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Sa'd el-Loghaoui, dans son livre De la Biographie des peuples, rapporte que
toutes les sciences connues avant le déluge avaient été enseignées par le premier
Hermès qui habitait dans le Saïd supérieur de l'Egypte. Cet Hermès fut le pre-
mier à traiter des substances célestes et du mouvement des étoiles ; le premier
il éleva des temples pour y adorer Dieu; lepremier il s'occupa de la science de la médecine et composa pour'ses contemporains des poèmes bien mesurés sur.
les choses terrestres et célestes. On dit encore qu'il fut le premier à prévoir le
déluge, et à pressentir qu'un cataclysme céleste allait s'abattre sur la terre, sous
la forme de feu ou d'eau; aussi, craignant l'anéantissement des sciences et là dis-
parition des procédés industriels, il construisit les pyramides et les temples -de
la Haute-Egypte, y représenta les métiers et les outils, et y grava l'explication
des sciences, dans le but de les transmettre à ceux qui viendraient après lui et
par crainte de les voir disparaître du monde. Cet Hermès est le même qu'Edris.
traduction en français de l'historien arabe Al-Maqrizi à propos de l'égypte et des pyramides.
Titre : Catonis disticha.
Titre : Liber Theodoli (14).
Titre : Liber Ovidii de remedio amoris (34).
Titre : Prudentii psychomachia (48).
Date d'édition : 1289
Notice du catalogue : http://archivesetmanuscrits.bnf.fr/ark:/12148/cc75869b
Type : manuscrit
Langue : lat
Format : Dessins
Description : Numérisation effectuée à partir d'un document original.
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/btv1b525025038
Source : Bibliothèque nationale de France. Département des Manuscrits. Latin 15158
Provenance : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 16/09/2013
eut enuiede les démolir , ou po^r le
moins quelqu’vne d’elles , afin de
sçauoir ce qui estoit dedans. Sur-
quoy on luy parla ainsi. Vous de-
íìrezvne chose qui ne vous est pas
possible. Si vous l’entreprenez 8c
que vous n’en venie? pas à bout.
Ce fera vne honte au Commandeur
des Fidelles. A quoy il refpondit,
Ie ne puis me passer d en defcouurir
quelque chose, ll fit donc trauailler
à labreche , qui y estoit desia com
mencée, & y fi t de grandes defpen-
fes. Car ils allumoientdiifeufur la
pierre , puis ils y iettoient da vinai
gre , & battoient en fuite la place
aucc les machines. La largeur de la
muraille fe trouna de vingt coudées,
à la mesure des Geometres. Apres
qu’ils furent paruenus au hautesta.
ge de la Pyramide , ils trouuerent
derriere la breche vn bassin vert,
dans lequel il y auoit des deniers
d’or, pefans chacun vne once à nos
poids ordinaires ; 6c le nombre de
ces deniers fe monta iufques à
mille.
"Je prouve que les Anciens avoient un étalon naturel de mesure, pris dans la grandeur d'un degré du méridien, & que dès les temps ses plus reculés, à remonter même avant la fondation de Ninive, de Babylone & des Pyramides d'Egypte, la circonférence de la Terre avoit été mesurée aussi exactement qu'elle l'a été dans ce siécle ; démontre que cet étalon immatriculé dans la nature & de la valeur de la quatre-cent-millieme partie d'un degré du méridien , étoit universel & commun à l'Asie, à l'Afrique & à l'Europe, à quelques exceptions près ; qu'il étoit celui des Perses, des Arabes, des Juifs, des Egyptiens, des Espagnols qui l'ont conservé jusqu'à ce jour presque dans son intégrité, des Gaulois , des Bretons & des Germains ou Allemands, chez qui on le retrouve encore aujourd'hui dans la plupart des Villes les plus considérables…."
Proposition de Talleyrand de proposer le pendule qui bat la seconde à 45° de latitude comme base d'une nouvelle unité de mesure. Il supplie le roi de voter ce décret et de collaborer avec les anglais pour mettre en place ce système.
L'Égypte de Murtadi, fils du Gaphiphe, ou il est traité des Pyramides, du débordement du Nil, & des autres merveilles de cette Province, selon les opinions et traditions des Arabes / de la traduction de Pierre Vattier … Sur un Manuscrit Arabe tiré de la Bibliothèque de feu Monseigneur le Cardinal Mazarin Ibn al-ʿAfīf, Murtaḍá ibn Ḥātim ibn al-Musallam (1154-1237). Auteur du texte
Merveilles d’Egypte autres choses qui pouuoienc cstre vtiles aux hommes, tant en public qu’en particulier , clairement & intelligiblement pour ceux qui auoiet connoissance de leurs liures & de leur langue & de leurs cfcritures. Le Roy Saurid connut certainement que ce mal deuoit estre général par tous les pays du monde , où peu s’en faudroit. Puis il leur dist} Quand arriuera ce grand mas dont nous sommes menacez ? à quoy ils Iuy refpondirent ainsi. Quand le cœur du lyon fera arriué à la première minute de la teste du Cancre, & que les Astres feront en leurs maisons,dans ces lieux de la Sphere* le Soleil & la Lune dans la première minute du Bclier } Pharoiiis, qui est Saturne, dans le premier degré} Raoiiis , qui est Iupiter, dans les Poissons , à vingt-sept degrez & trois minutes -, Mars , dans les Balances ; & Venus dans le Lyon, à cinq degrez & quelques minutes. Puis il leur dist -, Voyez si âpres ce grand mal, il arriuera quelque autre
Selon tss Ab-Abïi. $9 accident dans l'Egypte. Ils considérèrent, ôc virent que les Astres pre- disoient vn autre grand dommage, qui deuoit descendre du Ciel con- traireau premier, c’est à dire,vn feu quibrusteroitrVniuers. Surquoy il leur dit ; Quand cela doit-il arriuer? Et ils luy respondirent j Nous y auons pris garde , & auons trouuc qu’il doitarriuer , quand le coeur du Lyon fera à la fin du quinziesme degré du Lyon , Ôc que le Soleil sera aueC luy dans vne minute ioignan- te celle de Saturne ; Iupiter directe dans le Lyon, Ôc auec luy Mars, changeant de minute , Ôc la Lune dans le Verseur d’eau, prés de la queue du Dragon , à douze parties. H y aura vne Eclipse de la plus grande congruence en ce temps là. Venus fera dans son plus grand efloignementdu Soleil, ôc Mercure de mefme. Alors Saurid leur distj Y a-t’il encore quelque grand accident que vous puissiez preuoir, outre ces deux insignes dommages? 11s regardèrent, ôc virent que quand
les eroî* Pyr amibes.
40 Merveilles d’Egypte le cœur du Lyon auroit fait les deux tiers de son tour, il ne demeureroic aucun animal remuant fur la terre, qui ne periíl ; & que quand il auroit acheué son tour, les nœuds de la Sphère fe di(foudroient. Le Roy fut fort estonné de cela, & commanda que l’on coupast les grandes Co- lomnes, Sc que l’on fondist le grand paué ; il fíft tirer l’estain de la terre d’Occident, puis il fist prendre les pierre noires, qu’il fist: poser pout fondemens des Pyramides aux en- uirons de Syene, On les apportoit du Nil fur les machines , Sc ils auoient certaines estapes particulières, & des marques empreintes. Sc fur elles des billets peinturez, que les Sages y auoient mis -, de forte que quand ils en auoient frapè la pierre, elle passbit elle feule l’efpace du iet d’vne fléché. Ces pierres furent mises dans les fondemens des Pyramides , de la premiere, quiest l’Orientale , &del , Qccidentale,&: de la Colorée, lis mettoient au milieu de chaque piece yne cheuille
tome2
tome 1
des Ruines, ou Méditations sur les révolutions des empires (1791) de Volney,
Proposition de loi sur les poids et mesures ». faite par Talleyrand devant l’assemblée Nationale le 9 mars 1790
Il est donc naturel de pense que l'étude des monnumens laissés par les Égyptiens y fera retrouver leur système métrique: c'est là la fin essentielle de notre travail, notre but n'étant pas de donner un tableau de toutes les mesures appartenant aux divers peuples et cités par les auteurs. Outre que cette recherche serait hors du plan de l'ouvrage et au-dessus de nos forces, elle se trouvera faite en partie, pour ainsi dire, par la seule détermination des mesures égyptiennes. Celles-ci, en effet ont donné naissance à beaucoup d'autres, telles, par exemple, les mesures hébraïque, ainsi que l'atteste positivement S. Épiphane.
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« Si cette langue, tant cherchée et cherchée si loin, cette langue composée des racines de toutes les langues, n’existe plus nulle part dans sa pureté originelle, le français, cependant, est celle qui s’en rapproche le plus, et la seule à l’aide de laquelle on puisse l’entendre » (p. 12). « Il est bien indispensable de retenir que, dans la comparaison des mots anciens de notre langue avec ceux des autres langues, et de notre écriture avec l’écriture hiéroglyphique, qui n’avait point de lettres, mais seulement des sons, il ne faut tenir compte que des sons, et nullement de l’orthographe » (p. 23). « Ce qui n’est pas douteux, c’est que la même syllabe peut être donnée par vingt objets divers, choisis selon le caprice du compositeur, selon l’espace dont il disposait, selon la nature du sujet traité dans l’inscription » (p. 7). « Les grands tableaux sont souvent allégoriques en même temps que phonétiques, c’est-à-dire qu’en même temps que chacun de leurs détails exprime un son, leur ensemble exprime une idée ». (p. 9). « Ce qui n’est pas intelligible pour tout le monde, c’est la valeur des diverses parties de la gravure, qui réunies, forment une très longue phrase » (p. 9). « Les hiéroglyphes en tableaux avaient cet avantage sur notre écriture conventionnelle qu’ils servaient admirablement aussi bien à la décoration des monuments publics qu’à l’instruction des hommes. Un temple égyptien était un livre où tout se lisait depuis le faîte jusqu’à la base » (p. 10). « Rien de plus travaillé que les inscriptions hiéroglyphiques ; aussi faut-il presque toujours y chercher autre chose que ce qui frappe au premier abord, le sens étant presque toujours, non pas seulement équivoque, mais encore à double visage » (p. 99). « Les Egyptiens aimaient à comprendre dans une syllabe unique toutes les qualités d’un objet » (p. 156).
« Le latin et le grec sont un perfectionnement du gaulois, et non pas le gaulois une altération du grec et du latin » (p. 29).
« Il faut observer que, quoique le fond de la langue, comme sa forme, soit le gaulois, il se trouve néanmoins, dans les hiéroglyphes, certains mots qui n’existent plus chez nous, et qu’il faut aller chercher dans le grec, ou dans le latin, et surtout dans l’anglais » (p. 30 et 31).
« Toutes ces règles, qui paraissent effrayantes dans la théorie, le sont beaucoup moins dans la pratique, pour qui a un peu, en fait de langues, l’habitude de la décomposition » (p. 31).
Et, en guise de résumé et de conclusion : « Si cette langue, tant cherchée et cherchée si loin, cette langue composée des racines de toutes les langues, n’existe plus nulle part dans sa pureté originelle, le français, cependant, est celle qui s’en rapproche le plus, et la seule à l’aide de laquelle on puisse l’entendre » (p. 12). « François ou Français signifie vraie voix ou vraie langue » (p.157). Voilà qui est dit !