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Rudy Reichstadt
Le média fondé par Rudy Reichstadt s’attache depuis une dizaine d’années à épingler les « conspirationnistes » sur son site internet. Mais que cache cette ambition de vouloir ficher toutes sortes de personnalités au motif d’une expertise pseudo-scientifique autoproclamée ? Entre subventions publiques injustifiées et propagande macroniste, Rechecking a mené l’enquête.
Par Amélie Ismaïli
Nos amis de Tocsin ont été contactés par Conspiracy Watch pour leur poser des questions sur leur financement et leur ligne éditoriale prétendument « d’extrême-droite ». C’est un vrai progrès de la part de nos complotologues qui jusqu’ici, ne faisaient jamais l’effort d’aller chercher le contradictoire pour composer leurs articles incendiaires. Informée par Clémence Houdiakova (rédactrice en chef de Tocsin) de cette étonnante précaution, nous en avons profité pour envoyer nous-même une série de questions en espérant qu’elles puissent nous aider à comprendre leurs méthodes éditoriales et leurs moyens de financement. Hélas, le journaliste Victor Mottin, contributeur du média anti-complotiste, n’a pas souhaité faire preuve de réciprocité. Si nos questions resteront donc sans réponse, notre enquête démontre que Conspiracy Watch prend souvent quelques arrangements avec la vérité.
- Une influence disproportionnée au prétexte d’une « expertise » pseudo-scientifique
À lire nos médias de grands chemins où il intervient souvent, « l’expertise » de Rudy Reichstadt pour lutter contre le « fléau » du « complotisme » ne ferait aucun doute. Lui-même s’est félicité devant le Sénat que son association bénéficie d’une légitimité « unanimement reconnue pour le sérieux de son action et la solidité de son travail ». Rudy Reichstadt n’a pourtant aucune qualification pour prétendre à cette autorité. Son expérience se limite à un diplôme de l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence, ainsi qu’une modeste carrière à la Mairie de Paris. D’autant que le thème dont il se dit « expert » n’existe pas en tant que discipline académique et suscite plutôt des réserves parmi les chercheurs. Le politologue Julien Giry, spécialiste des phénomènes de fausses rumeurs en ligne et maître de conférences à l’Université de Tours, estime que les « complotologues » médiatiques comme Rudy Reichstadt ont « confisqué l’expertise avec un discours de catastrophisation fondé sur du prêt-à-penser, sans aucune base empirique, alors que leurs positions sont marginales dans le champ universitaire » (Marianne, 2021). Les chercheurs Coralie Le Caroff et Mathieu Foulot soulignent que « la littérature scientifique concernant le complotisme est assez limitée et ne permet pas d’accéder aux modalités concrètes de production et de réception des discours conspirationnistes », se révélant « rapidement (…) une catégorie fourre-tout » (1). Même du côté des scientifiques partisans de la lutte contre le « complotisme », à l’instar de Sébastien Dieguez et Sylvain Delouvée, on admet qu’on « ne sait pas exactement en quoi il consiste, ce que peut bien être sa “structure monologique” (…). Il n’existe pas à ce jour de “théorie” psychologique définitive et consensuelle du complotiste » (2).
Autrement dit, « l’expertise » dont se réclame Rudy Reichstadt a tous les aspects d’une pseudo-science, c’est-à-dire une doctrine utilisée comme argument d’autorité sans reposer sur aucun critère de scientificité. Chose assez ironique pour quelqu’un qui se dit être un disciple de Karl Popper. D’ailleurs, lorsque Conspiracy Watch s’est exercé à produire un sondage pour la Fondation Jean-Jaurès, sondage qui affirmait que « huit Français sur dix [seraient] complotistes », même la presse n’a pas pu ignorer les énormes biais méthodologiques ayant permis d’arriver à ce résultat délirant. Et pour cause : beaucoup de sondés ne connaissaient même pas la « théorie » sur laquelle on leur a demandé de se prononcer !
Conférence de Rudy Reichstadft au Conservatoire des Arts et Métiers (CNAM), Paris, 29 octobre 2019.
Mais l’avantage de s’autoproclamer « expert » d’une discipline qu’on invente, c’est de s’offrir les garanties d’en avoir le monopole. Un monopole qui a permis à Rudy Reichstadt d’être très souvent sollicité au sommet de l’Etat. Comme l’a rapporté le journaliste Laurent Dauré pour Blast, Rudy Reichstadt apparait comme « conseiller » dans pas moins d’une dizaine d’institutions publiques (Service d’information du gouvernement (SIG), le ministère de l’Éducation nationale, le ministère de l’Intérieur, Conseil national du numérique, la Miviludes, la Dilcrah, le Cnam…). Outre sa participation au rapport de la Commission Bronner sur les « Lumières à l’ère numérique » rédigé à la demande du Président Macron, il prodigue également depuis 2020 des formations auprès des agents de l’Unité de contre-discours républicain (UCDR) intégrée au SG-CIPDR (Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation, à l’origine de l’appel à projet « Fonds Marianne ») et fait partie des membres de l’Observatoire de la haine en ligne de l’ARCOM. On sait aussi que Conspiracy Watch intervient dans les politiques de régulation directement auprès des plateformes des réseaux sociaux. En 2019, la directrice des affaires publiques de Twitter France (avant le rachat d’Elon Musk) témoignait devant une commission d’enquête à l’Assemblée Nationale que ses équipes travaillaient « avec des associations comme celle de Rudy Reichstadt », leur faisant bénéficier en échange de « publicité à titre gracieux ». Même témoignage de la part du Directeur de Tik Tok France, qui reconnait lors d’une réunion de débat public que Conspiracy Watch les aide à « débusquer les conspirations et supprimer les contenus afférents ». Au vue de la manière très subjective qu’ont nos complotologues pour désigner un « discours conspirationniste », marquée d’un biais politique manifeste (nous le verrons plus loin), on ne peut écarter qu’une telle influence ait pu conduire à la censure d’opinions diffusées en ligne qui n’avaient strictement rien d’illégales.
- Une perfusion d’argent public pour des motifs parfois inexistant
Mais cette influence, au-delà d’être problématique, semble aussi être un formidable moyen de profiter des largesses de l’État et de ses deniers publics. D’après les données disponibles jusqu’en 2022 sur le site budget.gouv.fr (3), l’Observatoire du conspirationnisme perçoit une diversité de subventions annuelles pour des motifs qui suscitent l’interrogation. 30 000 euros leur sont versés chaque année depuis 2017 par la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH) pour la production de leur émission sur YouTube « Les Déconspirateurs », dont l’audience dépasse rarement quelques milliers de vues. Le SG-CIPDR participe aussi au financement de Conspiracy Watch à hauteur de 30 000 euros en moyenne dès 2019, subvention qui sera doublée à l’occasion du Fonds Marianne pour s’élever à plus de 60 000 euros versés tous les ans depuis 2021. L’association a également reçu à au moins deux reprises (2019 et 2021) une subvention de 20 000 euros au titre des « politiques d’EAC » (Éducation artistique et culturelle) pilotées par le ministère de la Culture.
Plus étrange encore, Conspiracy Watch a bénéficié de subventions de 15 000 € en 2020, de 30 000 € en 2021 et en 2022 (soit un total de 75 000 €), toutes versées au seul motif d’« accompagner l’organisation d’un concours international de dessin de presse contre le conspirationnisme et le négationnisme ». Problème : si un tel concours semble avoir été organisé en 2020, on n’en retrouve pas la moindre trace les deux années suivantes, alors que la dotation versée ces années-là a été le double du montant initial. D’autant plus que les lauréats de cet unique concours en 2020 ont reçu des prix pour un montant total de 7 000 €, remis discrètement lors d’un événement à huis clos dans le contexte des restrictions sanitaires.
A ces subventions régulières s’ajoutent une panoplie de « prestations » facturées par l’association et d’autres « soutiens » à des projets sur lesquels nous n’aurons aucun détail, pour des montants qui varient entre 400 et 4700 euros. Au total, si on s’appuie sur les dernières données disponibles pour l’année 2022, l’association de Rudy Reichstadt bénéficie d’au moins 130 000 euros chaque année de financement public, dans la plus totale opacité. Une somme légèrement supérieure à ce que Rudy Reichstadt déclarait lors de la commission d’enquête du Sénat sur le Fonds Marianne : devant les rapporteurs, il assurait ainsi que la part de financement public se limitait à 50% du budget général de l’association, budget qu’il évalue à « 230 000 euros environ ». Or 130 000 sur 230 000, c’est un peu plus que la moitié. À moins que le budget général de Conspiracy Watch soit plus important que l’estimation donnée… Il faut dire que ce ne serait pas la première fois que Rudy Reichstadt mente sur les financements qu’il reçoit du contribuable. En 2019, dans une intervention sur Europe 1, un présentateur radio lui demandait sur un ton d’humour s’il « n’était pas payé par le gouvernement pour affirmer que les français adhèrent de plus en plus aux théories complotistes » ; réponse de l’intéressé : « il est pas sûr que ce soit dans l’intérêt du gouvernement d’abord… et ensuite c’est pas le cas ». On imagine pourtant très bien l’intérêt qu’aurait le gouvernement à financer un média qui discrédite ses opposants politiques (comme Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen) en prenant la défense du Président.
Mais surtout, jusqu’en 2022, la page « Soutenez-nous » de Conspiracy Watch présentait faussement ne bénéficier « d’aucune subvention de l’Etat ». Un mensonge grossier démontré par notre confrère Greg Tabibian, qui a contraint la rédaction à modifier cette page pour intégrer un paragraphe qui fait la part belle aux circonvolutions : « si l’association éditrice de Conspiracy Watch bénéficie de co-financements publics sur certaines actions revêtant une dimension d’intérêt général […] elle ne bénéficie pas de co-financement concernant l’essentiel de son fonctionnement courant ou son activité de service de presse en ligne […]. Ces aides financières ne sont en outre sollicitées qu’au cas par cas et sans garantie de régularité dans le temps ». On serait bien curieux de connaître quelles sont précisément ces « actions » pour lesquelles Conspiracy Watch bénéficie de ces aides financières qui sont pour l’essentiel renouvelées chaque année.
Archive de la page de « Soutien » de Conspiracy Watch avant modification.
- Une impunité surprenante dans le scandale du « Fonds Marianne ».
Le plus étonnant reste qu’en dépit de toutes ces subventions injustifiées au prétexte d’une « expertise » plus que contestable, Conspiracy Watch semble être totalement épargné d’une quelconque remise en cause par les autorités. Le scandale du Fonds Marianne en est probablement l’exemple le plus criant. En effet, ni la presse, ni les rapports menés par la Commission d’enquête du Sénat et l’Inspection générale de l’administration n’ont émis de charges explicites contre l’association de Rudy Reichstadt. Ce que ce dernier répète allègrement dès qu’il s’agit de questionner son rôle dans cette affaire. Pourtant, ce blanc-seing mériterait de soulever quelques doutes. En effet, comme nous l’avions montré dans notre précédente enquête, les principaux contributeurs de Conspiracy Watch (Rudy Reichstadt, Tristan Mendès France et Valérie Igounet) interviennent dans les contenus produits par au moins trois autres bénéficiaires du Fonds Marianne : la LICRA (95 000 € du Fonds Marianne), 2P2L (20 000 €) et SPICEE (70 000 €). En supposant que ces prestations aient été payées avec l’argent perçu par chacune de ces autres associations lauréates, la part du budget issu du Fonds Marianne dont a bénéficié Rudy Reichstadt et ses associés serait donc bien supérieure aux 60 000 € annoncés pour Conspiracy Watch. De plus, d’autres bénéficiaires ont également fait la promotion du média dans leurs propres contenus, à l’instar de Fraternité Générale, Génération Numérique et Bibliothèques Sans Frontières. Enfin, l’Institute for Strategic Dialogue (80 000€ du Fonds Marianne) figurait comme co-financeur du projet « Ripost », porté par Rudy Reichstadt et Tristan Mendès France, un an avant d’avoir été sélectionné dans l’appel à projets du Fonds Marianne. Un partenariat tellement solide que Sacha Morinière, analyste pour ce think tank qui s’avère être un énième représentant du soft power américain, est devenue rédactrice permanente pour la version anglophone de Conspiracy Watch. Ainsi, si l’on additionne les subventions versées à des organismes collaborant de manière avérée avec Rudy Reichstadt, on arrive à un total de 325 000 € de projets financés par le Fonds Marianne. Et ce, alors même que Conspiracy Watch n’a publié aucun contenu original qui traite du thème du radicalisme islamique à l’origine de l’assassinat barbare de Samuel Paty.
Page de présentation du projet « SAPIO » porté par la LICRA, financé par le Fonds Marianne pour 95000€.
Et ce n’est pas tout. Il est très surprenant que Conspiracy Watch n’ait nullement été inquiété par les accusations entourant le Fonds Marianne sur le financement de contenu politique qui critique des opposants à Emmanuel Macron en période électorale, accusation portée spécifiquement par Mediapart contre l’association Reconstruire le commun.
Or pour ce qui concerne Reconstruire le commun, cette accusation se révèlera pour partie mensongère : aucun contenu critiquant des personnalités politiques n’a été publié par cette association pendant la période des élections présidentielles, contrairement aux allégations de Mediapart. Allégations d’autant plus fallacieuses que l’administration du CIPDR lui avait reproché, non pas d’avoir publié des « contenus à l’encontre d’opposants d’Emmanuel Macron », mais au contraire d’avoir diffusé des critiques particulièrement acerbes envers des membres du Gouvernement (qualifié « d’autoritaire », de « parti unique » ou « d’extrême-centre ») notamment une vidéo qui fustige la politique sanitaire d’Emmanuel Macron, ou encore une tirade humoristique dans laquelle Olivier Véran est comparé à « la poupée de Jeff Panacloc [qui n’a pas] de volonté propre ni l’initiative de ses paroles ». Le journal de Edwy Plenel a donc ouvertement menti en prétendant que ces contenus ont « égratigné à peine le chef de l’Etat ».
Mais a contrario, cette accusation aurait été parfaitement justifiée dans le cas de Conspiracy Watch. Le média « anti-complotiste » a publié de nombreux contenus critiquant des adversaires d’Emmanuel Macron tout en prenant la défense du Président pendant la période éléctorale, présidentielle et législative. Dans une vidéo des Déconspirateurs datant du 27 mars 2022 (deux semaines avant le scrutin présidentielle), le complotologue s’insurgeait d’un soi-disant « procès en illégitimité » fait à Emmanuel Macron par plusieurs candidats, phénomène qu’il qualifie « d’inquiétant » car le président serait selon lui « le mieux élu de toute la cinquième république ». Le même jour, un sondage de Conspiracy Watch présentait que les « complotistes » seraient « surreprésentés chez les sympathisants de Marine Le Pen et de Jean-Luc Mélenchon ». Le 3 avril (soit une semaine avant le premier tour des présidentielles), une édition de Conspiracy News présente l’affaire McKinsey comme une « fausse » affaire instrumentalisée par des « complotistes » car le cabinet serait, selon eux, le « coupable idéal […] des ennemis de la démocratie occidentale ». Le 5 avril 2022 encore, à cinq jours du scrutin, Conspiracy Watch publie un article affirmant que les « amis russes » de Jean-Luc Mélenchon se seraient « compromis, à des degrés divers, avec la rhétorique nationaliste et complotiste du Kremlin », faisant soupçonner le candidat de la France Insoumise d’être un sympathisant du régime de Vladimir Poutine. Enfin le 14 juin 2022, entre les deux tours des élections législatives, Conspiracy Watch publie un long article qui associe plusieurs députés du RN et de la NUPES, dont certains sont encore dans la course électorale, à des figures complotistes, antisémites, voire négationnistes. Sous le titre « Législatives 2022 : ces députés auxquels vous avez échappé… et les autres ! », ce pamphlet est une véritable croisade contre les principaux partis de l’opposition au parti présidentiel, sans émettre la moindre critique envers un candidat LREM.
Ces contenus contrastent pourtant fortement avec ceux publiés par Reconstruire le commun à la même période, qui leur a valu d’être la cible de la presse et de l’enquête de la Commission sénatoriale. Le mensonge du journal d’investigation est d’autant moins pardonnable qu’à l’époque de la campagne présidentielle de 2017, Conspiracy Watch avait lancé une lourde charge contre Mediapart pour avoir produit une vidéo « aux relents complotistes » qui « entonnait les sirènes de la démagogie populiste la plus crasse » en critiquant Emmanuel Macron !
Si commme les journalistes l’affirmaient , « utiliser des moyens publics pour influencer le résultat d’un scrutin est, en théorie, rigoureusement interdit »comment expliquer qu’ils aient pu ignorer les contenus davantage problématiques d’une autre association qui les avait rudement attaqués, en ayant eu accès à la liste de l’ensemble des lauréats du Fonds Marianne ? Pourquoi calomnier Reconstruire le commun quand il n’était pas nécessaire de mentir dans le cas de Conspiracy Watch ? Se pourrait-il qu’il y ait eu une « consigne » pour n’enquêter que sur deux bénéficiaires, protégeant Monsieur Reichstadt de toute polémique en lien avec ses services rendus au sommet de l’État ? On se doute qu’une telle question sera aussitôt qualifiée de « complotiste » à défaut d’en obtenir une réponse.
- Une mission de propagande politique au service d’Emmanuel Macron.
Ces exemples de contenus produits par Conspiracy Watch pendant la campagne électorale sont cependant loin d’être les seuls à refléter un biais partisan manifeste envers Emmanuel Macron. Rudy Reichstadt d’ailleurs, ne s’en cache pas vraiment : il a voté pour lui aux deux dernières présidentielles. Au point qu’on en vient à se demander si la dénonciation de « complotisme » n’aurait pas d’abord pour but de dénigrer les opinions qui s’opposent à la politique du gouvernement. C’est manifestement le seul trait commun aux personnalités dénoncées sur son blog. En dehors des partis du centre Macron-compatible, tout le spectre politique y passe : de Jean-Luc Mélenchon aux leaders du Rassemblement National, des Gilets Jaunes aux souverainistes (Florian Philippot, François Asselineau, ou encore Georges Kuzmanovic), de Usul à Fdesouche en passant par Aude Lancelin… Il n’est pas bien difficile d’en conclure que le « complotisme » réside avant-tout dans la contestation du pouvoir en place.
Ainsi, les personnes qui soupçonnent la corruption au sein de l’exécutif se retrouvent disqualifiées au même titre que les antisémites. Rudy Reichstadt l’assume : il considère qu’il n’y a pas de « bon complotisme » car « les théories du complot qui mettent en accusation les puissants, les multinationales, les services secrets, ect » relèveraient du même « glissement » que les croyances « platistes », « racistes ou antisémites » (Conférence au CNAM). Pourtant, le complotologue se révèle pour le moins indulgent lorsqu’une théorie du complot émana directement du chef de l’État : dans l’affaire Benalla, Emmanuel Macron avait en effet accusé ses opposants d’avoir organisé un « coup monté » contre lui sans la moindre preuve, ce que Rudy Reichstadt estima être une « hypothèse moins absurde que d’autres ». Une indulgence qu’il ne réserve curieusement pas à ses opposants, comme lorsque Jean-Luc Mélenchon qualifiait « d’opération de police politique » la perquisition de son domicile en 2018 ; là, Conspiracy Watch n’hésitait pas à parler d’ « accusations aventureuses nimbées de complotisme ». Je m’étonne aussi personnellement que l’utilisation de la formule « Etat profond » dans certains de mes tweets passés ait pu faire de moi une « figure montante de la complosphère » selon le blog de Rudy Reichstadt, quand la même formule prononcée par le chef de l’Etat ne fasse l’objet d’aucune mention sur Conspiracy Watch…
Ce parti-pris manifeste n’est toutefois pas sans risque. Le fait que le Ministère de l’intérieur se mette à recruter des « responsables complotisme » témoigne de l’influence grandissante de Rudy Reichstadt sur les politiques publiques. De quoi inquiéter que ce qu’il désigne comme une « menace » ne finisse par convaincre de prendre des mesures contre des opinions qui ont pourtant pleinement leur place dans un débat démocratique.
- Mensonges, contradictions et victimisation
Tous ces éléments sont de nature à contredire la promesse de Conspiracy Watch de travailler dans un « esprit de totale indépendance » qui ferait toujours preuve de « rigueur, délicatesse et sens de la nuance ». Pour la « rigueur » scientifique, on repassera, tant Rudy Reichstadt peine à définir le « conspirationnisme » sans se noyer dans ses propres contradictions. Lorsque, dans un séminaire de la Règle du Jeu en 2012, on lui demande ce qui distingue un discours « conspirationniste » d’une saine « vigilance citoyenne », le complotologue répondait que c’est une « question de méthode » qui consiste à « toujours se poser la question de la vraisemblance de ce qu’on nous propose ». Or quelques années plus tard sur France Inter, il dit tout l’inverse : « il n’y a pas de lien entre la vérité et le fait qu’une information soit convaincante » expliquait-il pour interpréter le « succès » du « complotisme » .
Le principe de vérité ne semble toutefois pas davantage guider la ligne éditoriale de Conspiracy Watch. En mars 2020, le média avait fait grand bruit en publiant un autre de leur sondage qui alléguait qu’un quart des Français « pensent (à tort) que le Covid-19 est provoqué par un virus fabriqué en laboratoire, soit intentionnellement, soit accidentellement », les deux thèses (intentionnelle ou accidentelle) étant alors indifféremment qualifiées sur le site de « théorie du complot » infondée. Tous les fact-checkers, notamment Julien Pain, avaient relayé cette statistique sur ce qui était alors présenté comme une « fausse information ». Evidemment, il était aussi question de montrer que ce sont les partisans des « extrêmes » (RN et LFI) qui seraient les plus sensibles à cette thèse – ou plutôt « cette croyance complotiste » comme le prétendait Conspiracy Watch. Mais voilà qu’au bout d’un certains temps, cette hypothèse est finalement prise au sérieux par la communauté scientifique, y compris l’OMS. Loin de s’excuser d’avoir jeté le discrédit sur une opinion tout à fait recevable, Rudy Reichstadt plonge de nouveau dans le mensonge avec une bonne dose de mauvaise foi : « l’idée que le Covid-19 aurait été le fruit d’expériences de gains de fonction menées en laboratoire sur un coronavirus naturel et s’en serait échappé accidentellement ne me paraît ni complotiste ni absurde » déclara-t-il en 2021, en contradiction complète avec le sondage auquel il avait participé 1 an plus tôt.
Reste qu’en disant tout et son contraire sur ce qui conviendrait de ranger derrière le mot « complotisme », Rudy Reichstadt échoue à démontrer une quelconque « autorité » qui justifierait son influence au sein de l’État, pas plus que n’est justifié tous ces financements publics en pleine crise budgétaire. Contre ceux qui s’indignent de son entreprise de fichage politique fondée sur un parti-pris évident et une scientificité absente, le fondateur de Conspiracy Watch ne semble avoir d’autre réponse qu’un discours de victimisation. Il en d’ailleurs consacré un livre (4) et se plaint du « harcèlement » qu’il dit subir à chaque fois qu’il lui en est donné l’occasion de parler dans les médias, c’est à dire très souvent. La moindre critique fondée sur des faits lui provoque une réaction outrée comme si elle participait d’une menace de mort. Il reprocha même à Check-news d’avoir osé respecter la Charte de Munich (chose assez rare pour être soulignée) en corroborant certains éléments qui suscitent l’interrogation sur son rôle dans l’affaire du Fonds Marianne. En s’abstenant de répondre à la question de savoir s’il en aurait « indument bénéficié », les fact-checkers de Libération se voient reprocher d’avoir donné raison à « des gens qui rêvent littéralement de danser sur [sa] tombe », rien de moins.
Finalement, on serait tenté de croire que le statut de victime « d’un lynchage ignoble » figure un joker bien pratique quand on préfère éviter de répondre aux questions qui dérangent.
(1) C. Le Caroff, M. Foulot, « L’adhésion au « complotisme » saisie à partir du commentaire sur Facebook », Question de communication, 35, 2019. -> https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.19405
(2) Sébastien Dieguez, Sylvain Delouvée, Le complotisme. Cognition, culture société, Bruxelles, Mardaga, 2021, pages 184 et 244.
(3) Les données sont issues des dossiers « Jaunes Budgétaire » / « Effort financier de l’Etat en faveur des associations » (exercice 2020, 2021, 2022 et 2023)
(4) Rudy Reichstadt, Au coeur du complot, Grasset, 2023.
*Mise à jour au 13.03.2025 : modification du texte de la 3ème section (contenus de Reconstruire le commun / contenus de Conspiracy Watch), modifications de la mise en page, ajout de caractères gras, ajouts et modifications d’image (+légende), correction stylistique.
Une mystérieuse ONG, Internews Network, a reçu 472 millions $ d'argent public américain pour contrôler l'information mondiale.
Les chiffres sont VERTIGINEUX :
📺 4291 médias sous influence
📊 4799 heures de diffusion
🌍 778 MILLIONS de personnes touchées
👥 9000 journalistes "formés"
⚠️ Le financement a DOUBLÉ depuis 2016, quand la "lutte contre la désinformation" est devenue le nouveau mantra occidental.
Le montage :
👉 6 filiales fantômes
👉 Une base aux îles Caïman
👉 95% de fonds gouvernementaux US
Tout ça au même moment où on découvre que Politico et la BBC reçoivent aussi des fonds de l'USAID.
Des caméras de surveillance aérienne aux drones de reconnaissance autonomes: plusieurs universités suisses participent à des projets financés par l’armée américaine. Quelles sont les précautions à prendre lorsque des collaborations aussi sensibles sont mises sur pied?
Ce contenu a été publié sur 13 décembre 2018
L’OMS doit décider de prolonger ou d'abandonner les négociations sur un traité pandémique - Le Temps
Le Temps
Temps fort, mardi 28 mai 2024 955 mots, p. 3
A l'OMS, un traité pandémique sur le balan
DÉFIS SANITAIRES L'Assemblée mondiale de la santé, qui s'est ouverte hier à Genève en présence de nombreux ministres de la Santé, dont Elisabeth Baume-Schneider, aura son heure de vérité aujourd'hui. La capacité de la planète à riposter à une future pandémie est en jeu
FINANCEMENTS
Les contributions volontaires (et non obligatoires) à l'OMS:
- Etats-Unis: 1,019 milliard de dollars
- Fondation Bill & Melinda Gates: 829 millions
- Allemagne: 621 millions
- Alliance Gavi: 481 millions
- Union européenne: 367 millions. (LT)
@StephaneBussard
Il fallait voir l'effervescence du Palais des Nations hier à Genève à l'occasion de l'ouverture de la 77e Assemblée mondiale de la santé (AMS). Ministres de la Santé - dont la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider -, experts, ONG, tous affairés à résoudre les grands problèmes de la santé globale. Les enjeux sanitaires mondiaux ne manquent pas. Mais pour l'heure, le principal objet qui aurait dû être soumis à l'AMS pour approbation, un traité pandémique, n'a pas obtenu dans les temps le consensus nécessaire après de longues tractations menées dans le cadre de l'Organe intergouvernemental de négociations. Un tel instrument juridique contraignant changerait la manière dont la planète se prépare et anticipe la riposte à une future pandémie.
Points de désaccord
Mais, explique Michel Kazatchkine, membre du Groupe d'experts indépendant pour la préparation et la réponse aux pandémies, il y a encore trop de « points de désaccord ». Les 194 Etats membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ne s'entendent pas sur le Système d'accès aux pathogènes et de partage des bénéfices (P-ABS). Ce dispositif faciliterait l'échange d'échantillons d'agents pathogènes et de données de séquences génétiques et permettrait une riposte plus rapide en termes de fabrication de vaccins et de traitements. Les Etats du Nord et du Sud butent aussi sur les transferts de technologie et leur financement, les questions de propriété intellectuelle relatives aux brevets.
Directeur général de l'OMS, l'Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus reste néanmoins optimiste. Lors de son allocution hier à la tribune de l'ONU, il s'est dit confiant dans la capacité de la communauté internationale à faire aboutir les négociations sur un traité pandémique. Aujourd'hui, ce sera le moment de vérité: les Etats membres décideront s'ils prolongent le temps de négociation ou non. « Là où il y a une volonté, il y a un chemin, a relevé celui que les diplomates appellent affectueusement le docteur Tedros. Personne ne dit que le multilatéralisme est facile, mais il n'y a pas d'autre option. »
Ancienne coprésidente du Groupe d'experts indépendant, l'ex-première ministre néo-zélandaise Helen Clark appelle à constituer un nouveau bureau plus restreint de l'Organe de négociation pour revoir les éléments du projet de traité au sujet desquels le monde est encore très divisé. « Les Etats membres doivent négocier et adopter un accord avant la fin de cette année », martèle Helen Clark. Michel Kazatchkine va plus loin. Au vu de la nature très politique et très large des discussions sur un traité, cet ancien directeur du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme pense qu'il pourrait être utile de négocier les derniers articles controversés à New York. « Là, le sujet n'est plus purement sanitaire. Il touche à la géopolitique et à l'économie. »
Séquençage génomique
Professeur émérite à l'Université Georgetown à Washington et spécialiste de la santé globale, Lawrence Gostin estime impératif que la planète se dote d'un traité pandémique. « Il rendra le monde plus sûr et plus juste. Le projet de traité actuel présente de nombreux défauts, notamment le manque de mise en oeuvre et de redevabilité. Mais il serait bénéfique pour les pays du Nord et du Sud. Les premiers souhaitent un échange d'informations scientifiques en temps réel. C'est capital pour procéder à des alertes précoces en cas d'épidémie et un partage rapide d'échantillons d'agents pathogènes et de leur séquençage génomique. C'est nécessaire pour prévenir la propagation d'une épidémie, mais aussi pour faciliter la recherche et le développement de vaccins et de traitements salvateurs. »
Le directeur général de l'OMS appelle à un sursaut de la communauté internationale en matière de financement de la santé. « Même avant la pandémie de Covid-19, le monde était en retard par rapport aux Objectifs de développement durable (ODD « Santé et Bien-Etre »). Maintenant, c'est encore pire. » Pour ce qui est de l'OMS elle-même, Tedros Adhanom Ghebreyesus a exhorté les Etats membres à « renforcer et à équiper » l'OMS comme il se doit: « L'OMS est une organisation avec un mandat unique, avec une empreinte et une légitimité globale. Or son financement est fragmenté et imprévisible. Seules 17% des contributions des Etats membres sont obligatoires. Le reste est volontaire et tributaire de quelques donateurs ». Au début de l'OMS, poursuit le docteur Tedros, la proportion était inverse. Les contributions obligatoires constituaient l'essentiel du budget.
Pour rappeler le rôle central que joue son organisation dans la lutte contre de nombreuses maladies infectieuses et non transmissibles, il a cité l'ex-premier ministre britannique Gordon Brown: « Si l'OMS n'existait pas, il faudrait l'inventer. » L'OMS doit présenter cette semaine son programme de travail pour la période 2025-2028. Elle a besoin de 11,1 milliards de dollars pour le financer. Pour ce faire, elle a l'intention de lancer un nouveau « cycle d'investissement » en faisant appel à une très large palette de donateurs, en particulier des fondations. L'espoir est de lever ainsi déjà 7 milliards de dollars.
Illustration(s) :
En ouvrant l'Assemblée mondiale de la santé hier à Genève, la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider a plaidé pour que les 194 membres de l'OMS continuent à négocier un accord anti-pandémies et a promis que Berne s'engagerait pour un « résultat significatif » . (27 MAI 2024/SALVATORE DI NOLFI/EPA)
La 13e rente AVS devra être versée une fois l’an et financée durablement à partir de 2026. Lors de sa séance du 27 mars 2024, le Conseil fédéral a défini les points clés de la mise en œuvre de l’initiative populaire acceptée le 3 mars 2024.
En 2026, la 13e rente mensuelle induira des dépenses supplémentaires de 4,2 milliards de francs. Pour les couvrir, le Conseil fédéral a retenu deux options : l’une prévoit un financement exclusivement par une hausse des cotisations salariales, l’autre une augmentation combinée des cotisations salariales et de la TVA. Le Conseil fédéral veut ainsi empêcher que les finances de l’AVS ne se dégradent rapidement. En outre, il convient de réduire temporairement la contribution fédérale afin d’éviter aux finances fédérales de devoir faire face à une charge supplémentaire.
Le Conseil fédéral a chargé le Département fédéral de l’intérieur (DFI) le 27 mars 2024 de préparer les modifications correspondantes de la loi fédérale sur l’assurance-vieillesse et survivants (LAVS) et de la loi sur les prestations complémentaires (LPC).
Versement annuel de la 13e rente
Le Conseil fédéral prévoit de mettre en place un versement annuel afin de répondre au mieux au souhait du peuple. En effet, tant dans le titre de l’initiative que dans les débats ayant précédé le scrutin, il a toujours été question de 13e rente.
Financement de la 13e rente par les cotisations salariales et, éventuellement, la TVA
À son introduction, la 13e rente coûtera 4,2 milliards de francs. Après cinq ans, son coût passera à environ 5 milliards de francs. À défaut de financement supplémentaire, l’AVS rencontrera des difficultés financières. Dès 2026, son résultat de répartition entrera dans les chiffres rouges, et ses déficits augmenteront rapidement les années suivantes. Afin d’éviter de compromettre les finances de l’AVS, le Conseil fédéral souhaite garantir le financement de la 13e rente dès son introduction en 2026. À cet effet, il envisage deux options :
- soit augmenter les cotisations salariales de 0,8 point (de pourcentage),
- soit augmenter simultanément ces dernières de 0,5 point et la TVA de 0,4 point.
Réduction de la part de la Confédération à l’AVS
La Confédération contribue actuellement aux coûts de l’AVS à raison de 20,2%. À la suite de l’introduction de la 13e rente, elle devrait normalement prendre en charge 840 millions de francs sur les 4,2 milliards de coûts supplémentaires. Pour ne pas alourdir davantage le budget de la Confédération, le Conseil fédéral prévoit de réduire la part fédérale aux coûts de l’AVS à 18,7% à partir du 1er janvier 2026, et ce, jusqu’à l’entrée en vigueur de la nouvelle réforme de l’AVS. Même après cette réduction, la contribution fédérale s’élèvera encore à environ 11 milliards de francs en 2026, et elle continuera d’augmenter par la suite en chiffres absolus.
Pour financer la baisse de la contribution fédérale, le Conseil fédéral envisage également deux options :
- l’une prévoit de prélever les moyens manquants dans le fonds AVS;
- l’autre vise à dégager des recettes supplémentaires via une augmentation des cotisations salariales (+0,2 point de pourcentage) ou via une hausse combinée de ces dernières (+0,1) et de la TVA (+0,2 point de pourcentage). Ces recettes seraient affectées à l’AVS et permettraient d’éviter que le fonds AVS ne soit encore davantage mis à contribution à la suite de la baisse de la contribution fédérale.
Qui finance Renovate, le mouvement qui demande d'isoler un million de bâtiments en Suisse de toute urgence ?
Je leur ai posé la question mais n'ai pas (encore) reçu de réponse. Un ami, pareil.
Alors on doit se contenter de lire leur FAQ : " La plupart des financements pour la mobilisation, la formation, et la communication proviennent de dons de personnes privées (environ 70%). C’est une manière efficace de participer à la réussite de la campagne si l’on n’est pas prêt à s’asseoir sur la route. Les 30% restants proviennent du Climate Emergency Fund, qui soutient de nombreuses campagnes de résistance civile à travers le monde."
A noter qu'il y a quelques jours, les "personnes privées" étaient décrites comme des "personnes ordinaires, fondations et groupes". Depuis le texte a été mis à jour et impossible de savoir qui sont ces fondations et ces groupes.
▶️ C'est quoi le Climate Emergency Fund (CEF)?
Une initiative lancée en 2019 notamment par Trevor Neilson. L’idée c’est de permettre à des philanthropes de financer des activistes du climat (parce que les petits pas des ONG traditionnelles ne fonctionnent pas).
▶️ C'est qui Trevor Neilson ?
Un milliardaire états-unien, président de la société d'investissements i(x) Net Zero et PDG de la compagnie WasteFuel.
▶️ Que pense Trevor Neilson ?
Par exemple que "le potentiel des technologies de capture de carbone dans l'air est très excitante" ou encore que "le capital - et le capitalisme - peuvent soit accélérer l'urgence climatique, soit l'arrêter."
▶️ C'est quoi WasteFuel ?
Une entreprise qui "met en œuvre des technologies éprouvées pour faire face à l’urgence climatique et révolutionner la mobilité" par exemple en transformant "les déchets municipaux et agricoles en carburants à faible émission de carbone, en gaz naturel renouvelable, et en méthanol vert".
▶️ Qui sont les partenaires de WasteFuel ?
Par exemple Maersk, 1ère compagnie maritime et plus grand armateur de porte-conteneurs du monde.
Et NetJets, une compagnie aérienne spécialisée dans l’affrètement de jets privés luxueux pour des voyages d’affaires.
Pour ces gens, le climat est LE problème environnemental qui supplante tous les autres. Et c'est aussi une belle opportunité de développer des technologies "vertes" rentables.
Aucune vision systémique de la situation. Il suffit de décarboner l'économie et tout ira bien.
C'est toujours intéressant de savoir à qui on s'allie quand on rejoint un mouvement politique pour savoir quels acteurs économiques on favorise....
Awards Directly to Media Outlets:
NPR- $24,663,066
The Guardian (including TheGuardian.org)- $12,951,391
Cascade Public Media – $10,895,016
Public Radio International (PRI.org/TheWorld.org)- $7,719,113
The Conversation- $6,664,271
Univision- $5,924,043
Der Spiegel (Germany)- $5,437,294
Project Syndicate- $5,280,186
Education Week – $4,898,240
WETA- $4,529,400
NBCUniversal Media- $4,373,500
Nation Media Group (Kenya) – $4,073,194
Le Monde (France)- $4,014,512
Bhekisisa (South Africa) – $3,990,182
El País – $3,968,184
BBC- $3,668,657
CNN- $3,600,000
KCET- $3,520,703
Population Communications International (population.org) – $3,500,000
The Daily Telegraph – $3,446,801
Chalkbeat – $2,672,491
The Education Post- $2,639,193
Rockhopper Productions (U.K.) – $2,480,392
Corporation for Public Broadcasting – $2,430,949
UpWorthy – $2,339,023
Financial Times – $2,309,845
The 74 Media- $2,275,344
Texas Tribune- $2,317,163
Punch (Nigeria) – $2,175,675
News Deeply – $1,612,122
The Atlantic- $1,403,453
Minnesota Public Radio- $1,290,898
YR Media- $1,125,000
The New Humanitarian- $1,046,457
Sheger FM (Ethiopia) – $1,004,600
Al-Jazeera- $1,000,000
ProPublica- $1,000,000
Crosscut Public Media – $810,000
Grist Magazine- $750,000
Kurzgesagt – $570,000
Educational Broadcasting Corp – $506,504
Classical 98.1 – $500,000
PBS – $499,997
Gannett – $499,651
Mail and Guardian (South Africa)- $492,974
Inside Higher Ed.- $439,910
BusinessDay (Nigeria) – $416,900
Medium.com – $412,000
Nutopia- $350,000
Independent Television Broadcasting Inc. – $300,000
Independent Television Service, Inc. – $300,000
Caixin Media (China) – $250,000
Pacific News Service – $225,000
National Journal – $220,638
Chronicle of Higher Education – $149,994
Belle and Wissell, Co. $100,000
Media Trust – $100,000
New York Public Radio – $77,290
KUOW – Puget Sound Public Radio – $5,310
Together, these donations total $166,216,526. The money is generally directed towards issues close to the Gateses hearts. For example, the $3.6 million CNN grant went towards “report[ing] on gender equality with a particular focus on least developed countries, producing journalism on the everyday inequalities endured by women and girls across the world,” while the Texas Tribune received millions to “to increase public awareness and engagement of education reform issues in Texas.” Given that Bill is one of the charter schools’ most fervent supporters, a cynic might interpret this as planting pro-corporate charter school propaganda into the media, disguised as objective news reporting.
The Gates Foundation has also given nearly $63 million to charities closely aligned with big media outlets, including nearly $53 million to BBC Media Action, over $9 million to MTV’s Staying Alive Foundation, and $1 million to The New York Times Neediest Causes Fund. While not specifically funding journalism, donations to the philanthropic arm of a media player should still be noted.
Gates continues to underwrite a wide network of investigative journalism centers as well, totaling just over $38 million, more than half of which has gone to the D.C.-based International Center for Journalists to expand and develop African media.
These centers include:
International Center for Journalists- $20,436,938
Premium Times Centre for Investigative Journalism (Nigeria) – $3,800,357
The Pulitzer Center for Crisis Reporting – $2,432,552
Fondation EurActiv Politech – $2,368,300
International Women’s Media Foundation – $1,500,000
Center for Investigative Reporting – $1,446,639
InterMedia Survey institute – $1,297,545
The Bureau of Investigative Journalism – $1,068,169
Internews Network – $985,126
Communications Consortium Media Center – $858,000
Institute for Nonprofit News – $650,021
The Poynter Institute for Media Studies- $382,997
Wole Soyinka Centre for Investigative Journalism (Nigeria) – $360,211
Institute for Advanced Journalism Studies – $254,500
Global Forum for Media Development (Belgium) – $124,823
Mississippi Center for Investigative Reporting – $100,000
In addition to this, the Gates Foundation also plies press and journalism associations with cash, to the tune of at least $12 million. For example, the National Newspaper Publishers Association — a group representing more than 200 outlets — has received $3.2 million.
The list of these organizations includes:
Education Writers Association – $5,938,475
National Newspaper Publishers Association – $3,249,176
National Press Foundation- $1,916,172
Washington News Council- $698,200
American Society of News Editors Foundation – $250,000
Reporters Committee for Freedom of the Press- $25,000
This brings our running total up to $216.4 million.
The foundation also puts up the money to directly train journalists all over the world, in the form of scholarships, courses and workshops. Today, it is possible for an individual to train as a reporter thanks to a Gates Foundation grant, find work at a Gates-funded outlet, and to belong to a press association funded by Gates. This is especially true of journalists working in the fields of health, education and global development, the ones Gates himself is most active in and where scrutiny of the billionaire’s actions and motives are most necessary.
Gates Foundation grants pertaining to the instruction of journalists include:
Johns Hopkins University – $1,866,408
Teachers College, Columbia University- $1,462,500
University of California Berkeley- $767,800
Tsinghua University (China) – $450,000
Seattle University – $414,524
Institute for Advanced Journalism Studies – $254,500
Rhodes University (South Africa) – $189,000
Montclair State University- $160,538
Pan-Atlantic University Foundation – $130,718
World Health Organization – $38,403
The Aftermath Project- $15,435
The BMGF also pays for a wide range of specific media campaigns around the world. For example, since 2014 it has donated $5.7 million to the Population Foundation of India in order to create dramas that promote sexual and reproductive health, with the intent to increase family planning methods in South Asia. Meanwhile, it alloted over $3.5 million to a Senegalese organization to develop radio shows and online content that would feature health information. Supporters consider this to be helping critically underfunded media, while opponents might consider it a case of a billionaire using his money to plant his ideas and opinions into the press.
Media projects supported by the Gates Foundation:
European Journalism Centre – $20,060,048
World University Service of Canada – $12,127,622
Well Told Story Limited – $9,870,333
Solutions Journalism Inc.- $7,254,755
Entertainment Industry Foundation – $6,688,208
Population Foundation of India- $5,749,826 –
Participant Media – $3,914,207
Réseau Africain de l’Education pour la santé- $3,561,683
New America – $3,405,859
AllAfrica Foundation – $2,311,529
Steps International – $2,208,265
Center for Advocacy and Research – $2,200,630
The Sesame Workshop – $2,030,307
Panos Institute West Africa – $1,809,850
Open Cities Lab – $1,601,452
Harvard university – $1,190,527
Learning Matters – $1,078,048
The Aaron Diamond Aids Research Center- $981,631
Thomson Media Foundation- $860,628
Communications Consortium Media Center – $858,000
StoryThings- $799,536
Center for Rural Strategies – $749,945
The New Venture Fund – $700,000
Helianthus Media – $575,064
University of Southern California- $550,000
World Health Organization- $530,095
Phi Delta Kappa International – $446,000
Ikana Media – $425,000
Seattle Foundation – $305,000
EducationNC – $300,000
Beijing Guokr Interactive – $300,000
Upswell- $246,918
The African Academy of Sciences – $208,708
Seeking Modern Applications for Real Transformation (SMART) – $201,781
Bay Area Video Coalition- $190,000
PowHERful Foundation – $185,953
PTA Florida Congress of Parents and Teachers – $150,000
ProSocial – $100,000
Boston University – $100,000
National Center for Families Learning – $100,000
Development Media International – $100,000
Ahmadu Bello University- $100,000
Indonesian eHealth and Telemedicine Society – $100,000
The Filmmakers Collaborative – $50,000
Foundation for Public Broadcasting in Georgia Inc. – $25,000
SIFF – $13,000
Total: $97,315,408
18-11-2021
Selon MintPress News, la Fondation Bill & Melinda Gates a fait un don d’au moins 319 millions de dollars pour financer des projets médiatiques dans des centaines d’organisations, dont CNN, NBC, NPR, PBS et The Atlantic, soulevant des questions sur la capacité de ces médias à faire des reportages objectifs sur Gates et son travail.
L'argent de la Fondation Gates destiné aux programmes médiatiques a été divisé en plusieurs sections.
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Jusqu’à son récent divorce désordonné, Bill Gates bénéficiait d’une sorte de laissez-passer gratuit dans les médias d’entreprise. Généralement présenté comme un gentil nerd qui veut sauver le monde, le cofondateur de Microsoft a même été surnommé sans ironie « Saint Bill » par The Guardian.
Alors que les empires médiatiques d’ autres milliardaires sont relativement bien connus, la mesure dans laquelle l’argent de Gates garantit le paysage médiatique moderne ne l’est pas. Après avoir trié plus de 30 000 subventions individuelles, MintPress peut révéler que la Fondation Bill & Melinda Gates (BMGF) a fait plus de 300 millions de dollars de dons pour financer des projets médiatiques.
Les destinataires de cet argent comprennent bon nombre des médias les plus importants des États-Unis, notamment CNN, NBC, NPR, PBS et The Atlantic.
Gates parraine également une myriade d’organisations étrangères influentes, dont la BBC, The Guardian, The Financial Times et The Daily Telegraph au Royaume-Uni ; des journaux européens de premier plan tels que Le Monde (France), Der Spiegel (Allemagne) et El País (Espagne) ; ainsi que de grands diffuseurs mondiaux comme Al-Jazeera.
L’argent de la Fondation Gates destiné aux programmes médiatiques a été divisé en plusieurs sections, présentées par ordre numérique décroissant, et comprend un lien vers la subvention correspondante sur le site Web de l’organisation.
Récompenses directement aux médias :
Radio publique nationale — 24 663 066 $ .
The Guardian (y compris TheGuardian.org ) – 12 951 391 $ .
Médias publics en cascade — 10 895 016 $ .
Public Radio International (PRI.org/TheWorld.org) — 7 719 113 $ .
La conversation — 6 664 271 $ .
Univision — 5 924 043 $ .
Der Spiegel (Allemagne) — 5 437 294 $.
Syndicat de projet — 5 280 186 $ .
Semaine de l’éducation — 4 898 240 $ .
WETA – 4 529 400 $ .
NBCUniversal Media — 4 373 500 $ .
Nation Media Group (Kenya) — 4 073 194 $ .
Le Monde (France) — 4 014 512 $ .
Bhekisisa (Afrique du Sud) — 3 990 182 $ .
El País — 3 968 184 $ .
BBC — 3 668 657 $ .
CNN — 3 600 000 $ .
KCET — 3 520 703 $ .
Population Communications International (population.org) — 3 500 000 $ .
Le Daily Telegraph — 3 446 801 $ .
Chalkbeat – 2 672 491 $ .
The Education Post — 2 639 193 $ .
Rockhopper Productions (Royaume-Uni) — 2 480 392 $ .
Société de radiodiffusion publique — 2 430 949 $ .
Upworthy – 2 339 023 $ .
Financial Times — 2 309 845 $ .
Les 74 médias — 2 275 344 $ .
Texas Tribune — 2 317 163 $ .
Punch (Nigéria) — 2 175 675 $ .
Nouvelles profondément – 1 612 122 $ .
L’Atlantique – – 1 403 453 $ .
Radio publique du Minnesota — 1 290 898 $ .
YR Media — 1 125 000 $ .
Le nouvel humanitaire — 1 046 457 $ .
Sheger FM (Éthiopie) – 1 004 600 $ .
Al-Jazeera — 1 000 000 $ .
ProPublica — 1 000 000 $ .
Médias publics croisés — 810 000 $ .
Magazine Grist — 750 000 $ .
Kurzgesagt — 570 000 $ .
Educational Broadcasting Corp — 506 504 $.
Classique 98,1 — 500 000 $.
PBS – 499 997 $ .
Gannett – 499 651 $.
Mail and Guardian (Afrique du Sud) — 492 974 $ .
À l’intérieur de l’enseignement supérieur. — 439 910 $.
Jour ouvrable (Nigéria) — 416 900 $ .
Medium.com — 412 000 $ .
Nutopia — 350 000 $.
Independent Television Broadcasting Inc. — 300 000 $ .
Service de télévision indépendant, Inc. — 300 000 $ .
Caixin Media (Chine) — 250 000 $ .
Service d’information du Pacifique — 225 000 $ .
Journal national — 220 638 $.
Chronique de l’enseignement supérieur — 149 994 $.
Belle et Wissell, Co. — 100 000 $.
Fiducie des médias — 100 000 $.
Radio publique de New York — 77 290 $.
KUOW – Radio publique Puget Sound – 5 310 $.
Ensemble, ces dons totalisent 166 216 526 $. L’argent est généralement dirigé vers des problèmes qui tiennent à cœur aux Gates.
Par exemple, la subvention de 3,6 millions de dollars de CNN a été consacrée à « un reportage sur l’égalité des sexes avec un accent particulier sur les pays les moins avancés, en produisant du journalisme sur les inégalités quotidiennes subies par les femmes et les filles à travers le monde », tandis que le Texas Tribune a reçu des millions pour « accroître la sensibilisation et l’engagement du public sur les questions de réforme de l’éducation au Texas. »
Étant donné que Bill est l’un des plus fervents partisans des écoles à charte , un cynique pourrait interpréter cela comme une propagande pro-entreprise des écoles à charte dans les médias, déguisée en reportage objectif.
La Fondation Gates a également versé près de 63 millions de dollars à des organisations caritatives étroitement liées aux grands médias , dont près de 53 millions de dollars à BBC Media Action, plus de 9 millions de dollars à la Staying Alive Foundation de MTV et 1 million de dollars au New York Times Neediest Causes Fund.
Bien qu’ils ne financent pas spécifiquement le journalisme, les dons à la branche philanthropique d’un acteur multimédia doivent tout de même être notés.
Gates continue également de souscrire à un vaste réseau de centres de journalisme d’investigation, totalisant un peu plus de 38 millions de dollars, dont plus de la moitié sont allés au Centre international des journalistes basé à Washington pour étendre et développer les médias africains.
Ces centres comprennent :
Centre international des journalistes — 20 436 938 $ .
Premium Times Center for Investigative Journalism (Nigéria) — 3 800 357 $ .
Le Pulitzer Center for Crisis Reporting — 2 432 552 $ .
Fondation EurActiv Politech — 2 368 300 $ .
Fondation internationale des femmes dans les médias — 1 500 000 $ .
Centre de reportage d’investigation — 1 446 639 $ .
Institut InterMedia Survey — 1 297 545 $ .
Le Bureau du journalisme d’investigation — 1 068 169 $ .
Réseau Internews — 985 126 $ .
Centre des médias du Consortium des communications — 858 000 $ .
Institute for Nonprofit News — 650 021 $ .
Le Poynter Institute for Media Studies — 382 997 $ .
Centre Wole Soyinka pour le journalisme d’investigation (Nigéria) — 360 211 $ .
Institut d’études avancées en journalisme — 254 500 $ .
Forum mondial pour le développement des médias (Belgique) — 124 823 $ .
Mississippi Center for Investigative Reporting — 100 000 $ .
En plus de cela, la Fondation Gates offre également de l’argent aux associations de presse et de journalisme, à hauteur d’au moins 12 millions de dollars. Par exemple, la National Newspaper Publishers Association — un groupe représentant plus de 200 points de vente — a reçu 3,2 millions de dollars.
La liste de ces organisations comprend :
Association des écrivains en éducation — 5 938 475 $ .
Association nationale des éditeurs de journaux — 3 249 176 $ .
Fondation nationale de la presse — 1 916 172 $ .
Conseil de l’information de Washington — 698 200 $ .
Fondation de l’American Society of News Editors — 250 000 $ .
Comité des journalistes pour la liberté de la presse — 25 000 $ .
Cela porte notre total cumulé à 216,4 millions de dollars.
La fondation finance également la formation directe de journalistes du monde entier, sous forme de bourses, de cours et d’ateliers.
Aujourd’hui, il est possible pour un individu de suivre une formation de journaliste grâce à une subvention de la Fondation Gates, de trouver du travail dans un point de vente financé par Gates et d’appartenir à une association de presse financée par Gates.
Cela est particulièrement vrai des journalistes travaillant dans les domaines de la santé, de l’éducation et du développement mondial, ceux dans lesquels Gates lui-même est le plus actif et où l’examen minutieux des actions et des motivations du milliardaire est le plus nécessaire.
Les subventions de la Fondation Gates relatives à l’instruction des journalistes comprennent :
Université Johns Hopkins — 1 866 408 $ .
Teachers College, Columbia University – 1 462 500 $ .
Université de Californie à Berkeley – 767 800 $.
Université Tsinghua (Chine) — 450 000 $ .
Université de Seattle – 414 524 $ .
Institut d’études avancées en journalisme — 254 500 $.
Université de Rhodes (Afrique du Sud) — 189 000 $ .
Université d’État de Montclair — 160 538 $ .
Fondation universitaire panatlantique — 130 718 $ .
Organisation mondiale de la santé — 38 403 $ .
Le projet Aftermath — 15 435 $ .
La BMGF finance également un large éventail de campagnes médiatiques spécifiques à travers le monde. Par exemple, depuis 2014, elle a fait un don de 5,7 millions de dollars à la Population Foundation of India afin de créer des pièces de théâtre qui promeuvent la santé sexuelle et reproductive, dans le but d’augmenter les méthodes de planification familiale en Asie du Sud.
Pendant ce temps, il a alloué plus de 3,5 millions de dollars à une organisation sénégalaise pour développer des émissions de radio et du contenu en ligne contenant des informations sur la santé.
Les partisans considèrent que cela aide des médias gravement sous-financés, tandis que les opposants pourraient considérer qu’il s’agit d’un milliardaire utilisant son argent pour diffuser ses idées et ses opinions dans la presse.
Projets médias soutenus par la Fondation Gates :
Centre européen de journalisme — 20 060 048 $ .
Entraide universitaire mondiale du Canada — 12 127 622 $ .
Well Told Story Limited — 9 870 333 $ .
Solutions Journalism Inc. — 7 254 755 $ .
Fondation de l’industrie du divertissement — 6 688 208 $.
Fondation de la population de l’Inde — 5 749 826 $ .
Médias participants — 3 914 207 $ .
Réseau Africain de l’Éducation pour la santé- — 3 561 683 $ .
Nouvelle Amérique — 3 405 859 $ .
Fondation AllAfrica — 2 311 529 $ .
Étapes internationales — 2 208 265 $ .
Centre de plaidoyer et de recherche — 2 200 630 $ .
L’atelier de sésame — 2 030 307 $ .
Institut Panos Afrique de l’Ouest — 1 809 850 $.
Laboratoire des villes ouvertes — 1 601 452 $.
Université Harvard — 1 190,527 $ .
Questions d’apprentissage — 1 078 048 $ .
Le Centre de recherche Aaron Diamond sur le sida — 981 631 $ .
Fondation des médias Thomson — 860 628 $ .
Centre des médias du Consortium des communications — 858 000 $ .
Histoires – 799 536 .
Centre de stratégies rurales — 749 945 $ .
Le nouveau fonds de capital-risque — 700 000 $.
Helianthus Media — 575 064 $.
Université de Californie du Sud — 550 000 $ .
Organisation mondiale de la santé — 530 095 $ .
Phi Delta Kappa International — 446 000 $ .
Ikana Media — 425 000 $ .
Fondation de Seattle — 305 000 $ .
ÉducationNC — 300 000 $ .
Pékin Guokr Interactive – 300 000 $.
Montée en flèche — 246 918 $ .
L’Académie africaine des sciences — 208 708 $.
À la recherche d’applications modernes pour une transformation réelle (SMART) — 201 781 $ .
Coalition vidéo de la région de la baie — 190 000 $ .
Fondation PowHERful — 185 953 $ .
Congrès des parents et des enseignants de la PTA en Floride — 150 000 $.
ProSocial — 100 000 $.
Université de Boston — 100 000 $ .
Centre national pour l’apprentissage des familles — 100 000 $.
Development Media International — 100 000 $ .
Université Ahmadu Bello — 100 000 $ .
Société indonésienne de cybersanté et de télémédecine — 100 000 $ .
La collaboration des cinéastes — 50 000 $ .
Fondation pour la radiodiffusion publique en Géorgie Inc. — 25 000 $ .
SIFF — 13 000 $ .
Total : 97 315 408 $
319,4 millions de dollars et (beaucoup) plus
Ensemble, ces projets médiatiques parrainés par Gates s’élèvent à un total de 319,4 millions de dollars.
Cependant, cette liste non exhaustive présente des lacunes évidentes, ce qui signifie que le chiffre réel est sans aucun doute bien plus élevé. Premièrement, il ne compte pas les sous-subventions, c’est-à-dire l’argent donné par les bénéficiaires aux médias du monde entier.
Et tandis que la Fondation Gates favorise un air d’ouverture sur elle-même, il existe en réalité peu d’informations publiques précieuses sur ce qu’il advient de l’argent de chaque subvention, à l’exception d’une courte description d’une ou deux phrases écrite par la fondation elle-même sur son site Web. .
Seuls les dons aux organisations de presse elles-mêmes ou aux projets pouvant être identifiés à partir des informations sur le site Web de la Fondation Gates en tant que campagnes médiatiques ont été comptabilisés, ce qui signifie que des milliers de subventions comportant un élément médiatique n’apparaissent pas dans cette liste.
Un exemple est le partenariat de la BMGF avec ViacomCBS, la société qui contrôle CBS News, MTV, VH1, Nickelodeon et BET. Les médias de l’époque indiquaient que la Fondation Gates payait le géant du divertissement pour insérer des informations et des messages d’intérêt public dans sa programmation et que Gates était intervenu pour modifier les scénarios d’émissions populaires comme ER et Law & Order: SVU.
Cependant, lors de la vérification de la base de données des subventions de BMGF, « Viacom » et « CBS » sont introuvables, la subvention probable en question (totalisant plus de 6 millions de dollars) décrivant simplement le projet comme une « campagne d’engagement public visant à améliorer les taux d’obtention du diplôme d’études secondaires et taux d’achèvement des études postsecondaires visant spécifiquement les parents et les étudiants », ce qui signifie qu’il n’a pas été compté dans le total officiel.
Il y a sûrement beaucoup d’autres exemples comme celui-ci. « Pour une organisation caritative privilégiée sur le plan fiscal qui clame si souvent l’importance de la transparence, il est remarquable à quel point la Fondation Gates est extrêmement secrète à propos de ses flux financiers » , a déclaré à MintPress Tim Schwab , l’un des rares journalistes d’investigation à avoir scruté le milliardaire de la technologie. .
Ne sont pas non plus incluses les subventions visant à produire des articles pour des revues universitaires. Bien que ces articles ne soient pas destinés à la consommation de masse, ils constituent régulièrement la base d’articles dans la presse grand public et aident à façonner les récits autour de questions clés.
La Fondation Gates a largement contribué aux sources universitaires, avec au moins 13,6 millions de dollars consacrés à la création de contenu pour la prestigieuse revue médicale The Lancet.
Et, bien sûr, même l’argent donné aux universités pour des projets purement de recherche finit par se retrouver dans des revues universitaires, et finalement, en aval dans les médias de masse. Les universitaires subissent de fortes pressions pour imprimer leurs résultats dans des revues prestigieuses ; « publier ou périr » est le mantra des départements universitaires.
Par conséquent, même ces types de subventions ont un effet sur nos médias. Ni ceux-ci ni les subventions finançant l’impression de livres ou la création de sites Web ne comptent dans le total, bien qu’ils soient aussi des formes de médias.
Profil bas, longs tentacules
Par rapport à d’autres milliardaires de la technologie, Gates a gardé son profil de contrôleur des médias relativement bas. L’ achat du Washington Post par le fondateur d’ Amazon Jeff Bezos pour 250 millions de dollars en 2013 était une forme d’influence médiatique très claire et évidente, tout comme la création par le fondateur d’eBay Pierre Omidyar de First Look Media, la société propriétaire de The Intercept.
Bien qu’ils passent plus inaperçus, Gates et ses entreprises ont accumulé une influence considérable dans les médias.
Nous comptons déjà sur des produits appartenant à Microsoft pour la communication (par exemple, Skype, Hotmail), les médias sociaux (LinkedIn) et le divertissement (Microsoft XBox). De plus, le matériel et les logiciels que nous utilisons pour communiquer sont souvent fournis par le Seattleite de 66 ans.
Combien de personnes lisant ceci le font sur un téléphone Microsoft Surface ou Windows et le font via le système d’exploitation Windows ? De plus, Microsoft détient des participations dans des géants des médias tels que Comcast et AT&T . Et le « MS » dans MSNBC signifie Microsoft.
Les gardiens des portes des médias
Le fait que la Fondation Gates finance une partie importante de notre écosystème médiatique entraîne de graves problèmes d’objectivité. « Les subventions de la fondation aux organisations de médias… soulèvent des questions de conflit d’intérêts évidentes : comment les reportages peuvent-ils être impartiaux lorsqu’un acteur majeur tient les cordons de la bourse ? » a écrit le Seattle Times local de Gates en 2011.
C’était avant que le journal n’accepte l’ argent de la BMGF pour financer sa section « laboratoire d’éducation ».
Les recherches de Schwab ont révélé que ce conflit d’intérêts va jusqu’au sommet : deux chroniqueurs du New York Times avaient écrit avec enthousiasme sur la Fondation Gates pendant des années sans révéler qu’ils travaillaient également pour un groupe – le Solutions Journalism Network – qui, comme le montre ci-dessus, a reçu plus de 7 millions de dollars de l’association caritative du milliardaire technologique.
Plus tôt cette année, Schwab a également refusé de co-reporter une histoire sur COVAX pour le Bureau of Investigative Journalism, soupçonnant que l’argent que Gates avait injecté dans le magasin rendrait impossible un reportage précis sur un sujet si proche du cœur de Gates.
Effectivement, lorsque l’article a été publié le mois dernier, il a répété l’affirmation selon laquelle Gates avait peu à voir avec l’échec de COVAX, reflétant la position de la BMGF et les citant tout au long. Ce n’est qu’à la toute fin de l’histoire de plus de 5 000 mots qu’il a révélé que l’organisation qu’elle défendait payait les salaires de son personnel.
«Je ne crois pas que Gates ait dit au Bureau of Investigative Journalism quoi écrire. Je pense que le bureau savait implicitement, voire inconsciemment, qu’il devait trouver un moyen de raconter cette histoire qui ne visait pas son bailleur de fonds.
Les effets biaisés des conflits financiers sont complexes mais très réels et fiables », a déclaré Schwab, le décrivant comme « une étude de cas sur les périls du journalisme financé par Gates ».
Gates, qui a amassé sa fortune en construisant un monopole et en protégeant avec zèle sa propriété intellectuelle, porte une responsabilité importante dans l’échec du déploiement du vaccin contre le coronavirus à travers le monde.
Indépendamment du fiasco du COVAX, il a fait pression sur l’Université d’Oxford pour qu’elle ne rende pas son vaccin financé par l’État open source et accessible à tous gratuitement, mais plutôt pour s’associer à la société privée AstraZeneca , une décision qui signifiait que ceux qui ne pouvaient pas payer étaient bloqués. de l’utiliser.
Le fait que Gates ait fait plus de 100 dons à l’université, totalisant des centaines de millions de dollars, a probablement joué un rôle dans la décision. À ce jour, moins de 5 % des habitants des pays à faible revenu ont reçu ne serait-ce qu’une seule dose de vaccin COVID. Le nombre de morts qui en découle est immense.
Malheureusement, bon nombre de ces vraies critiques de Gates et de son réseau sont obscurcies par des théories du complot sauvages et fausses sur des choses telles que l’insertion de puces électroniques dans les vaccins pour contrôler la population.
Cela signifie que les véritables critiques du cofondateur de Microsoft sont souvent démonétisées et supprimées de manière algorithmique, ce qui signifie que les médias sont fortement dissuadés de couvrir le sujet, sachant qu’ils perdront probablement de l’argent s’ils le font. Le manque d’examen minutieux du deuxième individu le plus riche du monde alimente à son tour des soupçons farfelus.
Gates le mérite certainement. Indépendamment de ses liens profonds et potentiellement de plusieurs décennies avec le tristement célèbre Jeffrey Epstein, ses tentatives pour changer radicalement la société africaine et ses investissement dans le géant chimique controversé Monsanto , il est peut-être le principal moteur du mouvement américain des écoles à charte – une tentative de privatiser essentiellement le système éducatif américain.
Les écoles à charte sont profondément impopulaires auprès des syndicats d’enseignants, qui voient le mouvement comme une tentative de réduire leur autonomie et de réduire le contrôle public sur la manière et la nature de l’enseignement aux enfants.
Jusqu’à la banque
Dans la plupart des reportages, les dons de Gates sont largement présentés comme des gestes altruistes. Pourtant, beaucoup ont souligné les défauts inhérents à ce modèle, notant que permettre aux milliardaires de décider ce qu’ils font avec leur argent leur permet de définir l’agenda public, leur donnant un pouvoir énorme sur la société.
« La philanthropie peut et est utilisée délibérément pour détourner l’attention des différentes formes d’exploitation économique qui sous-tendent les inégalités mondiales aujourd’hui », a déclaré Linsey McGoey , professeur de sociologie à l’Université d’Essex, au Royaume-Uni, et auteur de « No Such Thing as a Free Don : La Fondation Gates et le Prix de la philanthropie. » Elle ajoute:
« Le nouveau « philanthrocapitalisme » menace la démocratie en augmentant le pouvoir du secteur des entreprises au détriment des organisations du secteur public, qui sont de plus en plus confrontées à des compressions budgétaires, en partie en rémunérant excessivement les organisations à but lucratif pour fournir des services publics qui pourraient être fournis à moindre coût sans la participation du secteur privé.
La charité, comme l’a noté l’ancien Premier ministre britannique Clement Attlee, « est une chose sans amour et gris froid. Si un homme riche veut aider les pauvres, il doit payer ses impôts avec plaisir, et non pas distribuer de l’argent sur un coup de tête.
Rien de tout cela ne signifie que les organisations qui reçoivent l’argent de Gates – médias ou autres – sont irrémédiablement corrompues, ni que la Fondation Gates ne fait aucun bien dans le monde.
Mais cela introduit un conflit d’intérêts flagrant par lequel les institutions mêmes sur lesquelles nous comptons pour tenir responsable l’un des hommes les plus riches et les plus puissants de l’histoire de la planète sont discrètement financées par lui.
Ce conflit d’intérêts est un conflit que les médias d’entreprise ont largement essayé d’ignorer, tandis que le philanthrope prétendument altruiste Gates ne cesse de s’enrichir, riant jusqu’à la banque.
Publié à l’origine par MintPress News .
https://www.mintpressnews.com/documents-show-bill-gates-has-given-319-million-to-media-outlets/278943/
C’est l’une des principales leçons de la pandémie: le niveau de financement de l’OMS est insuffisant.
Actuellement, les contributions obligatoires – les cotisations des États membres de l’OMS – ne couvrent qu’environ 16% du budget de l’organisation. Le reste est financé par les contributions dites volontaires des pays, d’autres organisations internationales et d’acteurs privés. Ces financements sont en grande partie liés à des programmes spécifiques.
Ces contributions sont imprévisibles et, selon certains experts, compromettent l’indépendance de l’OMS, qui doit compter sur un petit nombre de donateurs influents. La Fondation Bill et Melinda Gates, par exemple, est le deuxième plus gros contributeur de l’OMS après l’Allemagne et devant les États-Unis. Mais ses donations sont principalement consacrées à l’éradication de la poliomyélite.
Méthode de financement critiquée
Pour bénéficier d'une exonération fiscale, la fondation doit donner chaque année au moins 5% de ses fonds. Une grande partie des fonds restants, en 2013 quelque 35 milliards de dollars, sont investis par le trust de la fondation, qui s'emploie à les placer pour générer le maximum de rentabilité "en vue d'atteindre les objectifs caritatifs de la fondation", note celle-ci sur son site.
Seule l'industrie du tabac est exclue de son portefeuille d'actions. Les deux entités, la fondation et le trust, fonctionnent séparément et les objectifs de la première n'influencent pas les investissements du second.
Cette méthode de financement est critiquée par des ONG. Celles-ci visent surtout les investissements dans des sociétés comme McDonald's, Coca-Cola, Shell ou Total, accusées d'aller à l'encontre des objectifs de la fondation en faveur de la santé et de l'environnement.
Parts de Holcim, Glencore et Transocean
Plusieurs sociétés controversées dans lesquelles la fondation investit possèdent leur siège en Suisse. Le trust possède pour 132 millions de dollars d'actions chez le producteur de ciment Holcim, accusé à plusieurs reprises de ne pas respecter les règles environnementales et dont le patron possédait aussi le groupe Eternit, lié au scandale de l'amiante.
La fondation détient aussi des parts de la compagnie de négoce de matières premières Glencore, soupçonnée de corruption et d'évasion fiscale, ainsi que du spécialiste des forages pétroliers en mer Transocean, propriétaire de la plateforme Deepwater Horizon dont l'explosion en avril 2010 avait provoqué une marée noire dans le golfe du Mexique.
Contactée par la RTS, la fondation a indiqué "le trust ne commente jamais ses investissements".
Investissements dans des entreprises d'armement
A part l'industrie du tabac, aucun secteur ne semble être évité par le trust de la fondation Gates. Y compris l'industrie de l'armement. Le trust possède des actions du géant Northrop Grumman, spécialiste des drones, ou encore des constructeurs d'avions de combats BAE Systems et Finmeccanica.
Après une polémique sur les prisons israéliennes de G4S, le trust a liquidé en juin ses actions du numéro un mondial de la sécurité. Il a toutefois conservé ses investissements dans le spécialiste des centre de détention Geo Group.
Budget Gavi 2021-2025
8,8 milliards $ provenant de 31 donateurs étatiques + 8 fondations.
Donc Bill Gates a donné 1.5 milliards sur les 8.8 = 17%
Très proches de l'OMS dont il finance à la même part... en partie via Gavi !!
En tant que partenaire fondateur de Gavi, la Fondation Gates a attiré l'attention internationale sur la cause de la vaccination et a pris plusieurs engagements envers Gavi, pour un total de 4,1 milliards de dollars à ce jour. En 2000, la fondation a pris un engagement initial de 750 millions USD en faveur du Vaccine Fund, qui a servi de catalyseur pour amener d'autres donateurs à soutenir la fourniture de vaccins et créer Gavi, l'Alliance pour les vaccins.
En février 2007, la fondation a engagé 50 millions de dollars pour lancer la première garantie de marché afin d'accélérer le développement et la disponibilité des vaccins contre le pneumocoque. En juin 2011, la Fondation Gates s'est engagée à verser plus d'un milliard de dollars à Gavi pour la période 2011-2015 ; sur cet engagement, 50 millions de dollars ont été réservés au fonds de contrepartie de Gavi. En outre, 250 millions de dollars de subventions ont été promis pour compléter les fonds levés précédemment par d'autres donateurs.
En juin 2014, la Fondation Gates s'est engagée à verser 241 millions de dollars supplémentaires à Gavi pour son rôle complémentaire dans l'éradication de la polio, y compris le soutien au VPI, sur la période 2015-2018. Cela vient compléter le travail de l'IMEP sur le renforcement de la vaccination de routine et l'introduction du vaccin antipoliomyélitique inactivé (VPI) dans les pays soutenus par Gavi.
Lors de la Conférence des donateurs de Berlin 2015, la Fondation Bill & Melinda Gates a annoncé 1,55 milliard USD pour la prochaine période stratégique 2016-2025 de Gavi.
Lors du Sommet mondial sur les vaccins 2020, la Fondation Bill & Melinda Gates a annoncé 1,6 milliard de dollars pour la prochaine période stratégique de Gavi (2021-2025). En plus de ce financement, la Fondation a promis 150 millions de dollars pour soutenir l'AMC COVAX de Gavi afin de garantir un accès équitable aux vaccins pour les économies éligibles à l'AMC.
PRODUIT DES CONTRIBUTIONS ET DES PLACEMENTS DES DONATEURS EN FAVEUR DE GAVI (2021-2025) AU 30 juin 2021
Montant en US$
Total : 1'807.2 millions
Financement direct : 1'526.0 millions
Fonds de contrepartie : 75,0 millions
AMC COVAX : 206,3 millions
Credit Suisse désire soutenir le système suisse de milice et fait pour cette raison des dons
à tous les partis qui en font la demande et sont représentés dans l'Assemblée fédérale avec
un groupe parlementaire - indépendamment de leur orientation politique. Le montant attribué
à chaque parti est déterminé en fonction du nombre de sièges dans l'Assemblée fédérale et
dans les parlements cantonaux. Globalement, Credit Suisse met à disposition pour le
financement des partis jusqu'à un million de francs.
UBS se base sur des conditions similaires à celles de Credit Suisse : groupe parlementaire
dans l'Assemblée fédérale et représentation dans au moins un parlement cantonal. Mais,
contrairement à Credit Suisse, UBS exige que les partis soutenus "adhèrent aux principes de
la concurrence et de l'économie de marché". Ont bénéficié en 2015 et 2016 du soutien
d'UBS les partis UDC, PLR, PDC, PBD et PVL, en fonction du nombre de leurs sièges
parlementaires sur les plans national et cantonaux. Ces partis ont touché en tout CHF 1.6
millions pour l'année électorale 2015, et CHF 0.7 million en 2016.
Julius Bär n'a pas attribué de sommes forfaitaires à des partis, mais a soutenu en 2015 un
symposium du PLR avec un montant de CHF 10'800 et deux projets du PDC à hauteur de
CHF 10'000, respectivement CHF 1'500.
Swiss Life a fait des dons en 2016 à des "partis bourgeois" se montant à CHF 500'000.
(L'entreprise inclut dans ce montant non seulement les sommes forfaitaires aux partis, mais
aussi les soutiens à des "candidats isolés" et pour "quelques campagnes politiques").
Swiss Re soutient des "organisations" et des "activités" qui "représentent et favorisent les
intérêts du secteur des assurances en général et de Swiss Re en particulier" par des
attributions qui se tiennent dans des "limites étroites". L'entreprise ne désire pas donner plus
de précisions.
"Notre prochain projet après Let's Encrypt sera bientôt en ligne : ISRG Prio Services. Il s'agit d'un système de collecte de mesures numériques qui permet aux organisations de recueillir les informations dont elles ont besoin sans qu'aucune entité n'ait la possibilité d'accéder aux données d'un utilisateur individuel. À l'instar de Let's Encrypt, il protège les personnes sans qu'elles n'aient à en savoir quoi que ce soit.
Bien que 2020 soit une année de défis mondiaux sans précédent, l'ISRG est bien positionnée pour les années à venir. Notre élan actuel est possible grâce à de nouveaux dons majeurs en nature, au renouvellement du soutien de près de 90 % de nos sponsors actuels pour 2020, au financement de la Fondation Ford et de la Fondation Bill & Melinda Gates, et à l'accueil de nouveaux sponsors majeurs, dont AWS, Thales et Avast."
L’argent de la Fondation Gates destiné aux programmes médiatiques a été divisé en plusieurs sections, présentées par ordre numérique décroissant, et comprend un lien vers la subvention correspondante sur le site Web de l’organisation.
Récompenses directement aux médias :
Radio publique nationale — 24 663 066 $ .
The Guardian (y compris TheGuardian.org ) – 12 951 391 $ .
Médias publics en cascade — 10 895 016 $ .
Public Radio International (PRI.org/TheWorld.org) — 7 719 113 $ .
La conversation — 6 664 271 $ .
Univision — 5 924 043 $ .
Der Spiegel (Allemagne) — 5 437 294 $.
Syndicat de projet — 5 280 186 $ .
Semaine de l’éducation — 4 898 240 $ .
WETA – 4 529 400 $ .
NBCUniversal Media — 4 373 500 $ .
Nation Media Group (Kenya) — 4 073 194 $ .
Le Monde (France) — 4 014 512 $ .
Bhekisisa (Afrique du Sud) — 3 990 182 $ .
El País — 3 968 184 $ .
BBC — 3 668 657 $ .
CNN — 3 600 000 $ .
KCET — 3 520 703 $ .
Population Communications International (population.org) — 3 500 000 $ .
Le Daily Telegraph — 3 446 801 $ .
Chalkbeat – 2 672 491 $ .
The Education Post — 2 639 193 $ .
Rockhopper Productions (Royaume-Uni) — 2 480 392 $ .
Société de radiodiffusion publique — 2 430 949 $ .
Upworthy – 2 339 023 $ .
Financial Times — 2 309 845 $ .
Les 74 médias — 2 275 344 $ .
Texas Tribune — 2 317 163 $ .
Punch (Nigéria) — 2 175 675 $ .
Nouvelles profondément – 1 612 122 $ .
L’Atlantique – – 1 403 453 $ .
Radio publique du Minnesota — 1 290 898 $ .
YR Media — 1 125 000 $ .
Le nouvel humanitaire — 1 046 457 $ .
Sheger FM (Éthiopie) – 1 004 600 $ .
Al-Jazeera — 1 000 000 $ .
ProPublica — 1 000 000 $ .
Médias publics croisés — 810 000 $ .
Magazine Grist — 750 000 $ .
Kurzgesagt — 570 000 $ .
Educational Broadcasting Corp — 506 504 $.
Classique 98,1 — 500 000 $.
PBS – 499 997 $ .
Gannett – 499 651 $.
Mail and Guardian (Afrique du Sud) — 492 974 $ .
À l’intérieur de l’enseignement supérieur. — 439 910 $.
Jour ouvrable (Nigéria) — 416 900 $ .
Medium.com — 412 000 $ .
Nutopia — 350 000 $.
Independent Television Broadcasting Inc. — 300 000 $ .
Service de télévision indépendant, Inc. — 300 000 $ .
Caixin Media (Chine) — 250 000 $ .
Service d’information du Pacifique — 225 000 $ .
Journal national — 220 638 $.
Chronique de l’enseignement supérieur — 149 994 $.
Belle et Wissell, Co. — 100 000 $.
Fiducie des médias — 100 000 $.
Radio publique de New York — 77 290 $.
KUOW – Radio publique Puget Sound – 5 310 $.
Ensemble, ces dons totalisent 166 216 526 $. L’argent est généralement dirigé vers des problèmes qui tiennent à cœur aux Gates.
Par exemple, la subvention de 3,6 millions de dollars de CNN a été consacrée à « un reportage sur l’égalité des sexes avec un accent particulier sur les pays les moins avancés, en produisant du journalisme sur les inégalités quotidiennes subies par les femmes et les filles à travers le monde », tandis que le Texas Tribune a reçu des millions pour « accroître la sensibilisation et l’engagement du public sur les questions de réforme de l’éducation au Texas. »
Gates continue également de souscrire à un vaste réseau de centres de journalisme d’investigation, totalisant un peu plus de 38 millions de dollars, dont plus de la moitié sont allés au Centre international des journalistes basé à Washington pour étendre et développer les médias africains.
Ces centres comprennent :
Centre international des journalistes — 20 436 938 $ .
Premium Times Center for Investigative Journalism (Nigéria) — 3 800 357 $ .
Le Pulitzer Center for Crisis Reporting — 2 432 552 $ .
Fondation EurActiv Politech — 2 368 300 $ .
Fondation internationale des femmes dans les médias — 1 500 000 $ .
Centre de reportage d’investigation — 1 446 639 $ .
Institut InterMedia Survey — 1 297 545 $ .
Le Bureau du journalisme d’investigation — 1 068 169 $ .
Réseau Internews — 985 126 $ .
Centre des médias du Consortium des communications — 858 000 $ .
Institute for Nonprofit News — 650 021 $ .
Le Poynter Institute for Media Studies — 382 997 $ .
Centre Wole Soyinka pour le journalisme d’investigation (Nigéria) — 360 211 $ .
Institut d’études avancées en journalisme — 254 500 $ .
Forum mondial pour le développement des médias (Belgique) — 124 823 $ .
Mississippi Center for Investigative Reporting — 100 000 $ .
En plus de cela, la Fondation Gates offre également de l’argent aux associations de presse et de journalisme, à hauteur d’au moins 12 millions de dollars. Par exemple, la National Newspaper Publishers Association — un groupe représentant plus de 200 points de vente — a reçu 3,2 millions de dollars.
La liste de ces organisations comprend :
Association des écrivains en éducation — 5 938 475 $ .
Association nationale des éditeurs de journaux — 3 249 176 $ .
Fondation nationale de la presse — 1 916 172 $ .
Conseil de l’information de Washington — 698 200 $ .
Fondation de l’American Society of News Editors — 250 000 $ .
Comité des journalistes pour la liberté de la presse — 25 000 $ .
Cela porte notre total cumulé à 216,4 millions de dollars.
La fondation finance également la formation directe de journalistes du monde entier, sous forme de bourses, de cours et d’ateliers.
Aujourd’hui, il est possible pour un individu de suivre une formation de journaliste grâce à une subvention de la Fondation Gates, de trouver du travail dans un point de vente financé par Gates et d’appartenir à une association de presse financée par Gates.
Cela est particulièrement vrai des journalistes travaillant dans les domaines de la santé, de l’éducation et du développement mondial, ceux dans lesquels Gates lui-même est le plus actif et où l’examen minutieux des actions et des motivations du milliardaire est le plus nécessaire.
Les subventions de la Fondation Gates relatives à l’instruction des journalistes comprennent :
Université Johns Hopkins — 1 866 408 $ .
Teachers College, Columbia University – 1 462 500 $ .
Université de Californie à Berkeley – 767 800 $.
Université Tsinghua (Chine) — 450 000 $ .
Université de Seattle – 414 524 $ .
Institut d’études avancées en journalisme — 254 500 $.
Université de Rhodes (Afrique du Sud) — 189 000 $ .
Université d’État de Montclair — 160 538 $ .
Fondation universitaire panatlantique — 130 718 $ .
Organisation mondiale de la santé — 38 403 $ .
Le projet Aftermath — 15 435 $ .
La BMGF finance également un large éventail de campagnes médiatiques spécifiques à travers le monde. Par exemple, depuis 2014, elle a fait un don de 5,7 millions de dollars à la Population Foundation of India afin de créer des pièces de théâtre qui promeuvent la santé sexuelle et reproductive, dans le but d’augmenter les méthodes de planification familiale en Asie du Sud.
Pendant ce temps, il a alloué plus de 3,5 millions de dollars à une organisation sénégalaise pour développer des émissions de radio et du contenu en ligne contenant des informations sur la santé.
Les partisans considèrent que cela aide des médias gravement sous-financés, tandis que les opposants pourraient considérer qu’il s’agit d’un milliardaire utilisant son argent pour diffuser ses idées et ses opinions dans la presse.
Projets médias soutenus par la Fondation Gates :
Centre européen de journalisme — 20 060 048 $ .
Entraide universitaire mondiale du Canada — 12 127 622 $ .
Well Told Story Limited — 9 870 333 $ .
Solutions Journalism Inc. — 7 254 755 $ .
Fondation de l’industrie du divertissement — 6 688 208 $.
Fondation de la population de l’Inde — 5 749 826 $ .
Médias participants — 3 914 207 $ .
Réseau Africain de l’Éducation pour la santé- — 3 561 683 $ .
Nouvelle Amérique — 3 405 859 $ .
Fondation AllAfrica — 2 311 529 $ .
Étapes internationales — 2 208 265 $ .
Centre de plaidoyer et de recherche — 2 200 630 $ .
L’atelier de sésame — 2 030 307 $ .
Institut Panos Afrique de l’Ouest — 1 809 850 $.
Laboratoire des villes ouvertes — 1 601 452 $.
Université Harvard — 1 190,527 $ .
Questions d’apprentissage — 1 078 048 $ .
Le Centre de recherche Aaron Diamond sur le sida — 981 631 $ .
Fondation des médias Thomson — 860 628 $ .
Centre des médias du Consortium des communications — 858 000 $ .
Histoires – 799 536 .
Centre de stratégies rurales — 749 945 $ .
Le nouveau fonds de capital-risque — 700 000 $.
Helianthus Media — 575 064 $.
Université de Californie du Sud — 550 000 $ .
Organisation mondiale de la santé — 530 095 $ .
Phi Delta Kappa International — 446 000 $ .
Ikana Media — 425 000 $ .
Fondation de Seattle — 305 000 $ .
ÉducationNC — 300 000 $ .
Pékin Guokr Interactive – 300 000 $.
Montée en flèche — 246 918 $ .
L’Académie africaine des sciences — 208 708 $.
À la recherche d’applications modernes pour une transformation réelle (SMART) — 201 781 $ .
Coalition vidéo de la région de la baie — 190 000 $ .
Fondation PowHERful — 185 953 $ .
Congrès des parents et des enseignants de la PTA en Floride — 150 000 $.
ProSocial — 100 000 $.
Université de Boston — 100 000 $ .
Centre national pour l’apprentissage des familles — 100 000 $.
Development Media International — 100 000 $ .
Université Ahmadu Bello — 100 000 $ .
Société indonésienne de cybersanté et de télémédecine — 100 000 $ .
La collaboration des cinéastes — 50 000 $ .
Fondation pour la radiodiffusion publique en Géorgie Inc. — 25 000 $ .
SIFF — 13 000 $ .
Total : 97 315 408 $
319,4 millions de dollars et (beaucoup) plus