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L’OMS doit décider de prolonger ou d'abandonner les négociations sur un traité pandémique - Le Temps
Le Temps
Temps fort, mardi 28 mai 2024 955 mots, p. 3
A l'OMS, un traité pandémique sur le balan
DÉFIS SANITAIRES L'Assemblée mondiale de la santé, qui s'est ouverte hier à Genève en présence de nombreux ministres de la Santé, dont Elisabeth Baume-Schneider, aura son heure de vérité aujourd'hui. La capacité de la planète à riposter à une future pandémie est en jeu
FINANCEMENTS
Les contributions volontaires (et non obligatoires) à l'OMS:
- Etats-Unis: 1,019 milliard de dollars
- Fondation Bill & Melinda Gates: 829 millions
- Allemagne: 621 millions
- Alliance Gavi: 481 millions
- Union européenne: 367 millions. (LT)
@StephaneBussard
Il fallait voir l'effervescence du Palais des Nations hier à Genève à l'occasion de l'ouverture de la 77e Assemblée mondiale de la santé (AMS). Ministres de la Santé - dont la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider -, experts, ONG, tous affairés à résoudre les grands problèmes de la santé globale. Les enjeux sanitaires mondiaux ne manquent pas. Mais pour l'heure, le principal objet qui aurait dû être soumis à l'AMS pour approbation, un traité pandémique, n'a pas obtenu dans les temps le consensus nécessaire après de longues tractations menées dans le cadre de l'Organe intergouvernemental de négociations. Un tel instrument juridique contraignant changerait la manière dont la planète se prépare et anticipe la riposte à une future pandémie.
Points de désaccord
Mais, explique Michel Kazatchkine, membre du Groupe d'experts indépendant pour la préparation et la réponse aux pandémies, il y a encore trop de « points de désaccord ». Les 194 Etats membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ne s'entendent pas sur le Système d'accès aux pathogènes et de partage des bénéfices (P-ABS). Ce dispositif faciliterait l'échange d'échantillons d'agents pathogènes et de données de séquences génétiques et permettrait une riposte plus rapide en termes de fabrication de vaccins et de traitements. Les Etats du Nord et du Sud butent aussi sur les transferts de technologie et leur financement, les questions de propriété intellectuelle relatives aux brevets.
Directeur général de l'OMS, l'Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus reste néanmoins optimiste. Lors de son allocution hier à la tribune de l'ONU, il s'est dit confiant dans la capacité de la communauté internationale à faire aboutir les négociations sur un traité pandémique. Aujourd'hui, ce sera le moment de vérité: les Etats membres décideront s'ils prolongent le temps de négociation ou non. « Là où il y a une volonté, il y a un chemin, a relevé celui que les diplomates appellent affectueusement le docteur Tedros. Personne ne dit que le multilatéralisme est facile, mais il n'y a pas d'autre option. »
Ancienne coprésidente du Groupe d'experts indépendant, l'ex-première ministre néo-zélandaise Helen Clark appelle à constituer un nouveau bureau plus restreint de l'Organe de négociation pour revoir les éléments du projet de traité au sujet desquels le monde est encore très divisé. « Les Etats membres doivent négocier et adopter un accord avant la fin de cette année », martèle Helen Clark. Michel Kazatchkine va plus loin. Au vu de la nature très politique et très large des discussions sur un traité, cet ancien directeur du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme pense qu'il pourrait être utile de négocier les derniers articles controversés à New York. « Là, le sujet n'est plus purement sanitaire. Il touche à la géopolitique et à l'économie. »
Séquençage génomique
Professeur émérite à l'Université Georgetown à Washington et spécialiste de la santé globale, Lawrence Gostin estime impératif que la planète se dote d'un traité pandémique. « Il rendra le monde plus sûr et plus juste. Le projet de traité actuel présente de nombreux défauts, notamment le manque de mise en oeuvre et de redevabilité. Mais il serait bénéfique pour les pays du Nord et du Sud. Les premiers souhaitent un échange d'informations scientifiques en temps réel. C'est capital pour procéder à des alertes précoces en cas d'épidémie et un partage rapide d'échantillons d'agents pathogènes et de leur séquençage génomique. C'est nécessaire pour prévenir la propagation d'une épidémie, mais aussi pour faciliter la recherche et le développement de vaccins et de traitements salvateurs. »
Le directeur général de l'OMS appelle à un sursaut de la communauté internationale en matière de financement de la santé. « Même avant la pandémie de Covid-19, le monde était en retard par rapport aux Objectifs de développement durable (ODD « Santé et Bien-Etre »). Maintenant, c'est encore pire. » Pour ce qui est de l'OMS elle-même, Tedros Adhanom Ghebreyesus a exhorté les Etats membres à « renforcer et à équiper » l'OMS comme il se doit: « L'OMS est une organisation avec un mandat unique, avec une empreinte et une légitimité globale. Or son financement est fragmenté et imprévisible. Seules 17% des contributions des Etats membres sont obligatoires. Le reste est volontaire et tributaire de quelques donateurs ». Au début de l'OMS, poursuit le docteur Tedros, la proportion était inverse. Les contributions obligatoires constituaient l'essentiel du budget.
Pour rappeler le rôle central que joue son organisation dans la lutte contre de nombreuses maladies infectieuses et non transmissibles, il a cité l'ex-premier ministre britannique Gordon Brown: « Si l'OMS n'existait pas, il faudrait l'inventer. » L'OMS doit présenter cette semaine son programme de travail pour la période 2025-2028. Elle a besoin de 11,1 milliards de dollars pour le financer. Pour ce faire, elle a l'intention de lancer un nouveau « cycle d'investissement » en faisant appel à une très large palette de donateurs, en particulier des fondations. L'espoir est de lever ainsi déjà 7 milliards de dollars.
Illustration(s) :
En ouvrant l'Assemblée mondiale de la santé hier à Genève, la conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider a plaidé pour que les 194 membres de l'OMS continuent à négocier un accord anti-pandémies et a promis que Berne s'engagerait pour un « résultat significatif » . (27 MAI 2024/SALVATORE DI NOLFI/EPA)
ONU - propose de prendre le contrôle du système financier mondial. Avec l'aide de Bill Gates.
L'ONU a parrainé le "Panel de haut niveau sur la coopération numérique", avec la Fondation Gates & Jack Ma, créateur du système chinois de crédit social.
Proposition d'un "organe faîtier" pour prendre en charge l'ensemble du système financier afin de "renforcer sa cohérence et d'aligner ses priorités sur son agenda 2030".
Awards Directly to Media Outlets:
NPR- $24,663,066
The Guardian (including TheGuardian.org)- $12,951,391
Cascade Public Media – $10,895,016
Public Radio International (PRI.org/TheWorld.org)- $7,719,113
The Conversation- $6,664,271
Univision- $5,924,043
Der Spiegel (Germany)- $5,437,294
Project Syndicate- $5,280,186
Education Week – $4,898,240
WETA- $4,529,400
NBCUniversal Media- $4,373,500
Nation Media Group (Kenya) – $4,073,194
Le Monde (France)- $4,014,512
Bhekisisa (South Africa) – $3,990,182
El País – $3,968,184
BBC- $3,668,657
CNN- $3,600,000
KCET- $3,520,703
Population Communications International (population.org) – $3,500,000
The Daily Telegraph – $3,446,801
Chalkbeat – $2,672,491
The Education Post- $2,639,193
Rockhopper Productions (U.K.) – $2,480,392
Corporation for Public Broadcasting – $2,430,949
UpWorthy – $2,339,023
Financial Times – $2,309,845
The 74 Media- $2,275,344
Texas Tribune- $2,317,163
Punch (Nigeria) – $2,175,675
News Deeply – $1,612,122
The Atlantic- $1,403,453
Minnesota Public Radio- $1,290,898
YR Media- $1,125,000
The New Humanitarian- $1,046,457
Sheger FM (Ethiopia) – $1,004,600
Al-Jazeera- $1,000,000
ProPublica- $1,000,000
Crosscut Public Media – $810,000
Grist Magazine- $750,000
Kurzgesagt – $570,000
Educational Broadcasting Corp – $506,504
Classical 98.1 – $500,000
PBS – $499,997
Gannett – $499,651
Mail and Guardian (South Africa)- $492,974
Inside Higher Ed.- $439,910
BusinessDay (Nigeria) – $416,900
Medium.com – $412,000
Nutopia- $350,000
Independent Television Broadcasting Inc. – $300,000
Independent Television Service, Inc. – $300,000
Caixin Media (China) – $250,000
Pacific News Service – $225,000
National Journal – $220,638
Chronicle of Higher Education – $149,994
Belle and Wissell, Co. $100,000
Media Trust – $100,000
New York Public Radio – $77,290
KUOW – Puget Sound Public Radio – $5,310
Together, these donations total $166,216,526. The money is generally directed towards issues close to the Gateses hearts. For example, the $3.6 million CNN grant went towards “report[ing] on gender equality with a particular focus on least developed countries, producing journalism on the everyday inequalities endured by women and girls across the world,” while the Texas Tribune received millions to “to increase public awareness and engagement of education reform issues in Texas.” Given that Bill is one of the charter schools’ most fervent supporters, a cynic might interpret this as planting pro-corporate charter school propaganda into the media, disguised as objective news reporting.
The Gates Foundation has also given nearly $63 million to charities closely aligned with big media outlets, including nearly $53 million to BBC Media Action, over $9 million to MTV’s Staying Alive Foundation, and $1 million to The New York Times Neediest Causes Fund. While not specifically funding journalism, donations to the philanthropic arm of a media player should still be noted.
Gates continues to underwrite a wide network of investigative journalism centers as well, totaling just over $38 million, more than half of which has gone to the D.C.-based International Center for Journalists to expand and develop African media.
These centers include:
International Center for Journalists- $20,436,938
Premium Times Centre for Investigative Journalism (Nigeria) – $3,800,357
The Pulitzer Center for Crisis Reporting – $2,432,552
Fondation EurActiv Politech – $2,368,300
International Women’s Media Foundation – $1,500,000
Center for Investigative Reporting – $1,446,639
InterMedia Survey institute – $1,297,545
The Bureau of Investigative Journalism – $1,068,169
Internews Network – $985,126
Communications Consortium Media Center – $858,000
Institute for Nonprofit News – $650,021
The Poynter Institute for Media Studies- $382,997
Wole Soyinka Centre for Investigative Journalism (Nigeria) – $360,211
Institute for Advanced Journalism Studies – $254,500
Global Forum for Media Development (Belgium) – $124,823
Mississippi Center for Investigative Reporting – $100,000
In addition to this, the Gates Foundation also plies press and journalism associations with cash, to the tune of at least $12 million. For example, the National Newspaper Publishers Association — a group representing more than 200 outlets — has received $3.2 million.
The list of these organizations includes:
Education Writers Association – $5,938,475
National Newspaper Publishers Association – $3,249,176
National Press Foundation- $1,916,172
Washington News Council- $698,200
American Society of News Editors Foundation – $250,000
Reporters Committee for Freedom of the Press- $25,000
This brings our running total up to $216.4 million.
The foundation also puts up the money to directly train journalists all over the world, in the form of scholarships, courses and workshops. Today, it is possible for an individual to train as a reporter thanks to a Gates Foundation grant, find work at a Gates-funded outlet, and to belong to a press association funded by Gates. This is especially true of journalists working in the fields of health, education and global development, the ones Gates himself is most active in and where scrutiny of the billionaire’s actions and motives are most necessary.
Gates Foundation grants pertaining to the instruction of journalists include:
Johns Hopkins University – $1,866,408
Teachers College, Columbia University- $1,462,500
University of California Berkeley- $767,800
Tsinghua University (China) – $450,000
Seattle University – $414,524
Institute for Advanced Journalism Studies – $254,500
Rhodes University (South Africa) – $189,000
Montclair State University- $160,538
Pan-Atlantic University Foundation – $130,718
World Health Organization – $38,403
The Aftermath Project- $15,435
The BMGF also pays for a wide range of specific media campaigns around the world. For example, since 2014 it has donated $5.7 million to the Population Foundation of India in order to create dramas that promote sexual and reproductive health, with the intent to increase family planning methods in South Asia. Meanwhile, it alloted over $3.5 million to a Senegalese organization to develop radio shows and online content that would feature health information. Supporters consider this to be helping critically underfunded media, while opponents might consider it a case of a billionaire using his money to plant his ideas and opinions into the press.
Media projects supported by the Gates Foundation:
European Journalism Centre – $20,060,048
World University Service of Canada – $12,127,622
Well Told Story Limited – $9,870,333
Solutions Journalism Inc.- $7,254,755
Entertainment Industry Foundation – $6,688,208
Population Foundation of India- $5,749,826 –
Participant Media – $3,914,207
Réseau Africain de l’Education pour la santé- $3,561,683
New America – $3,405,859
AllAfrica Foundation – $2,311,529
Steps International – $2,208,265
Center for Advocacy and Research – $2,200,630
The Sesame Workshop – $2,030,307
Panos Institute West Africa – $1,809,850
Open Cities Lab – $1,601,452
Harvard university – $1,190,527
Learning Matters – $1,078,048
The Aaron Diamond Aids Research Center- $981,631
Thomson Media Foundation- $860,628
Communications Consortium Media Center – $858,000
StoryThings- $799,536
Center for Rural Strategies – $749,945
The New Venture Fund – $700,000
Helianthus Media – $575,064
University of Southern California- $550,000
World Health Organization- $530,095
Phi Delta Kappa International – $446,000
Ikana Media – $425,000
Seattle Foundation – $305,000
EducationNC – $300,000
Beijing Guokr Interactive – $300,000
Upswell- $246,918
The African Academy of Sciences – $208,708
Seeking Modern Applications for Real Transformation (SMART) – $201,781
Bay Area Video Coalition- $190,000
PowHERful Foundation – $185,953
PTA Florida Congress of Parents and Teachers – $150,000
ProSocial – $100,000
Boston University – $100,000
National Center for Families Learning – $100,000
Development Media International – $100,000
Ahmadu Bello University- $100,000
Indonesian eHealth and Telemedicine Society – $100,000
The Filmmakers Collaborative – $50,000
Foundation for Public Broadcasting in Georgia Inc. – $25,000
SIFF – $13,000
Total: $97,315,408
18-11-2021
Selon MintPress News, la Fondation Bill & Melinda Gates a fait un don d’au moins 319 millions de dollars pour financer des projets médiatiques dans des centaines d’organisations, dont CNN, NBC, NPR, PBS et The Atlantic, soulevant des questions sur la capacité de ces médias à faire des reportages objectifs sur Gates et son travail.
L'argent de la Fondation Gates destiné aux programmes médiatiques a été divisé en plusieurs sections.
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Jusqu’à son récent divorce désordonné, Bill Gates bénéficiait d’une sorte de laissez-passer gratuit dans les médias d’entreprise. Généralement présenté comme un gentil nerd qui veut sauver le monde, le cofondateur de Microsoft a même été surnommé sans ironie « Saint Bill » par The Guardian.
Alors que les empires médiatiques d’ autres milliardaires sont relativement bien connus, la mesure dans laquelle l’argent de Gates garantit le paysage médiatique moderne ne l’est pas. Après avoir trié plus de 30 000 subventions individuelles, MintPress peut révéler que la Fondation Bill & Melinda Gates (BMGF) a fait plus de 300 millions de dollars de dons pour financer des projets médiatiques.
Les destinataires de cet argent comprennent bon nombre des médias les plus importants des États-Unis, notamment CNN, NBC, NPR, PBS et The Atlantic.
Gates parraine également une myriade d’organisations étrangères influentes, dont la BBC, The Guardian, The Financial Times et The Daily Telegraph au Royaume-Uni ; des journaux européens de premier plan tels que Le Monde (France), Der Spiegel (Allemagne) et El País (Espagne) ; ainsi que de grands diffuseurs mondiaux comme Al-Jazeera.
L’argent de la Fondation Gates destiné aux programmes médiatiques a été divisé en plusieurs sections, présentées par ordre numérique décroissant, et comprend un lien vers la subvention correspondante sur le site Web de l’organisation.
Récompenses directement aux médias :
Radio publique nationale — 24 663 066 $ .
The Guardian (y compris TheGuardian.org ) – 12 951 391 $ .
Médias publics en cascade — 10 895 016 $ .
Public Radio International (PRI.org/TheWorld.org) — 7 719 113 $ .
La conversation — 6 664 271 $ .
Univision — 5 924 043 $ .
Der Spiegel (Allemagne) — 5 437 294 $.
Syndicat de projet — 5 280 186 $ .
Semaine de l’éducation — 4 898 240 $ .
WETA – 4 529 400 $ .
NBCUniversal Media — 4 373 500 $ .
Nation Media Group (Kenya) — 4 073 194 $ .
Le Monde (France) — 4 014 512 $ .
Bhekisisa (Afrique du Sud) — 3 990 182 $ .
El País — 3 968 184 $ .
BBC — 3 668 657 $ .
CNN — 3 600 000 $ .
KCET — 3 520 703 $ .
Population Communications International (population.org) — 3 500 000 $ .
Le Daily Telegraph — 3 446 801 $ .
Chalkbeat – 2 672 491 $ .
The Education Post — 2 639 193 $ .
Rockhopper Productions (Royaume-Uni) — 2 480 392 $ .
Société de radiodiffusion publique — 2 430 949 $ .
Upworthy – 2 339 023 $ .
Financial Times — 2 309 845 $ .
Les 74 médias — 2 275 344 $ .
Texas Tribune — 2 317 163 $ .
Punch (Nigéria) — 2 175 675 $ .
Nouvelles profondément – 1 612 122 $ .
L’Atlantique – – 1 403 453 $ .
Radio publique du Minnesota — 1 290 898 $ .
YR Media — 1 125 000 $ .
Le nouvel humanitaire — 1 046 457 $ .
Sheger FM (Éthiopie) – 1 004 600 $ .
Al-Jazeera — 1 000 000 $ .
ProPublica — 1 000 000 $ .
Médias publics croisés — 810 000 $ .
Magazine Grist — 750 000 $ .
Kurzgesagt — 570 000 $ .
Educational Broadcasting Corp — 506 504 $.
Classique 98,1 — 500 000 $.
PBS – 499 997 $ .
Gannett – 499 651 $.
Mail and Guardian (Afrique du Sud) — 492 974 $ .
À l’intérieur de l’enseignement supérieur. — 439 910 $.
Jour ouvrable (Nigéria) — 416 900 $ .
Medium.com — 412 000 $ .
Nutopia — 350 000 $.
Independent Television Broadcasting Inc. — 300 000 $ .
Service de télévision indépendant, Inc. — 300 000 $ .
Caixin Media (Chine) — 250 000 $ .
Service d’information du Pacifique — 225 000 $ .
Journal national — 220 638 $.
Chronique de l’enseignement supérieur — 149 994 $.
Belle et Wissell, Co. — 100 000 $.
Fiducie des médias — 100 000 $.
Radio publique de New York — 77 290 $.
KUOW – Radio publique Puget Sound – 5 310 $.
Ensemble, ces dons totalisent 166 216 526 $. L’argent est généralement dirigé vers des problèmes qui tiennent à cœur aux Gates.
Par exemple, la subvention de 3,6 millions de dollars de CNN a été consacrée à « un reportage sur l’égalité des sexes avec un accent particulier sur les pays les moins avancés, en produisant du journalisme sur les inégalités quotidiennes subies par les femmes et les filles à travers le monde », tandis que le Texas Tribune a reçu des millions pour « accroître la sensibilisation et l’engagement du public sur les questions de réforme de l’éducation au Texas. »
Étant donné que Bill est l’un des plus fervents partisans des écoles à charte , un cynique pourrait interpréter cela comme une propagande pro-entreprise des écoles à charte dans les médias, déguisée en reportage objectif.
La Fondation Gates a également versé près de 63 millions de dollars à des organisations caritatives étroitement liées aux grands médias , dont près de 53 millions de dollars à BBC Media Action, plus de 9 millions de dollars à la Staying Alive Foundation de MTV et 1 million de dollars au New York Times Neediest Causes Fund.
Bien qu’ils ne financent pas spécifiquement le journalisme, les dons à la branche philanthropique d’un acteur multimédia doivent tout de même être notés.
Gates continue également de souscrire à un vaste réseau de centres de journalisme d’investigation, totalisant un peu plus de 38 millions de dollars, dont plus de la moitié sont allés au Centre international des journalistes basé à Washington pour étendre et développer les médias africains.
Ces centres comprennent :
Centre international des journalistes — 20 436 938 $ .
Premium Times Center for Investigative Journalism (Nigéria) — 3 800 357 $ .
Le Pulitzer Center for Crisis Reporting — 2 432 552 $ .
Fondation EurActiv Politech — 2 368 300 $ .
Fondation internationale des femmes dans les médias — 1 500 000 $ .
Centre de reportage d’investigation — 1 446 639 $ .
Institut InterMedia Survey — 1 297 545 $ .
Le Bureau du journalisme d’investigation — 1 068 169 $ .
Réseau Internews — 985 126 $ .
Centre des médias du Consortium des communications — 858 000 $ .
Institute for Nonprofit News — 650 021 $ .
Le Poynter Institute for Media Studies — 382 997 $ .
Centre Wole Soyinka pour le journalisme d’investigation (Nigéria) — 360 211 $ .
Institut d’études avancées en journalisme — 254 500 $ .
Forum mondial pour le développement des médias (Belgique) — 124 823 $ .
Mississippi Center for Investigative Reporting — 100 000 $ .
En plus de cela, la Fondation Gates offre également de l’argent aux associations de presse et de journalisme, à hauteur d’au moins 12 millions de dollars. Par exemple, la National Newspaper Publishers Association — un groupe représentant plus de 200 points de vente — a reçu 3,2 millions de dollars.
La liste de ces organisations comprend :
Association des écrivains en éducation — 5 938 475 $ .
Association nationale des éditeurs de journaux — 3 249 176 $ .
Fondation nationale de la presse — 1 916 172 $ .
Conseil de l’information de Washington — 698 200 $ .
Fondation de l’American Society of News Editors — 250 000 $ .
Comité des journalistes pour la liberté de la presse — 25 000 $ .
Cela porte notre total cumulé à 216,4 millions de dollars.
La fondation finance également la formation directe de journalistes du monde entier, sous forme de bourses, de cours et d’ateliers.
Aujourd’hui, il est possible pour un individu de suivre une formation de journaliste grâce à une subvention de la Fondation Gates, de trouver du travail dans un point de vente financé par Gates et d’appartenir à une association de presse financée par Gates.
Cela est particulièrement vrai des journalistes travaillant dans les domaines de la santé, de l’éducation et du développement mondial, ceux dans lesquels Gates lui-même est le plus actif et où l’examen minutieux des actions et des motivations du milliardaire est le plus nécessaire.
Les subventions de la Fondation Gates relatives à l’instruction des journalistes comprennent :
Université Johns Hopkins — 1 866 408 $ .
Teachers College, Columbia University – 1 462 500 $ .
Université de Californie à Berkeley – 767 800 $.
Université Tsinghua (Chine) — 450 000 $ .
Université de Seattle – 414 524 $ .
Institut d’études avancées en journalisme — 254 500 $.
Université de Rhodes (Afrique du Sud) — 189 000 $ .
Université d’État de Montclair — 160 538 $ .
Fondation universitaire panatlantique — 130 718 $ .
Organisation mondiale de la santé — 38 403 $ .
Le projet Aftermath — 15 435 $ .
La BMGF finance également un large éventail de campagnes médiatiques spécifiques à travers le monde. Par exemple, depuis 2014, elle a fait un don de 5,7 millions de dollars à la Population Foundation of India afin de créer des pièces de théâtre qui promeuvent la santé sexuelle et reproductive, dans le but d’augmenter les méthodes de planification familiale en Asie du Sud.
Pendant ce temps, il a alloué plus de 3,5 millions de dollars à une organisation sénégalaise pour développer des émissions de radio et du contenu en ligne contenant des informations sur la santé.
Les partisans considèrent que cela aide des médias gravement sous-financés, tandis que les opposants pourraient considérer qu’il s’agit d’un milliardaire utilisant son argent pour diffuser ses idées et ses opinions dans la presse.
Projets médias soutenus par la Fondation Gates :
Centre européen de journalisme — 20 060 048 $ .
Entraide universitaire mondiale du Canada — 12 127 622 $ .
Well Told Story Limited — 9 870 333 $ .
Solutions Journalism Inc. — 7 254 755 $ .
Fondation de l’industrie du divertissement — 6 688 208 $.
Fondation de la population de l’Inde — 5 749 826 $ .
Médias participants — 3 914 207 $ .
Réseau Africain de l’Éducation pour la santé- — 3 561 683 $ .
Nouvelle Amérique — 3 405 859 $ .
Fondation AllAfrica — 2 311 529 $ .
Étapes internationales — 2 208 265 $ .
Centre de plaidoyer et de recherche — 2 200 630 $ .
L’atelier de sésame — 2 030 307 $ .
Institut Panos Afrique de l’Ouest — 1 809 850 $.
Laboratoire des villes ouvertes — 1 601 452 $.
Université Harvard — 1 190,527 $ .
Questions d’apprentissage — 1 078 048 $ .
Le Centre de recherche Aaron Diamond sur le sida — 981 631 $ .
Fondation des médias Thomson — 860 628 $ .
Centre des médias du Consortium des communications — 858 000 $ .
Histoires – 799 536 .
Centre de stratégies rurales — 749 945 $ .
Le nouveau fonds de capital-risque — 700 000 $.
Helianthus Media — 575 064 $.
Université de Californie du Sud — 550 000 $ .
Organisation mondiale de la santé — 530 095 $ .
Phi Delta Kappa International — 446 000 $ .
Ikana Media — 425 000 $ .
Fondation de Seattle — 305 000 $ .
ÉducationNC — 300 000 $ .
Pékin Guokr Interactive – 300 000 $.
Montée en flèche — 246 918 $ .
L’Académie africaine des sciences — 208 708 $.
À la recherche d’applications modernes pour une transformation réelle (SMART) — 201 781 $ .
Coalition vidéo de la région de la baie — 190 000 $ .
Fondation PowHERful — 185 953 $ .
Congrès des parents et des enseignants de la PTA en Floride — 150 000 $.
ProSocial — 100 000 $.
Université de Boston — 100 000 $ .
Centre national pour l’apprentissage des familles — 100 000 $.
Development Media International — 100 000 $ .
Université Ahmadu Bello — 100 000 $ .
Société indonésienne de cybersanté et de télémédecine — 100 000 $ .
La collaboration des cinéastes — 50 000 $ .
Fondation pour la radiodiffusion publique en Géorgie Inc. — 25 000 $ .
SIFF — 13 000 $ .
Total : 97 315 408 $
319,4 millions de dollars et (beaucoup) plus
Ensemble, ces projets médiatiques parrainés par Gates s’élèvent à un total de 319,4 millions de dollars.
Cependant, cette liste non exhaustive présente des lacunes évidentes, ce qui signifie que le chiffre réel est sans aucun doute bien plus élevé. Premièrement, il ne compte pas les sous-subventions, c’est-à-dire l’argent donné par les bénéficiaires aux médias du monde entier.
Et tandis que la Fondation Gates favorise un air d’ouverture sur elle-même, il existe en réalité peu d’informations publiques précieuses sur ce qu’il advient de l’argent de chaque subvention, à l’exception d’une courte description d’une ou deux phrases écrite par la fondation elle-même sur son site Web. .
Seuls les dons aux organisations de presse elles-mêmes ou aux projets pouvant être identifiés à partir des informations sur le site Web de la Fondation Gates en tant que campagnes médiatiques ont été comptabilisés, ce qui signifie que des milliers de subventions comportant un élément médiatique n’apparaissent pas dans cette liste.
Un exemple est le partenariat de la BMGF avec ViacomCBS, la société qui contrôle CBS News, MTV, VH1, Nickelodeon et BET. Les médias de l’époque indiquaient que la Fondation Gates payait le géant du divertissement pour insérer des informations et des messages d’intérêt public dans sa programmation et que Gates était intervenu pour modifier les scénarios d’émissions populaires comme ER et Law & Order: SVU.
Cependant, lors de la vérification de la base de données des subventions de BMGF, « Viacom » et « CBS » sont introuvables, la subvention probable en question (totalisant plus de 6 millions de dollars) décrivant simplement le projet comme une « campagne d’engagement public visant à améliorer les taux d’obtention du diplôme d’études secondaires et taux d’achèvement des études postsecondaires visant spécifiquement les parents et les étudiants », ce qui signifie qu’il n’a pas été compté dans le total officiel.
Il y a sûrement beaucoup d’autres exemples comme celui-ci. « Pour une organisation caritative privilégiée sur le plan fiscal qui clame si souvent l’importance de la transparence, il est remarquable à quel point la Fondation Gates est extrêmement secrète à propos de ses flux financiers » , a déclaré à MintPress Tim Schwab , l’un des rares journalistes d’investigation à avoir scruté le milliardaire de la technologie. .
Ne sont pas non plus incluses les subventions visant à produire des articles pour des revues universitaires. Bien que ces articles ne soient pas destinés à la consommation de masse, ils constituent régulièrement la base d’articles dans la presse grand public et aident à façonner les récits autour de questions clés.
La Fondation Gates a largement contribué aux sources universitaires, avec au moins 13,6 millions de dollars consacrés à la création de contenu pour la prestigieuse revue médicale The Lancet.
Et, bien sûr, même l’argent donné aux universités pour des projets purement de recherche finit par se retrouver dans des revues universitaires, et finalement, en aval dans les médias de masse. Les universitaires subissent de fortes pressions pour imprimer leurs résultats dans des revues prestigieuses ; « publier ou périr » est le mantra des départements universitaires.
Par conséquent, même ces types de subventions ont un effet sur nos médias. Ni ceux-ci ni les subventions finançant l’impression de livres ou la création de sites Web ne comptent dans le total, bien qu’ils soient aussi des formes de médias.
Profil bas, longs tentacules
Par rapport à d’autres milliardaires de la technologie, Gates a gardé son profil de contrôleur des médias relativement bas. L’ achat du Washington Post par le fondateur d’ Amazon Jeff Bezos pour 250 millions de dollars en 2013 était une forme d’influence médiatique très claire et évidente, tout comme la création par le fondateur d’eBay Pierre Omidyar de First Look Media, la société propriétaire de The Intercept.
Bien qu’ils passent plus inaperçus, Gates et ses entreprises ont accumulé une influence considérable dans les médias.
Nous comptons déjà sur des produits appartenant à Microsoft pour la communication (par exemple, Skype, Hotmail), les médias sociaux (LinkedIn) et le divertissement (Microsoft XBox). De plus, le matériel et les logiciels que nous utilisons pour communiquer sont souvent fournis par le Seattleite de 66 ans.
Combien de personnes lisant ceci le font sur un téléphone Microsoft Surface ou Windows et le font via le système d’exploitation Windows ? De plus, Microsoft détient des participations dans des géants des médias tels que Comcast et AT&T . Et le « MS » dans MSNBC signifie Microsoft.
Les gardiens des portes des médias
Le fait que la Fondation Gates finance une partie importante de notre écosystème médiatique entraîne de graves problèmes d’objectivité. « Les subventions de la fondation aux organisations de médias… soulèvent des questions de conflit d’intérêts évidentes : comment les reportages peuvent-ils être impartiaux lorsqu’un acteur majeur tient les cordons de la bourse ? » a écrit le Seattle Times local de Gates en 2011.
C’était avant que le journal n’accepte l’ argent de la BMGF pour financer sa section « laboratoire d’éducation ».
Les recherches de Schwab ont révélé que ce conflit d’intérêts va jusqu’au sommet : deux chroniqueurs du New York Times avaient écrit avec enthousiasme sur la Fondation Gates pendant des années sans révéler qu’ils travaillaient également pour un groupe – le Solutions Journalism Network – qui, comme le montre ci-dessus, a reçu plus de 7 millions de dollars de l’association caritative du milliardaire technologique.
Plus tôt cette année, Schwab a également refusé de co-reporter une histoire sur COVAX pour le Bureau of Investigative Journalism, soupçonnant que l’argent que Gates avait injecté dans le magasin rendrait impossible un reportage précis sur un sujet si proche du cœur de Gates.
Effectivement, lorsque l’article a été publié le mois dernier, il a répété l’affirmation selon laquelle Gates avait peu à voir avec l’échec de COVAX, reflétant la position de la BMGF et les citant tout au long. Ce n’est qu’à la toute fin de l’histoire de plus de 5 000 mots qu’il a révélé que l’organisation qu’elle défendait payait les salaires de son personnel.
«Je ne crois pas que Gates ait dit au Bureau of Investigative Journalism quoi écrire. Je pense que le bureau savait implicitement, voire inconsciemment, qu’il devait trouver un moyen de raconter cette histoire qui ne visait pas son bailleur de fonds.
Les effets biaisés des conflits financiers sont complexes mais très réels et fiables », a déclaré Schwab, le décrivant comme « une étude de cas sur les périls du journalisme financé par Gates ».
Gates, qui a amassé sa fortune en construisant un monopole et en protégeant avec zèle sa propriété intellectuelle, porte une responsabilité importante dans l’échec du déploiement du vaccin contre le coronavirus à travers le monde.
Indépendamment du fiasco du COVAX, il a fait pression sur l’Université d’Oxford pour qu’elle ne rende pas son vaccin financé par l’État open source et accessible à tous gratuitement, mais plutôt pour s’associer à la société privée AstraZeneca , une décision qui signifiait que ceux qui ne pouvaient pas payer étaient bloqués. de l’utiliser.
Le fait que Gates ait fait plus de 100 dons à l’université, totalisant des centaines de millions de dollars, a probablement joué un rôle dans la décision. À ce jour, moins de 5 % des habitants des pays à faible revenu ont reçu ne serait-ce qu’une seule dose de vaccin COVID. Le nombre de morts qui en découle est immense.
Malheureusement, bon nombre de ces vraies critiques de Gates et de son réseau sont obscurcies par des théories du complot sauvages et fausses sur des choses telles que l’insertion de puces électroniques dans les vaccins pour contrôler la population.
Cela signifie que les véritables critiques du cofondateur de Microsoft sont souvent démonétisées et supprimées de manière algorithmique, ce qui signifie que les médias sont fortement dissuadés de couvrir le sujet, sachant qu’ils perdront probablement de l’argent s’ils le font. Le manque d’examen minutieux du deuxième individu le plus riche du monde alimente à son tour des soupçons farfelus.
Gates le mérite certainement. Indépendamment de ses liens profonds et potentiellement de plusieurs décennies avec le tristement célèbre Jeffrey Epstein, ses tentatives pour changer radicalement la société africaine et ses investissement dans le géant chimique controversé Monsanto , il est peut-être le principal moteur du mouvement américain des écoles à charte – une tentative de privatiser essentiellement le système éducatif américain.
Les écoles à charte sont profondément impopulaires auprès des syndicats d’enseignants, qui voient le mouvement comme une tentative de réduire leur autonomie et de réduire le contrôle public sur la manière et la nature de l’enseignement aux enfants.
Jusqu’à la banque
Dans la plupart des reportages, les dons de Gates sont largement présentés comme des gestes altruistes. Pourtant, beaucoup ont souligné les défauts inhérents à ce modèle, notant que permettre aux milliardaires de décider ce qu’ils font avec leur argent leur permet de définir l’agenda public, leur donnant un pouvoir énorme sur la société.
« La philanthropie peut et est utilisée délibérément pour détourner l’attention des différentes formes d’exploitation économique qui sous-tendent les inégalités mondiales aujourd’hui », a déclaré Linsey McGoey , professeur de sociologie à l’Université d’Essex, au Royaume-Uni, et auteur de « No Such Thing as a Free Don : La Fondation Gates et le Prix de la philanthropie. » Elle ajoute:
« Le nouveau « philanthrocapitalisme » menace la démocratie en augmentant le pouvoir du secteur des entreprises au détriment des organisations du secteur public, qui sont de plus en plus confrontées à des compressions budgétaires, en partie en rémunérant excessivement les organisations à but lucratif pour fournir des services publics qui pourraient être fournis à moindre coût sans la participation du secteur privé.
La charité, comme l’a noté l’ancien Premier ministre britannique Clement Attlee, « est une chose sans amour et gris froid. Si un homme riche veut aider les pauvres, il doit payer ses impôts avec plaisir, et non pas distribuer de l’argent sur un coup de tête.
Rien de tout cela ne signifie que les organisations qui reçoivent l’argent de Gates – médias ou autres – sont irrémédiablement corrompues, ni que la Fondation Gates ne fait aucun bien dans le monde.
Mais cela introduit un conflit d’intérêts flagrant par lequel les institutions mêmes sur lesquelles nous comptons pour tenir responsable l’un des hommes les plus riches et les plus puissants de l’histoire de la planète sont discrètement financées par lui.
Ce conflit d’intérêts est un conflit que les médias d’entreprise ont largement essayé d’ignorer, tandis que le philanthrope prétendument altruiste Gates ne cesse de s’enrichir, riant jusqu’à la banque.
Publié à l’origine par MintPress News .
https://www.mintpressnews.com/documents-show-bill-gates-has-given-319-million-to-media-outlets/278943/
"Notre prochain projet après Let's Encrypt sera bientôt en ligne : ISRG Prio Services. Il s'agit d'un système de collecte de mesures numériques qui permet aux organisations de recueillir les informations dont elles ont besoin sans qu'aucune entité n'ait la possibilité d'accéder aux données d'un utilisateur individuel. À l'instar de Let's Encrypt, il protège les personnes sans qu'elles n'aient à en savoir quoi que ce soit.
Bien que 2020 soit une année de défis mondiaux sans précédent, l'ISRG est bien positionnée pour les années à venir. Notre élan actuel est possible grâce à de nouveaux dons majeurs en nature, au renouvellement du soutien de près de 90 % de nos sponsors actuels pour 2020, au financement de la Fondation Ford et de la Fondation Bill & Melinda Gates, et à l'accueil de nouveaux sponsors majeurs, dont AWS, Thales et Avast."
L’argent de la Fondation Gates destiné aux programmes médiatiques a été divisé en plusieurs sections, présentées par ordre numérique décroissant, et comprend un lien vers la subvention correspondante sur le site Web de l’organisation.
Récompenses directement aux médias :
Radio publique nationale — 24 663 066 $ .
The Guardian (y compris TheGuardian.org ) – 12 951 391 $ .
Médias publics en cascade — 10 895 016 $ .
Public Radio International (PRI.org/TheWorld.org) — 7 719 113 $ .
La conversation — 6 664 271 $ .
Univision — 5 924 043 $ .
Der Spiegel (Allemagne) — 5 437 294 $.
Syndicat de projet — 5 280 186 $ .
Semaine de l’éducation — 4 898 240 $ .
WETA – 4 529 400 $ .
NBCUniversal Media — 4 373 500 $ .
Nation Media Group (Kenya) — 4 073 194 $ .
Le Monde (France) — 4 014 512 $ .
Bhekisisa (Afrique du Sud) — 3 990 182 $ .
El País — 3 968 184 $ .
BBC — 3 668 657 $ .
CNN — 3 600 000 $ .
KCET — 3 520 703 $ .
Population Communications International (population.org) — 3 500 000 $ .
Le Daily Telegraph — 3 446 801 $ .
Chalkbeat – 2 672 491 $ .
The Education Post — 2 639 193 $ .
Rockhopper Productions (Royaume-Uni) — 2 480 392 $ .
Société de radiodiffusion publique — 2 430 949 $ .
Upworthy – 2 339 023 $ .
Financial Times — 2 309 845 $ .
Les 74 médias — 2 275 344 $ .
Texas Tribune — 2 317 163 $ .
Punch (Nigéria) — 2 175 675 $ .
Nouvelles profondément – 1 612 122 $ .
L’Atlantique – – 1 403 453 $ .
Radio publique du Minnesota — 1 290 898 $ .
YR Media — 1 125 000 $ .
Le nouvel humanitaire — 1 046 457 $ .
Sheger FM (Éthiopie) – 1 004 600 $ .
Al-Jazeera — 1 000 000 $ .
ProPublica — 1 000 000 $ .
Médias publics croisés — 810 000 $ .
Magazine Grist — 750 000 $ .
Kurzgesagt — 570 000 $ .
Educational Broadcasting Corp — 506 504 $.
Classique 98,1 — 500 000 $.
PBS – 499 997 $ .
Gannett – 499 651 $.
Mail and Guardian (Afrique du Sud) — 492 974 $ .
À l’intérieur de l’enseignement supérieur. — 439 910 $.
Jour ouvrable (Nigéria) — 416 900 $ .
Medium.com — 412 000 $ .
Nutopia — 350 000 $.
Independent Television Broadcasting Inc. — 300 000 $ .
Service de télévision indépendant, Inc. — 300 000 $ .
Caixin Media (Chine) — 250 000 $ .
Service d’information du Pacifique — 225 000 $ .
Journal national — 220 638 $.
Chronique de l’enseignement supérieur — 149 994 $.
Belle et Wissell, Co. — 100 000 $.
Fiducie des médias — 100 000 $.
Radio publique de New York — 77 290 $.
KUOW – Radio publique Puget Sound – 5 310 $.
Ensemble, ces dons totalisent 166 216 526 $. L’argent est généralement dirigé vers des problèmes qui tiennent à cœur aux Gates.
Par exemple, la subvention de 3,6 millions de dollars de CNN a été consacrée à « un reportage sur l’égalité des sexes avec un accent particulier sur les pays les moins avancés, en produisant du journalisme sur les inégalités quotidiennes subies par les femmes et les filles à travers le monde », tandis que le Texas Tribune a reçu des millions pour « accroître la sensibilisation et l’engagement du public sur les questions de réforme de l’éducation au Texas. »
Gates continue également de souscrire à un vaste réseau de centres de journalisme d’investigation, totalisant un peu plus de 38 millions de dollars, dont plus de la moitié sont allés au Centre international des journalistes basé à Washington pour étendre et développer les médias africains.
Ces centres comprennent :
Centre international des journalistes — 20 436 938 $ .
Premium Times Center for Investigative Journalism (Nigéria) — 3 800 357 $ .
Le Pulitzer Center for Crisis Reporting — 2 432 552 $ .
Fondation EurActiv Politech — 2 368 300 $ .
Fondation internationale des femmes dans les médias — 1 500 000 $ .
Centre de reportage d’investigation — 1 446 639 $ .
Institut InterMedia Survey — 1 297 545 $ .
Le Bureau du journalisme d’investigation — 1 068 169 $ .
Réseau Internews — 985 126 $ .
Centre des médias du Consortium des communications — 858 000 $ .
Institute for Nonprofit News — 650 021 $ .
Le Poynter Institute for Media Studies — 382 997 $ .
Centre Wole Soyinka pour le journalisme d’investigation (Nigéria) — 360 211 $ .
Institut d’études avancées en journalisme — 254 500 $ .
Forum mondial pour le développement des médias (Belgique) — 124 823 $ .
Mississippi Center for Investigative Reporting — 100 000 $ .
En plus de cela, la Fondation Gates offre également de l’argent aux associations de presse et de journalisme, à hauteur d’au moins 12 millions de dollars. Par exemple, la National Newspaper Publishers Association — un groupe représentant plus de 200 points de vente — a reçu 3,2 millions de dollars.
La liste de ces organisations comprend :
Association des écrivains en éducation — 5 938 475 $ .
Association nationale des éditeurs de journaux — 3 249 176 $ .
Fondation nationale de la presse — 1 916 172 $ .
Conseil de l’information de Washington — 698 200 $ .
Fondation de l’American Society of News Editors — 250 000 $ .
Comité des journalistes pour la liberté de la presse — 25 000 $ .
Cela porte notre total cumulé à 216,4 millions de dollars.
La fondation finance également la formation directe de journalistes du monde entier, sous forme de bourses, de cours et d’ateliers.
Aujourd’hui, il est possible pour un individu de suivre une formation de journaliste grâce à une subvention de la Fondation Gates, de trouver du travail dans un point de vente financé par Gates et d’appartenir à une association de presse financée par Gates.
Cela est particulièrement vrai des journalistes travaillant dans les domaines de la santé, de l’éducation et du développement mondial, ceux dans lesquels Gates lui-même est le plus actif et où l’examen minutieux des actions et des motivations du milliardaire est le plus nécessaire.
Les subventions de la Fondation Gates relatives à l’instruction des journalistes comprennent :
Université Johns Hopkins — 1 866 408 $ .
Teachers College, Columbia University – 1 462 500 $ .
Université de Californie à Berkeley – 767 800 $.
Université Tsinghua (Chine) — 450 000 $ .
Université de Seattle – 414 524 $ .
Institut d’études avancées en journalisme — 254 500 $.
Université de Rhodes (Afrique du Sud) — 189 000 $ .
Université d’État de Montclair — 160 538 $ .
Fondation universitaire panatlantique — 130 718 $ .
Organisation mondiale de la santé — 38 403 $ .
Le projet Aftermath — 15 435 $ .
La BMGF finance également un large éventail de campagnes médiatiques spécifiques à travers le monde. Par exemple, depuis 2014, elle a fait un don de 5,7 millions de dollars à la Population Foundation of India afin de créer des pièces de théâtre qui promeuvent la santé sexuelle et reproductive, dans le but d’augmenter les méthodes de planification familiale en Asie du Sud.
Pendant ce temps, il a alloué plus de 3,5 millions de dollars à une organisation sénégalaise pour développer des émissions de radio et du contenu en ligne contenant des informations sur la santé.
Les partisans considèrent que cela aide des médias gravement sous-financés, tandis que les opposants pourraient considérer qu’il s’agit d’un milliardaire utilisant son argent pour diffuser ses idées et ses opinions dans la presse.
Projets médias soutenus par la Fondation Gates :
Centre européen de journalisme — 20 060 048 $ .
Entraide universitaire mondiale du Canada — 12 127 622 $ .
Well Told Story Limited — 9 870 333 $ .
Solutions Journalism Inc. — 7 254 755 $ .
Fondation de l’industrie du divertissement — 6 688 208 $.
Fondation de la population de l’Inde — 5 749 826 $ .
Médias participants — 3 914 207 $ .
Réseau Africain de l’Éducation pour la santé- — 3 561 683 $ .
Nouvelle Amérique — 3 405 859 $ .
Fondation AllAfrica — 2 311 529 $ .
Étapes internationales — 2 208 265 $ .
Centre de plaidoyer et de recherche — 2 200 630 $ .
L’atelier de sésame — 2 030 307 $ .
Institut Panos Afrique de l’Ouest — 1 809 850 $.
Laboratoire des villes ouvertes — 1 601 452 $.
Université Harvard — 1 190,527 $ .
Questions d’apprentissage — 1 078 048 $ .
Le Centre de recherche Aaron Diamond sur le sida — 981 631 $ .
Fondation des médias Thomson — 860 628 $ .
Centre des médias du Consortium des communications — 858 000 $ .
Histoires – 799 536 .
Centre de stratégies rurales — 749 945 $ .
Le nouveau fonds de capital-risque — 700 000 $.
Helianthus Media — 575 064 $.
Université de Californie du Sud — 550 000 $ .
Organisation mondiale de la santé — 530 095 $ .
Phi Delta Kappa International — 446 000 $ .
Ikana Media — 425 000 $ .
Fondation de Seattle — 305 000 $ .
ÉducationNC — 300 000 $ .
Pékin Guokr Interactive – 300 000 $.
Montée en flèche — 246 918 $ .
L’Académie africaine des sciences — 208 708 $.
À la recherche d’applications modernes pour une transformation réelle (SMART) — 201 781 $ .
Coalition vidéo de la région de la baie — 190 000 $ .
Fondation PowHERful — 185 953 $ .
Congrès des parents et des enseignants de la PTA en Floride — 150 000 $.
ProSocial — 100 000 $.
Université de Boston — 100 000 $ .
Centre national pour l’apprentissage des familles — 100 000 $.
Development Media International — 100 000 $ .
Université Ahmadu Bello — 100 000 $ .
Société indonésienne de cybersanté et de télémédecine — 100 000 $ .
La collaboration des cinéastes — 50 000 $ .
Fondation pour la radiodiffusion publique en Géorgie Inc. — 25 000 $ .
SIFF — 13 000 $ .
Total : 97 315 408 $
319,4 millions de dollars et (beaucoup) plus
La Fondation Ambros Lüthi
La fondation Ambros Lüthi a été créée fin 2012 en mémoire d'Ambros Lüthi, cette personnalité marquante de l'Université de Fribourg, subitement décédée en 2008.
Son but est d'encourager la recherche et l'enseignement en sciences économiques intégrant les dimensions écologiques et éthiques.
Elle récompense tous les deux ans, par un prix de 5'000 francs, un travail de recherche désigné à l'issue d'une procédure d'appel à projets en ligne avec les valeurs qui étaient celles d'Ambros Lüthi.
Le prochain prix sera décerné le 5 octobre 2018. La procédure d'appel est ouverte (cf. onglet soumission).
Le journaliste Lionel Astruc a enquêté sur la fondation de l'ex-patron de Microsoft, Bill Gates, l'un des hommes les plus riches de la planète. Avec un budget annuel de près de 5 milliards de dollars, et sous prétexte de lutter contre les inégalités, la fondation Gates nourrirait un système destructeur. Entretien.