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La Suisse a connu en 2015 une hausse des décès de 7,4% par rapport à 2014, notamment causée par la grippe. Ce "pic" n'a pourtant rien de surprenant, a expliqué le démographe Philippe Wanner à la RTS.
Une augmentation inattendue du nombre de décès a été constatée en 2015 en France (+7,3%) et en Italie (+10%), selon des statistiques publiées ces derniers jours. Selon les chiffres de l'Office fédéral de la statistique (OFS), un phénomène similaire est observé en Suisse.
"Cette année, la grippe a tué plus que d'habitude, mais l'augmentation de 7,4% des décès (ce qui correspond à plus de 4600 personnes, ndlr) n'est pas très surprenante", explique Philippe Wanner, de l'Institut de démographie de l'Université de Genève. "Il s'agit de personnes plutôt âgées, qui seraient probablement décédées en 2016 ou en 2017", précise-t-il.
Le CHUV déborde à cause de la grippe
«Activité générale importante», complications, infections et autres poussent l'hôpital vaudois à prendre des mesures d'urgence pour assurer la prise en charge.
Publié: 06.02.2015, 11h53
07/21/2021 : Lab Alert : Changements apportés à la RT-PCR du CDC pour le dépistage du SRAS-CoV-2
Système de communication des CDC sur la sensibilisation des laboratoires (LOCS)
Audience : Personnes effectuant des tests COVID-19
Niveau : Alerte laboratoire
Après le 31 décembre 2021, les CDC retireront la demande d'autorisation d'utilisation d'urgence (EUA) adressée à la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis pour le panel de diagnostic par RT-PCR en temps réel du coronavirus de niveau 2019 (2019-nCoV), test introduit pour la première fois en février 2020 pour la détection du SRAS-CoV-2 uniquement. Les CDC fournissent ce préavis pour que les laboratoires cliniques disposent de suffisamment de temps pour sélectionner et mettre en œuvre l'une des nombreuses alternatives autorisées par la FDA.
Consultez le site Internet de la FDA pour obtenir la liste des méthodes de diagnostic COVID-19 autorisées. Pour un résumé de la performance des méthodes moléculaires autorisées par la FDA avec un panel de référence de la FDA, visitez cette page.
En prévision de ce changement, les CDC recommandent aux laboratoires cliniques et aux sites d'analyse qui utilisaient le test RT-PCR CDC 2019-nCoV de sélectionner et de commencer leur transition vers un autre test COVID-19 autorisé par la FDA. Les CDC encouragent les laboratoires à envisager l'adoption d'une méthode multiplexée qui puisse faciliter la détection et la différenciation des virus du SRAS-CoV-2 et de la grippe. De tels tests peuvent faciliter le dépistage continu de la grippe et du SRAS-CoV-2 et permettre d'économiser du temps et des ressources à l'approche de la saison de la grippe. Les laboratoires et les sites d'essai doivent valider et vérifier le test choisi dans leur établissement avant de commencer les tests cliniques.
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S uivre l’actualité, c’est bien. Retrouver les articles d’hier peut être intéressant aussi. Plongée dans la presse romande de janvier 2017. Quand sévissait la grippe… Comparaison n’est pas raison. Mais nos trous de mémoire donnent à penser. Sans nier la gravité de l’actuelle pandémie.
Le Nouvelliste (13.01/2017) Les hôpitaux du Valais romand sont saturés. Les 662 lits dotés en personnel sont tous occupés depuis plusieurs jours (…) Le report de certaines opérations programmées pourrait être décidé.
La Tribune de Genève (17/01/2017) Les malades de la grippe font déborder l’Hôpital. Le directeur médical de l’établissement déclare: «Aujourd’hui, nous manquons de lits. Le personnel s’épuise et risque de tomber malade…» Plusieurs services, comme la chirurgie et les soins palliatifs, ont été priés d’accueillir des patients grippés.
24 heures (25/01/2017) L’OMS, en état d’alerte élevée, appelle les Etats à plus de vigilance. «Depuis deux mois, près de 40 pays ont été confrontés à des épidémies de grippe aviaire hautement pathogène. De nouvelles souches, comme le H5N6 en Asie ont été constatées.»
ATS (15/02/2017) La grippe a provoqué en ce début d'année une nette surmortalité chez les aînés. La faute au sous-type H3N2 particulièrement virulent cette année. L'excès de mortalité frappant les personnes de plus de 65 ans a été observé dès le 26 décembre jusqu'au début de février, indique l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). Durant ces six semaines, 1440 décès de plus ont été recensés par rapport aux prévisions statistiques. Cette surmortalité est comparable, quoique dans une moindre proportion, à celle de l'épidémie d'il y a deux ans. Durant les premières semaines de 2015, le nombre de décès avait augmenté de 17% (soit 2200 de plus) par rapport aux prévisions basées sur les chiffres des années précédentes.
Le Matin (05/02/2017) Nos mains sont de vrais nids à bactéries. Selon des tests effectués en laboratoire, «on peut potentiellement transmettre de 100 000 à 100 millions de bactéries en serrant la main d’autrui», illustre le Professeur Didier Pittet. Un nombre qui atteint 1000 à 10000...milliards si les mains ont été en contact avec des selles (…) La survie des virus dépend de plusieurs paramètres: type de virus, surface, milieu, température, humidité, etc. Sur les doigts, les virus de la grippe et du rhume survivent sans problème deux heures au moins, a observé Caroline Tapparel Vu. Sur les billets de banque, leur résistance est impressionnante: «Selon nos études, le rhinovirus survit plus de cinq jours, celui de la grippe jusqu’à trois. La présence de mucus nasal augmente leur résistance.» Le moyen le plus efficace pour se prémunir des microbes reste le lavage fréquent et rigoureux des mains, soit avec de l’eau chaude et du savon, soit, encore plus efficacement, avec une lotion hydroalcoolique. «Grâce à cette solution, on supprime entre 100 000 et 1 million de bactéries, en 15 secondes seulement. Avec de l’eau et du savon, on ne dépasse jamais le millier ou une dizaine de milliers», conclut le professeur Pittet. Sachez-le, il n’est pas inutile de garder ses distances – un mètre au minimum avec les personnes victimes d’une infection respiratoire, et d’avoir une hygiène appropriée.
La Tribune de Genève (03/06/2017) Raconter sa grippe sur une application. Et si Monsieur et Madame Tout-le-monde contribuaient à la production de connaissances scientifiques? C’est l’objectif de la science participative. Le projet Grippe-Net en fournit un bon exemple. Cette initiative, financée par l’Union européenne, reprise dans onze pays, dont la Suisse en 2016, propose à tout un chacun de participer à une meilleure surveillance de la grippe. Comment? En déclarant sur un site Internet le moindre symptôme pouvant évoquer un début de grippe, semaine après semaine. L’idée: détecter l’arrivée et suivre l’évolution de la maladie de manière plus fine et réactive que les réseaux traditionnels, basés sur les notifications des médecins. A long terme, l’objectif consiste à mieux comprendre la grippe. On ignore, par exemple, comment les gens l’attrapent. «Ce n’est pas le type de renseignement récolté par les médecins, relève le professeur Antoine Flahault, directeur de l’Institut de santé globale et initiateur du projet pour l’Université de Genève. Si le malade a la possibilité de décrire ses symptômes, de détailler ses habitudes, de dire où il vit, cela aidera à mieux comprendre comment la maladie se propage.»
La Tribune de Genève (28/06/2017) En 2017, près de 67 000 personnes sont mortes en Suisse. C'est 2000 (3,1%) de plus que l'année précédente, comme le montrent les résultats définitifs de la statistique du mouvement naturel de la population de l'Office fédéral de la statistique (OFS). Cette augmentation est attribuée à la grippe hivernale, qui a particulièrement touché les personnes âgées.
Ces informations largement oubliées posent aujourd’hui bien des questions. Comment s’annonce la grippe saisonnière cette année? Les «cas» seront-ils comptabilisés hors de ceux dus au Covid? Les hôpitaux «débordés» en 2017 ont-ils pris toutes les mesures pour que cela ne se reproduise pas? Pourquoi, lors des mesures recommandées alors contre la grippe, le mot «confinement» n’apparaissait-il elle nulle part?
Prélèvement nasal ou nasopharyngé, résultats en 3 heures
"Avec la saison de la grippe qui approche, ce nouveau test est particulièrement important dans la mesure où le SARS-CoV-2 et les infections grippales peuvent difficilement être différenciés sur la base des seuls symptômes", a déclaré Thomas Schinecker, le directeur général de la division diagnostics de Roche.
"Maintenant, avec un seul test, les professionnels de la santé peuvent en toute confiance fournir le bon diagnostic et traitement le plus efficace pour leur patient", a-t-il ajouté.
Ce test réalisé sur la base d’échantillons par prélèvement nasal ou nasopharyngé est destiné à être utilisé sur ses machines Cobas 6800 et 8800, largement diffusées dans les hôpitaux et capables de traiter des gros volumes.
Pour ce test, elles peuvent fournir jusqu’à 96 résultats en environ 3 heures, a quantifié Roche.
4.9.2020
Roche crée un test pour différencier le Covid-19 de la grippe
Le groupe pharmaceutique suisse Roche a développé un test de diagnostic permettant de détecter et de distinguer le Covid-19 de la grippe. Le test a été approuvé par l’agence américaine des médicaments.
Roche a décroché aux États-Unis un feu vert pour le dépistage et la différenciation des infections au Sars-Cov-2 et au virus de l’influenza de type A et/ou B, à partir d’un frotti nasal ou nasopharyngé unique.
Roche a décroché aux États-Unis un feu vert pour le dépistage et la différenciation des infections au Sars-Cov-2 et au virus de l’influenza de type A et/ou B, à partir d’un frotti nasal ou nasopharyngé unique.
Archives/Keystone
Le géant des médicaments et outils de diagnostic Roche a décroché aux États-Unis un feu vert d’urgence pour le dépistage et la différenciation des infections au Sars-Cov-2 et au virus de l’influenza de type A et/ou B, à partir d’un frotti nasal ou nasopharyngé unique.
Ce test, également disponible sur les marchés reconnaissant le marquage CE de conformité européenne, fonctionne sur les systèmes de laboratoires Cobas 6800 et 8000.
«À l’approche de la saison de la grippe, la disponibilité de ce test revêt une importance particulière du fait de la difficulté de différencier les symptômes des infections au Sars-Cov-2 et au virus de l’influenza», se félicite Thomas Schinecker, patron de Roche Diagnostics, cité dans le communiqué diffusé vendredi.
Les systèmes Cobas 6800 et 8800 peuvent délivrer respectivement jusqu’à 384 et 1056 résultats par tranche de huit heures.
Approche thérapeutique différente
Si les symptômes du Sars-Cov-2 peuvent s’apparenter à ceux de la grippe saisonnière, ces deux maladies impliquent des approches thérapeutiques différentes, rappelle Mirabaud Securities dans un commentaire.
Dans la foulée du test rapide d’antigènes, du test PCR ou encore du test sérologique, Roche démontre sa position dominante dans le domaine du diagnostic, qui plus est sur la franchise contre le coronavirus, devant Abbott, Siemens ou Thermafisher, applaudit la Banque cantonale de Zurich.
Fin de la comptabilisation des cas de grippe en 2020, car trop proche du coronavirus,....
"C'est pourquoi, les rapports sur la grippe seront interrompus avec effet immédiat. "
Remarque concernant l'interprétation des données
La pandémie actuelle de COVID-19 influence la collecte des données relatives aux affections grippales. Les symptômes du COVID-19 étant similaires à ceux d'une infection à influenza, il est possible que la statistique Sentinella des affections grippales inclut des cas de COVID-19. De plus, la situation actuelle peut influencer le comportement de consultation médicale des personnes malades. Cela doit être pris en considération lors de l'interprétation des données. Pour ces raisons, les données sont de moins en moins représentatives pour influenza. C'est pourquoi, les rapports sur la grippe seront interrompus avec effet immédiat. Des données sur les cas de COVID-19 rapportés par le système de surveillance Sentinella seront publiées dans le 'Rapport sur la situation épidémiologique' disponible sur le site Internet de l'OFSP.
Semaine 11/2020 (état de données 17.03.2020)
La propagation des affections grippales en Suisse est actuellement largement répandue. Durant la semaine 11, 146 médecins du système de surveillance Sentinella ont rapporté 25,6 cas d'affections grippales pour 1000 consultations. Extrapolé à l'ensemble de la population, ce taux correspond à une incidence de 199 consultations dues à une affection grippale pour 100 000 habitants, avec une tendance constante. Le seuil épidémique saisonnier de 69 cas d'affections grippales pour 100 000 habitants est dépassé depuis la semaine 2 (Figure 1).
Figure 1: Nombre de consultations hebdomadaires dues à une affection grippale, extrapolé pour 100 000 habitants
Déclarations de suspicion d'influenza Données pour toute la Suisse
Données par région de Sentinella
L'incidence était la plus élevée dans la classe d'âge des 15 à 29 ans. La tendance était ascendante chez les persones âgées de 15 à 64 ans et descendante chez les autres (Tableau 1). La propagation de la grippe variait selon les régions. La tendance était descendante dans les régions 1, 2, et 3 et ascendante ailleurs (Figure 2, Encadré). Comme expliqué précédemment, cette augmentation est probablement un effet de la pandémie actuelle de COVID-19.
Vaccination contre la grippe: un taux d'efficacité de 0%
Chaque année, un comité de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) se réunit au mois de février pour déterminer quelles souches de la grippe seront incluses dans le vaccin de la saison suivante. «On se base sur les souches en circulation en février pour déterminer quel vaccin sera donné en novembre. Ça donne au virus le temps d'évoluer, et c'est ce qui s'est produit cette année», explique le Dr De Serres, qui ajoute que «ce qui a été choisi ne fonctionne pas du tout».
istique. Et ceux concernant la grippe font état pour les dix dernières années d’une moy