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Les concentrations de gaz à effet de serre dépasseront bientôt 400 parties par million au niveau des points sentinelles.
Près du sommet lunaire du volcan Mauna Loa, à Hawaï, un analyseur infrarouge entrera bientôt dans l'histoire. Au cours du mois prochain, il devrait enregistrer une concentration quotidienne de dioxyde de carbone dans l'atmosphère de plus de 400 parties par million (p.p.m.), une valeur qui n'a pas été atteinte à ce point de surveillance clé depuis quelques millions d'années.
Il n'y aura pas de ballons ni de bruiteurs pour célébrer l'événement. Les chercheurs qui surveillent les gaz à effet de serre y verront plutôt un marqueur inquiétant du pouvoir de l'humanité à modifier la chimie de l'atmosphère et, par extension, le climat de la planète. À 400 p.p.m., les nations auront du mal à contenir le réchauffement de la planète, estime Corinne Le Quéré, chercheuse en climatologie à l'université d'East Anglia à Norwich, au Royaume-Uni, qui estime que l'impact "se rapproche dangereusement de l'objectif de 2 °C que les gouvernements du monde entier se sont engagés à ne pas dépasser".
Il faudra un certain temps, peut-être quelques années, avant que la concentration mondiale de CO2, calculée en moyenne sur une année entière, ne dépasse 400 ppm. Mais le dépassement de cette valeur à Mauna Loa est significatif car les chercheurs y surveillent le gaz depuis 1958, soit depuis plus longtemps qu'à n'importe quel autre endroit. "C'est le moment de faire le point sur notre situation et sur notre avenir", explique Ralph Keeling, géochimiste à la Scripps Institution of Oceanography de La Jolla, en Californie, qui supervise les activités de surveillance du CO2 sur le Mauna Loa. Cet enregistrement des gaz, connu sous le nom de courbe de Keeling, a été lancé par son père, Charles Keeling.
27 mars 2023 - 09:45
1 minutes
(Keystone-ATS)
Les tests de mise en service de la centrale de réserve temporaire sise à Birr (AG) avec du diesel sont terminés. Elle ne devrait toutefois pas être exploitée ce printemps, la situation étant jugée stable en matière d'approvisionnement énergétique.
D'autres tests suivront en avril avec du gaz, indique lundi l'Office fédéral de l'énergie (OFEN). Cette centrale, qui restera disponible jusqu'au printemps, pourra injecter de l'électricité dans le réseau en cas d'urgence.
La Confédération a signé en septembre dernier un contrat avec l'entreprise GE Gas Power pour construire cette centrale à Birr. Celle-ci doit afficher une puissance totale de près de 250 mégawatts (MW).
Outre celle de Birr, deux autres centrales de réserve ont été prévues: la centrale thermique existante de Cornaux (NE) et une centrale qui fonctionne au gaz naturel à Monthey (VS).
Tout se passe comme prévu.
Je ne connais pas meilleur prophète que le rapport Meadows au club de Rome. Sorti il y a exactement 50 ans. Le 1er octobre 1972.
=> Et c'est pas une bonne nouvelle ! (enfin peut être si on survit!)
Le modèle world3 simule le monde et conclu à la fin de la croissance économique en 2020. (courbe orange)
Puis un effondrement de la population depuis 2030. (courbe bleue)
En noire on voit un effondrement de la production de nourriture.
C'est une des causes de l'effondrement prévue de la population.
L'énergie c'est la monnaie de l'univers. Donc tant que t'en as... tout va bien. Si l'accès à l'énergie se raréfie tout s'effondre.
Ceci fait écho au sabotage tout récent des gazoduc NordStream 1 et 2.
Donc c'est définitif. Le gaz russe ne viendra plus en Europe. (40% du gaz consommé en europe)
Le prix de l'électricité sur le marché européen est indexé au prix du gaz !!
L'agriculture conventionnelle c'est principalement de la conversion d'hydrocarbure (pétrole et gaz) en engrais NPK pour nourrir les plantes. (mais pas le sol).
"La Russie fourni 25% de l'approvisionnement européen en azote, potasse et phosphate, alertait le 1er mars Svein Tore Holsether, patron du Norvégien Yara, le premier producteur mondial d'engrais azotés minéraux."
=> donc c'est fini au vu des sanctions contre la Russie.
Ça tombe bien pour les Pays Bas...
Les agriculteurs des Pays-Bas bloquent les autoroutes depuis ce printemps pour manifester contre une décision du gouvernement de réduire les engrais azotés de l'ordre de 40% à 70% suivant les régions. C'est une mesure pour lutter contre la pollution. (courbe violette de world3)
Donc ça signifie que sans engrais l'agriculture conventionnelle va produire ~30% de nourriture en moins !
Donc après les greniers que sont l'UKraine et la Russie, c'est les Pays Bas (3ème exportateur au monde agricole après les USA et la France selon la FAO ) qui voient leur production diminuer ou être inaccessible pour les européens...
ça va grogner encore plus....
Les manifestations ça crée des troubles.
La police néerlandaises tire à balles réelles sur les tracteurs.... si si !
Côté pétrole, l'Arabie Saoudite achète le pétrole Russe pour sa consommation perso et revend son pétrole aux pays qui ne veulent plus acheter de pétrole Russe !!
=> donc la production ne peut pas augmenter.
Depuis ce printemps, l'Arabie Saoudite décide de vendre aussi en Yuan, la monnaie chinoise. Ceci en rompant l'accord du pétro-dollars avec les USA datant de 1974. (dans la continuité de la main mise du pétrole arabe par les USA depuis sa découverte dans les années 1930.)
Donc ce pétrole va probablement aller plus massivement en Chine !
Mais tout n'est pas rose en chine. Après de multiples confinement covid qui durent encore...
.. La Chine est aussi en effondrement économique. Suite à la faillite de la société immobilière Evergrande. La croissance économique chinoise était dopée par l'immobilier. C'est fini. On dynamite des immeubles neufs en chine ! C'est moins cher que l'entretien !
Bref, le monde va bien.
C'est le moment de changer un système foireux pour passer à un autre.
C'est le moment de passer aux énergies renouvelables locales.
C'est le moment de créer collectivement des systèmes de production de nourriture locale et bio. (en permaculture et forêt jardin)
=> Cuba est passé par là dans les années 1990 suite à la fin des livraisons de pétrole de l'URSS...
La population a survécu et a même une espérance de vie plus grande que son voisin ennemi les USA !
On peut le faire. Mais collectivement et pas mode survivaliste, c'est mieux.
Si tu veux vérifier la chose, le modèle world3 est disponible ici pour jouer avec et trouver un scénario moins catastrophique.
https://insightmaker.com/insight/2pCL5ePy8wWgr4SN8BQ4DD/The-World3-Model-Classic-World-Simulation
Les agriculteurs hollandais grognent...
https://www.lalibre.be/international/europe/2022/07/05/aux-pays-bas-la-colere-du-monde-agricole-gronde-les-fermiers-ne-sont-que-des-pions-pour-affoler-la-societe-Q4D6ESJ3ORCPRCEMZWX2QMBEV4/
Le parc nucléaire français à moitié arrêté...
Le prix de l'électricité indexé sur celui du gaz...
Une fausse concurrence sur le marché....
Les courbes sous un autre angle.
https://i.redd.it/p45f0l7fy2k41.png
Le dépendance aux engrais Russe...
https://www.bfmtv.com/economie/international/la-dependance-aux-engrais-russes-l-autre-casse-tete-des-europeens_AD-202203150052.html
Dennis Meadows qui dit que l'effondrement est inéluctable...
https://www.youtube.com/watch?v=E4mbPYpNo2o
Les engrais c'est quoi ?
NKP
https://blog.wika.fr/applications/principaux-types-d-engrais-apercu-de-leurs-process-chimiques/
La potasse c'est pas mieux que l'azote ..
https://atlasocio.com/classements/economie/ressources-naturelles/classement-etats-par-production-potasse-monde.php
on est bientôt au bout du rouleau....
Hakle en faillite... le PQ est trop cher à fabriquer avec l'augmentation du prix de l'énergie... et du prix du bois !
35% d'augmentation du prix du PQ à la Migros depuis le début de l'année...
On va encore voir des ruées sur le PQ comment en mars 2020 ??
L'Arabie saoudite qui "blanchi" l'or noire...... achat en Russie pour revente dans le reste du monde...
https://www.reuters.com/business/energy/exclusive-saudi-arabia-doubles-q2-russian-fuel-oil-imports-power-generation-2022-07-14/
Le modèle Cubain de transition vers une agriculture urbaine, locale et bio... ceci pour survivre...
https://cubacoop.org/spip.php?page=article&id_article=2044
Quand tu vires les pesticides.... hop... les abeilles n'ont plus de soucis.... Le constat à Cuba... c'est réjouissant !
https://positivr.fr/abeilles-cuba-pesticides-miel/
Les usines s'adaptent.... mais le vocabulaire est guerrier !!
https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/agro-alimentaire-les-usines-passent-en-economie-de-guerre-1852270
Post fb transformé en article..
https://martouf.ch/2022/10/tout-se-passe-comme-prevu-leffondrement-est-en-route/
11.7.2022
Gaz russe: Gazprom arrête deux gazoducs, l’Europe retient son souffle
L’Allemagne et plusieurs pays européens plongent dans l’incertitude sur la suite de leurs importations de gaz russe. En cause, le début des travaux de maintenance de Nord Stream 1.
Cet arrêt pour dix jours des deux tuyaux ne devrait en théorie n’être qu’une formalité technique.
Cet arrêt pour dix jours des deux tuyaux ne devrait en théorie n’être qu’une formalité technique.
AFP
«Nous sommes confrontés à une situation inédite, tout est possible.» Le vice-chancelier allemand Robert Habeck n’a pas caché son inquiétude, ce week-end à la radio. Et pour cause: le géant russe Gazprom a entamé, lundi matin, les travaux de maintenance des deux gazoducs Nord Stream 1. Ce sont eux qui acheminent une grande quantité du gaz russe livré à l’Allemagne, ainsi qu’à plusieurs autres pays de l’ouest de l’Europe.
«Nord Stream est arrêté (…) ce qui signifie que le gaz ne circule plus», a confirmé lundi, le ministère allemand de l’Économie. Cet arrêt pour dix jours des deux tuyaux, annoncé de longue date, ne devrait en théorie n’être qu’une formalité technique. Mais dans le contexte actuel, personne ne peut parier sur la suite. «Il existe de nombreux scénarios dans lesquels nous pourrions être plongés dans une situation d’urgence», a prévenu lundi, le président de l’Agence fédérale des réseaux, Klaus Müller, à la télévision ZDF.
«Poutine va nous fermer le robinet de gaz… mais le rouvrira-t-il un jour?» s’inquiétait dimanche, le quotidien le plus lu d’Allemagne, «Bild».
«Se préparer au pire»
«Il est possible que le gaz coule à nouveau, même en quantité supérieure à avant. Il est possible que plus rien ne vienne et nous devons nous préparer comme toujours au pire», a déclaré pour sa part le vice-chancelier allemand, Robert Habeck. Moscou, arguant d’un problème technique, a déjà réduit ces dernières semaines de 60% les livraisons de gaz via Nord Stream, une décision dénoncée comme «politique» par Berlin.
Ailleurs en Europe, Gazprom a fait de même, réduisant ses fournitures à certains pays et les coupant complètement à d’autres. Berlin a par conséquent beaucoup œuvré pour convaincre, samedi, le Canada de lui restituer une turbine destinée à Nord Stream 1, qui était en maintenance dans le pays. Et ce malgré les protestations de l’Ukraine. L’Allemagne ne voulait pas donner un argument supplémentaire à Moscou d’interrompre ses livraisons de gaz. Le chancelier allemand Olaf Scholz, par la voix de son porte-parole, dimanche, a «salué la décision de nos amis canadiens».
Crainte de rationnement
Depuis le début de la guerre, l’Allemagne a fermé un autre gazoduc russe qui devait entrer en fonction – Nord Stream 2 – et fait des efforts pour réduire sa dépendance. Mais celle-ci reste encore importante: 35% de ses importations gazières proviennent de Russie, contre 55% avant la guerre. Et le chauffage des foyers est toujours assuré à plus de 50% avec du gaz. Un arrêt durable de Nord Stream 1 ne pénaliserait pas seulement la première économie européenne: ordinairement, le gaz qui arrive en Allemagne continue à être transporté vers toute l’Europe.
En France, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a appelé dimanche, à «se mettre rapidement en ordre de bataille» pour faire face à l’éventualité d’une coupure totale des approvisionnements, «option la plus probable». Un arrêt prolongé des livraisons aggraverait donc la crise énergétique dans laquelle se débat déjà l’Europe, avec des prix qui flambent et la crainte d’un hiver très difficile.
Livraisons à l’Italie et à l’Autriche encore réduites
Gazprom a encore réduit d’un tiers supplémentaire ses livraisons de gaz à Eni. Il a fourni lundi environ 21 millions de m³, a annoncé le groupe italien des hydrocarbures, dans un communiqué. La moyenne des derniers jours a été d’environ 32 millions de m³, précise Eni. Une partie du gaz livrée par le géant russe à l’Italie est transportée par Nord Stream 1. Le géant russe a de nouveau également fortement réduit ses livraisons au groupe autrichien OMV, qui évoque une baisse de 70% des volumes.
"Le problème pour l'Europe est toujours le même : comment infliger une douleur à la Russie sans nous blesser nous-mêmes", interroge Nicolas Mazzucchi, chercheur et spécialiste de l'énergie à la Fondation pour la recherche stratégique à Paris. "Si vous frappez le cœur stratégique du partenariat économique de l'Europe avec la Russie, il y a inévitablement un effet boomerang."
Lorsqu'il s'agit de mettre un terme aux importations russes, les États baltes ont à la fois un avantage et une longueur d'avance sur le reste de l'Europe, ajoute Nicolas Mazzucchi.
"Les États baltes, ainsi que la Pologne, s'efforcent depuis de nombreuses années de réduire leur dépendance vis-à-vis de la Russie, notamment en ce qui concerne l'approvisionnement en gaz", a-t-il déclaré. "Les trois États baltes sont également plus petits et moins peuplés que de nombreux autres membres de l'UE, avec des structures de consommation très différentes. Nous parlons d'une consommation de gaz relativement faible par rapport à des pays comme la France ou l'Allemagne."
En mars dernier, les dirigeants de l'UE ont défini une stratégie qui pourrait réduire de deux tiers la dépendance à l'égard de cette source de carburant d'ici un an. Mais même cet objectif sera extrêmement difficile à atteindre, affirme Nicolas Mazzucchi.
"Pour approvisionner les États baltes, il faut trouver environ 10 à 12 millions de mètres cubes par an, c'est difficile mais faisable", précise-t-il. "En revanche, lorsque l'UE déclare vouloir réduire de deux tiers ses importations de gaz russe, cela représente 100 milliards de mètres cubes. C'est une tout autre échelle et un tout autre problème économique et géopolitique. Nous n'avons pas 100 milliards de mètres cubes qui sont facilement disponibles", poursuit le chercheur.
BRUXELLES, 22 avril 2022 (Reuters) - Les entreprises européennes pourraient contourner la demande de la Russie de recevoir les paiements de gaz en roubles sans enfreindre les sanctions si elles payent en euros ou en dollars qui sont ensuite convertis en monnaie russe, a déclaré la Commission européenne vendredi.
Les entreprises devraient également demander des conditions supplémentaires pour les transactions, comme une déclaration selon laquelle elles considèrent que leurs obligations contractuelles sont terminées une fois qu'elles ont déposé les devises non russes.
Moscou a prévenu l'Europe qu'elle risquait de voir ses approvisionnements en gaz coupés si elle ne payait pas en roubles. En mars, elle a publié un décret proposant aux acheteurs d'énergie d'ouvrir des comptes à la Gazprombank pour effectuer des paiements en euros ou en dollars, qui seraient ensuite convertis en roubles.
La Commission a déclaré que les entreprises devaient continuer à payer dans la devise convenue dans leurs contrats avec Gazprom - dont 97 % sont en euros ou en dollars.
"Les entreprises dont les contrats stipulent des paiements en euros ou en dollars ne devraient pas accéder aux demandes russes. Cela serait contraire aux sanctions en vigueur", a déclaré un porte-parole de la Commission.
Dans un document consultatif envoyé aux États membres jeudi, la Commission a déclaré que la proposition de la Russie risquait d'enfreindre les sanctions de l'UE car elle remettrait la réalisation effective de l'achat - une fois les paiements convertis en roubles - entre les mains des autorités russes.
Toutefois, le décret de Moscou n'empêche pas nécessairement un processus de paiement qui serait conforme aux sanctions de l'UE contre la Russie dans le cadre du conflit en Ukraine, a déclaré la Commission.
Bruxelles a indiqué dans le document qu'il existait des options qui pourraient permettre aux entreprises de continuer à payer le gaz en toute légalité.
"Les entreprises de l'UE peuvent demander à leurs homologues russes de remplir leurs obligations contractuelles de la même manière qu'avant l'adoption du décret, c'est-à-dire en déposant le montant dû en euros ou en dollars", indique le document.
Toutefois, la procédure à suivre pour obtenir des exemptions aux exigences du décret n'est pas encore claire, ajoute-t-il.
Avant d'effectuer des paiements, les opérateurs de l'UE pourraient également déclarer clairement qu'ils considèrent que leurs obligations contractuelles sont remplies lorsqu'ils déposent des euros ou des dollars auprès de Gazprombank - et non plus tard, après la conversion du paiement en roubles, indique le document.
"Il serait souhaitable de demander à la partie russe de confirmer que cette procédure est possible en vertu des règles du décret", précise le document.
L'avis de la Commission n'est pas juridiquement contraignant, mais il constitue une tentative d'orienter le débat pendant que les États membres cherchent à déterminer comment ils peuvent continuer à payer le gaz russe.
Le régime de sanctions de l'UE n'interdit pas aux entreprises d'ouvrir des comptes auprès de Gazprombank, ni d'entrer en contact avec la banque pour tenter de trouver une solution, précise le document.
Il aégalement laissé entendreque d'autres exportations russes seraient concernées, les Occidentaux ayant gelé quelque 300 milliards de dollars de réserves russes détenues à l'étranger, mesure que le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a qualifié de "vol" mercredi.
"Il est clair que livrer nos marchandises à l'UE, aux États-Unis, et recevoir des dollars, des euros, d'autres devises, ne fait plus aucun sens pour nous", a dit Vladimir Poutine. Pour le moment, les hydrocarbures russes ont été largement épargnés des lourdes sanctions occidentales contre la Russie.
h2O
CO2
CH4
N2O
O3
CFC
Fra