170 liens privés
C’est l’une des principales leçons de la pandémie: le niveau de financement de l’OMS est insuffisant.
Actuellement, les contributions obligatoires – les cotisations des États membres de l’OMS – ne couvrent qu’environ 16% du budget de l’organisation. Le reste est financé par les contributions dites volontaires des pays, d’autres organisations internationales et d’acteurs privés. Ces financements sont en grande partie liés à des programmes spécifiques.
Ces contributions sont imprévisibles et, selon certains experts, compromettent l’indépendance de l’OMS, qui doit compter sur un petit nombre de donateurs influents. La Fondation Bill et Melinda Gates, par exemple, est le deuxième plus gros contributeur de l’OMS après l’Allemagne et devant les États-Unis. Mais ses donations sont principalement consacrées à l’éradication de la poliomyélite.
Méthode de financement critiquée
Pour bénéficier d'une exonération fiscale, la fondation doit donner chaque année au moins 5% de ses fonds. Une grande partie des fonds restants, en 2013 quelque 35 milliards de dollars, sont investis par le trust de la fondation, qui s'emploie à les placer pour générer le maximum de rentabilité "en vue d'atteindre les objectifs caritatifs de la fondation", note celle-ci sur son site.
Seule l'industrie du tabac est exclue de son portefeuille d'actions. Les deux entités, la fondation et le trust, fonctionnent séparément et les objectifs de la première n'influencent pas les investissements du second.
Cette méthode de financement est critiquée par des ONG. Celles-ci visent surtout les investissements dans des sociétés comme McDonald's, Coca-Cola, Shell ou Total, accusées d'aller à l'encontre des objectifs de la fondation en faveur de la santé et de l'environnement.
Parts de Holcim, Glencore et Transocean
Plusieurs sociétés controversées dans lesquelles la fondation investit possèdent leur siège en Suisse. Le trust possède pour 132 millions de dollars d'actions chez le producteur de ciment Holcim, accusé à plusieurs reprises de ne pas respecter les règles environnementales et dont le patron possédait aussi le groupe Eternit, lié au scandale de l'amiante.
La fondation détient aussi des parts de la compagnie de négoce de matières premières Glencore, soupçonnée de corruption et d'évasion fiscale, ainsi que du spécialiste des forages pétroliers en mer Transocean, propriétaire de la plateforme Deepwater Horizon dont l'explosion en avril 2010 avait provoqué une marée noire dans le golfe du Mexique.
Contactée par la RTS, la fondation a indiqué "le trust ne commente jamais ses investissements".
Investissements dans des entreprises d'armement
A part l'industrie du tabac, aucun secteur ne semble être évité par le trust de la fondation Gates. Y compris l'industrie de l'armement. Le trust possède des actions du géant Northrop Grumman, spécialiste des drones, ou encore des constructeurs d'avions de combats BAE Systems et Finmeccanica.
Après une polémique sur les prisons israéliennes de G4S, le trust a liquidé en juin ses actions du numéro un mondial de la sécurité. Il a toutefois conservé ses investissements dans le spécialiste des centre de détention Geo Group.
Budget Gavi 2021-2025
8,8 milliards $ provenant de 31 donateurs étatiques + 8 fondations.
Donc Bill Gates a donné 1.5 milliards sur les 8.8 = 17%
Très proches de l'OMS dont il finance à la même part... en partie via Gavi !!
En tant que partenaire fondateur de Gavi, la Fondation Gates a attiré l'attention internationale sur la cause de la vaccination et a pris plusieurs engagements envers Gavi, pour un total de 4,1 milliards de dollars à ce jour. En 2000, la fondation a pris un engagement initial de 750 millions USD en faveur du Vaccine Fund, qui a servi de catalyseur pour amener d'autres donateurs à soutenir la fourniture de vaccins et créer Gavi, l'Alliance pour les vaccins.
En février 2007, la fondation a engagé 50 millions de dollars pour lancer la première garantie de marché afin d'accélérer le développement et la disponibilité des vaccins contre le pneumocoque. En juin 2011, la Fondation Gates s'est engagée à verser plus d'un milliard de dollars à Gavi pour la période 2011-2015 ; sur cet engagement, 50 millions de dollars ont été réservés au fonds de contrepartie de Gavi. En outre, 250 millions de dollars de subventions ont été promis pour compléter les fonds levés précédemment par d'autres donateurs.
En juin 2014, la Fondation Gates s'est engagée à verser 241 millions de dollars supplémentaires à Gavi pour son rôle complémentaire dans l'éradication de la polio, y compris le soutien au VPI, sur la période 2015-2018. Cela vient compléter le travail de l'IMEP sur le renforcement de la vaccination de routine et l'introduction du vaccin antipoliomyélitique inactivé (VPI) dans les pays soutenus par Gavi.
Lors de la Conférence des donateurs de Berlin 2015, la Fondation Bill & Melinda Gates a annoncé 1,55 milliard USD pour la prochaine période stratégique 2016-2025 de Gavi.
Lors du Sommet mondial sur les vaccins 2020, la Fondation Bill & Melinda Gates a annoncé 1,6 milliard de dollars pour la prochaine période stratégique de Gavi (2021-2025). En plus de ce financement, la Fondation a promis 150 millions de dollars pour soutenir l'AMC COVAX de Gavi afin de garantir un accès équitable aux vaccins pour les économies éligibles à l'AMC.
PRODUIT DES CONTRIBUTIONS ET DES PLACEMENTS DES DONATEURS EN FAVEUR DE GAVI (2021-2025) AU 30 juin 2021
Montant en US$
Total : 1'807.2 millions
Financement direct : 1'526.0 millions
Fonds de contrepartie : 75,0 millions
AMC COVAX : 206,3 millions
Credit Suisse désire soutenir le système suisse de milice et fait pour cette raison des dons
à tous les partis qui en font la demande et sont représentés dans l'Assemblée fédérale avec
un groupe parlementaire - indépendamment de leur orientation politique. Le montant attribué
à chaque parti est déterminé en fonction du nombre de sièges dans l'Assemblée fédérale et
dans les parlements cantonaux. Globalement, Credit Suisse met à disposition pour le
financement des partis jusqu'à un million de francs.
UBS se base sur des conditions similaires à celles de Credit Suisse : groupe parlementaire
dans l'Assemblée fédérale et représentation dans au moins un parlement cantonal. Mais,
contrairement à Credit Suisse, UBS exige que les partis soutenus "adhèrent aux principes de
la concurrence et de l'économie de marché". Ont bénéficié en 2015 et 2016 du soutien
d'UBS les partis UDC, PLR, PDC, PBD et PVL, en fonction du nombre de leurs sièges
parlementaires sur les plans national et cantonaux. Ces partis ont touché en tout CHF 1.6
millions pour l'année électorale 2015, et CHF 0.7 million en 2016.
Julius Bär n'a pas attribué de sommes forfaitaires à des partis, mais a soutenu en 2015 un
symposium du PLR avec un montant de CHF 10'800 et deux projets du PDC à hauteur de
CHF 10'000, respectivement CHF 1'500.
Swiss Life a fait des dons en 2016 à des "partis bourgeois" se montant à CHF 500'000.
(L'entreprise inclut dans ce montant non seulement les sommes forfaitaires aux partis, mais
aussi les soutiens à des "candidats isolés" et pour "quelques campagnes politiques").
Swiss Re soutient des "organisations" et des "activités" qui "représentent et favorisent les
intérêts du secteur des assurances en général et de Swiss Re en particulier" par des
attributions qui se tiennent dans des "limites étroites". L'entreprise ne désire pas donner plus
de précisions.
"Notre prochain projet après Let's Encrypt sera bientôt en ligne : ISRG Prio Services. Il s'agit d'un système de collecte de mesures numériques qui permet aux organisations de recueillir les informations dont elles ont besoin sans qu'aucune entité n'ait la possibilité d'accéder aux données d'un utilisateur individuel. À l'instar de Let's Encrypt, il protège les personnes sans qu'elles n'aient à en savoir quoi que ce soit.
Bien que 2020 soit une année de défis mondiaux sans précédent, l'ISRG est bien positionnée pour les années à venir. Notre élan actuel est possible grâce à de nouveaux dons majeurs en nature, au renouvellement du soutien de près de 90 % de nos sponsors actuels pour 2020, au financement de la Fondation Ford et de la Fondation Bill & Melinda Gates, et à l'accueil de nouveaux sponsors majeurs, dont AWS, Thales et Avast."
L’argent de la Fondation Gates destiné aux programmes médiatiques a été divisé en plusieurs sections, présentées par ordre numérique décroissant, et comprend un lien vers la subvention correspondante sur le site Web de l’organisation.
Récompenses directement aux médias :
Radio publique nationale — 24 663 066 $ .
The Guardian (y compris TheGuardian.org ) – 12 951 391 $ .
Médias publics en cascade — 10 895 016 $ .
Public Radio International (PRI.org/TheWorld.org) — 7 719 113 $ .
La conversation — 6 664 271 $ .
Univision — 5 924 043 $ .
Der Spiegel (Allemagne) — 5 437 294 $.
Syndicat de projet — 5 280 186 $ .
Semaine de l’éducation — 4 898 240 $ .
WETA – 4 529 400 $ .
NBCUniversal Media — 4 373 500 $ .
Nation Media Group (Kenya) — 4 073 194 $ .
Le Monde (France) — 4 014 512 $ .
Bhekisisa (Afrique du Sud) — 3 990 182 $ .
El País — 3 968 184 $ .
BBC — 3 668 657 $ .
CNN — 3 600 000 $ .
KCET — 3 520 703 $ .
Population Communications International (population.org) — 3 500 000 $ .
Le Daily Telegraph — 3 446 801 $ .
Chalkbeat – 2 672 491 $ .
The Education Post — 2 639 193 $ .
Rockhopper Productions (Royaume-Uni) — 2 480 392 $ .
Société de radiodiffusion publique — 2 430 949 $ .
Upworthy – 2 339 023 $ .
Financial Times — 2 309 845 $ .
Les 74 médias — 2 275 344 $ .
Texas Tribune — 2 317 163 $ .
Punch (Nigéria) — 2 175 675 $ .
Nouvelles profondément – 1 612 122 $ .
L’Atlantique – – 1 403 453 $ .
Radio publique du Minnesota — 1 290 898 $ .
YR Media — 1 125 000 $ .
Le nouvel humanitaire — 1 046 457 $ .
Sheger FM (Éthiopie) – 1 004 600 $ .
Al-Jazeera — 1 000 000 $ .
ProPublica — 1 000 000 $ .
Médias publics croisés — 810 000 $ .
Magazine Grist — 750 000 $ .
Kurzgesagt — 570 000 $ .
Educational Broadcasting Corp — 506 504 $.
Classique 98,1 — 500 000 $.
PBS – 499 997 $ .
Gannett – 499 651 $.
Mail and Guardian (Afrique du Sud) — 492 974 $ .
À l’intérieur de l’enseignement supérieur. — 439 910 $.
Jour ouvrable (Nigéria) — 416 900 $ .
Medium.com — 412 000 $ .
Nutopia — 350 000 $.
Independent Television Broadcasting Inc. — 300 000 $ .
Service de télévision indépendant, Inc. — 300 000 $ .
Caixin Media (Chine) — 250 000 $ .
Service d’information du Pacifique — 225 000 $ .
Journal national — 220 638 $.
Chronique de l’enseignement supérieur — 149 994 $.
Belle et Wissell, Co. — 100 000 $.
Fiducie des médias — 100 000 $.
Radio publique de New York — 77 290 $.
KUOW – Radio publique Puget Sound – 5 310 $.
Ensemble, ces dons totalisent 166 216 526 $. L’argent est généralement dirigé vers des problèmes qui tiennent à cœur aux Gates.
Par exemple, la subvention de 3,6 millions de dollars de CNN a été consacrée à « un reportage sur l’égalité des sexes avec un accent particulier sur les pays les moins avancés, en produisant du journalisme sur les inégalités quotidiennes subies par les femmes et les filles à travers le monde », tandis que le Texas Tribune a reçu des millions pour « accroître la sensibilisation et l’engagement du public sur les questions de réforme de l’éducation au Texas. »
top 10 contributors 2020
- Allemagne ~620 millions
- Bill Gates ~390 millions
- UK ~290 millions
- UE ~230 millions
- USA ~220 millions
- GAVI ~190 millions
- Arabie séoudite ~150 millions
- Japon ~ 140 millions
- UN fondation ~120 millions
- banque mondiale ~100 millions
top 10 = 2457 millions $ => 61% du budget
La fondation Gates est l’acteur non étatique le plus puissant de la planète. Sa dotation financière est d’environ 46,8 milliards de dollars en 2018, un montant supérieur au produit intérieur brut (PIB) de la Côte d’ivoire, de la Jordanie ou encore de l’Islande. Si la fondation Gates était un Etat, selon les données de la Banque mondiale, elle serait le 91e plus riche du monde.
Son poids est particulièrement important dans le domaine de la santé, son cœur d’activité. La Fondation Bill et Melinda Gates est le deuxième plus important contributeur au budget biennal de l’OMS, et s’apprête à passer premier après le gel des financements américains. Elle est par ailleurs, devant les Etats-Unis, le principal financeur de l’alliance GAVI, l’Alliance pour les vaccins.
La fondation Gates est le deuxième contributeur direct au budget de l’OMS
A part les Etats-Unis, aucun pays ni aucune ONG n’a davantage contribué au budget de l’OMS sur l’exercice 2018-2019.
Etats-UnisFondation Bill et Melinda GatesAlliance GAVIRoyaume-UniAllemagneBureau des affaires humanitaires (ONU)Rotary InternationalCommission européenneBanque mondialeJapon
515
15,18
12,12
8,18
7,91
5,33
4,48
3,32
3,05
3
2,59
Source : OMS
La Fondation Bill et Melinda Gates a procédé à 37 versements à l’OMS en 2019, pour un montant total de 194 millions de dollars. Cette influence est aussi indirecte, puisque l’ONG investit dans de nombreux pays (comme le Nigeria) ou des organisations (comme l’alliance GAVI pour la vaccination mondiale, les programmes de développement des Nations unies ou, par le passé, le National Philanthropic Trust) qui figurent parmi les principaux donateurs minoritaires au budget de l’OMS.
Par Yves Mamou
Publié le 15 décembre 2005 à 14h49 - Mis à jour le 19 janvier 2007 à 09h21
A partir d'un don initial de 750 millions de dollars, vite augmenté à 1 milliard, la fondation Gates a redynamisé la politique de vaccinations. Gouvernements, organisations internationales, ONG... siègent au GAVI et ont accepté de remettre au pot dans le but d'enrayer le déclin des grandes campagnes de vaccination des années 1980-1990.
Entre 2000 et mars 2005, le GAVI et le Vaccine Fund ont rassemblé 1,3 milliard de dollars. La fondation Gates a promis un autre chèque de 750 millions de dollars pendant que les mêmes ont promis d'unir leurs efforts une seconde fois pour rassembler 570 millions de dollars. Soit une somme globale de 2, 5 milliards de dollars qui devait être progressivement rassemblée entre 2000 et 2010.
Le GAVI a financé la distribution de 1,2 milliard de seringues autobloquantes — pour éviter leur réutilisation — ou bien donné 20 dollars pour chaque enfant qu'un gouvernement d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique latine s'engage à vacciner : 10 dollars d'avance, le reste étant distribué après qu'un audit indépendant a attesté de la réalité de la vaccination.
Autre technique : un pays qui prouve un taux de couverture vaccinale d'au moins 50 % peut bénéficier de subventions qui viendront financer l'introduction de nouveaux vaccins.
Le GAVI a également élargi la palette des vaccins et permis d'engager des programmes sur des produits sous-utilisés contre l'hépatite B, les maladies respiratoires, la méningite et la fièvre jaune. GAVI ou pas, les deux études montrent que le système de financement actuel arrive à bout de souffle. "La santé des enfants sur l'ensemble de la planète oblige à trouver d'autres solutions", conclut M. Peny. Il serait vain d'attendre de la philanthropie de quelques milliardaires l'éradication d'une demi-douzaine de maladies mortelles ou invalidantes.
Actuellement un tiers des coûts de vaccination sont pris en charge par les gouvernements des pays pauvres. Il est logique que les pays riches leur demandent de maintenir cet effort, et même de l'accroître lorsqu'ils le peuvent. Mais il est aussi de l'intérêt des pays riches de continuer d'investir dans la santé des populations démunies. Ne serait-ce que parce que les courants migratoires des pays pauvres vers les pays riches atteignent une telle ampleur aujourd'hui qu'ils peuvent réactiver en Europe et aux Etats Unis des maladies que l'on croyait depuis longtemps disparues
HelloAsso
@helloasso
Après analyse de notre équipe, nous avons pris la décision de suspendre la collecte du projet Oasis One Lab. Plus d’informations ci-dessous cc @GDarmanin
@MarleneSchiappa
@SarahElHairy
Est-il vrai que Facebook rémunère «le Monde» et «Libération» pour aider à trier les fake news ?
Le réseau social demande en effet à plusieurs médias français de vérifier certains contenus. Un système qui n'empêche pas «Libération» d'écrire des articles de manière critique concernant Facebook.
Notre financement
Heidi.news est édité par l’entreprise Heidi Media SA, dont le siège social est au 50 rue de Malatrex, 1201 Genève. L’entreprise est inscrite au Registre du commerce
La société Heidi Media SA et ses actionnaires
Le financement de la société a été assuré par ses actionnaires depuis sa création à fin 2017. Le site Heidi.news a été lancé le 2 mai 2019.
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Les actionnaires de la société ne sont pas légalement tenus de dévoiler leur identité, mais ils y ont été invités par la société. Nous respectons le souhait de certains d’entre eux de rester anonymes. La majorité du capital social est détenue par les cofondateurs et les salariés du média. Au dernier état (31.8.2020), la liste des actionnaires de Heidi.news.
La FIDI (Fondation pour l’innovation et la diversité dans l’information)
Afin de favoriser et faciliter la recherche de dons en faveur de projets liés aux médias, Serge Michel et Tibère Adler (cofondateurs de Heidi.news) ont encouragé et suscité la création d’une nouvelle fondation en décembre 2019: la FIDI, ou Fondation pour l’innovation et la diversité dans l’information. La FIDI est inscrite au Registre du commerce et ses Statuts sont disponibles en ligne. Elle est reconnue d’utilité publique par le canton de Genève. Le conseil de fondation de la FIDI est présidé par Joëlle Kuntz et composé par ailleurs de Caroline Miller, Me Marc Balavoine (secrétaire de la fondation), Tibère Adler et Serge Michel. La FIDI a déjà prouvé son efficacité en contribuant, pour des donateurs qui le souhaitaient, à plusieurs projets développés par Heidi.news. Selon ses statuts, elle est aussi en mesure, dans la limite de ses moyens et de la volonté des donateurs, d'apporter du soutien à d'autres médias.
Les revenus opérationnels de Heidi.news
En 2020, les revenus de Heidi Media SA proviennent de cinq sources:
Les abonnements
Les ventes
Les partenariats
Les donations
Les projets spéciaux et prestations de fourniture de contenus
Heidi.news ne vend pas de publicité sur son site internet. Les newsletters de Heidi.news véhiculent régulièrement un bloc intitulé «Contenu partenaire» qui n’émane pas de la rédaction.
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Pour 2020, la liste des donations supérieures à CHF 10'000 reçues par Heidi.news s’établit comme suit (état au 31.8.2020):
Fondation Leenaards, Lausanne CHF 50’000 (donation générale, affectée au développement des flux sciences et santé de Heidi.news)
Fondation H. Dudley Wright, Genève CHF 50’000 (donation générale, non affectée)
Ferring International Center SA, St-Prex, CHF 250’000 (donation générale, non affectée)
Monsieur Guy Demole, via la Fondation FIDI, CHF 50’000 (donation générale, non affectée)
Fondation Yves et Inez Oltramare, Genève, CHF 20’000 (donation spécifique, projet vidéo “The virus that is changing the world”, en partenariat avec le Graduate Institute).
Fondation du domaine de Villette, CHF 100’000 (donation spécifique, projet «Abonnements jeunes à prix libre»)
Fondation Gebert Rüf (CHF 100’000), fondation Volkart (CHF 20’000), fondation Ernst Göhner (CHF 15’000), agissant en consortium via la fondation FIDI (donation spécifique, projet Pop Science)
Au surplus, Heidi.news a reçu de nombreuses donations de la part d’abonnés ayant arrondi généreusement «vers le haut» le montant de leur abonnement, afin de soutenir le média. Pour 2020, au dernier état (31.8.2020), ceci correspondait à 323 donateurs et donatrices pour un montant global de 19’438 francs.
Les projets spéciaux et fourniture de contenus pour des tiers constituent une catégorie à part dans les revenus de Heidi.news. Il s’agit à chaque fois d’activités spécifiques, ayant un objectif et un public particulier, mais restant en lien avec l’activité principale de Heidi.news. Mentionnons les projets principaux:
Pop Science propose des vidéos de familiarisation avec la science et les concepts scientifiques pour les jeunes. Les vidéos sont réalisées par Heidi.news. Le projet est financé par les fondations Gebert Rüf, Ernst Göhner et Volkart, agissant ensemble via la fondation FIDI (le financement de premier niveau est attribué à la FIDI, qui finance ensuite Heidi.news pour la réalisation).
Geneva Solutions est une plateforme journalistique reflétant l’actualité de la Genève internationale. Le projet a remporté un appel à projets (décembre 2019) organisé conjointement par la Confédération, le canton de Genève et la ville de Genève. Les trois collectivités publiques assument le financement de base de Geneva Solutions (CHF 292’000 au total, dont 150’000 par la Confédération, 102’000 par le canton de Genève et 40’000 par la ville de Genève), qui sera étendu par d’autres apports, notamment philanthropiques. La plateforme est portée par la fondation FIDI, qui récolte en premier niveau le financement des collectivités publiques et des donateurs. La FIDI dote ensuite Heidi.news des moyens financiers nécessaires à la réalisation du projet. Geneva Solutions est dotée d’une équipe dédiée.
Plus d'informations
Heidi.news produit et réalise le contenu du magazine du Grand Théâtre de Genève depuis l’automne 2019 (voir les éditions du magazine).
À l’exception très spécifique du projet Geneva Solutions, Heidi.news ne reçoit aucun argent public pour soutenir ses propres activités. Pourtant, nous considérons que les médias font partie de la culture au sens large et sont nécessaires au fonctionnement démocratique. Le plus souvent, les grandes activités culturelles (festivals, musées, théâtres) reposent sur trois sources de financement, à savoir de l’argent privé (billetterie, sponsoring), de l’argent philanthropique (mécénat, donations) et de l’argent public (subventions).
Heidi.news, pour l’instant, a deux sources de financement: privées (abonnements, ventes, partenariats) et philanthropiques (donations). Si la Confédération ou les cantons devaient mettre en place une aide financière publique pour les médias en ligne (le Parlement fédéral est appelé à décider sur ce point en automne 2020), Heidi.news serait capable d’enrichir son offre éditoriale avec une troisième source de financement, cohérente avec les deux premières.