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extrait des demandes:
Par cette lettre, je vous demande de reconsidérer urgemment les points suivants en regard des connaissances scientifiques énoncées ci-dessus afin de redéfinir avec vos partenaires une vraie politique sanitaire visant à une sortie de crise rapide dans le respect de nos valeurs démocratiques :
• Définir une utilisation appropriée des vaccins actuellement sur le marché en Suisse, dans le respect du choix de chaque citoyen.
• Évaluer la balance bénéfice/risque de ces vaccins pour chaque tranche d’âge par des experts indépendants et en informer le public.
• Considérer l’achat de vaccins traditionnels conférant une immunité plus large que celle basée sur l’unique protéine spike.
• Réviser la stratégie consistant en l’absence de soin avant l’hospitalisation, survenant souvent plus de 10 jours après le début des symptômes.
• Mettre en place des lignes directrices de traitements précoces pour les médecins généralistes afin de lutter contre l’engorgement des hôpitaux.
• Mettre en place des mesures de prévention pharmaceutique complémentaires aux vaccins, potentiellement utile pour les cas contacts ou lors de forte circulation virale.
• Informer le public des options pharmaceutiques complémentaires à la vaccination.
• Sécuriser les lieux à hauts risques de contamination.
• Mettre en place une politique sanitaire protégeant les personnes à risque.
• Abandonner les mesures sociales expérimentales discriminatoires.
• Donner les moyens aux hôpitaux de pouvoir s’adapter face à un éventuel afflux de patients en cas de nouvelle vague épidémique en automne 2022.
Les personnes "non vaccinées" occupent-elles vraiment les places de plus en plus rares ?
Une fois de plus, Berne et les médias préviennent que les hôpitaux suisses vont bientôt atteindre leurs limites à cause des patients Covid. Alors pourquoi suppriment-ils des lits ?
25.8.2021
Kathrin Schepis 604 Commentaires 144,526
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Quiconque a observé les reportages dans les médias publics ces derniers jours aura remarqué que la peur est une fois de plus clairement alimentée par des gros titres sur les hôpitaux et les unités de soins intensifs qui se rempliraient de "patients COVID".
Dans un article, il a été documenté en détail et avec des captures d'écran qu'au cours de l'année écoulée, à diverses dates clés où les médias ont fait état d'hôpitaux pleins et surtout lorsque cela a été pris comme une raison pour déclarer des mesures restrictives supplémentaires ou même un lockdown, un regard fondé sur la base de données d'occupation des lits de la Confédération et de www.icumonitoring.ch a montré que les capacités des lits n'ont jamais même approché de leurs limites de capacité[1].
La semaine dernière, le St.Galler Tagblatt a rapporté que le nombre de "patients corona" à l'hôpital cantonal de Saint-Gall (KSSG) avait à nouveau augmenté. "Si le nombre de cas graves continue à augmenter aussi fortement, nous aurons très bientôt à nouveau des goulots d'étranglement dans les unités de soins intensifs, ce qui nécessitera des contre-mesures", a annoncé le porte-parole des médias de la KSSG.
En raison de cette tendance, une interdiction de visite sera à nouveau imposée à l'hôpital. Les visiteurs ne seront désormais admis que dans des situations exceptionnelles et uniquement avec un certificat Covid valide[2].
Fig. 1 : "Hospitalisations COVID" et occupation des lits de soins intensifs au 19.8.2021 (www.icumonitoring.ch).
Si l'on consulte les statistiques actuelles des différents cantons sur icumonitoring.ch ("Résumé des cantons"), on constate que le canton de Saint-Gall compte actuellement 45 lits, dont 43 sont occupés. (Fig.1)
Si l'on compare ce chiffre avec la situation au 2.11.2020 (Fig.2), on constate que les lits de soins intensifs dans le canton de Saint-Gall ont été réduits de 25% (de 60 à 45) au cours des neuf derniers mois.
Dans le canton de Zurich, les lits de soins intensifs ont été réduits de manière encore plus radicale, à savoir d'environ 45 % (de 328 à 181) au cours de la même période. Alors que la Suisse comptait au total 1 154 lits de soins intensifs au 2.11.2020, il en reste 871 au 19.8.2021, ce qui correspond à une réduction d'environ 25%.
Fig.2 : "Hospitalisations COVID" et occupation des lits de soins intensifs au 11.2.2020 (www.icumonitoring.ch)
Si l'on compare le nombre actuel de lits de soins intensifs ("Lits en service") avec la situation au printemps 2020 (icumonitoring.ch, graphique "Tendances nationales"), où le nombre de lits de soins intensifs a été temporairement porté à plus de 1500, la Suisse ne dispose actuellement que de la moitié environ du nombre de lits de soins intensifs qu'elle avait alors.
Dans le contexte d'une réduction aussi massive du nombre de lits "en pleine pandémie", n'est-il pas quelque peu douteux, injuste et non scientifique d'attiser la peur par la menace de surcharge et, sur cette base, de nous menacer à nouveau de restrictions ou d'introduire le certificat COVID pour bientôt chaque "séjour en salle" ?
Les médias dénoncent que les "hospitalisations COVID" en Suisse sont actuellement le fait de personnes "non vaccinées". Notre gouvernement déclare de manière réprobatrice dans les médias qu'il craint une "situation difficile" en automne à cause des "non-vaccinés".
Un examen des "données réelles" internationales montre qu'il y a plutôt lieu d'avoir des craintes contraires. Un rapport publié par le gouvernement britannique montre que sur un total de 117 décès enregistrés dans les 28 jours suivant l'infection par la "variante delta", seuls 44 n'étaient pas vaccinés[3].
Israël, pays dont le taux de couverture vaccinale est très élevé, fait état d'une multiplication par sept du nombre de décès dus au COVID à la mi-août, par rapport à la Palestine, dont le taux de couverture vaccinale est très faible[4].
Les chiffres d'un hôpital de Jérusalem montrent qu'actuellement, 95 % des patients gravement malades du COVID-19 sont entièrement vaccinés[5].
Les données officielles de l'Écosse montrent que 87 % des personnes décédées du COVID-19 au cours de la " 3e vague " qui a débuté début juillet étaient vaccinées[5].
De même, une enquête du CDC dans le comté de Barnstable, aux États-Unis, a révélé que 80 % des patients hospitalisés pour le COVID-19 étaient entièrement vaccinés[5].
Quelle est donc la solidité des données en Suisse sur lesquelles se fondent les affirmations actuelles ?
Jetons un coup d'œil au rapport sur la situation actuelle de l'OFSP. Depuis le début de la pandémie, un total de 30 759 personnes ont été hospitalisées en raison d'une "infection par le SRAS-CoV-2 confirmée en laboratoire". Le nombre de décès liés à une "infection SRAS-CoV-2 confirmée en laboratoire" pour l'ensemble de l'épidémie COVID-19 est de 10 436.
Bien que, selon l'OFSP, le statut vaccinal soit collecté depuis le 27.01.2021 pour les personnes hospitalisées et les décès en lien avec un test RT-PCR positif, les informations sur le statut vaccinal ne sont disponibles que pour 6015 (correspondant à 20%) des hospitalisations déclarées et pour 808 (correspondant à 8%) des décès[6].
N'est-il pas plutôt peu scientifique de proclamer que les hospitalisations sont dominées par les non-vaccinés alors que dans 80% des "hospitalisations COVID", aucune information sur le statut vaccinal n'est disponible ?
Dans son rapport sur la situation actuelle, l'OFSP admet lui-même au passage un " nombre élevé de cas non signalés de percées vaccinales " [6].
Toute personne connaissant les critères de déclaration de l'OFSP sait que tout test RT-PCR positif doit être déclaré comme un " cas COVID ", même si aucun symptôme de la maladie COVID n'est présent[7]. Le fait que deux fois moins de " cas COVID " occupent les unités de soins intensifs le week-end suggère que les patients ordinaires qui entrent dans les hôpitaux pour diverses raisons sont étiquetés comme des " cas COVID ", même si leur hospitalisation n'a rien à voir avec une maladie respiratoire[8].
Cette thèse est également étayée par le fait que dans le graphique des "Tendances nationales" sur www.icumonitoring.ch, le nombre de "patients non-COVID" dans les unités de soins intensifs diminue de manière totalement synchrone et dans une mesure presque identique à l'augmentation du nombre de "patients COVID" [9].