblaient trop cohérents pour être le fruit du hasard.
Les rétractations de coronavirus très médiatisées soulèvent des inquiétudes quant à la surveillance des données.
Dans une note éditoriale, Research Square a déclaré qu'il avait lancé une enquête officielle sur les préoccupations soulevées par Lawrence et ses collègues. Selon le journal égyptien Al-Shorouk, le ministre égyptien de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique examine également les allégations.
L'article a été "retiré de la plateforme Research Square sans que j'en sois informé ni que je le demande", a écrit M. Elgazzar dans un courriel adressé à Nature. Il a défendu l'article et a déclaré, à propos des allégations de plagiat, que "souvent, des expressions ou des phrases sont couramment utilisées et référencées" lorsque les chercheurs lisent les articles des autres.
Bien que des dizaines d'essais cliniques sur l'ivermectine aient été lancés au cours de l'année écoulée3, l'article d'Elgazzar se distingue par l'annonce de l'un des premiers résultats positifs, ainsi que par sa taille - il portait sur 400 personnes présentant les symptômes du COVID-19 - et l'ampleur de l'effet du médicament. Peu de thérapies peuvent se targuer d'une réduction aussi impressionnante du taux de mortalité. "C'était une différence significative, et c'est ce qui ressortait", déclare Andrew Hill, qui étudie les médicaments réadaptés à l'université de Liverpool, au Royaume-Uni. "Cela aurait dû déclencher des signaux d'alarme dès cette époque".
Lawrence est d'accord. "J'ai été absolument choqué que personne ne l'ait découvert", dit-il.
Comment des serveurs de préimpression débordés bloquent les mauvaises recherches sur les coronavirus ?
Avant son retrait, l'article a été consulté plus de 150 000 fois, cité plus de 30 fois et inclus dans un certain nombre de méta-analyses qui rassemblent les résultats des essais en un seul résultat statistiquement pondéré. Dans une méta-analyse récente publiée dans l'American Journal of Therapeutics, qui a révélé que l'ivermectine réduisait considérablement le nombre de décès dus au COVID-194, l'article d'Elgazzar représentait 15,5 % de l'effet.
L'un des auteurs de la méta-analyse, le statisticien Andrew Bryant de l'Université de Newcastle, au Royaume-Uni, affirme que son équipe a correspondu avec Elgazzar avant de publier les travaux pour clarifier certaines données. "Nous n'avions aucune raison de douter de l'intégrité du [professeur] Elgazzar", a-t-il déclaré dans un courriel. Il a ajouté que dans un contexte de pandémie, personne ne peut réanalyser toutes les données brutes des dossiers des patients lors de la rédaction d'une revue. Bryant a poursuivi en disant que son groupe révisera la conclusion si les investigations montrent que l'étude n'est pas fiable. Toutefois, même si l'étude est supprimée, la méta-analyse montrerait toujours que l'ivermectine entraîne une réduction importante des décès dus au COVID-19, dit-il.
Des données fiables sont nécessaires
Le retrait de l'article n'est pas le premier scandale pour les études sur l'ivermectine et le COVID-19. M. Hill pense que beaucoup d'autres articles sur les essais de l'ivermectine qu'il a examinés sont susceptibles d'être défectueux ou statistiquement biaisés. Beaucoup s'appuient sur des échantillons de petite taille ou n'ont pas été randomisés ou bien contrôlés, dit-il. Et en 2020, une étude d'observation du médicament a été retirée après que des scientifiques aient exprimé des inquiétudes à son sujet, ainsi que quelques autres articles utilisant des données de la société Surgisphere qui étudiait une gamme de médicaments repurposés contre le COVID-19. "Nous avons constaté que les gens publient régulièrement des informations qui ne sont pas fiables", déclare Hill. "Il est déjà assez difficile de travailler sur le COVID et les traitements sans que les gens déforment les bases de données".
Carlos Chaccour, chercheur en santé mondiale à l'Institut de santé mondiale de Barcelone en Espagne, affirme qu'il a été difficile de mener des études rigoureuses sur l'ivermectine. Cela s'explique en partie par le fait que les bailleurs de fonds et les universitaires des pays riches ne les ont pas soutenus et, selon lui, ont souvent rejeté les essais de l'ivermectine parce que la plupart d'entre eux ont été réalisés dans des pays à faible revenu. En outre, selon Rodrigo Zoni, cardiologue à l'Institut de cardiologie Corrientes en Argentine, il est difficile de recruter des participants parce que de nombreuses personnes - en particulier en Amérique latine - prennent déjà le médicament largement disponible pour tenter de prévenir le COVID-19.
Comment un torrent de COVID a changé la publication de la recherche - en sept graphiques
Pour ajouter à la difficulté, des théories du complot affirment que l'efficacité de l'ivermectine a été prouvée et que les entreprises pharmaceutiques privent le public d'un remède bon marché. M. Chaccour dit avoir été traité de "génocidaire" pour avoir fait des recherches sur le médicament au lieu de simplement l'approuver.
Bien que le jury ne se soit pas encore prononcé sur l'ivermectine, beaucoup disent que cette rétractation illustre la difficulté d'évaluer la recherche pendant une pandémie. "Personnellement, j'ai perdu toute confiance dans les résultats des essais [d'ivermectine] publiés à ce jour", déclare Gideon Meyerowitz-Katz, épidémiologiste à l'université de Wollongong en Australie, qui a aidé Lawrence à analyser l'article d'Elgazzar. Il n'est pas encore possible d'évaluer si l'ivermectine est efficace contre le COVID-19 car les données actuellement disponibles ne sont pas d'une qualité suffisante, dit-il, ajoutant qu'il lit d'autres articles sur l'ivermectine pendant son temps libre, à la recherche de signes de fraude ou d'autres problèmes.
M. Chaccour et les autres personnes qui étudient l'ivermectine affirment que la preuve de l'efficacité du médicament contre le COVID-19 repose sur une poignée de grandes études en cours, dont un essai au Brésil comptant plus de 3 500 participants. D'ici la fin de l'année 2021, selon M. Zoni, environ 33 000 personnes auront participé à un essai sur l'ivermectine.
"Je pense qu'il est de notre devoir d'épuiser tous les avantages potentiels", déclare Mme Chaccour, d'autant plus que la plupart des pays n'ont toujours pas un accès généralisé aux vaccins. "En fin de compte, si vous faites un essai et qu'il échoue, tant mieux, mais au moins nous avons essayé".
Nature 596, 173-174 (2021)
doi: https://doi.org/10.1038/d41586-021-02081-w
------------- reference ---------
TY - STD
TI - Elgazzar, A. et al. Preprint at Research Square https://doi.org/10.21203/rs.3.rs-100956/v3 (2020).
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ID - ref1
ER -
TY - JOUR
AU - Caly, L.
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PY - 2020
DA - 2020//
JO - Antiviral Res.
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DO - 10.1016/j.antiviral.2020.104787
ID - Caly2020
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TY - JOUR
AU - Popp, M.
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ID - Popp2021
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UR - https://doi.org/10.1097/MJT.0000000000001402
DO - 10.1097/MJT.0000000000001402
ID - Bryant2021
ER -
On s'inquiète de plus en plus du fait que la plupart des résultats de recherche publiés actuellement sont faux. La probabilité qu'une affirmation de recherche soit vraie peut dépendre de la puissance et de la partialité de l'étude, du nombre d'autres études sur la même question et, surtout, du rapport entre les relations vraies et les relations fausses parmi les relations étudiées dans chaque domaine scientifique. Dans ce cadre, un résultat de recherche a moins de chances d'être vrai lorsque les études menées dans un domaine sont plus petites ; lorsque la taille de l'effet est plus faible ; lorsqu'il y a un plus grand nombre et une présélection moindre des relations testées ; lorsqu'il y a une plus grande flexibilité dans les conceptions, les définitions, les résultats et les modes d'analyse ; lorsqu'il y a un plus grand intérêt financier et autre et des préjugés ; et lorsque plus d'équipes sont impliquées dans un domaine scientifique dans la recherche de la signification statistique. Les simulations montrent que pour la plupart des plans et des cadres d'étude, il est plus probable qu'une affirmation de recherche soit fausse que vraie. En outre, pour de nombreux domaines scientifiques actuels, les résultats de recherche revendiqués peuvent souvent être simplement des mesures précises du biais dominant. Dans cet essai, j'examine les implications de ces problèmes pour la conduite et l'interprétation de la recherche.